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Critiques de Guillaume Ramezi (129)
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Le crépuscule des éléphants

Un très bon polar que ce crépuscule des éléphants !

Guillaume Ramezi nous fait voyager entre France et Gabon. Là-bas, au cœur d’une réserve de protection des éléphants, les morts se succèdent de façon douteuse…

Appelée à la rescousse par un ami de jeunesse, Camille, policière parisienne, prend sur son temps libre pour aller enquêter sur place.

La trame du roman est extrêmement bien construite, on se prend à suivre les péripéties des différents personnages, et la portée écologique et de protection de la nature est très importante.

Laissez vous surprendre par la conclusion de l’enquête !
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Le crépuscule des éléphants

Il se lit comme un verre de lait tant l'écriture est fluide, les péripéties s'enchaînent, l'énigme se développe à l'international au détriment de personnes prisonnières de leur pauvreté.

Le crépuscule des éléphants de Guillaume Ramezi aborde l'un de ses combats qui ne laissent pas insensible mais que personne ne prend ou ne veut prendre le temps de résoudre une bonne fois pour toutes. Alors bien sûr quelques personnes s'impliquent à fond, d'autres y voient le moyen d'en tirer profit sous des airs de sauveurs. Ce trafic à l'international aiguise bien des appétits, bien des envies aussi absurdes qu'abjectes. Que faire de dents fort peu durables mais qui avivent des égos surdimensionnés ...

Camille plonge au coeur de ce scandale et s'emploie à démêler cet écheveau qui l'entraîne beaucoup plus loin qu'elle ne le souhaite. Elle y embarque son équipe parisienne qui nous dévoile les enjeux de ce trafic. Et Grâce, petite innocente contribue malgré elle à dramatiser la situation, que va t il advenir de cette petite fleur du désert ?

Ce troisième roman de Guillaume Ramezi s'est lu d'une traite, tout aussi agréable que "L'important n'est pas la chute " son second roman et " Derniers jours à Alep ". Trois thématiques différentes, enfin mises en avant par nos sociétés sans pour cela que des solutions définitives soient trouvées. Des pas sont toutefois franchis avec ces romans, je l'espère.

Vivement le quatrième ..............
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Le crépuscule des éléphants

L’auteur vendéen a réuni dans une même intrigue les deux protagonistes de ses deux premiers romans, sous la bannière de la protection des animaux décimés par l’homme pour quelques kilogrammes d’ivoire , ces merveilleux pachydermes placides ,ses forces tranquilles qui ont traversé les âges : les éléphants d’Afrique .



Basée à Paris , la capitaine Camille Wilson est convaincue par un de ses anciens amis de jeunesse de venir enquêter sur le terrain , suite au meurtre de l’administrateur d’une des principales réserves d’éléphants du Gabon, Edmond Martin . L’homme , d’origine britannique , avait voué sa vie à la cause animale et a fini lâchement assassiné. La policière va découvrir avec effroi ces trafics dirigés de l’extérieur par des hommes de l’ombre envoyant sans scrupules des hordes de braconniers décimer des troupeaux entiers pour leur dérober leurs défenses . Les quelques rangers qui surveillent la réserve sont complètement démunis contre ces attaques, souvent de nuit , et ils paient un lourd tribut lors de combats fratricides.

Elle va également faire la connaissance de Mathias , un médecin qui tient un dispensaire à Libreville et qui vient également soigner les animaux de la réserve , ceux qui ont survécu aux balles des braconniers. Elle va également rencontrer la petite Grace , une survivante de l'enfer,une boule d’énergie qui donne envie de surpasser , que Mathias a secouru et pris sous son aile .

Mais le danger rôde encore à proximité et risque de faire nouvelles victimes



Cela faisait longtemps qu’on attendait un nouveau livre de Guillaume Ramezi après deux précédents romans plutôt réussis.

On y retrouve une construction qui ne laisse aucune place aux fautes de rythmes et aux longueurs inutiles.

On y découvre une Afrique corrompue, maillon essentiel d’un trafic international d’ivoire dont l’Asie - notamment la Chine- est une des plus grande consommatrice.

Croyances ancestrales, remèdes de médecine traditionnelle ou des applications beaucoup plus étonnantes représentent des débouchés commerciaux qui attisent les convoitises et sont porteurs de menaces sur tous les animaux portant des défenses : éléphants ou autres rhinocéros.

La cause de ce roman n’est pas qu’un témoignage fort de ces exactions qui persistent encore aujourd’hui, c’est un véritable thriller avec ses moments forts et ses rebondissements, et il n’en manque pas !

De Paris à Libreville ces deux enquêtes menées tambour battant en parallèle, laissent peu de répit au lecteur et rendent hommage à ces quelques personnes qui ont dédié leur vie à la sauvegarde de la cause animale et qui ont souvent payé un prix fort à leur engagement .

