Gwendoline Vervel

Mignon.



Mélangez un peu de Tara Duncan et de Sophie Foster et vous avez hybride.



Je vous fais grâce du résumé, la trame est désormais ultra éculée. Une jeune fille normale mais rebelle. Oh, elle a des pouvoirs, et elle va intégrer un nouveau monde fantastique et une nouvelle école qui va avec. Oh, il y a un grand méchant qui fait peser une menace d'extinction de toute une civilisation, mais… Oh, elle est spéciale cette nouvelle et elle pourra compter sur ses amis.



Tiens, elle est un peu plus âgée que les autres celle-là. 16 ans. Ah bah non, on n'aura pas une bande d'ados débordant d'hormones. Ils auraient pu avoir douze ans, que c'était pareil.



Je critique, je critique, mais ai-je pour autant détesté ? Eh bien non. Si je me mets à la place du lectorat cible, c'est une chouette histoire, bien écrite, avec les rebondissements et les retournements de situation qui tiennent en haleine tout au long de ce premier tome. Notre Margot est une sympathique jeune fille qui gagne à être connue.



Une mention spéciale pour sa chère mère, qui ferait passer Folcoche pour une adorable mamounette. Oh les filles, réglez vos problèmes avec vos génitrices une bonne fois pour toute…



Pour résumer, pour moi, vieux mâle blanc de 50 balais, dont le cœur de midinette a de plus en plus de mal à s'activer, c'est un peu limite comme lecture. Mais jeunes adolescents et adolescentes, vous pouvez y aller sans crainte, si vous avez reconnu les noms d'héroïnes au début de mon billet, ce livre est fait pour vous.

Alors que la rentrée approche à grands pas, Mélodie et Faustine se rendent, comme tous les ans, à leur QG, un espace vert à la sortie de la ville. Là, elles déterrent leur vieille boîte métallique et en sortent leur carnet sur lequel elles notent leurs objectifs, leurs promesses, leurs serments d'amitié. Pour leur première année au lycée, les deux adolescentes veulent du changement. Aussi, sans hésitation, Mélodie inscrit-elle qu'elles doivent sortir avec les frères Colin, Louis et Timothée, et avoir leur premier rapport sexuel. C'est alors qu'une bande arrive. Parmi eux, Malik, un ami d'enfance de Mélodie, et les frères Colin. Étonnamment, le benjamin les invite à une soirée, le lendemain. Une soirée au cours de laquelle Mélodie, plus délurée et sûre d'elle, drague ce dernier, ce qui est, évidemment, loin de plaire à son amie qui craque pour lui. Si les deux amies sont un peu en froid, peu lui importe puisqu'elle a déjà jeté son dévolu sur Louis...



Fred fait son entrée dans le même lycée que les deux jeunes filles. Harcelé pendant un an dans son ancien collège, il a quitté le domicile familial après un drame, pour s'installer avec son frère, Sacha. Si Fred est timide et ne veut pas se faire remarquer, Malik l'aborde pourtant dès le premier jour. Mais Fred cache un secret qu'il tient à préserver plus que tout...





Mélodie et Faustine, amies à la vie, à la mort, veulent vivre une année de seconde inoubliable. Si intégrer la bande très sélecte et convoitée des frères Colin a été plus facile que prévu, malheureusement, elles vont bien vite déchanter. Car si ces deux frères en particulier sont cool et ont de l'influence, ils cachent bien leur jeu. Ce roman choral donne la voix à Mélodie, une ado sûre d'elle qui rêve en grand, coincée avec ses parents qui peinent à joindre les deux bouts ; Faustine dont le père est parti et qui vit seule avec sa maman, infirmière, souvent absente ; et Fred qui a décidé de tourner la page de son passé et veut vivre tel qu'il le ressent. À travers eux, Gwendoline Vervel aborde divers sujets qui toucheront, sans nul doute, les ados : le mal-être, le harcèlement, le viol, l'abus de pouvoir, les soirées alcoolisées, la transidentité, la dépression, la réputation, la question du consentement... Des sujets d'actualité traités intelligemment, sans l'once d'un jugement, et des messages forts auxquels les jeunes ne seront sûrement pas insensibles. Si le fond est louable et nécessaire, la construction habile, l'auteure alternant les points de vue, la forme manque cependant quelque peu d'émotions, de vie, de justesse.

Un roman doux-amer...

Plus d’un mois sans écrire de chronique, j’espère que je ne suis pas trop rouillé. Presque un mois sans lire aussi, et plus d’un mois sans passer lire mon fil d’actualité sur Babelio. J’espère que vous avez passé un bon été, le mien fut très studieux, stage de fin d’études, un mémoire à rédiger, un rapport de stage aussi… Si c’est la rentrée pour la majorité, pour moi c’est plutôt la fin de l’année qui arrive, plus que quelques semaines avant de finir mon master 2.



