Citations de Guillaume Olive (23)
Pendant la traversée, la souris eut soudain l'irrésistible envie de prendre la première place.
Elle considéra dès lors son ami le chat comme un rival.
Verse un peu d’eau bouillante dans une petite théière pour la rincer et la réchauffer, puis vide toute l’eau. Mets une pincée de feuilles de thé par personne dans la théière, verse de nouveau de l’eau bouillante pour rincer les feuilles, puis vide aussitôt. Remplis toute la théière d’eau bouillante, puis couvre-la. Laisse infuser trente secondes, et c’est prêt ! Verse un peu d’eau bouillante dans les tasses pour les réchauffer, puis vide-les avant de servir. Tu peux répéter ces étapes plusieurs fois avec les mêmes feuilles de thé.
Il a plein de défauts, Léo,
mais on l'aime quand même.
Chaque fois que l'on rentre à la maison, il aboie très fort.
Il remue la queue comme un ventilateur parce qu'il est content.
Sur l’air Yugezi
Un vol d’aigrettes passe devant le mont Xisai.
Les fleurs de pêcher s’épanouissent, et dans l’eau,
les dragonnets sont resplendissants.
Avec son chapeau bleu de bambou tressé,
et son manteau vert en écorce de palmier,
le pêcheur heureux dans le vent et la pluie,
en oublie de rentrer.
// Zhange Zhibe
/ Traduction Guillaume Olive & He Zhihong
Tandis qu'il observait les nuages défiler dans le ciel, les recommandations de se parents résonnaient dans son esprit.
Il se demandait si l'on viendrait vraiment le secourir à la venue du loup.
Le pavillon des bambous
Seul, assis dans le jardin de bambous,
Jouant de la cithare, je siffle longuement.
Dans la forêt profonde, ignoré de tous,
La clarté de la lune est venue m'éclairer.
Wang Wei (701-761)
Aube printanière
Sommeil profond du printemps, le jour s'est déjà levé.
Les oiseaux chantent de tous côtés.
Pendant la nuit, le bruit du vent et de la pluie n'a pas cessé.
Qui sait combien de fleurs ont pu tomber ?
Meng Haoran (689-740)
Pour le paysan
Sarclant les pousses de céréales, à midi, en plein soleil,
Les gouttes de sueur s'écoulent le long des tiges et pénètrent la terre.
Qui se souvient que le repas de chaque assiette,
Est le produit de tant de labeur ?
Li Shen (772-846)
Escale nocturne au pont d’érable
la lune décline, les corbeaux croassent, le givre emplit
le ciel.
Face aux érables qui bordent le fleuve, et aux lanternes
des bateaux de pêche, je ne trouve pas le sommeil.
À la lisière de Suzhou se dresse le temple Hanshan,
Au cœur de la nuit, le tintement de sa cloche retentit
jusqu’à ma barque.
//(Zhang Ji
/ Traduction Guillaume Olive & He Zhihong
Le petit berger s’enfuit tandis que le loup dévorait son troupeau, payant ainsi le prix de sa tromperie pour avoir trop menti.
Pendant l'antiquité, personne ne savait comment compter les années, nombreux étaient ceux qui sollicitaient l'aide de l'Empereur Céleste. L'empereur, ayant constaté les liens qui unissait l'homme aux animaux, eut l'idée d'associer douze animaux aux cycles des années.
L'histoire du monstre Nian est associée à la célébration du Nouvel An chinois, au début de la fête du Printemps. Les mets du repas de réveillon ont une signification symbolique : le poisson représente l'abondance (la prononciation des deux mots en chinois est identique), et les raviolis sont signes de prospérité (leur forme évoque celle des anciens lingots d'or). La fin du dîner est le moment de remettre aux jeunes enfants de petites enveloppes rouges qui contiennent leurs étrennes.
Autrefois, au fond des mers de Chine, vivait un monstre terrifiant. Féroce et cruel, il avait les cornes pointues et les dents acérées. On l'appelait Nian. La dernière nuit de chaque année, il émergeait sourdement des entrailles de l'océan pour ramper jusqu'aux berges.
Alors, dissimulé dans la brume, il s'attaquait sauvagement au bétail et aux hommes, dévorant tout sur son passage. Même les guerriers les plus valeureux ne pouvaient se défendre contre les assauts de ce démon sanguinaire. À la simple évocation de son nom, on tremblait d'effroi.
C'est pourquoi chaque année, avant le dernier soir de la douzième lune, les gens fuyaient leurs maisons, soutenant les plus âgés, portant les plus jeunes, pour trouver refuge dans les hautes forêts de montagnes.
Dans les temps très anciens vivait au fond des mers de Chine un monstre terrifiant : Nian. Tous les ans, la dernière nuit de la douzième lune, il surgissait des flots et anéantissait tout sur son passage, les hommes comme les bêtes. Un jour, alors que les habitants s'apprêtaient à quitter leur village pour se cacher dans les montagnes, un vieil homme à barbe blanche prit la parole : "Cessons de fuir, protégeons nos terres, et combattons ce monstre sanguinaire !". Chacun alors de donner son idée : Nian, comme tous les animaux, doit craindre le bruit et le feu... Et il n'aime pas la couleur rouge !
Au cœur des vastes montagnes de Chine, dans un village isolé, vivait autrefois Yang, un petit garçon qui gardait des moutons.
Chaque jour, au lever du soleil, Yang emmenait paître son troupeau, tenant une branche d'arbuste en guise de fouet. Il parcourait la montagne escarpée et, le soir venu, ramenait ses moutons au village.
- Le Plouf ? Mais qui est-ce ?
- Je l'ignore, dit le lion, c'est l'hippopotame qui m'a mis en garde.
- Moi ? Je ne l'ai jamais vu, c'est la girafe qui m'ne a parlé !
Sur le versant d'une majestueuse montagne vivait une tribu de singes. Ils y menaient une existence paisible, parcourant la forêt le jour et dormant sous les roches des falaises la nuit.
Ce matin-là, le féroce et redoutable tigre, roi des animaux, s’éveille.
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Couché dans mon landau, je sens la brise qui glisse sur les joues. "Je t'aime". Qu'est-ce que cela veut dire ?"
Le lapin guida alors les animaux jusqu'à la berge où il avait entendu l'épouvantable Plouf.
Au même instant, une papaye tomba dans l'eau : "Plouf !"
Dans ces "Poèmes de Chine", chaque mot est un petit univers en soi, il s'en dégage une sorte de magie, une profondeur inénarrable. Ecrits il y a plus de mille ans, ces vers nous parviennent avec une singulière actualité, et apparaissent aujourd'hui encore si proches.