Citations de Gérard Moncomble (90)
Alors papa a une idée horrible : il enlève ma caisse.
Matoucornette !
Je ne peux pas faire pipi sur la moquette !
Moi, j'aime passer par la porte, comme tout le monde. Ou bien par la fenêtre. Et je veux qu'on m'ouvre. Un miaouuu pour sortir, un meaooo pour rentrer. C'est compliqué, ça ?
Un griffoir! Ils me prennent pour une poire! J'attaque aussi sec le bas du manteau. Un carnage! Maman hurle comme une folle. Suzanne rigole.
Les montagnes franchies, ce fut pire que tout: le désert. Brûlant comme une poêle à frire, aussi sec qu'une vieille crotte de nez, plein de scorpions, d'ossements, de cactus, de serpents à sonnette. Et les vautours qui tournaient, tournaient, tournaient. Pas sympa, le désert.
Comme escorteur de convois, Raoul Taffin avait fort à faire. Il venait de repousser à lui tout seul une attaque des terribles Pieds-Panés quand le vieux Daddy se précipita sur lui en hurlant:
- Hé, cow-boy ! Léa vient d'être enlevée par Orteil-Farci, le chef des Pieds-Panés !
Quoi? Le sang de Raoul ne fit qu'un tour. Damned ! Léa avait beau n'être qu'une fieffée enquiquineuse, c'était sa sœur unique et chérie.
Alors papa me fonce dessus en criant: "Plan numéro 3!". Maman bondit, armée d'une pince en plastoc. Au bout, il y a un comprimé. Et elle veut que je l'avale, matoupétard!
Maman et Suzanne ont l'air bizarre, ce matin. Papa, pareil. Je vide ma gamelle et je file vite fait, moi. Drôle d'ambiance, ici.
L'heure du comprimé approche. Aïe, aïe, aïe.
Un monstre sous-marin !
Ça craint !
Et vous autres, là ! Secouez-vous les puces, nom d'un pou ! Sortez vos griffes, bande de tout mous. Vous êtes des matous ou des toutous ?
Maman énumère:
-Tu as éventré deux fauteuils, fait pipi partout, cassé deux vases.
-Nous avons donc décidé, décrète Papa...
-Quoi ? de couper mes moustaches ? de planquer mes croquettes ?
Jamais il ne s'était senti aussi léger.
L'air chaud lui passait à travers les doigts de pied, comme des petites chatouilles. Ses joues étaient pleines de vent, ses cheveux flottaient. C'était délicieux.
Tout d’abord, je dois dire qu’il s’agit d’un beau livre en tant qu’objet ! J’apprécie particulièrement le dos doré de l’ouvrage, rappelant les parures des dieux égyptiens…
En le feuilletant pour la première fois, j’ai trouvé les illustrations de l’intérieur nettement moins convaincantes que celle de la couverture. Même si je les trouve toujours moins belles, une fois que j’ai eu commencé ma lecture, elles me semblaient tout à fait adaptées et intégrées aux récits, représentatives de leur contenu.
Les légendes d’Egypte ne sont pas livrées au lecteur tout simplement les unes à la suite des autres, non : il y a une véritable trame, même si elle est secondaire. Thot raconte en effet ces histoires à la jeune Majda. J’ai trouvé cette façon de procéder originale et attrayante pour les enfants.
Et puis, chacun des récits est également intéressant pour qui s’intéresse un tant soit peu aux légendes et/ou à l’Egypte. Quelques trucs m’ont quand même fait tiquer étant donné que le livre est destiné à des enfants, c’est pour ça que je le conseillerais pour des lecteurs à partir de10/12 ans. Et plutôt matures, parce qu’il est question à un moment d’un homme qu’on a découpé en morceaux disséminés aux quatre coins du monde, avant de les retrouver tous sauf un : le sexe de l’homme qui a été mangé par un poisson… En plus, il faut être un lecteur « accroché » pour suivre les méandres des noms des nombreux dieux égyptiens.
Je regrette qu’il n’y ait pas plus d’illustrations ! À part cela, ce fut un beau voyage en Egypte pour moi.
Partager un paquet de dix bonbons, c'est simple.
Sauf pour Théo et Ferdinand, qui ne savent pas compter.
Et, quand Bob s'en mêle, ça devient compliqué. Il faut un arbitre.
[.....]
- Trois bonbons pour Bob, trois pour Ferdinand, trois pour Théo, et le dernier pour moi, calcule Gaspard. Ça vous va ?
Mais les autres ne sont pas d'accord.
Surtout Bob, qui avale d'un coup les dix bonbons.
J'ai compris ! Ils partent en vacances à la mer. Chez les crabes et les oursins ! Ils sont zinzin ! Avoir du sable dans les oreilles et rôtir au soleil, non merci !
D'autres marionnettes vinrent rejoindre la première et le ballet continua, sur la petite musique aigrelette. Un ballet étrange, fantomatique. Des spectres surgis des ténèbres et qui allaient y retourner. Le plus extraordinaire était à venir : à la fin du spectacle, l'une des marionnettes sauta du castelet et s'avança vers le public. La musique avait cessé et le silence était lourd, oppressant. Le pantin se déplaçait sans bruit. Il dévisagea chaque spectateur l'un après l'autre. Tout le monde se taisait, époustouflé. Cette marionnette de bois avait des gestes tellement humains, tellement réels. Elle caressait parfois les cheveux d'un enfant, tapotait une joue, touchait une main. Incroyable.
Cachou est têtu. L'école est réservée aux chiens ?
Très bien ! Il sera chien.
Pour cela il faut :
- Savoir remuer la queue de droite à gauche
- Avoir un museau pointu et moustachu
- Laisser pendre une grosse langue baveuse
- Se parfumer à l'eau de flaque
Papa pousse le milieu du truc, qui s'ouvre, VLOUF ! Puis se referme, VLAF !
- Avec ça, tu sors et tu rentres toute seule !
VLOUF, je sors. VLAF, je rentre.
Vraiment idiot comme cadeau.
- Essaie-la, s'il te plaît ! supplie Suzanne.
Me faufiler dans ce trou riquiqui ? Non merci ! J'ai l'air d'une souris ?
- Voilà Thérèse, mes roudoudous !
Elle raffole déjà de mes bisous !
Faux ! La miss Patapouf m'étouffe, oui !
Quand vous marcherez sur une route non signalée par une carte d'état-major, méfiez-vous, vous serez dans le lit d'une rivière à sec!