Côté personnages , outre les principaux protagonistes, Camille , Mathias et Andreas , l’auteur nous offre deux savoureux «seconds rôles» qui apportent plus qu’une touche d’exotisme de bon aloi :

-Bonaventure , ce chef ranger intrépide qui raconte le fragile équilibre d’un peuple écartelé entre l’appât financier des trafiquants afin de leur fournir une main d’œuvre docile capable de se transformer en braconniers sans aucune morale et leur vie coutumière , dans laquelle les animaux de la savane ont toujours eu leur place à côté des hommes.

-Grace ,cette fillette orpheline, qui a vu la mort de prêt , et semble s’être forgée une carapace et une résistance à toute épreuve. Un être lumineux dont les sentiments ne demandent qu’à prendre leur envol et à trouver une épaule sur laquelle se poser .



Vous l’aurez compris , un roman fort en émotions qui nous rappelle que l’homme est le principal prédateur de cette planète dont la diversité animale s’appauvrit chaque jour un peu plus à cause de lui . Cette chaîne qui perd ses maillons à une vitesse effrénée semble entraîner La Terre vers son extinction prématurée à moins qu’une nouvelle génération plus préoccupée par sa sauvegarde prenne enfin conscience de l’urgence de la mise en place d’actions concrètes et courageuses.





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Le crépuscule des éléphants

Pour son troisième ouvrage, guillaume Ramezi a choisi le trafic d’ivoire comme fond d’intrigue, pour le déroulement de son enquête.

L’histoire est plaisante et facile à lire. Dans son récit, l’auteur met à jour toute la difficulté des organismes de protection et de sauvegarde animale dans ces régions d’Afrique ou le braconnage, le trafic et la corruption, orchestrés par des triades ou mafias étrangères, sont bien souvent la dernière solution contre la misère des peuplades locales.

Ainsi l’ensemble de la faune faisant les frais de la bêtise humaine et de quelques fous avares de richesses, n’ayant aucun scrupule à éradiquer une espèce toute entière pour leur simple profit.

Ramezi réussi à lier tous les ingrédients nécessaires à un bon roman policier au cœur de la savane gabonaise en laissant malheureusement peu d’espoir sur la pérennité du pachyderme aux défenses d’ivoire.
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Le crépuscule des éléphants

Je n'ai entendu que du bien de Guillaume Ramezi et je le découvre avec Le crépuscule des éléphants.



Outre le style très additif, le sujet du braconnage est tellement peu présent dans l'horizon littéraire qu'il fait de ce roman un thriller unique.



Loin d'être une activiste, je suis tout de même sensible à la cause animale. C'est un roman ici, extrêmement bien documenté et riche. Tellement que ça m'en laisse stupéfaite de tant de découvertes. De tant de leçons.



Le crépuscule des éléphants est un thriller prenant, pourtant loin du tour en jeep dans la savane. Et il va bien au delà d'une simple histoire de braconnage...

Il reprend les codes du thriller qui fonctionnent à la perfection. Véritable page-turner agrémenté de retournements de situation et de personnages forts, j'ai personnellement adoré !
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Le crépuscule des éléphants

Tout d’abord, merci aux éditions IFS pour ce service-presse. Premier livre de l’auteur pour ma part.



Ici, il est question de trafic d’ivoire, des quantités d’éléphants sont décimés pour cela.



J’ai beaucoup aimé l’enquête. L’écriture est fluide et addictive.



Camille Wilson, policière à Paris, part rendre service à un ami pour enquêter sur un meurtre.



Celui de Edmond Martin, administrateur d’une des principales réserves d’éléphants du Gabon.



L’auteur nous fait voyager entre France et Gabon.



Les écologistes contre les trafiquants, une guerre qui malheureusement dure encore.



Les rangers sont souvent sans défense face à ce drame.



Il y a aussi d’autres protagonistes attachants, je dois dire.



En bref, j’ai beaucoup aimé ce roman dont l’histoire et la fin donnent à réfléchir !
Lien : https://clairechronique.blog..
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Le crépuscule des éléphants



Je vous parle aujourd’hui d’un livre qui me tentait depuis un moment, Le crépuscule des Eléphants de Guillaume Ramezi.



20 ans qu’Esmond Martin protège la faune et la flore, 20 ans qu’il protège les éléphants. Alors 34 éléphants de tué par des braconniers, il replonge, dépité, dans un fond de whisky, whisky qu’il n’avait pas bu depuis 20ans. Alors quand Esmond, l’ultime rempart à la protection des éléphants Gabonais, ne donne plus de ses nouvelles, Andréas lance un appel de détresse à Camille, lieutenant de police à Paris.



Dès le prologue et les 1ers chapitres, le ton est donné, les faits sont posés et donnent envie de continuer. L’écriture fluide et agréable de l’auteur nous embarque dans un roman addictif dans lequel on plonge facilement. L’intrigue est bonne et pleine de rebondissement. On s’attache très vite aux personnages haut en couleur qui sont touchants et émouvants.

Le dénouement est surprenant qui m’a quand même laissé avec quelques interrogations.