Fin bref tout ça pour dire que je n’avais pas lu de roman depuis pratiquement un mois et que c’est ce roman qui m’a permis de m’y remettre le délai pour écrire ma chronique arrivant à son terme. J’ai passé une bonne partie de mon dimanche dessus, je l’ai fini aujourd’hui dans les transports. Pour dire les choses rapidement : ce n’est pas un roman extraordinaire mais tout de même un très chouette roman français de fantasy jeunesse.



Déjà, il faut bien le dire cette couverte de Noëmie Chevalier est de toute beauté, elle attire l’oeil et le résumé du roman balise assez bien le genre pour donner envie à toutes les personnes friandes de ce genre d’histoire : un roman ou une jeune fille découvre à ses 16 ans qu’elle n’est pas tout à fait comme tout le monde : elle n’est pas humaine, à des pouvoirs magique et va avoir un rôle déterminant dans la survie de l’espèce humaine selon une obscure prophétie…



Un peu cliché n’est ce pas ? Oui c’est vrai mais on le lit aussi pour ça je pense et je dois dire que Gwendolyne Vervel est parvenue à tirer son épingle du jeu ici en reprenant certes une intrigue de fond vue et revue mais en parvenant à y amener sa touche avec un univers intéressant qui fonctionne bien et qui je n’en doute pas va continuer de s’étofer dans les prochains tomes mais aussi par les relations entre ces personnages. S’il y a certes la fameuse relation amicale/amoureuse on a ici toute une relation familiale qui est exploitée dans l’intrigue qui est assez bien faite notamment cette relation mère, fille plus que compliquée.



Les chapitres sont assez courts, la plume est fluide et agréable, le tout se laisse lire vraiment sans déplaisir. Je regrette peut-être une mise en place de l’intrigue un peu lente mais cela est pour moi facilement oubliable face à un final que je trouve vraiment très réussie et qui donne envie de découvrir la suite.



En bref, le premier tome de cette saga est une réussite. Je lirai la suite quand elle sortira. Si l’intrigue se révèle assez classique, c’est néanmoins parfait pour se détendre et reposer son cerveau un moment tout en découvrant un récit bien écrit et bien mené aussi bien au niveau de son intrigue que de ces personnages. Merci à Scrineo et à Babelio pour l’envoi de ce chouette roman.

Ouvrage reçu lors de la dernière opération de Masse Critique, je tiens tout d'abord à commencer cette chronique (rappelez-vous, j'avais décidé de bannir le mot critique de mon vocabulaire lui trouvant une connotation - pas du tout méritée -péjorative acquise au fil des ans) en remerciant babelio ainsi que les éditions SciNéo pour l'envoi de ce dernier.



Une auteure qui m'était inconnue jusqu'à présent mais un univers qui m'est pourtant bien familier : celui des elfes, des lutins et autres créatures fantastiques en tous genres. C'est ce qui m'avait charmé en lisant la quatrième de couverture, tout comme la couverture elle-même d'ailleurs et je dois avouer que ce dernier critère encore une fois a été à la hauteur de mes espérances. J'ai d'abord cru que j'allais m'embarquer dans un monde de "déjà-vu" avec des clichés que l'on retrouve dans tous les ouvrages se rapprochant de près ou de loin à ce dernier (j'ai d'abord pensé à Harry Potter il va sans dire avec un terrible méchant, un ou une élue et les forces du Mal qui affrontent celles du Bien afin que le monde terrestre puisse subsister, bref, vous connaissez la chanson mais heureusement, si il existe quelques apparences, celles-ci sont trompeuses et le lecteur s'engage ici sur un tout autre terrain). Margot, notre héroïne est une pensionnaire dans une école où elle a tout le loisir de s'adonner à sa passion, celle du sport équesre. Heureusement d'ailleurs qu'elle excelle dans ce domaine-là car en ce qui concerne les cours, ce n'est pas vraiment cela et d'ailleurs autant dire qu'elle le fait exprès dans un seul but : recevoir un signe de celle qu'elle prénomme le "dragon" à savoir sa charmante (le mot employé ici est volontairement ironique), j'ai nommé sa très chère mère Adelaïde. Celle-ci semble la haïr (Margot n'est pas dupe, elle ne lui a plus jamais manifesté le moindre signe d'intérêt depuis que sa tante Lou-Ann est tombée dans le coma, c'est-à-dire depuis six longues années. Sa mère semble rendre responsable Margot de ce terrible accident, à tel point que Margot s'en est persuadée elle-même même si elle ne se rappelle pas des conditions exactes dans lesquelles celui-ci s'est produit, comme si un voile (sans allusion au titre, quoique) s'était volontairement glissé sur cette partie de sa mémoire pour qu'elle puisse continuer à vivre. Heureusement, elle a son père Pierrick qui semble la chérir plus que tout et son meilleur ami Baptiste sur qui elle peut toujours compter. Voilà pour la présentation succincte des personnages et décor. Sauf, que cette année, alors que Margot est habitués à ne pas rentrer chez elle pour les vacances, voilà que sa "mère", va tolérer sa présence durant deux mois. Quel est ce subit revirement de situation ? Margot ignore alors que dans les prochaines semaines, tout le monde en lequel elle croyait va s'effondrer, des explications vont lui être fournies quant à sa véritable nature alors qu'elle s'apprête à souffler ses seize bougies et des révélations vont lui être faites.



