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Citations de Gérard de Sède (34)


 Le sommeil de la raison engendre des monstres. 
(Goya)
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En politique ce qui est cru est plus important que ce qui est vrai. 
(Talleyrand)
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... certains ont conclu que saint Émilion n'avait jamais existé. Au XII° siècle, pour rehausser le prestige de leur monastère, les chanoines auraient supposé son existence à partir de l'ancien nom de la ville, puis forgé de toutes pièces sa légende. En effet, le nom même d'Émilion ne serait que le résultat d'un quiproquo toponymique.
Pour les uns, Sen Melion - comme on appelait le saint en langue d'oc - serait la déformation du nom de la bourgade gauloise : Sémillion, nom qui est resté celui d'un cépage. Remontant encore plus loin dans le temps, d'autres font dériver Saint-Émilion du grec Séméléion, temple de Sémélé, ou Sémélé Ioné, fontaine de Sémélé, qui fut la mère de Bacchus.
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Quand mourut Gerber, le pape maudit, on hacha son corps, on le mit sur un chariot traîné par des bœufs et on l'enterra là où s'arrêtèrent d'eux-mêmes les ruminants. (...) par hasard, les bœufs s'arrêtèrent devant l'église du Latran.
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... sur la colline dans laquelle ont été creusées la crypte, puis l'église, on a trouvé des flèches de silex poli datant de l'époque néolithique. On doit donc partager l'opinion de l'archéologue saint-émilionnais Piganeau qui écrivait au siècle dernier : " J'admettrais assez volontiers que cet antre primitif, formé de mains d'hommes ou plutôt par la nature, métamorphosé par des travaux successifs, ait pu être consacré à quelque divinité tutélaire, dès lors que les nombreuses excavations des sous-sols de la cité actuelle auraient été elles-mêmes des cavernes préhistoriques. "
Quelle divinité infernale fut-elle honorée avant Saint-Émilion dans cette caverne où mugissaient les eaux souterraines ?
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Blanche de Castille n'aurait obtenue la reddition de Montségur qu'en échange de documents généalogiques de haute importance.
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Et maintenant, voici les preuves
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Au Vème siècle, le comte d’Auvergne, Victorien, un Wisigoth, fit construire l’église d’Auzon dans laquelle on découvrit un coffret gravé de runes avec cette étrange inscription :
« Romwaldus et Reumwaldus, les deux frères, une louve les a nourris à Rome, loin de leur pays ».
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Une fois refermé le dossier que nous venons de présenter, une seule question se pose, certes difficile à résoudre mais fort simple dans sa formulation : d'où le cure Bérenger Saunière, arrivé fort pauvre à Rennes-le-Château, tira-t-il les ressources qui lui permirent de dépenser en vingt ans plus de 23 millions de francs actuels ?
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l'écriture sainte est non seulement un texte allégorique mais encore un véritable document chiffré
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En l'an 1003, la chrétienté perdait son chef et la France son premier pape en la personne de Gerbert d'Aurillac, couronné quatre ans plus tôt sous le nom de Sylvestre II. Ce personnage, sans doute l'esprit le plus puissant de son siècle n'était pas ordinaire, et ne parut pas tel de son vivant.
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A cent pas de là, sur une terrasse embrassant tout l'horizon, se dresse un ensemble de monument d'un luxe agressif, dans le goût qui sévissait au siècle dernier, d'une laideur que fait bientôt oublier leur allure insolite à l'extrême. C'est d'abord une tour néo-gothique à deux étages, carrée, crénelée, flanquée d'une échauguette et sur laquelle on lit, étonné, le mot "Magdala". Vient ensuite un chemin de ronde hémicirculaire supporté par une enfilade de salles et manant à une spacieuse orangerie coiffée d'une verrière conique. Cet ensemble enclot un grand parc orné d'un bassin et d'allées tirées au cordeau. On voit enfin une villa cossue, du dernier bourgeois, dont la porte est surmontée d'une statue du Sacré-Cœur et au fronton de laquelle est gravé le mot Béthanie".
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Rennes-les-Bains n'était autrefois que les Bains de Rennes, le simple faubourg balnéaire d'une autre Rennes, l'ancienne Aereda, devenue Radae ou Rhedae, qui donna son nom au Rhedesium, c'est-à-dire au comté de Razès. Cette ville de 30 000 habitants dominant qui l'entoure, puissamment fortifiée, égalée à Carcassonne par le poète Théodulphe (Inde revidentes te, Carcassonna Rhedasque... ) et dont les derniers rois wisigoths, au VIe siècle, firent l'une de leurs deux capitales, l'autre étant Tolède, fut effacée en 1361 par les terribles routiers aragonais d'Henri de Trastamare. Il n'en reste aujourd'hui qu'un village perdu de quelques feux qu'on peine à trouver sur la carte : Rennes-le-Château.
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Dans un pays où les étés secs succèdent à la fonte printanière des neiges font beaucoup varier l'étiage des eaux, cette remarquable régularité, tenue pour merveille, a fait naître une vénération sacrée dont Dames Blanches et Vierges Noires se disputent, d'une fontaine à l'autre, le privilège.
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Le voyage qui, depuis Carcassonne, remonte la vallée de l'Aude, quitte bientôt le pays fertile pour un réduit raviné et sauvage que la nature et l'Histoire se sont acharnées à tourmenter : le Razès.
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A trente-trois ans, âge symbolique pour un prêtre, Béranger Saunière meurt à sa vie d'homme sans histoire : il ne va pas tarder à ressusciter sous les traits d'un héros d'une fabuleuse aventure.
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Le 1er juin 1885, ceux-ci le nomment curé de Rennes-le-Château : ils ne se doutent pas qu'ils viennent d'ouvrir à celui qu'ils exilent ainsi les portes d'un destin hors série.
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Tout près, la vieille église du village, rapiécée depuis le XIe siècle, contraste par sa simplicité, du moins quand on la voit de dehors. Car à peine y est-on entré qu'un trouble malaise vous saisit. On voit d'abord un diable difforme supportant le bénitier, puis l'œil découvre peu à peu tout un peuple de statues grimées comme des mimes, figées dans des postures insolites, hurlant de toutes leurs couleurs et fixant sur le visiteur leur insoutenable regard de verre. C'est saint Sulpice devenu fou, le musée Grévin des Écritures. Mais bientôt, comme malgré soi, on s'attarde à examiner ce monde étrange où chaque détail semble, on ne sait dans quel dessein, concerté.
Le bâtisseur de tout cela, certains de ceux qui l'ont connu vivent encore ; nous les avons interrogés un à un ; peu à peu, les archives se sont ouvertes ; c'est ainsi que nous avons découvert la prodigieuse histoire de l'abbé Saunière.
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Il n'en reste aujourd'hui qu'un village perdu de quelques feux qu'on peine à trouver sur la carte : Rennes-le-Château.
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La chapelle Saint-Eutrope. En observant attentivement les gargouilles, on s'aperçoit que l'une d'elles, placée en sens inverse de toutes les autres et qui attire l'attention, désigne avec une grande précision l'entrée de ce souterrain. [celui conduisant à la première demeure des Templiers]
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