Résumé :

Au Gabon, le danger est omniprésent. Des meurtres atroces ont été commis… Andreas ne se fie pas aux autorités locales corrompues jusqu’à la moelle. Lorsque Camille, lieutenant de police à Paris, reçoit son appel de détresse, elle n’hésite pas à se mettre en danger pour le rejoindre. La jeune femme va se retrouver au cœur d’un trafic d’ivoire international qui ne laisse aucune chance aux éléphants et leurs défenseurs. À qui profite réellement ce commerce ? Qui en tire les ficelles ? À qui peut-on réellement se fier ? Guillaume Ramezi met en lumière un commerce illégal et pourtant toujours d’actualité dans un polar à la fois angoissant et touchant.

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Le crépuscule des éléphants

Quand la misère ne permet pas de vivre selon son éthique, il est aisé pour les trafiquants d’en profiter et d’user de menace, d’humiliation, d’influence pour détourner la loi et les valeurs humanistes.

Partant d’une situation critique au Gabon, Andréas, un gestionnaire de réserve naturelle fait appel à son ancienne petite amie pour résoudre un meurtre, alors que sévissent massivement les auteurs de massacres d’éléphants. Le lecteur se fait embarquer par Camille fliquette en vacances qui part rejoindre Andréas en se faisant aider à distance, avec l’accord implicite un peu improbable de sa hiérarchie, par son équipe d’enquêteurs parisiens. Mais le trafic répond à la loi de l’offre et de la demande, et la demande vient de l’Europe en transitant par la Chine. Dès lors le lecteur va suivre les méandres de ce commerce triangulaire qui cache un autre trafic tout aussi pernicieux et illicite bien sûr, sous couvert de l’art !

Beau suspense où l’on apprend le fonctionnement des rangers, les usages des populations autochtones, les réalités de la coopération sanitaire, les aléas de la protection des espèces en voie d’extinction et la cupidité du genre humain.

Roman efficace qui nous questionne plus largement sur nos débordements consuméristes et les atteintes à la nature qui en découlent.

Merci à Ludovic Miserole pour son conseil de lecture.


Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Le crépuscule des éléphants

Le week-end dernier se tenait la première édition du Festival des Littératures Policières de Libourne et j’ai eu la chance de rencontrer et même d’interroger Guillaume Ramezi sur son roman « Le crépuscule des éléphants » que je viens de terminer. Un roman policier mais pas que, qui m’a promenée de Paris au Gabon avec en toile de fond de l’histoire la traque et l’extermination des éléphants au cœur même des réserves et ce avec un seul but : l’ivoire.

Un trafic international lucratif qui amène au meurtre sans état d’âme.

Un roman prenant et dont l’écriture simple est efficace et le message passe sans ambiguïté : l’homme reste malheureusement toujours le pire des prédateurs de la planète….

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Le crépuscule des éléphants

Avec son 3e thriller, Le Crépuscule des Eléphants, Guillaume Ramezi nous emmène sur les traces de trafiquants d'ivoire au Gabon.



L'inspectrice Camille Lambert est appelé par un ancien ami, Andréas, pour venir l'aider à trouver le meurtrier de son mentor, Esmond Martin, qui gère une réserve africaine pour protéger les éléphants.



Sur place, elle retrouve le docteur Mathias Brunel qui gère un dispensaire et était très proche de la victime.



Ce roman milite pour le respect de la nature, contre les odieux braconnage de l'ivoire et des massacres liés, de la main mise sur la population de ses trafiquants.



J'aime beaucoup de croiser ainsi les personnages principaux des 2 premiers romans et leur collaboration va permettre de découvrir la vérité.



C'est une pépite qui se lit avec passion.
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Le crépuscule des éléphants

L’amour des éléphants m’a fait ouvrir ce livre, puis m’a fait le lire, puis m’a dégouté de l’avoir lu, car ce que présente Guillaume Ramezi est un polar poussif, pas très bien mené, et je regardais plus le nombre de pages qui me restaient plutôt que l’histoire elle-même, dont je ne vous parlerai pas.



Question éléphants, tout le monde sait que le carnage dont ils sont les victimes a pour raison le prélèvement d’ivoire. Les réserves, et ici il est question du Gabon, reçoivent des dons humanitaires, or, nous dit l’auteur, ces dons ne sont pas toujours très nets et font l’objet de tous les trafics. « Un vrai business pèse de plus en plus lourd autour du commerce équitable et de l’environnement. Il y a même des chaires à ce sujet dans les plus grandes écoles de commerce. Si ça se trouve, dans ton bled aussi ils leur apprennent comment faire du blé en ayant l’impression d’avoir les fesses propres. » Les habitants pauvres, très pauvres, du village voisin reçoivent les sollicitations des trafiquants, ils doivent fermer les yeux ou se faire entretuer comme les éléphants poursuivis. Il est plus rentable de laisser le passage aux trafiquants contre un petit gain, que de s’engager dans la protection des animaux, qui d’ailleurs peuvent venir saccager leurs champs.

