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Critiques de Guillaume Ramezi (128)
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Derniers jours à Alep

C'est du bon roman, c'est une belle histoire, c'est une bon roman d'aujourd'huiiii ... d’aujourd’huiiiiiiiiiiiiii



Et justement aujourd’hui on va causer de "Les derniers jours à Alep" de Guillaume Ramezi; publié aux éditions French Pulp , en format souple et plein de pages.



Un thriller mené tambour battant et qui nous fera accompagner le jeune Mathias, oncologue de son état, dans ces pérégrinations pour retrouver le mystérieux El Mansour, terrible terroriste biochimiste ressemblant trait pour trait à son défunt père mort quand il était enfant.

Est-ce possible ? Est-ce lui ? Les apparences peuvent être trompeuses et l’enquête est ouverte; Je vous laisserai le plaisir de découvrir le dénouement dans le livre.



Mais que vaut ce roman me direz-vous ?



L’intrigue est d'emblée annoncé dès les premières pages; l’auteur a l’intelligence de nous faire vivre les deux histoires en parallèles: celle de Matthias qui cherche à retrouver et comprendre qui est ce mystérieux homme qui ressemble à son père; et celle de El Mansour biochimiste qui a un terrible plan en tête, ne reculant pas à faire des expériences sur des êtres vivants … Il faudra bien un jour qu’ils se croisent.



Le roman se focalise sur l’action et les personnages , pas de chichi, tout en gardant une plume acérée, offrant au lecteur une porte ouverte à son imaginaire (à l’instar de certains auteurs qui ont tendances à tout détailler à la clinche de porte près).

L’on y retrouve de l’intrigue, de l’aventure, de l’action mais aussi une légère part de drame psychologique , avec la notion d’absence, de manque ainsi que la question du deuil.



Evidemment certains diront que l’histoire est classique voire linéaire; mais je répondrai à ces rétracteurs qu’elle est solide et bien amenée, que l’on y trouvera des choses intéressantes et vous fera passer le temps.



Un roman que je conseille , non pas par son style conventionnelle, mais en tant que bon roman de loisir et qui trouvera amplement sa place dans votre sac , sac-à-dos, sacoche ou tout autre contenant commençant par “sac”, et le tout selon vos propres désires. C’est du bon steak!.



Un auteur à suivre



Derniers jours à Alep de Guillaume Ramezi

ISBN : 9791025103043

Éditeur : FRENCH PULP ÉDITIONS



http://dcafeine.blogspot.be/2018/05/derniers-jours-alep-de-guillaume-ramezi.html










Lien : http://dcafeine.blogspot.be/..
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Derniers jours à Alep

Tout d'abord un grand merci à Babelio pour m'avoir sélectionnée et aux éditions French pulp pour cette magnifique découverte.



Pour l'histoire, le suspense, la tension, les yeux grands ouverts quand j'ai lu la fin dont je n'avais absolument rien soupçonné, je mets 5 étoiles à ce premier roman de Guillaume Ramezi. Bravo, j'ai été libéralement menée en bateau.



Pour l'écriture et le style de l'auteur, je serai moins magnanime, j'ai eu très difficile de lire plus de deux pages d'affilée. Le style manque cruellement de vie, j'ai eu l'impression que l'auteur m'écrivait pas au feeling, qu'il cherchait à virer toutes les répétitions au point que le texte en devient plat, indigeste. On ne ressent rien des émotions des personnages, les actions ne prennent pas aux tripes, comme si des acteurs lisaient leur texte au moment de jouer une scène et c'est bien dommage.
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Derniers jours à Alep