Un livre très bien écrit, avec des chapitres courts et qui se lit donc relativement vite, d'autant plus su comme mi, cet univers merveilleux vous fascine. Un premier tomme extrêmement prometteur et je pense que je ne manquerai pas de me laisse tenter par la suite ! Ôtez-vous tous préjugés de la tête et laissez-vous tenter à votre tour, je pense que vous ne serez pas déçus !

Une histoire qui démarre tout doucement presque trop simplement et qui n'échappe pas à certains clichés. Mais car il y a un mais plus on avance plus on découvre un univers complexe.

Une saga de fantasy qui se déroule en France, c'était tentant et bien entendu je n'ai pu résister.

Margot, jeune pensionnaire, rentre pour les vacances d'été où elle retrouve son père, son ami Baptiste et le Dragon (sa mère). Leurs rapports sont tendus et c'est peut dire. Cette année, elle va fêter ses seize ans le 21 juin à 21 heures, voilà qui devrait vous mettre la puce à l'oreille.

D'un seul coup, les révélations vont éclater : c'est une Elfide, son précepteur sera un Lutin du doux nom de Piquoiseau, au langage très amusant et elle va découvrir son monde, l'Ancien Monde et ce qui reste de ses peuples.

Ce sera un été studieux pour Margot qui devra connaître l'histoire de sa lignée, apprendre à se servir de ses dons et surtout la pauvre comprendra qu'elle est l'enjeu d'une bataille qui ne fait que commencer.

Gwendoline Vervel d'une plume habile et de l'humour nous entraîne dans une folle aventure où la magie, la haine des Elfes pour les Elfides, le combat pour sauver l'ancien Monde, les rapports mère-fille tiennent une grande place .

Margot va devoir faire face à d'étonnants secrets, se méfier de certaines personnes car la trahison règne cependant de nouveaux alliés vont faire surface après des siècles. Les forces en présence se regroupent, les camps se forment.

Malheureusement l'histoire s'achève sur la disparition de Piquoiseau, une tragédie qui pourrait anéantir Margot et une prophétie très inquiétante pour le futur.

Et je suis partante pour la suite, le livre est sorti hier. Alors, à vos marques, …

Un très grand merci aux éditions Scrinéo, je reconnais avoir flashé sur la couverture et le résumé avait renforcé mon désir de le lire.

#¤££¤7Malheureusement3¤££¤ #NetGalleyFrance

Alors forcée à vivre dans un pensionnat depuis 10 longues années, Margot n’a qu’un seul objectif : retourner chez elle, en Champagne, mais sa mère refuse de la voir depuis un drame qui les a frappées toutes deux et dont Margot semble responsable.

À l’approche de ses 16 ans et à sa grande surprise, la jeune fille va pouvoir retourner chez elle. C’est alors qu’elle découvre qu’elle n’est pas une simple adolescente, elle est une elfide, être descendant des elfes et des druides ! Toutes ses interrogations vont pouvoir enfin commencer à avoir des réponses.



Adolescente qui découvre ses pouvoirs ainsi que des origines magiques qui vont lui ouvrir les yeux sur un tout nouveau monde et un grand méchant à vaincre, on est loin d’un speech de romans adolescents des plus original.

Hybride a su cependant m’attraper et me captiver grâce au style efficace et dynamique de l’autrice, Gwendoline Vervel, qui aura su me sortir d’une panne de lecture qui dure depuis des semaines.

Le récit n’est pas des plus surprenants et, ayant lu beaucoup de romans adolescents, il n’y a aucune véritable surprise. Cependant, le tout se lit très bien, on est pris dans cette histoire et on est très vite attaché à ses personnages pleins de nuances. Les personnages ne sont ni tous blancs ni tous noirs et j’ai été particulièrement touché par cette famille atypique.



Loin d’être le roman le plus marquant de l’année, ce premier tome d’Hybride est un récit efficace aux personnages attachants dont il est agréable de suivre les aventures. Gwendoline Vervel est une autrice française à suivre ! Je remercie Babelio et les éditions Scrinéo pour ce moment de lecture fort agréable.

À la fin d’ « Hybride, Tome 1 : La levée du voile » j’avais hâte de connaître la suite : c’est chose faite.

Après toutes les révélations, nous revenons pour une suite bien plus sombre, digne du premier opus.

Rien n’est ce que l’on croit. Les cartes sont redistribuées. Les limites du bien et du mal sont excessivement floues.

Combats, complots, trahisons, manipulations à tout va.

Les personnages sont victimes d’un yoyo émotionnel et on se laisse prendre au jeu.

Il est question d’apparences qui prennent le dessus mais aussi de rejet qui finalement entraîne des effets désastreux.