Et ces braconniers sont eux-mêmes nourris, armés et entretenus par les mafias asiatiques, friands d’ivoire, ou gangrenés par des branches fanatico-religieux. Y compris les rangers peuvent leur avoir indiqué les zones de passage des pachydermes.

25 000 éléphants se font tuer chaque année par les braconniers.



Tout le monde est en fait complice à un niveau ou à un autre, et la morale de l’histoire est qu’il est plus prudent de se méfier de tous, même de ses amis.



Cependant, note d’espoir fort important : Mère Nature s’adapte et on a pu constater au Mozambique pendant la guerre civile, où la faim poussait les habitants à tuer ces pauvres bêtes, et à financer la guerre par la vente de l’ivoire, que trente pour cent des éléphantes naissaient sans défense, pourcentage bien dépassé en Afrique du Sud dans les années 2000.



Ou comment se défendre sans en avoir.



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Le crépuscule des éléphants

Pour son troisième roman, Guillaume Ramezi, a trouvé encore un sujet très intéressant, avec le crépuscule des éléphants.

Son écriture est toujours aussi efficace, aucun temps mort, un sujet très intéressant et horrible avec le trafic d'ivoire en Afrique, des personnages passionnants et une enquête et une intrigue captivante.

Tout est réussi dans ce roman touchant qui explique bien le problème des éléphants qui sont décimés pour leur ivoire.

Merci aux éditions IFS Phenix noir pour leur confiance et si vous ne connaissez encore pas cet auteur, je vous le conseille fortement !

Je trouve la couverture magnifique.
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Le crépuscule des éléphants



Le crépuscule des éléphants de Guillaume Ramezi est une triste histoire qui se passe au Gabon. Ici nous sommes au cœur d’un trafic d’ivoire, des milliers d’éléphants tués à chaque année pour les problèmes érectiles des Chinois et autres fadaises du genre. Le roman nous présente un groupe engagé à la protection de ces pachydermes face à une mafia sans pitié. Pour nous mêler encore plus une inspectrice de la police de Paris viens aider un ami pour résoudre un meurtre. J’ai trouvé l’histoire décousue sans réel profondeur, on effleure à peine le grand sujet pour en faire un roman d’aventure. Ce qui est venu me chercher dans l’histoire c’est la triste fin.

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Le crépuscule des éléphants

🌺Le crépuscule des éléphants🌺 de Guillaume Ramezi

- 354 pages - 20,00€



🐘Andréas vit au Gabon dans une réserve où depuis peu ils se passent pas mal de remue-ménage.



🐘Des éléphants sont retrouvés mutilés, des ressortissants français sont assassinés mais officiellement tués accidentellement.



🐘Il décide de contacter son amie Camille, capitaine de police à Paris pour lui venir en aide afin d'élucider ces meurtres.



🐘Elle va rapidement se trouver confrontée à un trafic international, et elle va être amenée à se méfier des gens qui l'entourent.



🐘Qui tire la ficelle ? Qui profite de ce trafic ?



🐘L'auteur nous entraîne dans une course poursuite dans la savane sur un sujet malheureusement encore d'actualité, le trafic de défenses.



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Storia 2022

Un recueil de nouvelles, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé car je suis souvent frustrée par les récits trop courts, et donc trop superficiels, à mon goût. J'ai toutefois fait de chouettes découvertes d'auteurs que je suis maintenant curieuse de découvrir via leurs thrillers. C'est également, bien sûr, une très belle initiative puisque les droits sont reversés à l'association ELA.
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Storia 2022

Seconde édition, j’ai le recueil de 2021 mais j’avoue que je ne l’ai toujours pas lu, il faut dire que j’ai du mal avec les nouvelles. cet ouvrage ne fait pas exception mais c’est pour la bonne cause.



Alors bien sûr, certaines histoires m’ont plus « parlé » que d’autres, c’est le jeu!



Retenez une chose, à part faire une bonne action, veillez à ne pas contrarier les auteurs…. ils sont tous un peu « barrés » si vous voulez mon avis…




Lien : https://loeildesauron1900819..
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Storia 2022

J'avoue avoir oublié ce livre au fin fond de ma PAL. Ce qui est d'autant plus dommage qu'il me manque 10 dédicaces dont 5 d'auteurs que j'ai rencontrés, parfois plusieurs fois, depuis mon achat ...



Le pari de ce deuxième tome était que les auteurs nous parlent d'eux-mêmes. Les textes sont très divers et divertissants.



- Barbara Abel a rencontré l'un de ses personnages, forcément les choses dérapent ...

- Amelie Antoine est menacée par un corbeau, mais est-ce bien sûr ?

- Alexis Aubenque se retrouve face à une femme en danger. Ou peut-être est-ce lui qui l'est ?

- Roy Braverman subit la rébellion de ses personnages.

- Marlène Charine les voit débarquer dans sa vie.