Le titre de ce thriller d’espionnage est trompeur. D’Alep, on ne connaîtra pas grand chose, sinon la présence souterraine, sous une fabrique du prestigieux savon du coin, d’un laboratoire travaillant à la création d’un virus mortel et de son antidote. Le maître de lieux est un ancien éminent chercheur français sensé décédé 25 ans auparavant et qui sera reconnu par son fils cancérologue sur une vidéo terroriste. Voilà le scénario de départ d’un roman qui, s’il m’a surpris dans sa globalité me laisse quelque peu avec un sentiment d’inachevé. Il est, bien sûr, difficile d’exiger la perfection d’une première œuvre. Néanmoins parmi les imperfections, l’une m’a profondément marqué au niveau du style : beaucoup, beaucoup trop de narrations au détriment de l’action et des dialogues. Si l’on peut comprendre les états d’âme de Matthias, dans la recherche du père, dans la perte d’être(s) cher(s), dans des situations qui le dépassent, le sujet devient par trop redondant et oublie de donner des réponses à des questions essentielles pour le récit. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? On ne les posera pas ici pour ne pas dévoiler la trame et son évolution. Elles génèrent aussi pour le lecteur des remarques sur des invraisemblances lors de certaines scènes (celle de la Tour Eiffel particulièrement où l’on peut dialoguer, interroger, frapper, et assassiner, même en fin de journée sans réaction d’autres visiteurs ou employés qui avaient mystérieusement disparus ou bien celle d’un terroriste au nom imprononçable devenu gourou en chef par on ne sait quel miracle et je ne parle pas de l’ultime fin où l’on peut difficilement croire à la découverte de Matthias).

Si l’on fait abstraction de toutes ces anomalies (le personnage d’Ahmed, par exemple, l’infirmier ami aurait pu être plus visible, plus participatif), ce roman au sujet très d’actualité peut se lire sans grand souci, car si le but final du père est bien défini, le lecteur se demande comment tout cela peut bien se terminer : apocalypse ou pas ? Et pourra-t-il donner des explications et un sens à son action dévastatrice (ou pas) ? Guillaume Ramezi, ingénieur dans une Vendée d’adoption a de l’imagination, de la qualité dans l’écriture et il devrait s’améliorer… surtout au niveau du réalisme.

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Derniers jours à Alep

Un roman haletant, un « page Turner » fou, des rebondissements complètement inattendus jusqu’au point final, des frissons, des émotions bref un thriller riche et bien mené !

Pour un 1er roman, ça envoie du lourd !

Merci Guillaume pour ces merveilleux moments de lecture !
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Derniers jours à Alep

Les salons du livre sont l'occasion de rencontrer de jeunes auteurs à l'avenir prometteur .

Celui de Nemours , en ce début d'année , qui a d'ailleurs décerné son prix à « Derniers Jours à Alep » m'a offert cette opportunité de découvrir son auteur , Guillaume Ramezi et son premier roman .

Un prix totalement mérité , je dois le dire , après avoir parcouru cet incroyable récit de plus de 300 pages qui vous tient en haleine jusqu'aux dernières pages .

L'histoire que nous conte l'auteur est celle de ce jeune médecin cancérologue , Mathias , qui reprend la voie tracée par son père défunt , scientifique émérite , disparu trop tôt d'une longue maladie alors que Mathias n'était âgé que de 6 ans .

Imaginez donc un peu sa surprise lorsqu'il découvre à la télé , 25 ans plus tard , le visage d'un homme qui ressemble trait pour trait à celui de son défunt paternel et qu'en plus celui-ci est décrit comme un dangereux terroriste basé en Syrie .

Commence alors pour le jeune homme une enquête à haut risque . Aidé de son fidèle ami , Ahmed , et de la femme de sa vie , Marie , à qui il n'a pas encore su dévoiler sa flamme. il va tenter de percer ce mystère qui entoure cette apparition et ce , malgré un jeu ambigu mené par les services secrets français .

Al Mansour , celui dont le visage est apparu sur les médias d'informations continues français , est justement en train de préparer depuis sa base d'Alep , dans son laboratoire situé dans la cave d'une savonnerie , une opération d'envergure visant à exterminer les mécréants d'Occident .

Qui est vraiment Ali Mansour et ira t il jusqu'au bout de ses actes quitte à trahir ses anciennes convictions ?



Ce qui est étonnant dans ce roman c'est l'émotion qui transpire de ce livre malgré le fonds de l'histoire qui mêle espionnage et ( bio) terrorisme dont l'actualité nous rappelle chaque jour à son bon souvenir .

