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Critiques de Gwen Edelman (13)
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Le train pour Varsovie

Un voyage en train pour relire certains événements du passé.

Un voyage en train à lente allure pour permettre l'intériorité et l'émergence de souvenirs.

Un voyage en train pour ne pas oublier.

Un voyage en train pour retrouver une terre.

Un voyage en train pour se rappeler une rencontre capitale.

Un voyage en train pour faire le deuil et pleurer.

Un voyage en train comme le dialogue enfin partagé de ce couple survivant du ghetto de Varsovie.



Un voyage en train que j'ai vécu avec curiosité et attention durant la lecture mais que j'ai vite oublié une fois les pages refermées.

Un voyage en train comme une impression de déjà-vu.



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Le train pour Varsovie

Un couple est dans un train.

Ils sont mariés depuis longtemps.

Ils se rendent à Varsovie, leur ville d'origine qu'ils avaient quittée il y a quarante ans pour fuir le ghetto.

Ils n'y étaient jamais revenu.

C'est elle qui veut revoir la ville de leur jeunesse, lui n'est pas très chaud.

Un voyage faisant ressurgir des souvenirs douloureux, des secrets qu'ils ne s'étaient jamais avoués.

C'est un huis-clos intimiste, tendre et douloureux.

Une manière très originale de raconter cette triste période.

Une ville qu'ils avaient tant aimée et dans laquelle ils ne retrouvent rien, ils ne se retrouvent plus.
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Dernier Refuge avant la nuit

Entre Paris et Amsterdam, dans le train qui l'emmène à l'enterrement de Joseph, Kitty se souvient de la passion qui l'a unie à cet homme 10 ans auparavant.....

A la fin des années quatre-vingts, dans une librairie New- Yorkaise, Kitty rencontre Jacob kruger.

Elle a trente deux ans, lui soixante .Délicate et sensible, elle veut écrire.

Lui est un célèbre dramaturge juif viennois que l'on a accueilli comme un nouveau Kafka. Il brave toutes les convenances, se montre arrogant, impatient, cynique,mais dégage un tel magnétisme que Kitty , subjuguée, se donnera à lui.

Durant des semaines où ils se gorgeront de sexe, de nourriture et d'alcool,Joseph va offrir à Kitty l'histoire de sa vie.

Lorsqu'il était enfant, sa mère venue de son shetl en Ukraine, croyante, se rendait glandestinement à la synagogue. Elle venait de la campagne avec ses foulards, blonde aux yeux bleus.

Son père ,athée, ne parlait pas yiddish...il était représentant de commerce et homme à femmes, ne revenait pas à la maison pendant des mois, l'argent manquait....Sa mère lui lisait des poémes et souffrait de l'indifférence de son mari.

Joseph lors de la guerre a pris quatre identités différentes à cause de sa judéïté.

Aprés la guerre il a vécu dans un kibboutz en Israël,incapable de se fixer il a vécu à Tel Aviv, à New- York, à Vienne , à Londres, dans le sud de la France, à Amsterdam avec Marijke, il a eu deux femmes Eva puis Malka , deux enfants qu'il perdra jeunes....

Ce livre explore avec force les souvenirs de l'holocauste, le fait surtout que les survivants n'oublient jamais leur errance et leurs douleurs passées, il fait la part belle au désir , au sentiment inéluctable du vieillissement, à la responsabilité,à l'amour.Cet ouvrage est servi par une écriture fluide et lumineuse,des allers et retours constants dans le passé. Il pose cette douloureuse question: quel est le prix à payer pour les survivants de la barbarie?























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Le train pour Varsovie

j'ai adoré, se lit comme un poème. un petit livre vite lu, les deux personnages sont attachants malgré leur passé douloureux, ils sont plein d'humour et ce récit qui passe d'un dialogue de l'un à l'autre est atypique
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Le train pour Varsovie

Dans ce court roman que j'ai trouvé poignant, Gwen Edelman revient sur ce qu'ont vécu de nombreux polonais juifs enfermés dans le ghetto de Varsovie.

Lilka et Jascha résident à Londres, où ce dernier est devenu un grand écrivain, loin des souvenirs de la Seconde Guerre Mondiale 40 ans plus tôt. Pourtant, quand on leur propose de se rendre à Varsovie pour une lecture et qu'ils finissent par accepter, c'est tout un douloureux passé qui va refaire surface.

Dans de courts paragraphes, on passe de l'un à l'autre, des souvenirs de Lilka dans la Varsovie de son enfance aux douloureux récits de Jascha dans le ghetto où tous les deux se rencontreront. Ces courts paragraphes, comme pour laisser le temps aux personnages de respirer entre ces souvenirs parfois terribles, font se dégager de ce récit une grande intensité. D'autant que nos deux personnages, malgré les 40 années passées, restent tourmentés par ces années de guerre.