- Angelina Delcroix, en psy, a bien du mal à canaliser une patiente.

- Nicolas Druart fait face à une malédiction.

- Jusqu'où Damien Eleonori est-il prêt à aller pour rendre ses personnages plus vivants ?

- Hervé Gagnon fait face à une société où la liberté d'expression n'est pas de bon ton.

- Victor Guilbert s'attèle à écrire un Goncourt.

- Ludovic Lancien nous fait vivre un cauchemar.

- Fred Mars et ses pseudos s'allient pour nous faire découvrir le point G.

- Salvatore Minni est victime de menaces.

- Matthieu Parcaroli nous narre le début d'un mariage pas vraiment idéal.

- Vincent Radureau se remémore ses débuts de journaliste... et ses déboires.

- Guillaume Ramezi part pour Mars.

- Ophélie Cohen nous raconte la rencontre qui a bouleversé sa vie.



J'ai trouvé amusant le nombre d'auteurs qui se sont mis en scène avec leurs personnages. Est-ce un rêve de leur part, ou plutôt une peur avec tout ce qu'ils leurs font subir ?

Rare sont ceux qui ont mis en scène une autre facette de leur personnalité (réelle ou fantasmée) que celle d'écrivain.



Les nouvelles que j'ai préférées sont celles de Victor Guilbert, pour son humour et les scènes et pensées incongrues dues à son addiction, et de Vincent Radureau pour le rythme et les rebondissements.

Celle d'Ophélie Cohen m a profondément émue.



Et vous, lesquelles vous ont le plus marqués ?

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Storia 2022

Premier livre que je lis d'un collectif, avec des nouvelles. J'avais hâte de découvrir ce style d'écriture, moi qui suis plus habituée aux romans.



La lecture a été plutôt sympathique. Ce livre ne restera pas gravé en moi, mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture.
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Storia 2022



Paru le même jour que le dernier 13 à table, ce recueil de nouvelles n'inclue que des auteurs de la grande famille du noir et du polar. Il s'agit du troisième dont les droits seront reversés à l'association ELA ( Association Européenne contre les Leucodystrophies ) après Phobia paru chez J'ai lu en mars 2018 et Storia 2021 paru aux éditions Hugo poche il y a un an. Une façon de faire une bonne action, de sensibiliser les lecteurs à ces maladies infantiles ( elle se déclinent sous de multiples formes ) et de se faire plaisir puisque des recueils de cette qualité, même si vous boudez les nouvelles en règle générale, je n'en n'ai pas lus souvent.

Mais avant de passer au contenu je vais peut-être parler de cette maladie, même si des familles le font beaucoup mieux que moi au travers de leur vécu, sous forme écrite ou de vidéo accessible par un flashcode en fin d'ouvrage. Confirmant que les aides de l'association parrainée par Zinedine Zidane va certes en grande partie à la recherche mais également aux familles : le budget requis en matériel médical adapté est en effet extrêmement onéreux.



Le témoignage ému d'une mère s'interrogeait sur la faculté du gouvernement à dégager des fonds abyssaux lorsqu'il a fallu s'adapter au covid 19, rechercher un vaccin, aider les entreprises. Et à ne rien faire pour elle ou son fils de dix ans hospitalisé à domicile, ayant perdu toutes ses facultés motrices, devenu aveugle, mettant des couches. Il entend encore, mais c'est provisoire. Et pourquoi est-il dans cet état presque végétatif, aux portes de la mort, alors que tout allait bien à la naissance ? Parce qu'il a hérité de mauvais gènes.

Moins d'un enfant par jour naît en France avec cette pathologie qui ne sera détectée au plus tôt qu'au bout de quelques mois, souvent après plusieurs années. Cette maladie neurodégénérative, on peut désormais en ralentir les effets destructeurs via des effets cliniques, des structures adaptées. Quelques années de gagnées avec la chair de votre chair que vous n'aimez que davantage pour son courage. Mais au final ses premiers pas seront du passé quand ramper deviendra son unique moyen de déplacement, ses premiers mots ne seront plus que des borborygmes, et une paralysie totale finira par vous l'ôter avant l'arrivée de la grande faucheuse.

Votre vie sociale en souffrira, le regard d'inconnus sera souvent gêné, parfois déplacé. Pour se faire des amis il faut taire son quotidien et simuler une joie de vivre sans trop mentionner les visites aux hôpitaux et les batteries d'examens qui rythment votre quotidien. Parce qu'il ne faut surtout pas mettre mal à l'aise nos interlocuteurs.



Il est devenu coutumier de donner une thématique désormais aux recueils de nouvelles. Je ne sais pas qui a instauré cette mode. Des textes courts sont commandés pour figurer dans une anthologie particulière. Les noms des auteurs sont probablement plus vendeurs que la qualité des textes. Cela dit, ça n'est pas non plus inintéressant de voir comment peut se décliner un même sujet, certains écrivains en profitent pour sortir de leur zone de confort et surprendre leurs lecteurs. Mais la qualité est rarement régulière. On lit frénétiquement un petit bijou d'inventivité et après on se fait chier comme un rat mort. C'est peut-être pour ça que les nouvelles n'ont pas toujours l'accueil qu'elles mériteraient.