Oui l'émotion de ce personnage incarné par Mathias qui cherche désespérément à découvrir la vérité même si elle fait mal . Même si elle remet en question tout ce qu'il pensait savoir jusqu'alors sur sa vie , sur ses parents .

Les fondations qui font qu'un homme est ce qu'il est ou ce qu'il veut devenir . La quête désespérée d'un fils par retrouver son père .

On suit les quotidiens de Mathias et de al Mansour , à distance des deux côtés de la Méditerranée , et on vit intensément chaque moment en espérant de joyeuses retrouvailles.

Mais l'auteur sait nous rappeler qu'on est pas ici dans un monde de bisounours et que tout ne peut pas se passer de la meilleure manière quand on lit un polar ..

Attendez vous donc plutôt à quelques moments difficiles , de l'horreur la plus absolue et la plus brutale , de le tension de plus en plus oppressante et à une montée d'adrénaline jusqu'au dénouement final , qui vous prendra , comme moi , totalement par surprise .f
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Derniers jours à Alep

Wouuua, j'ai passé un moment merveilleux en compagnie de Mathias. C'est un homme déterminé, qui est prêt à tout pour retrouver son père et savoir ce qui se cache derrière tous ces mensonges.

J'aime l'alternance des chapitres entre Mathias et El Mansour. Cela permet de vivre dans la peau de chacun des personnages principaux. Les chapitres sont courts mais très agréables à lire et on a envie de lire plus vite pour savoir la suite de chaque personnage.

Beaucoup de rebondissements et j'ai été surprise à de nombreuses reprises.

J'ai même été très triste lors d'un passage assez mouvementé.

Dans ce livre, on peut trouver une part de réalité, lors de la recherche de terroristes, qui passent à travers les contrôles et qui changent d'identité comme bon leur semble, ou les mensonges des médias.

Ce livre est très addictif, on veut savoir si Mathias retrouvera son père et quelle sera sa réaction. On veut aussi apprendre ce qui a pu pousser son père à faire ça et si cette organisation vas réussir à semer la terreur.

Je trouve que ce roman est très bien écrit, je remercie l'auteur pour ce moment de suspens et pour ce livre qui est une vraie pépite.

Pour finir : cette fin, je ne m’y attendais pas du tout, cela m’a beaucoup surprise.
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Derniers jours à Alep

L’on suit, dans la première partie : Réminiscence, les desseins de terroristes qui ambitionnent d’anéantir l’Occident par l’importation de savons truffés d’une arme bactériologique. Les tests sont rondement menés et ne manque plus que de passer à l’action.

Dans la seconde partie : Rédemption, brillante à mon sens, on parcourt Paris avec Mathias, à la recherche de l’entière vérité. Le rythme s’emballe et la course poursuite est haletante.



Bravo Guillaume pour ta plume riche, précise et soutenue. J’ai eu énormément de plaisir à lire ce qui était pour moi mon premier livre d’espionnage. Ton bouquin mérite amplement tous les prix qu’il a remportés.
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Derniers jours à Alep

Je viens de refermer ce roman et je suis encore sous le charme de la plume de @guillaumeramezi



Mathias doit sa vocation d’oncologue à la mort prématurée de son père quand il avait 6 ans.

Au travail, il peut toujours compter sur son ami et collègue Ahmed.



Dans sa vie privée, jusqu’à il y a peu, il était en couple avec Marie, journaliste d’investigation.

Leur passion respective pour leur métier à eu raison de leur couple.

Cependant, ils se voient encore très régulièrement et plus si affinités.



A la fin de leur journée de travail, Ahmed et Mathias regardent le journal quand apparait à l’écran un terroriste recherché internationalement, qui accessoirement ressemble très fortement à Mathias.



Ce dernier n’en croit pas ses yeux quand son père apparait à l’écran. Comment est-ce possible alors que celui-ci est mort il y a 25 ans ?