Et comme la dernière fois tout fini par une prophétie et de nombreux bouleversements. Décidemment Gwendoline Vervel est un maître du suspense et dévoile un côté obscur et manipulateur en tant qu’auteure qui m’a beaucoup plu.

Il ne me reste plus qu’à attendre la suite pour savoir comment Margot et les siens vont s’en sortir.

Hybride, tome 2 : L’Empreinte de la Chimère sort le 19 octobre vous voici avertis.

Merci aux éditions Scrinéo de leur confiance.

#Hybridetome2LEmpreintedelachimère #NetGalleyFrance

Tout a été dit déjà :

Un roman pour ados, simple dans sa construction et son écriture.



C’est l’histoire de deux adolescentes amies depuis toujours : Mélodie et Faustine , elles entrent en classe de seconde au lycée , l’occasion rêvée pour elles d’intégrer la bande de potes autour des frères Colin, Timothée et Louis les fils d’un adjoint au maire influent , propriétaire de la plus grosse pharmacie de la ville, bande qu’elles cherchaient à intégrer depuis des années …



Pour Fred—— ami des deux filles——- c’est un nouveau départ , très loin du collège où il s’était fait harceler pendant plus d’un an.



Ce qui devait être une année de découverte se transformera vite en cauchemar .



L’auteure , dont c’est le premier roman nous révèle un portrait plutôt juste de la teinte parfois très sombre d’évènements qui pousseront un adolescent à grandir beaucoup trop vite .



Inutile d’en dire plus .

Peur , angoisse ,incroyable naïveté mais aussi fougue , énergie , excitation, ,urgence que l’on peut posséder en soi à quinze ans , portrait réaliste de trois adolescents qui se cherchent , force de l’amitié qui permettra à ces ados de rester debout… —— solidarité dans la tempête ,douleur et rédemption ——-odeur de la pluie , odeur de la liberté retrouvée .



Un récit percutant , poignant , révélateur, mettant en garde contre les soirées lycéennes: trop d’alcool, viols , relations sexuelles non consenties ,, mensonges , moqueries , cruauté ,détresse et dépression , CYNISME de l’argent et de l’influence jusqu’où ?.



Comportements coupables.

Harcèlement scolaire et agressions LGBT .



«  Je ne sais plus comment je suis rentrée du bahut.

Ni quand .

Quel jour on est ?

Je suis obligée de me lever ? .

Est- ce que j’ai cours demain ? .

Je sais plus….

Je m’en fous ,…. »



«  Le silence , Non , pas LE SILENCE….



«  L’odeur de la solidarité .

L’odeur de la reconstruction.

L’odeur de la pluie » ….

Un récit que chaque ado devrait lire .Je suppose qu’il figure déjà dans les bibliothèques des collèges ….

Emprunté par hasard à la médiathèque.

Éloignée de ses proches par sa mère, Margot a passé ses dix dernières années en pension. C'est donc avec étonnement qu'elle apprend qu'elle passera l'intégralité de ses vacances d'été au sein de sa famille. Mais qu'elle en est la raison ? Pourquoi maintenant ? Margot apprendra que le jour de son seizième anniversaire, elle deviendra une elfide, être mi-elfe, mi-druide. Mais sa mère, qu'elle surnomme "le dragon", ne voit pas cela d'un très bon oeil et fera tout ce qui est en son pouvoir pour l'empêcher.



"Les yeux dans le vague, elle compta...

Trois cent treize millions,

quatre-cent dix-sept mille huit cents secondes.

Soit quatre-vingt-sept mille soixante heures.

Ou cinq cent dix-huit semaines.

Voilà le temps qu'elle avait passé en exil, loin de chez elle : presque dix années ! Une éternité ! "



Une très agréable surprise qui nous plonge dans un univers bien travaillé, peuplés de légendes et de magie. On ne s'ennuie pas un seul instant. L'intrigue s'enrichit graduellement et fait monter la tension. Les pages se tournent d'elles-mêmes. L'écriture est fluide et vive. Les personnages sont bien campés.

Tous les ingrédients sont repris pour nous faire passer un excellent moment de lecture : de sombres secrets de famille, une prophétie, de la magie, des" vilains, vraiment pas beaux", de profondes amitiés, du danger, un brin d'humour ...

Je n'en dévoilerai pas trop, ce serait véritablement dommage de gâcher le plaisir de la découverte. Je vous laisse lever le voile ...



#¤££¤5LaLevéeduvoile1¤££¤ #NetGalleyFrance !

Challenge multi-auteures SFFF 2022

Je ne peux pas dire que cette histoire est originale. C’est plutôt, en ce qui me concerne du moins, du « déjà lu » : l’entrée au lycée, l’espoir de changement, le harcèlement, la manipulation et le viol… Gwendoline Vervel y apporte toutefois quelques notes différentes.

Ici l’auteure choisit de nous raconter par le biais de trois points de vue qui vont s’alterner de chapitres en chapitres tandis que l’intrigue poursuit son avancée. Aucun retour en arrière malgré le changement de point de vue, j’ai apprécié cela. Et je note que l’auteure a parfaitement maîtrisé ce système d’écriture qui évite les redites et l’ennui.