C'est à nouveau Damien Eleonori, auteur de la mort n'existe pas, qui réunit de nombreux auteurs pour faire parler de cette association ELA. le premiers des thèmes proposé était la phobie, les contes de fée dans une version détournée et plus moderne l'année dernière, et j'ai beaucoup aimé celui-ci : Les auteurs doivent se mettre en scène dans une anecdote, un fantasme, un cauchemar. Quasiment tous les narrateurs et narratrises seront donc les écrivains eux mêmes qui vont entraîner le lecteur dans d'insoupçonnés délires.

Parce qu'il est bien connu que les auteurs de romans noirs ne sont pas bien dans leur tête.

Et c'est ainsi que nous retrouvons quelques uns de nos auteurs préférés, et quelques inconnus également, dans des mises en abîmes où ils incarnent un jumeau virtuel, lui même écrivain, racontant ses déboires avec son éditeur, mettant un point final à son roman, en plein salon du livre avec ses lecteurs. Certains prennent plaisir à jouer les monstres, d'autres préfèrent parler de leurs proches ou encore de leurs souvenirs.

Certains par contre n'ont pas vraiment joué le jeu, incarnant juste n'importe quel personnage lambda, se contentant de lui donner leur prénom ou de parler de lui à la première personne du singulier. Ce qui ne veut pas dire pour autant que sa nouvelle était ennuyeuse.



L'une de mes préférées a été celle du Québecois Hervé Gagnon. Son alter ego, un auteur répondant au nom d'Edgard Wagner, est abasourdi en entendant aux informations que Blanche Neige et les sept nains allait être interdit sous toutes ses formes, le film portant préjudice aux personnes de petite taille. Alors Edgard se met à rédiger un long pamphlet libérateur en se posant des questions humoristiques sur ce qu'ont devrait interdire par mesure de tolérance, pour ne heurter personne. Retirer Obélix et le père noël qui pourraient offusquer les obèses ? Ne plus vendre les chaussures par paire par respect pour les unijambistes ? Si le bikini est aujourd'hui considéré comme sexiste alors la burka peut-elle être le symbole de la libération de la femme ?

"On réécrit Barbe bleue pour cause de violence conjugale ?"

Et son discours n'en finit pas de parler de toutes les minorités, de tous les courants sexuels si nombreux qu'il n'y comprend plus rien, et ce qui en ressort avec un humour acide c'est que la tolérance ne se demande pas pour tout et à n'importe quel prix, et qu'il ne faut pas rendre l'homme blanc hétérosexuel responsable de tous les maux.

Je l'ignore mais j'emets l'hypothèse qu'Hervé Gagnon a été probablement énervé après les accusations de racisme à l'encontre d'Annie Cordy, d'Hergé, ou d'Agatha Christie qui s'était appuyée sans aucune arrière-pensée sur une vieille comptine de 1869 quand elle rédigea les dix petits nègres. Ou encore des accusations de pédopornographie complètement infondées auprès d'un de ses confrères écrivain, Yvan Godbout, dont le livre Hansel et Gretel avait été interdit provisoirement.



Ils sont deux à rêver du prix Goncourt dans ce recueil.

D'abord il y a Victor Guilbert, persuadé qu'Urinoirs pour dames fera un très bon titre pour le prochain prix et qui, sous l'effet de psychotropes, écrira frénétiquement l'histoire de Solange, dame-pipi à l'aéroport de Roissy, pleinement épanouie par son métier, sa vocation. Il apprendra parallèlement que son richissime voisin n'est autre que Guillaume Musso, et se mettra en tête de lui voler son manuscrit. Quiproquos et sourires garantis !

Si vous l'ignoriez, Fred Mars, auteur de la lame mais aussi de nombreux manuels de sexologie, et Mö Malö, auteur bien français de polars nordiques, ne font qu'un. Mais ils se dissocieront dans "Le point G" et accueilleront à leur table Emma, romancière de livres érotiques, afin de réunir leurs talents respectifs pour régiger le futur Goncourt à six mains. Ce qui est bien sûr formellement interdit. Arriveront-ils à écrire le texte parfait sous une seule identité ?

Là encore, un texte qui détend, à lire avec beaucoup de second degré. Mais on y apprend aussi plein de petites choses sur le Goncourt.



Autre auteur aux multiples identités, avec lesquelles il va d'ailleurs jouer tout en s'amusant avec le lecteur, Ian Manook et Roy Braverman, son alter ego qui écrit désormais des thrillers à l'américaine. Lui va voir son appartement se remplir peu à peu des personnages issus de son imaginaire alors qu'il est en pleine crise de la page blanche. Et ses personnages ont des exigeances. Blanche par exemple en a assez de se faire défoncer le cul dans une scène mièvre que l'auteur n'a de cesse de réécrire. Son amant se rebelle également et exige un twist dans lequel il tomberait amoureux d'un homme d'église, même s'il n'y en n'a pas le moindre dans le livre en cours.