Le cerveau de Mathias se met en quête de réponses qui vont le faire pénétrer lui et son entourage dans un monde qu’ils ne connaissent pas et qui est loin d’être safe.



Je ne t’en dis pas plus pour en pas te spoiler mais ce roman est un roman choral qui alterne le point de vue de Mathias avec celui du terroriste.



Les pages défilent à une allure folle, on est happé par cette intrigue, on passe du Liban à Paris en quelques pages.

On change d’ambiance, d’atmosphère. On passe de la sécurité parisienne à la guerre en Syrie. Du confort à la précarité. On passe du tout à rien en quelques lignes et on entre-aperçoit ce que pourrait devenir le monde si les terroristes atteignaient leur but.



C’est prenant, c’est haletant, j’ai adoré ce roman que @guillaumeramezi avait bien introduit lors du salon Iris noir à Bruxelles et il me tarde de lire ses deux autres romans parus aux @editions_ifs
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Derniers jours à Alep

Derniers jours à Alep est sorti en 2018 puis réédité aux éditions ifs , que je remercie pour l'envoi, en 2022 .

J'ai découvert l'auteur avec le crépuscule des éléphants que j'avais bien aimé , j'avais donc confiance en ouvrant ce roman, dont le résumé m'a interpellé .

J'ai passé encore une fois un bon moment de lecture , grâce à une intrigue palpitante, angoissante souvent, émouvante parfois . C'est très noir, puisqu'il est question de terrorisme, et il y a des scènes vraiment réalistes , et du coup glaçantes .

On suit en alternance l'histoire de Mathias, un jeune oncologue qui adore son métier, qui a du mal à se remettre d'une rupture difficile, et qui peut compter son sur meilleur ami pour lui changer les idées . Jusqu'au jour ou il va découvrir la photo d'un homme recherché pour terrorisme ,il est persuadé que cet homme est son père , mais le problème est que son père est supposé être mort lorsqu'il était tout jeune . C'est un choc de découvrir que son père est bien vivant et qu'en plus c'est un terroriste . il va se confier , mais tout le monde ne va pas le croire . Pourtant il va s'acharner pour découvrir la vérité , il ne sera pas seul dans cette quête qui va l'emmener très loin et surtout le mettre en danger , lui et ses amis . il pourrait y perdre beaucoup , et va se retrouver face à un ennemi très puissant .

et puis un peu plus loin que paris, à Alep , on suit l'histoire de cet homme recherché, qui est en train de préparer un virus extrêmement mortel, qui servira à l'organisation terroriste pour qui il travaille , à soumettre l'occident .

Les chemins de ses deux personnages vont se croiser à Paris , qui sera loin d'être de tout repos , , personne n'en sortira indemne que ce soit moralement ou physiquement .

Une construction intéressante, un rythme soutenu , une écriture fluide et des personnages bien travaillés, un final réussi , qui a réussi à me surprendre .

J'aurais aimé que la relation de Mathias et de son père soit un peu plus développée . mais je me suis laissé embarquée totalement par cette intrigue que je trouve originale , sur un sujet loin d'être facile .

Le roman a reçu de nombreux prix, et je comprends pourquoi

J'ai encore d'autres romans de guillaume Ramezi à découvrir et j'ai hâte

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Derniers jours à Alep

Mathias a choisi de devenir cancérologue en hommage à son père, foudroyé par la maladie alors qu'il était enfant. Pourtant, un jour, il croit le reconnaître au cours d'un reportage sur une chaîne d'information. L'homme est présenté comme un terroriste et recherché. Mathias se lance sur les traces de son père, une quête semée de dangers.

Original – Captivant – Flippant

Pour un premier roman, c’est juste WAOUH !

Tout en étant un thriller captivant (Je sais je l’ai déjà dit) ce roman aborde quand même une des grandes inquiétudes de notre temps.

On peut bien sûr, ne pas penser, c’est tellement plus facile, il n’empêche que quand on est au pied du mur …

Bref, je sais que certains diront que c’est d’actualité et patati et patata, que c’est du roman mais combien de fois avons nous dit que la réalité dépassait la fiction. Eh bien là, si vous souhaitez vous distraire tout en restant dans les préoccupations de notre époque, n’hésitez pas ! Tout se tient dans ce récit et Dieu sait si ce n’est pas toujours le cas.