L’auteure a également choisit trois personnages bien campés et différents. Mélodie, jeune fille qui fuit son quotidien morose et rêve les yeux ouverts. Faustine, sa meilleure amie, plus réservée, n’osant guère s’affirmer et souffrant d’un passé familial douloureux. Puis Fred, jeune lycéen qui revient de loin et porte un lourd secret. Différents certes mais ayant aussi en commun des faiblesses et des souffrances qui les rapprocheront à un moment donné.

La difficulté de s’ouvrir à l’autre, de faire confiance, de s’entourer des bonnes personnes, d’accepter la différence sont des problématiques essentielles dans ce roman et concernent directement nos jeunes lecteurs.

Si j’ai relevé quelques clichés (le beau gosse de riche qui fait craquer toutes les filles, le copain qui se sent redevable car les parents ont embauché son père au chômage, les parents riches qui tentent d’acheter le retrait d’une plainte pour éviter le procès), le ton n’est pas édifiant et l’auteure redonne espoir, apporte des touches positives et parfois pleines de poésie (ne serait-ce que le titre et son explication que l’on trouve au fil du récit). Elle montre que l’on peut se sortir de situations très difficiles.

Elle a au moins le mérite de narrer une histoire actuelle mettant en lumière des problématiques récurrentes chez les jeunes.



Un avertissement informe les lecteurs que ce roman aborde des sujets qui pourraient être difficiles à lire pour des personnes ayant subi ce genre de traumatisme. A ne pas mettre entre toutes les mains donc ou bien accompagner cette lecture.



Je remercie les éditions Scrinéo pour l’envoi de ce service presse à partager avec mes élèves.

Ce second tome n’est pas facile à lire. Non que la syntaxe ou le vocabulaire soient particulièrement ardus, non. C’est simplement que l’intrigue est particulièrement rude, dérangeante, déstabilisante. Ne vous attendez pas à du repos ou du répit pour vous, lecteurs. Le bien, le mal ? Si c’était si simple ! L’univers dans lequel évoluent les personnages a beau être cohérent et riche, ce n’est simple pour aucun d’entre eux, surtout par pour Margot, qui a vu toutes ses certitudes s’écrouler au cours du premier tome. Elle doit non pas se reconstruire, mais tenter de vivre avec ce qu’elle a découvert, avec ce qu’elle est, avec ce qui est révélé peu à peu au cours des différents événements qui surviendront dans ce second tome. J’ai été bouleversée, retournée par ce que j’ai lu – la paix, la sérénité, la résolution de toutes les douleurs sont loin d’être pour ce second tome, et je dois dire que je redoute un peu la lecture du futur et ultime tome 3, parce que je ne vois pas (et c’est plutôt tant mieux pour le plaisir de lecture) comment toute l’intrigue pourra se dénouer. Margot n’a pas choisi ce qu’elle est, mais elle peut encore choisir qui elle deviendra, et tous ne semblent pas en mesure de le comprendre, englués qu’ils sont dans leurs préjugés, dans les règles avec lesquelles ils ont été éduqués.

Hybride, tome 2 : un roman à lire, à découvrir entre deux lectures plus paisibles.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..

Amies, à la vie, à la mort. Mélodie et Faustine s'apprêtent à entrer en seconde. Leur projet (surtout celui de Mélodie): intégrer la bande très sélecte des frères Colin. Et puis il y a Fred, qui veut juste passer une année de seconde tranquille.

On accompagne ces trois adolescents pendant cette première année au lycée. Mélodie, drôle, extravertie, est aussi agaçante, égoïste, bref, il est difficile de s'attacher à elle dans un premier temps. On éprouve plus de sympathie pour Faustine, plus réservée. Fred, quant à lui, est le plus mystérieux, mais aussi le plus attachant des trois. On assiste à leurs problèmes d'adolescents, aux bons et aux moins bons moments, aux amitiés qui se font et se défont.

Jusqu'à cette soirée, où tout bascule...

On est prévenus dès le début, grâce à un trigger warning de l'auteure. On est prévenus et pourtant... on ne ressort pas indemnes de cette lecture.

Cela m'arrive rarement, mais j'ai lu ce livre en une journée, tellement il était prenant et poignant. C'est pour moi une lecture indispensable pour les jeunes à partir de treize ou quatorze ans. Certes, pas tout le monde pourrait le lire, surtout les personnes trop sensibles ou celles qui ont subi les traumatismes évoqués. En même temps, il met en garde contre beaucoup de choses qui concernent nos jeunes. Il est entre autres question de harcèlement, de tolérance, de consentement, de personnes LGBTQ (ces deux derniers points trop peu traités dans la littérature jeunesse à mon avis)...

Malgré les sujets difficiles, une note d'espoir subsiste, ce qui allège un peu l'ensemble.

A la fin du roman, il y a une listes de contacts à solliciter en cas de violences diverses. On voit bien que Gwendoline Vervel a écrit ce roman dans le but d'aider les jeunes victimes. A lire et à mettre dans les CDI de tous les établissements scolaires.