Ce roman aborde également l'idée d'appartenance à un pays, à une culture : assumer son héritage polonais, tout en s'en étant détaché, être polonais sans plus se sentir vraiment polonais. Enfin, c'est aussi l'histoire d'un couple, lié à jamais par L Histoire, parfois dépassé par la colère, mais dont l'amour reste toujours plus fort, qui se soutient mutuellement quand les images du passé deviennent trop dures et quand l'incompréhension face aux horreurs devient trop grande.

Un beau roman à la forme particulière, qui m'a beaucoup touché et qui mérite d'être découvert.
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Le train pour Varsovie

2.75/5 : La Seconde Guerre Mondiale est un pan historique qui aura marqué notre temps et les mémoires... Gwen Edelman décide ainsi de donner la parole à deux survivants du ghetto de Varsovie.



J'aime lire des romans sur cette période, il ne faut jamais l'oublier et même si ces terribles évènements ne sont ni excusables ni explicables la littérature est le meilleur moyen pour permettre de retranscrire et transmettre au travers des émotions, pensées... C'est ainsi que deux êtres -mari et femme- vont retourner sur les traces de leur passé pour le meilleur et pour le pire...



J'ai aimé l'idée de ce roman : l'auteure dépeint très bien les remords, souvenirs, regrets, angoisses de ses protagonistes. Ils nous deviennent très vite familiers et on se demande si ce retour là où tout a basculé est vraiment une bonne idée. L'un ne souhaite pas vraiment y retourner, il faut tourner la page; pour l'autre il faut y retourner, c'est un passage nécessaire.



L'horreur passée et la culpabilité présente sont deux faces de la même pièce dans un livre qui ne renouvelle pas le "genre", qui n'apporte pas grand chose de nouveau mais qui transmet bien les sentiments de Jascha et Lilka. Pour ma part je dois avouer que j'ai bien aimé ma lecture mais elle ne m'a pas marquée plus que cela.



Les points mitigés sont plus de l'ordre de la forme : j'ai trouvé que le livre était trop court pour permettre de décrire tous les évènements et pourtant j'ai trouvé certains passages longs. En réalité je trouvais que l'auteure ne mettait pas assez en lumière les points les plus intéressants. Ensuite le style de Gwen Edelman est assez particulier et j'ai été parfois un peu perdue dans ma lecture.



En définitive, une lecture intéressante mais qui aurait pu gagner en intelligibilité et originalité...
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Le train pour Varsovie

Malheureusement, je sors déçue de ma lecture du roman de Gwen Edelman "Le train pour Varsovie". Je m'attendais à lire un récit poignant et émouvant et ce ne fut que longueurs et ennui.



On y suit deux rescapés du ghetto de Varsovie, Jasha et Lilka, qui vivent aujourd'hui à Londres mais Jasha reçoit un courrier lui demandant de venir participer à une lecture publique dans son ancienne ville, Varsovie.



Ils vont se servir de ce voyage pour libérer les traumatismes, les angoisses, les regrets de leur passé et évacués les mauvais souvenirs de cette période sombre qu'ils y ont vécues.



La narration est très particulière et les dialogues sont intégrés à l’intérieur de celle-ci, j'ai donc trouvé ma lecture incompréhensible. Impossible pour moi dans ces conditions de ressentir les émotions du couple.



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Le train pour Varsovie

Ce petit livre, vite lu, retrace des événements durs du passé, avec un style atypique.

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Sur le fond, l’histoire est poignante. Un couple de Polonais se souvient de toutes les horreurs subies, le temps d’un voyage en train, de retour dans leur pays d’origine. Ça réveille des souvenirs qu’ils pensaient bien enfouis. C’est dur, les sentiments et émotions sont justes.

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Sur la forme, je n’arrive pas trop à savoir si j’ai aimé ou non. Pas de chapitres. Seulement un « dialogue » entre les deux personnages, comme un huis clos, fait d’aller retours entre passé et présent.

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Bref une lecture mitigée qui ne me marquera pas plus que cela.
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Le train pour Varsovie

Simpliste. Mise en page limite. Mais.....

Le point le plus fort est vraiment la description d'une Varsovie complément transformée, où on peut vraiment sentir l'étrangement de la part des personnages. Les descriptions nous enrichissent pour d'autres lectures plus approfondies à propos de la deuxième guerre.
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Le train pour Varsovie

L'histoire est vrai et dure mais je n'ai pas aimé la mise en page.

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Le train pour Varsovie

Les années passent mais le traumatisme est toujours là. Le retour à Varsovie va permettre à ce couple de se libérer en évoquant leurs souvenirs et leurs secrets. Un livre intéressant mais au choix d’écriture trop particulier pour moi et aux longueurs trop présentes à mon sens. Il se passe peu de choses dans ce livre et je l’ai regretté.