Oui il est question en effet de terrorisme, de cellules dormantes, d’attentats, de virus mais c’est intelligemment écrit et pertinent.

Un coup d’essai qui est un coup de maître, bravo Monsieur Ramezi.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Derniers jours à Alep

Derniers jours à Alep est le 1er livre de Guillaume Ramezi qui a obtenu plusieurs prix qui sont bien mérités !

Les personnages sont très attachants, Mathias, devenu jeune cancérologue car enfant, son père est décédé d'un cancer. Mais le doute s'installe quand il voit une photo et que celui ci est recherché pour terrorisme. Il se lance alors à la recherche de la vérité mais dans ce milieu là , les dangers sont nombreux.

Le livre alterne entre ce que vit Mathias à Paris, et ce que vit Al Mansour dans son laboratoire à Alep, ce qui donne du dynamisme à l'histoire et le lien entre les deux personnages.

J'ai trouvé quelques invraisemblances, notamment la scène de la tour Eiffel où on a l'impression qu'il n'y avait que les protagonistes à cet endroit là....

Mais l'intrigue tient tout le roman et des surprises arrivent à la fin.

J'ai lu le second roman de l'auteur, l'important n'est pas la chute, que j'ai bien aimé également, et donc je vais suivre avec attention ce qu'il va faire par la suite.

Merci à @frenchpulp pour leur confiance.





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Derniers jours à Alep

Aujourd'hui, je voudrais vous parler de Derniers jours à Alep, premier roman de Guillaume Ramezi.



Quand j'ai vu qu'il était classé dans la catégorie "espionnage", ça m'a un peu refroidie : les romans d'espionnage, très peu pour moi ! Mais la quatrième m'a tellement fait de l'œil que j'ai craqué. En définitive, je vous le dis tout net, Derniers jours à Alep n'est pas un roman d'espionnage : c'est un pur thriller d'une originalité incroyable, plein de rebondissements et peuplés de personnages très attachants.



Le suspense est omniprésent, l'écriture est fluide, et le dénouement est tout simplement incroyable.



Pour un premier roman, Guillaume Ramezi nous propose ni plus ni moins qu'une véritable pépite.



A noter que Guillaume Ramezi sera présent au Salon de la Robinière les 14 et 15 mai prochains à St Savin (38300).
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Derniers jours à Alep

Pas vraiment de temps morts pour ce thriller, le personnage principal de Mathias nous entraîne dans sa quête pour retrouver son père avec toutes les conséquences dramatiques qui vont s’enchaîner.

J’ai aimé même si parfois c’est les situations sont limites invraisemblables.



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Derniers jours à Alep

Un premier roman édité chez French Pulp. Que ça fait du bien ! Derniers jours à Alep, on n'y parle pas que savon. C'est un roman d'espionnage mélangeant habillement la quête d'un homme à la recherche de son père sous couvert de bioterrorisme et d'attentat en devenir. Et ma foi, si on oublie l'impression du roman (la police de caractère aurait pu être un poil plus grosse, et oui, je vieillis) c'est d'autant plus captivant que les bons romans d'espionnage se font rares et que Ramezi dépoussière cela en y injectant une bonne dose d'introspection.



Chez Ramezi, les apparences peuvent être trompeuses. Si ce roman semble se lire facilement, s'il tourne autour de peu de personnages, ils sont psychologiquement riches. Au-delà de l'intrigue, tourne autour des points de vue des deux personnages principaux Mathias & El Mansour. Tout se bâtit sur leur quotidien, leurs questions qui raisonnent dans les tréfonds du cerveau du lecteur. L'idéalisme ? Jusqu'où pouvons-nous, voulons-nous aller dans une quête de vérité ? Faut-il creuser les secrets enfouis à la mort d'un proche ?