Paradoxalement, l'auteur se défend ainsi : "C'est moi qui décide de qui vit et qui meurt dans mes romans", autrement dit il est le seul maître à bord.

Mais il explique aussi en conférence de presse que "Ce sont mes personnages qui décident de mes romans." Encore une nouvelle totalement barrée d'un auteur qui s'en donne à coeur joie en donnant vie à ses personnages.

Marlène Charine choisira une formule approchante puisqu'un soir trois de ses personnages récurrents ( Tombent les anges et Inconditionnelles sont publiés chez Calmann Levy ) prendront corps sur la banquette arrière de son véhicule et auront eux aussi des exigences, notamment de faire partie de son quotidien comme des personnes à part entière. Mais comment les présenter à sa famille ?



Quelques uns ne s'éloigneront pas de leur terrain de jeu favori et resteront dans le polar, au sens large du mot.

C'est le cas de Damien Eleonori qui va mettre en scène un double interrogatoire, celui du couple Barent interrogé par un commandant suite à la disparition d'une jeune femme à proximité de leur domicile, peu après y avoir été invitée. Mais où est donc l'auteure dans tout ça ?

Même question dans la nouvelle "dernière limite" de Ludovic Lancien, où il est question d'un cauchemar onirique dans lequel Lucie croise le jeune Adam dans un état de putréfaction avancé, qui la maudit avant de s'enflammer sous ses yeux. Elle se verra également dans un cimetière s'arracher les ongles pour creuser dans la terre sous laquelle repose le corps de sa mère. Et ainsi se succèdent les épisodes anxiogènes de Lucie, enfermée dans son imaginaire infernal.

Et Angelina Delcroix, qui a été criminologue et psychothérapeute, reprend le temps de son histoire sa casquette de psy. Parmi ses patients, Maxine, seule au monde et qui manque cruellement de confiance en elle. Alors que la déontologie l'interdit, Angelina va nouer un lien très fort, presque amical, avec cette femme. Elle se sent également responsable parce qu''il semblerait qu'un autre de ses patients, peu avenant, peut-être psychopathe, les ai pris pour cibles Maxine et elle.



Les salons littéraires et les fans perturbés serviront de terrain de jeu à Barbara Abel, Amélie Antoine et Salvatore Minni.

Sous forme d'anecdotes, les trois auteur(e)s se souviennent de rencontres un peu particulière.

-"Comment une si charmante personne peut-elle imaginer des trucs pareils ?" Nous rigolons souvent, mon amie et consoeur Karine Giebel et moi, de cette phrase récurrente qui semble nous définir comme deux monstres déguisés en romancières cordiales et sympathiques - écrit Barbara Abel, souvent en compagnie de la Varoise et du farceur François-Xavier Dillard dans les salons. Un jour elle fera la rencontre plus originale d'une lectrice prénommée Bérénice et de fil en aiguille, les deux femmes se rendront compte que l'imagination littéraire de l'une coïncide avec la vie bien réelle de l'autre. Leurs prénoms, celui de leurs conjoints, leurs professions et bien d'autres détails encore. Et connaissant Barbara Abel, pas toujours tendre avec ses personnages, la lectrice veut s'assurer qu'il ne va rien lui arriver de grave. Comme si sa vie était dictée par la Belge. Alors ? Simple coïncidence ? Piège ? Et dans le cas contraire quelles concessions faire sans dénaturer son style ? Un petit bijou !

Amélie Antoine nous relate quant à elle son quotidien avec son conjoint et leurs enfants, ainsi que ses angoisses qui perturbent son comportement et la rendent agressive, invivable.

Elle a en effet reçu l'inquiétant message "Souviens-toi l'été dernier" dans sa boîte aux lettres. Ou plus précisément "Je sais ce que tu as fait. Il est temps de payer." Même chose sur messenger. Un véritable harcèlement. Et ça n'est pas le premier puisqu'un fan obsessionnel ( je précise ici quand même que ça n'était pas moi ) se rendait à chaque salon pour la rencontrer et passer du temps avec elle où que ce soit, imprimait chacune de ses photos disponibles sur internet ou ailleurs après l'avoir fait agrandir. D'abord flattée, elle a ensuite appréhendé chacune de ces rencontres. Est-ce qu'il serait de retour ? Quel secret cache Amélie ? En dépit d'une fin un peu convenue encore une réussite que cette nouvelle où la Lilloise nous confie un peu de son quotidien, tout en nous livrant une autre facette d'elle-même.

Monsieur Concerto. C'était le nom d'un des principaux personnages du roman Claustrations de Salvatore Minni. Qui vient de finir de rédiger son troisième "one-shoot". Ses romans ne sont pas destinés à avoir de suite ou d'enquêteurs récurrents. Lui aussi reçoit d'inquiétants courriers. "Tu sais ce que j'attends de toi."