Mélodie est une jeune fille qui vit avec ses parents, Christine, mère au foyer et Pierre, ouvrier soudeur, et son grand frère, Lucien, étudiant en BTS aéronautique. Quand ses parents décident de prendre Mamie Odette dans leur petit appartement et de l’installer dans la chambre de Mélodie, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ; Mélodie a honte de la pauvreté de sa famille, elle espère une autre vie et elle veut se donner tous les moyens pour y parvenir ! Elle est amie avec son voisin, Malik Sidi, ses amis du collège, Jimmy et Loïc, et surtout sa grande amie, Faustine. Mélodie et Faustine s’inventent des histoires d’amour avec les “frères Fish and Chips”, surnom qu’elles donnent aux frères, Louis et Timothée Colin car ils passent un mois chaque été à Londres ; ce sont les stars du lycée. Leur père est DRH d’une entreprise réputée et adjoint au maire de la ville et sa mère possède la plus grande pharmacie de la ville. Faustine est une jeune fille effacée qui vit seule avec sa mère, infirmière depuis le départ de son père, a priori engagé dans des opérations militaires pour l’armée française. Elles entrent au lycée et Mélodie souhaite qu’elles y trouvent facilement leur place ; aussi se lie-t-elle avec les frères Colin qui les invitent à des soirées auxquelles sont invitées les personnes à la mode au lycée, Julien, Pavel mais aussi Amélie, la copine de Louis et Sofia, la copine de Timothée et la meilleure amie de celle-ci, Amandine. En cette nouvelle rentrée scolaire arrive aussi au lycée Arthur Rimbaud, un nouveau, Fred qui habite chez son grand frère Sacha depuis qu’il a dû quitter le domicile familial après un drame ; il porte une secret qu’il tient à préserver afin de ne pas vivre à nouveau les difficultés qu’il a connues au collège.



Gwendoline Vervel vient du monde du cinéma et nous sentons immédiatement qu’elle a appris à écrire des histoires ; il y a une construction du roman comme dans les romans d’écriture créative anglo-saxons. Les chapitres alternent les points de vue des trois héros, Mélodie, Faustine et Fred. Elle a travaillé la psychologie des personnages et notamment celle des trois héros avec Mélodie, la jeune fille pauvre assoiffée de reconnaissance sociale et victime du déterminisme de la société, encore davantage dans le Nord, Faustine, la jeune fille effacée et anxieuse qui a tellement peur d’affronter la réalité du monde qu’elle s’invente des stratagèmes pour souffrir le moins possible et Fred, le jeune homme résilient qui a affronté les pires drames mais tire une force incommensurable de l’effroyable gâchis de son enfance. La construction est implacable, nous nous avançons petit à petit, nous le savons, vers le drame, il est inéluctable, il arrive et cette acmé est absolument bouleversante. Les trois jeunes héros vont passer à l’âge adulte, accepter l’imperfection des adultes, revendiquer leur liberté et leurs choix. C’est magnifique. Nous regrettons juste les quelques lignes quelque peu didactiques au cours du dénouement qui donnent un ton certes juste mais un peu moralisateur ; il fait surgir le référent adulte qui prend la parole à la place des héros, jusque-là narrateurs à hauteur d’adolescence.

Un roman magnifique et bouleversant.

J’ai été un peu déçue de ma lecture. C'est une histoire de créature fantastique, de druide qui aborde les thèmes de la famille, de l’amitié, de l’adolescence mais c'est très classique comme lecture.



On suit l’histoire de Margot qui après avoir été éloignée de sa maison par sa mère découvre qu'elle est une elfide, moitié druide moitié elfe. Elle va alors commence des cours avec son précepteur, un lutin, pour maîtriser ses pouvoirs. Mais le tueur d’elfide fait de nouveau surface et est à sa poursuite.



L’intrigue est vraiment classique, j’avais deviné la suite et une grande partie des retournements de situations.

Les personnages ne sont pas assez développés et très caricaturaux. Je ne me suis même pas attachée au personnage de Margot.

De bonnes idées mais une écriture qui ne m’a pas convaincue, je ne pense pas lire la suite

J’ai reçu ce livre grâce à une Masse critique Babelio d’avril, merci pour cette lecture 🙂



La sortie de ce roman a été repoussée plusieurs fois, ce qui explique que je ne l’ai finalement reçu que début août alors qu’il m’avait été proposé en avril. Cette longue attente et la jolie couverture avaient suscité de gros espoirs vis-à-vis de cette lecture, je n’en ai été que plus déçue, car ça a été un gros fail.