Guillaume Ramezi maitrise l'écriture et le suspense. Agréable à lire, son texte est, à bien des égards souvent émouvant quand, il nous coince au détour d'une page dans une réflexion sur la a perte du père. Quand il s'interroge, c'est à travers ce prisme de la recherche du père, qu'apparait notre identification, le manque, la souffrance, dus à la perte d'un être cher. L'illusion ou l'image que nous nous en faisons, celle que l'on aurait aimé se forger.



Mais ce qui aurait pu être une histoire familiale, prend soudainement une autre dimension. Mathias, cancérologue à la vocation chevillée au corps depuis l'enfance, voit apparaître le visage de son père à la TV. Deux problèmes surgissent. Son père est mort depuis 25 ans. L'homme sur l'écran, El Mansour, est recherché pour terrorisme. de doutes en certitudes, Mathias, soutenu par ses deux amis, Marie et Ahmed, mène sa quête sans se douter un seul instant dans quoi il met les pieds. Car ce béotien enquêteur, voit son univers se déchirer. Ce médecin respecté bascule dans une course contre la montre. Quand il s'agit de bioterrorisme et d'espionnage, la vérité, les faux semblants, et les apparences sont trompeurs. Accepter la vérité a forcément un prix.



Guillaume Ramezi signe avec Derniers jours à Alep un beau renouveau du genre. Ça va vite. Les chapitres se bousculent. On zappe de Mathias à El Mansour. L'envie, l'espoir, la peur, l'animosité, tenaillent le lecteur. On marche, on plonge dans cette histoire.
Lien : https://nigrafoliablog.wordp..
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Derniers jours à Alep

Si j’ai eu quelques inquiétudes parce que le livre était estampillé « espionnage« , mes craintes ont rapidement été levées parce que cet aspect n’est que la partie immergée de l’iceberg. Ce livre, c’est bien plus qu’un roman d’espionnage, c’est un formidable thriller qui mêle mystères, intrigue qui va à 100 à l’heure tout en conservant un aspect profondément humain qui a mis mes émotions à mal à plusieurs reprises.



Ma deuxième inquiétude était l’aspect terrorisme… J’ai abandonné il y a quelques mois un thriller qui avait ce sujet pour thème principal, ce n’est pas un sujet qui m’intéresse et on est largement abreuvé de faits sordides dans notre vie quotidienne par les médias ces dernières années et je n’aime pas forcément retrouver ça dans mes lectures. A nouveau, belle surprise pour moi car le terrorisme passe également au second plan de l’intrigue.



Mais alors, me direz-vous, si l’espionnage et le terrorisme son relégués au second plan, de quoi il cause ce livre, avec son titre éloquent et sa grenade en couverture ? Et bien il parle d’une quête, celle d’un homme qui découvre que son passé et les événements difficiles qu’il a pu vivre ne sont pas forcément ce qu’il croit. Contre vents et marées, Math cherchera par tous les moyens à faire la lumière sur ces ombres qui planent au-dessus de sa vie, et autant vous dire que rien ne va se passer comme prévu, surtout pour un amateur comme lui !



A travers une course palpitante entre Paris et Alep, Guillaume Ramezi ne cesse de monter graduellement le suspense au fil des pages, c’est fin, c’est bien mené, c’est crédible et ça fait peur ! Il est terrifiant de constater que, pire que les bombes et les attaques terroristes à l’arme lourde, nous pouvons subir également des attaques plus sournoises, organisées par des terroristes qui ont les moyens de financer la recherche, afin de faire un maximum de dégâts en un laps de temps très restreint. On découvre sur la courte bibliographie de l’auteur, sur la couverture, qu’il est ingénieur de profession. On ressent ce côté scientifique, sans pour autant qu’il ne soit inabordable pour le lecteur non initié. Au contraire, il s’adapte, pour accrocher au plus grand nombre.



L’auteur nous claque quelques scènes bien costauds, par-ci par-là, qui raviront les amateurs de thrillers violents, tout en contrebalançant habilement l’horreur de la situation avec une humanité qui transperce les pages par moment.