Jennifer est une fan, et quand il la rencontre à un salon du livre elle est particulièrement insistante : Elle veut retrouver ce fameux Concerto dans un prochain livre. Et l'auteur a beau lui expliquer que ça ne sera pas le cas elle continue à insister lourdement. Victime de vandalisme, Salvatore Minni se demande forcément si tout ne serait pas lié.



Passé, présent et futur : Trois choix pour des auteurs qui incarnent leur propre personnage dans des versions légèrement différentes.

Ainsi Vincent Radureau, entré au service des sports de Canal + en 1992, se souvient d'un des premiers matchs qu'il a commenté. Lady Diana était encore en vie, le tunnel sous la Manche toujours en cours. Et ce jour-là à Manchester s'affrontaient les deux équipes de la ville ( City et Chelsea ). Y jouait alors un petit français du nom d'Eric Cantona. Et le journaliste également auteur de deux romans noirs raconte dans une version peut être un peu exagérée comment il a failli arriver en retard en négligeant le décalage horaire ... et en étant poursuivi par des hooligans dont il avait percuté la voiture en oubliant un instant de quel côté on roulait en Angleterre. Pas alléchant dit comme ça mais au final on a un véritable petit thriller.

Petite scène de famille au présent pour Nicolas Druart ( L'enclave, Nuit blanche, Jeu de dames ). Il incarne son propre rôle de papa d'une adorable fillette de trois ans à qui il va acheter un tipi à la brocante, elle qui adore jouer aux indiens. Et ce malgré les avertissements du vendeur qui ne voulait pas mettre l'objet réputé maléfique en vente. Pas la nouvelle majeure du recueil.

Guillaume Ramezi se projette quant à lui en 2049 où il sera en mission spatiale, et bientôt le premier homme à mettre le pied sur mars. Si du moins tout se passe comme prévu.



Les deux dernières nouvelles, signées Mathieu Parcaroli et Ophélie Cohen, ont trait à la violence conjugale. Et on peut vraiment les rapprocher à plus d'un titre.

L'un commence par un meurtre, le second par un enterrement dans le jardin.

Tous les deux racontent l'escalade dans l'horreur.

"Pour tout et surtout pour rien, il me frappait, m'injuriait, me rabaissait." ( Parcaroli )

"Où que 'aille, il allait. J'étouffais mais je ne pouvais pas le quitter." ( Cohen )

Dans les deux on retrouve le cheminement habituel du pervers narcissique qui prive sa victime de liens extérieurs. Les amis disparaissent.

Les auteurs ne sont pas vraiment présents. L'auteur de "Le cri des corbeaux" a été témoin au mariage qui s'annonçait pourtant heureux. Quant à Ophélie Cohen, elle raconte une histoire à la première personne du singulier mais cette nouvelle ayant remporté un prix et clôturant le recueil, j'imagine qu'il faut la voir comme un cadeau aux lecteurs.

Et dans les deux cas, il ne s'agit pourtant pas de la violence domestique au sens où on l'entend habituellement. En particulier le couple dans "Lui et moi" signé par l'auteure d'Héloïse. Encore deux écrits de qualité.



Et c'est d'ailleurs le cas, honnêtement, des trois quart de ce recueil, il n'y a que quatre ou cinq textes qui n'ont pas remporté ma totale adhésion mais ils ne m'ont pas non plus ennuyé pour autant. Et c'est vraiment très rare une telle homogénéité sur cinq cent pages et dix-sept nouvelles. Il n'y a pas beaucoup d'auteurs connus mais il ne suffit pas de commander des histoires aux dix écrivains les plus vendus pour assurer la valeur d'une anthologie. Bien au contraire.

Si vous êtes convaincu de ne pas aimer les histoires courtes, trop souvent déçu, accordez leur une dernière chance avec Storia 2022. Au pire des cas vous aurez fait une bonne action.

Son seul défaut au final c'est que si vous avez déjà comme moi un an de lecture devant vous, vous allez avoir envie de découvrir encore d'autres auteurs.

Avouez qu'il y a pire comme reproche.



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Storia 2022

Ce recueil de nouvelles format poche m'a fait de l'œil. Ce n'est pas la première année d'édition, pourtant je n'en avais jamais entendu parler. L'association Ela récolte des fonds pour s'unir contre les leucodystrophies. Ce nom complexe désigne un groupe de maladies génétiques orphelines. Les leucodystrophies détruisent le système nerveux d’enfants et d’adultes. Elles affectent la myéline, substance blanche qui enveloppe les nerfs à la manière d’une gaine électrique. A la fin se trouve le témoignage d'une maman d'un enfant atteint. Pour ce qui est du livre, dix-sept auteurs ont écrit des nouvelles dont certaines font vraiment flipper. Une lecture distraction qui permet de faire une bonne action.
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