La série est destinée à un public d’adolescents (à partir de 14 ans, d’après l’éditeur), je ne m’attendais donc pas à un récit trop complexe. Mais j’espérais quelque chose d’original, or j’ai eu l’impression de relire des bribes d’autres romans pour ados…



Une jeune fille de 16 ans découvre qu’elle n’est pas complètement humaine et qu’elle appartient à une espèce magique. Elle va devoir suivre des cours avec d’autres ados comme elle pour se préparer à sauver le monde des vilaines créatures qui le menacent. Une fille, deux garçons, des parents absents, une vieille dame pour modèle et une créature surnaturelle pour professeur. Je m’arrête là pour la description. Combien de séries/romans YA pouvez-vous citer avec ces éléments? J’ai pensé à 6 ou 7 sans avoir à me creuser la cervelle…



Certain-e-s lecteur-ice-s apprécient de retrouver toujours les mêmes tropes dans leurs lectures. Ce n’est pas mon cas. Je passe sur le fait que je ne suis pas le public-cible, certaines séries YA m’ont énormément plu, en réussissant à se démarquer des clichés de départ pour offrir une intrigue intéressante. J’avoue avoir lu le dernier tiers un peu en diagonale, s’il ne s’était pas agi d’un SP, j’aurais purement et simplement abandonné ma lecture dans les premières 150 pages.



La plume est fluide, correspond bien à un public relativement jeune, même si les dialogues ne sonnaient pas très juste: je ne connais aucun ado qui parle comme les héros de ce livre. Ils ne sont jamais réellement surpris par ce qui arrive, alors que les éléments surnaturels leur tombent littéralement dessus sans crier gare. Et les adultes lambda sont tous incompétents ou absents en tant que figures parentales, forcément. Et font de la rétention d’informations, parce que pourquoi préparer ton enfant aux dangers magiques qui l’attendent, hein! Pour finir, il y a de nombreuses facilités, ce que je trouve très dommage. Ce n’est pas parce que le public ciblé est jeune qu’il est incapable de réflexion.



Une grosse déception devant le criant manque d’originalité de l’intrigue et le peu de crédibilité des personnages (et pourtant je suis prête à croire aux lutins et aux gargouilles…).
Lien : https://bienvenueducotedeche..

La difficulté n’est pas tant de rédiger un avis, plutôt de savoir si j’ai apprécié ce livre ou pas. Je l’ai lu, rapidement une fois que je l’ai commencé, j’ai voulu savoir comment aller évoluer l’intrigue, et j’ai envie de connaître la suite. Bref, j’ai apprécié cette lecture, même si elle s’écarte de mon genre littéraire de prédilection, à savoir les polars.

Le point fort est la construction de l’intrigue. Nous sommes dans le premier tome d’une trilogie, et parfois, le décor est long à être planté, la mise en place de l’intrigue l’est encore plus, je ne parle même pas de la présentation des personnages et des liens qui les unissent. Rien de tout cela ici, et pourtant, les personnages sont clairement campés, les liens entre les personnages aussi, tout cela à travers le prisme du regard de Margot, l’héroïne de ce roman. Comme une jeune fille du temps jadis, elle a été envoyée en pension à six ans, et n’en est ressortie qu’à seize. Non, pas pour être mariée, pour découvrir un grand secret la concernant : elle est une elfide, ou plutôt, elle le deviendra à seize ans.

Non, je ne vais pas expliquer ce qu’est une elfide, parce que c’est très bien fait dans le récit. Ce qui est intéressant est que la filiation elfide est uniquement féminine : seule une femme peut transmettre ce pouvoir, elle seule décide ce qu’elle décide de révéler ou pas à sa fille (elles ne peuvent avoir que des filles), elle seule décide de l’éducation qu’elle lui donne. Margot découvre en même temps que le lecteur toutes les possibilités que cela offre, tout ce que cette règle a entraîné comme conséquences dans sa propre vie. Attention ! les femmes n’ont pas le monopole de ce savoir qui se transmet de mère, voire de grand-mère, grand-tante en fille, les elfides descendent aussi des druides. La Nature est au centre de leurs missions. Et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, Margot pourrait apprendre, avec les autres adolescentes, à utiliser ses pouvoirs sereinement avec professeurs et tuteurs, elle pourrait même, en dehors de ses cours, mener la vie d’une adolescente ordinaire avec ses amis, assouvir sa passion de l’équitation, si les elfides n’avaient des adversaires bien décidés à les éliminer : les kryms. Entre autre. Leurs ennemis sont bien décidés à les anéantir, sans aucune pitié; Je le dis, certaines scènes, certains faits sont très durs à lire, que cette violence soit physique, morale, ou les deux à la fois. Oui, je revendique le fait d’être peu sensible – à tout ce qui ressemble à de la guimauve, au mélo. Mais les scènes auxquelles je fais allusion sont fortes, percutantes, laissent des traces à la lecture, et montre bien à qui les elfides ont à faire, à des êtres qui aiment sincèrement faire mal, faire le mal et qui y prennent un véritable plaisir, sans demi-mesure aucune. Je reconnais une bonne saga à la qualité de ses « méchants », aux interactions qu’ils génèrent avec autrui : autant vous dire que nous sommes bien partis. De plus, le fameux « camp du bien » a peut-être aussi des choses à cacher, voire des défauts qu’il faudrait corriger, avant qu’il ne soit trop tard.