La construction narrative est bien menée, alternance de dialogues justement équilibrés avec la narration (j’accorde beaucoup d’importance à ça, car c’est ce qui donne une dynamique réelle au récit), chapitres vifs, courts, alternance de lieu, positionnement du lecteur tantôt du côté de Math, tantôt du côté de son père, histoire de nous placer dans une position omnisciente… Les codes du thriller sont respectés, et l’histoire se lit d’une traite.



Le mot de la fin

Pu*ain, y a du level pour un premier bouquin !



Dès lors que j’ai commencé ma lecture, il a été impossible pour moi de le lâcher. J’ai vécu cette histoire de l’intérieur, je me suis sentie proche des personnages, j’ai ressenti de l’empathie pour eux, j’ai souffert même par moment !



Je suis enthousiaste d’avoir lu un premier livre d’une telle qualité, enthousiaste de me dire qu’il y a une telle multitude de talents littéraires à explorer que je ne pourrai jamais me lasser du genre du thriller. C’est grâce à de jeunes talents comme Guillaume Ramezi que le genre se renouvelle, arrive encore à nous épater, à nous divertir et à nous marquer.



Je recommande chaudement !
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Derniers jours à Alep

Derniers jours à Alep est un roman d'espionnage écrit par Guillaume Ramezi aux Editions French pulp. Reçu dans le cadre d'une Masse critique Babelio, j'ai découvert ce livre sans rien savoir ni de l'auteur, ni de son éditeur.



La couverture mixant un flacon de savon d'Alep et une grenade sanguinolente donne le ton : le contexte sera la guerre en Syrie, conflit actuel s'il en est. J'étais curieuse de lire un roman ancré dans cet univers que je connais mal.



Le prologue de la première partie nous pose en compagnie d'un jeune garçon qui perd son père. Cette figure paternelle sera le fil conducteur du récit. On retrouve donc au chapitre 1 Mathias Brunel, 25 ans plus tard, devenu oncologue. L'homme est célibataire mais entretient en pointillés une relation amoureuse avec Marie, une jeune femme journaliste. Et tout se met en place très vite : un reportage visionné à la télé placarde la photo de Youssef Al Mansour, un terroriste recherché, dont le visage ressemble étrangement à celui du père de Mathias disparu. Un ami Ahmed qui accompagne le personnage principal dans sa quête de réponse, une mère seule qui n'a jamais refait sa vie, une amante qui met en relation Mathias avec un enquêteur...



Les chapitres alternent ainsi entre le point de vue de Mathias et celui d'Al Mansour, dont l'identité devient très vite évidente. Ce dernier, lui aussi dans le milieu médical, ressemble tout d'abord à un savant fou, pratiquant des expériences sur des cobayes humains afin de confectionner un virus destiné à détruire une grande partie de la population européenne. Soutenu par un groupe terroriste, il apparaitra, par la suite, assez trouble.



La suite de ce scénario est assez linéaire et logique : Al Mansour va débarquer à Paris, Mathias voudra avoir la preuve de sa réelle identité et vont ainsi se retrouver confrontés les deux personnages dont les chemins se sont séparés brutalement 25 ans auparavant.



La lecture de ce roman n'a pas été désagréable mais je me suis souvent fait la réflexion que tout était évident et sans surprise. De plus, les quelques rencontres entre les personnages m'ont parfois parues "caricaturales". Au final, je suis assez mitigée et cette lecture ne m'a pas amenée à mieux comprendre le conflit syrien ni à m'accrocher à l'enquête.
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Derniers jours à Alep

Voilà un thriller où il est question de savon, de bio-terrorisme, de secret de famille, de guerre en Syrie, d’assassinats,….Ça se passe aujourd’hui ou demain.

Le héros Mathias, un médecin cancérologue, est parfois bien naïf et désarmé face à l’inhumanité de l’ennemi. Le terroriste qui ressemble tellement à son père décédé d'un cancer, lui, est froid, calculateur et sans pitié. Leurs points de vue alternent tout au long du récit.

