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Citations de Grand Corps Malade (285)


Quand ils apprennent à lire on vieillit sans défense
On était des enfants tant qu'on n'en avait pas
Et si les mettre au monde nous fait perdre l'innocence
Je veux bien devenir adulte si c'est pour être papa.
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Grand Corps Malade
Cher Fabien, tu ne me connais pas encore, je suis ton petit fils
Je t'écris depuis l'année 2083
Je te passe ce message afin que ton époque réagisse
Ici la planète va mal, il faut absolument que tu me crois
Djakarta, Lagos, New York ont disparu sous la mer
Mais aussi Venise, Londres, et un tiers des Pays-Bas
Tombouctou et le Nord Mali ensevelis sous le désert
Et le fleuve Niger n'a plus une seule goutte d'eau dans ses bras
Les villes côtières qui luttent contre la montée des eaux
Ont beau construire des digues, des barrages et des murailles
Elles ne pèsent pas bien lourd et éclatent vite en morceaux
Quand les cyclones et ouragans viennent finir le travail
Dans plusieurs pays d'Afrique et d'Asie du Sud-Est
Mais aussi à Athènes, au Caire, et quelques autres élues
Il fait souvent 60 degrés, chaque été est un test
Où les riches vivent sous la clim et les pauvres ne vivent plus
(...)
Mon cher petit-fils, peux-tu demander à tous tes potes
D'écrire à leurs aïeux, de suivre ton initiative
Le combat n'est pas perdu, la terre n'est pas encore morte
Mais la victoire pour le climat ne pourra être que collective

In Libération 20/10/2023
Inclus dans son nouvel album "REFLETS"
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C'est dans la nature humaine. On s'habitue à voir l'inhabituel, on s'habitue à vivre des choses dérangeantes, on s'habitue à voir des gens souffrir, on s'habitue nous-mêmes à la souffrance. On s'habitue à être prisonniers de notre propre corps. On s'habitue, ça nous sauve.
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Je t’enseignerai la prudence, tu m’apprendras l’incertitude. Tu m’apprendras les nuits blanches, je t’enseignerai la gratitude.
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Tu vas bousculer ma vie, définitivement.
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C'est plus tard, avec pas mal de recul, que je comprends que ce médecin est en fait une fine psychologue et qu'elle sait déceler les moments où il faut faire entendre raison aux patients , quitte à ce qu'ils traversent par un moment difficile. Cette visite m'a vraiment fait mal mais au final elle m'a fait avancer .
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Tu as tes mots que tu remixes à ta manière
Combien de temps voudras tu "véreiller" ta mère
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J'aurai envie de te protéger mais j'essaierai de ne pas être trop lourd
Je mettrai mon amour de fer dans une apparence de velours
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Me voici donc sur mon fauteuil, scellé au sol à l'arrière d'un camion, avec un inconnu au volant pour aller rencontrer des inconnus dans un établissement inconnu. Tout ce mystère est un peu à l'image de mon avenir proche.
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Je me surprends à n'avoir aucun pincement au coeur en quittant cet univers dans lequel j'ai vécu tant de choses, dans lequel je me suis reconstruit.
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Évidemment on marche sur un fil
Chaque destin est bancal
Et l'existence est fragile
Comme une vertèbre cervicale
On t'a pas vraiment menti
C'est vrai que parfois tu vas saigner
Mais dans chaque putain de vie
Y a tellement de choses à gagner.
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Tout le monde s'habitue. C'est dans la nature humaine. On s'habitue à voir l'inhabituel, on s'habitue à vivre des choses dérangeantes, on s'habitue à voir des gens souffrir, on s'habitue nous-mêmes à la souffrance. On s'habitue à être prisonniers de notre propre corps. On s'habitue, ça nous sauve.
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Deux aides-soignants arrivent en renfort pour me transférer sur mon lit. Pour ça, ils glissent leurs bras sous mon corps et comptent bien fort : « Un, deux... Trois ! » Sur le trois, ils me soulèvent d'un coup pour me déposer sur le lit. J'avais déjà vu faire ça dans Urgences. Cette fois, c'est moi qui suis dans la série... Ça fait un mois que je suis dans l'urgence.
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Tout le monde s’habitue. C’est dans la nature humaine. On s’habitue à voir l’inhabituel, on s’habitue à vivre des choses dérangeantes, on s’habitue à voir des gens souffrir, on s’habitue nous-mêmes à la souffrance. On s’habitue à être prisonniers de notre propre corps. On s’habitue, ça nous sauve.
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Notre centre est grand comme un paquebot de croisière et ce terrain de jeu de nuit assez flippant. La plupart du temps, nous n’entendons aucun bruit, si ce n’est celui du petit moteur de mon fauteuil et le frottement des pneus sur le sol. Mais, parfois, en passant à proximité de l’aile des TC, il y a aussi des grands cris. Les entendre résonner le long des couleurs obscurs suffit à nous provoquer le petit frisson d’adrénaline recherché. On se sent un peu en expédition. Ce grand paquebot nous est soudainement offert, il ronfle à son rythme de croisière, renfermant en son antre plusieurs centaines de voyageurs endormis.
Personne dans ce bateau ne sait vraiment quand ce voyage s’arrêtera et jusqu’où il va nous mener.
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En prison comme à l'hosto, on attend et on s'emmerde énormément. Et puis, surtout, on parle de l'avenir en utilisant les mots "sortir" et "dehors". Quand on sera "dehors", la vraie vie pourra reprendre...
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Pouvoir zapper, c'est un grand pas vers l'autonomie !
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Non, à vingt ans, on n'a rien à faire à l'hosto.
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En redémarrant son fauteuil comme pour écourter la conversation, il ajoute : « Aujourd'hui, je vais regarder le temps par la fenêtre. »