Une saga à découvrir.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..

Trois ados entrent en 2nde. La pétillante Mélodie, la timide Faustine et le nouveau Fred affrontent le lycée avec espoir et appréhension. 



Ce roman à trois voix est plutôt juste. Les thèmes de l'identité, du rapport aux autres, des relations filles-garçons ne sont pas nouveaux, mais ils sont ici plutôt bien amenés et surtout ils servent à l'évolution des personnages.

Ceux-ci sont d'ailleurs suffisamment nuancés pour que l'on s'y attache, parents y compris (ce qui est assez rare pour être souligné), tout en nous épargnant la plupart des clichés habituels. 



Ce joli titre renferme une histoire d'amitié mise à  mal mais pleine d'espoir. Après la pluie le beau temps !

C'est la rentrée de seconde, Mélodie et Faustine ont enterré la boîte dans laquelle elles ont mis leur vœux. Fred nouveau dans le lycée essaie de s'intégrer.

Mensonges, trahisons, abus vont séparer les deux amies. Leur amitié va-t-elle surmonter cela ? Et Fred pourra-t-il qui il est vraiment ?

Ce n'est pas le banal roman ado d'une rentrée, c'est beaucoup plus profond car ce roman aborde les problèmes d'une jeunesse que la société ignore.

Dans son premier roman, « Jeune adulte », Gwendoline Vervel aborde des sujets difficiles : le passage de l'enfance à l'âge adulte, l'affirmation de soi, la question du consentement, le viol, l'identité sexuelle.



Elle choisit une structure, un vocabulaire, des tournures simples pour s'adresser au plus grand nombre.



C'est un roman choral à trois voix, celles de trois adolescents qui vont voir leur vie basculer au cours d'une année de seconde, sous l'emprise de deux frères qui, par le statut social des parents et grâce à leur physique, décident, pour tous, ce qu'il faut faire et être.



En lisant « L'odeur de la pluie », j'ai pensé au roman « Les choses humaines » de Karine Tuil et au magnifique récit « Jour de courage », de Brigitte Giraud, lesquels finissent cependant par une note pessimiste.



Or, l'odeur de la pluie, c'est celle qu'on peut sentir quand le brouillard, la tempête, les orages sont passés. L'odeur de la pluie, c'est celle de la solidarité et de la reconstruction. « L'odeur de la pluie » finit donc par une touche d'espoir.



Ce récit est pour moi un très bon roman « Jeune adulte » : celui qui va permettre à l'adolescent de s'identifier, avec des personnages de son âge, pour aborder des sujets de société qui pourraient le concerner, suffisamment facile à lire pour privilégier le fond à la forme, mais montrant cependant que quels que soient les problèmes, la vie vaut d'être vécue.



Merci à Scrineo, éditeur dont je ne connaissais que son excellente revue de culture générale, « l'Éléphant », mais dont la ligne éditoriale - le savoir et l'imaginaire – me semble particulièrement intéressante (très envie de découvrir, en littérature jeunesse, la mythologie racontée par les monstres eux-mêmes).



Merci à Babelio pour l'organisation de la rencontre avec Gwendoline Vervel début avril : j'ai hâte d'y être, car ces moments avec les auteurs donnent toujours une nouvelle approche. Ce sera, me concernant, une première en visioconférence, car mes dernières rencontres avec auteurs étaient juste avant confinement, au festival des écrivains du sud, notamment avec Karine Tuil, récipiendaire du prix Goncourt des lycéens pour « Les Choses Humaines », roman qui abordait le même thème du viol lors d'une soirée lycéenne qui dérape…

Margot Pommery passe sa vie au pensionnat depuis maintenant 10 ans. Même pendant ses vacances, elle ne retourne pas dans sa maison . Sa mère estime qu'elle est responsable d'un tragique événement et ne souhaite plus la voir.

Alors qu'elle n'est pas sa surprise lorsque Margot apprend qu'elle va pouvoir passer tout l'été chez elle en Champagne.

Et encore plus surprenant, le jour de ses 16 ans , Margot apprend qu'elle est une elfide, descendante des elfes et des druides. Mais, est-ce une bonne nouvelle ou une malédiction ?



L'histoire peut paraître dès le début banale et donner l'impression de déjà-vu. Mais , il ne faut absolument pas en rester là et continuer la lecture de ce roman young adult.

Tout d'abord, j'ai apprécié que le récit se situe en France . En ce qui concerne les personnages, ils ont tous leurs fonctions et leurs caractères qui les rendent sympathiques, antipathiques, voire détestables pourcertains. Les décors sont bien décrits, l'intrigue et l'action sont au rendez-vous quand il le faut.

Le mélange de tous ces éléments donne un bon résultat.

Gwendoline Vervel nous offre un début prometteur pour cette série qui met en scène notamment les elfides et mère Nature. A travers ce récit, elle sensibilise à l'écologie et à la destruction de la terre par les humains .



Un grand merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Scrinéo pour l'acceptation de ma demande.