Ce n'est pas un simple thriller, c'est également l'histoire d'un homme qui, enfant, a perdu un père qu'il adulait et qui ressent toujours un grand manque. Le choix de Mathias de devenir cancérologue n'est pas anodin, Il veut sauver des vies.

Et si c'était vraiment son père? Impossible, il l'a vu mourir. Au fil des pages le lecteur, avec Mathias, va se perdre en conjectures et se laisser berner par certains en qui on aurait dû pouvoir faire confiance.

Pour un premier roman c’est bien maîtrisé, sans temps morts, avec beaucoup de tension. Guillaume Ramezi nous fait haletez dans une course folle contre la montre.

Auteur à suivre.

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Derniers jours à Alep

Chers Vous,



Un premier roman…



Encore un, logique, avant d’être un auteur de talent, un écrivain reconnu, il faut avoir fait un premier roman. Celui qui essuie les plâtres comme l’on dit. Le premier qui est plein de petits défauts, qu’il faudra corriger si l’on veut continuer sur la voie littéraire…



Sauf que dans ce roman-ci, et bien on sent déjà que le garçon a de l’avenir.



C’est parfois à se demander combien de manuscrits ont été écrits par l’auteur avant d’en envoyer un, qu’il jugeait plus abouti, à une maison d’édition…



Derniers jours à Alep est un roman d’espionnage à la trame qui sort des sentiers battus, ce qui est déjà une bonne chose, mais surtout Ramezi maîtrise totalement le rythme de son livre. Aucun rebondissement ne tombe à plat, chaque lot de surprises arrive quand il le faut.



Et même quand on en vient à subodorer le final, il sait surprendre son lecteur.



De plus, sa plume est fluide, agréable, son imaginaire est riche et travaillé, une belle découverte !



Le souci de ce genre de premier roman, c’est que Guillaume Ramezi va rencontrer le même problème que Christophe Dubourg, Nicolas Duplessier et Éric Chavet, je les attends au tournant pour votre second opuscule…



Stanislas Petrosky
Lien : http://cecibondelire.canalbl..
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Derniers jours à Alep

"Derniers jours à Alep" de Guillaume Ramezi est un roman d'espionnage et traite d'un sujet d'actualité : le terrorisme. Entre Paris et la Syrie, il déroule un scénario plausible et terrible, mêlant services secrets et recherche médicale. Il se lit facilement, on ne s'ennuie pas, il met en scène des personnages intéressants et/ou attachants. Âmes sensibles s'abstenir…
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Derniers jours à Alep



J’admire l’imagination de l’auteur, Guillaume Ramezi, pour avoir réussi à faire coexister 2 fléaux de notre temps, à savoir une espèce de Daesh et une sorte de Covid-19 dans une seule et même histoire à vous couper le souffle.



Une entreprise sans aucun doute fort ambitieuse qui présuppose un sacré talent non seulement d’imagination mais aussi bien d’observateur, de conteur et de fin psychologue.



Quoi qu’il en soit, j’aurais passé 2 jours et une bonne partie de la dernière nuit à lire et à tourner les 445 pages des "Derniers jours à Alep" et j’avoue qu’il y a bien longtemps que cela ne m’était plus arrivé, quand bien même si je lise plutôt beaucoup.



Comme le roman sous rubrique a déjà fait l’objet de 21 critiques sur Babelio, je peux me limiter à mon ressenti personnel et à 2 ou 3 remarques sans, toutefois, me laisser tenter par un résumé succinct de cette histoire en 2 grandes parties : réminiscence et rédemption.



J’ai eu le bonheur de visiter la splendeur millénaire d’Alep et la partie historique de la Syrie avant l’arrivée de la guerre, de la Daesh, de Bachar al-Assad et son support du Kremlin, et les références de l’auteur à cette cité et à ce pays m’ont donc inévitablement touché.



En marge du roman, je me suis grâce à l’auteur documenté sur le phénomène intéressant de la fabrication du savon d’Alep dont j’ignorais pratiquement tout.



Je regrette seulement que Guillaume Ramezi ait fait "disparaître" la charmante journaliste Marie si tôt dans son récit.

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