Je me répète à voix basse plusieurs fois cette phrase: « Je vais regarder le temps par la fenêtre. » Elle est fascinante, cette expression. Je ne sais pas s'il parle du temps lié à la saison, du froid, de la neige, ou s'il parle du temps qui passe. Je ne sais pas si cette phrase est due au fait qu'il ne parle pas très bien le français ou s'il utilise consciemment une belle image pour dire combien il va s'emmerder.
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C'est l'histoire d'un mec complétement saoul qui enchaîne son huitième verre dans un petit bar en face de chez lui. Le patron l'engueule : "Allez, Pierrot, finis ton verre et rentre chez toi maintenant, il est deux heures du mat, ta femme va encore t'insulter."
Pierrot tente de se lever et s'écrase par terre comme un sac. Il rampe jusqu'à la porte du bar, la pousse et dégringole les deux petites marches de l'entrée pour atterrir allongé sur le dos, à même le trottoir. Il se touche l'arcade sourcilière, constate qu'il saigne mais, sans s'émouvoir, il se remet sur le ventre. Après avoir vomi quelques secondes, il traverse la rue en rampant. C'est maintenant ses coudes qui sont en sang mais il s'accroche, parvient du bout du bras à ouvrir la porte de chez lui, rampe dans son couloir puis dans ses escaliers. Après une bonne demi-heure d'efforts, il se hisse sur son lit et, profitant du sommeil très profond de sa femme, il parvient même à se déshabiller et à se glisser sous les draps. Il s'endort dans la seconde...
Au petit matin, il est réveillé par sa femme qui lui hurle dessus : " Pierrot, espèce de gros poivrot ! Tu t'es encore bourré la gueule au café en face hier !"
Pierrot bredouille "Mais pas du tout, je suis rentré tard mais je n'ai pas bu, pourquoi tu dis ça " " Parce que le patron du bar vient d'appeler. T'as encore oublié ton fauteuil roulant !"
Blague racontée par Farid, patient paraplégique.
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