Lien : https://myprettybooks.wordpr..
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Le train pour Varsovie

Jascha et son épouse Lilka, tous deux survivants du ghetto de Varsovie, se sont retrouvés après la guerre et ont émigré à Londres où Jascha est devenu un écrivain célèbre. Quarante ans ont passé lorsqu'il reçoit l'invitation d'un cercle littéraire de Varsovie et après un commun accord ils repartent sur le lieu où les fantômes ont hanté leur jeunesse.

Le train pour Varsovie est bouleversant, un conte obsédant, l’auteure nous retrace la souffrance et la culpabilité de deux êtres tourmentés, qui veulent revenir en arrière mais n’y arrivent pas, ils ressassent, ils boivent, ils fument, ils se souviennent, ils s’aiment, ils se chamaillent, leur passé est désormais une hantise car dès le début du voyage dans ce train filant à toute allure vers une destination glaciale, se mêlent d’horribles pressentiments et la nostalgie de l’avant-guerre est insoutenable.

C’est un réel traumatisme pour ces deux amoureux transis et Gwen Edelman réussit là une saisissante et poignante plongée dans le ghetto de Varsovie, elle y dépeint ses horreurs, ses trafics, sa misère et les intrigues qui y régnaient. À mesure qu'ils redécouvrent la ville où leur existence a basculé, Jascha et Lilka se souviennent, c’est magnifique.

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Le train pour Varsovie

Gwen Edelman est née à New-York. Elle a fait ses études aux États-Unis ainsi qu'en France, à la Sorbonne, avant de devenir éditrice puis de créer sa propre agence littéraire. Après avoir habité de nombreuses années à Paris, elle vit aujourd'hui à New-York et se consacre à ses deux passions : l'écriture et les voyages. Son premier roman, Dernier refuge avant la nuit (Belfond, 2002; J'ai Lu, 2004), a été récompensé par le prix du Premier Roman étranger en 2002. Le train pour Varsovie est son deuxième roman.



Jascha et son épouse Lilka, tous deux survivants du ghetto de Varsovie, se sont retrouvés après la guerre et ont émigré à Londres où Jascha est devenu un écrivain célèbre. Quarante ans ont passé lorsqu'il reçoit l'invitation d'un cercle littéraire de Varsovie. S'il n'a aucune intention de retourner en Pologne, Lilka brûle de revoir la ville de son enfance heureuse et celle de leur terrible jeunesse amoureuse dans le ghetto. Mais, dès le début du voyage, d'horribles réminiscences se mêlent à la nostalgie de l'avant-guerre... Dans cette Varsovie reconstruite, glaciale et enneigée, les fantômes hantent les rues disparues qu'il aimaient et les atrocités surgissent de leur mémoire, comme les questions restées sans réponses...



Gwen Edelman réussit là une saisissante et poignante plongée dans le ghetto de Varsovie. Elle dépeint ses horreurs, ses trafics, sa misère et les intrigues qui s'y tramaient. À mesure qu'ils redécouvrent la ville où leur existence a basculé, Jascha et Lilka se souviennent.



«Jascha resservit du café. C'est arrivé un mardi, le jour où Rosenstajn nous a quittés pour un monde meilleur. Ils avaient laissé entrer quelques «touristes». Des officiers et leurs petites amies, des amis de Hans Frank, venus là pour s'amuser, pour s'extasier devant les Juifs mourants dans le zoo du ghetto. J'ai entendu les femmes, les épouses des officiers, pousser des cris d'orfraie. Quelle odeur ! s'exclamaient-elles. Ils ne se lavent jamais ? Qu'est-ce qu'ils sont sales ces Juifs ! Et les enfants, ils ne les habillent même pas correctement, il leur manque des dents. C'est ainsi que les Juifs s'occupent de leurs enfants? Tous des mendiants. Répugnant. Quels sauvages ces Juifs ! Jamais on ne verrait des enfants allemands se comporter comme ça. Parfois, l'on donnait aux touristes des fouets et des pistolets pour qu'ils jouent avec. Un Juif de plus qui prend des coups de fouet ou une belle ? Quelle importance ? Puisqu'ils étaient tous voués à disparaître.»



Leurs souvenirs se réveillent et avec eux, les regrets, la culpabilité et les secrets inavoués...



Face aux obsédantes et éternelles questions posées par la Shoah, malgré l'ironie désespérée de Jascha, l'auteure montre ce que signifie d'être enfermé dans un traumatisme, dans le passé ou dans un ghetto. Si Jascha et Lilka ne peuvent échapper à leur passé, l'intensité de l'amour qui les unit leur évitera peut-être de souffrir de n'appartenir à aucun lieu...



«Je n'ai pas de maison, dit-elle. Elle regarda les pins sombres et sages sous la neige. J'en ai eu une autrefois, mais c'était il y a longtemps.»



Le train pour Varsovie est un roman bouleversant, à la fois hypnotique et obsédant. Avec une force dévastatrice et insidieuse, Gwen Edelman montre toute la souffrance et la culpabilité de deux êtres tourmenté, qui ne pourront jamais revenir en arrière ni changer leur passé. Magnifique !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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