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Citations de Hans Christian Andersen (385)


Ils invoquent leur combat contre le maccarthysme pour montrer que leur haine du stalinisme n’avait en rien entamé leur engagement du côté des libertés civiques.
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Hans Christian Andersen
"Dieu ! Que le nouvel habit de l'empereur est admirable !"
Personne ne voulait avouer qu'il ne voyait rien, puisque cela aurait montré qu'il était incapable dans son emploi, ou simplement un sot. Jamais un habit neuf de l'empereur n'avait connu un tel succès.

"Mais il n'a pas d'habit du tout ! cria un petit enfant dans la foule."
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La fleur comprenait cela à sa façon, tout comme nous comprenons chaque chose à notre façon.
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- Vous avez là de beaux enfants, la mère, dit le vieux canard au ruban rouge. Ils sont tous gentils, excepté celui-là ; il n'est pas bien venu : je voudrais que vous puissiez le refaire.
- C'est impossible, dit la mère cane. Il n'est pas beau c'est vrai ; mais il a un si bon caractère ! et il nage dans la perfection : oui, 'oserais même dire mieux que tous les autres. Je pense qu'l grandira joliment et qu'avec le temps il se formera. Il est resté trop longtemps dans l'œuf, et c'est pourquoi il n'est pas très bien fait.
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la petite marchande d'allumette]
- Elle a voulu se chauffer ! dit quelqu'un.
Tout le monde ignora les belles choses qu'elle avait vues, et au milieu de quelle splendeur elle était entrée avec sa vieille grand-mère dans la nouvelle année.
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Poucette]
Elle reçut pour berceau une coque de noix bien vernie ; pour matelas des feuilles de violettes : pour couverture une feuille de rose. Elle y dormait pendant la nuit. Mais le jour elle jouait sur la table, où la femme plaçait une assiette rempli d'eau entourée d'une guirlande de fleur.
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[les habits neufs du grand-duc]
Les deux tisserands l'invitèrent à s'approcher et lui demandèrent comment il trouvait le dessin et les couleurs. En même temps ils montrèrent les métiers, et le vieux ministre y fixa les regards. Mais il ne vit rien, pour la raison simple qu'il n'y avait rien.
"Bon Dieu! pensa-t-il, serais-je vraiment borné ?
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La Petite Sirène
Bien loin dans la mer, l'eau est bleue comme les feuilles des bluets, pure comme le verre le plus transparent, mais si profonde qu'il serait inutile d'y jeter l'ancre, et qu'il faudrait y entasser une quantité infinie de tours d'églises les unes sur les autres pour mesurer la distance du fond à la surface.
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Le vent continuait à siffler dans la bruyère ; c’est pourquoi les émigrants. ne comprirent pas ce que disait le rossignol dans son chant : « Allez, prenez courage ! leur disait-il, passez les mers ! Vous avez donné tout ce que vous possédiez pour payer votre passage : pauvres et abandonnés, vous entrerez dans la terre promise. Vous vous vendrez, vous-mêmes, vos femmes et vos enfants. Mais vos souffrances ne seront pas de longue durée. Cachée derrière ces arbres aux feuilles larges et touffues, la Mort vous attend ; son baiser de bienvenue empoisonnera votre sang du souffle des fièvres mortelles. Allez, allez franchir les vagues frémissantes ! »
« Les émigrants écoutèrent avec joie le chant du rossignol, car il semblait être de bon augure.
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Mais souviens-toi, continua la sorcière, qu’une fois changée en être humain, jamais tu ne pourras redevenir sirène ! Jamais tu ne reverras le château de ton père ; et si le prince, oubliant son père et sa mère, ne s’attache pas à toi de tout son cœur et de toute son âme, ou s’il ne veut pas faire bénir votre union par un prêtre, tu n’auras jamais une âme immortelle. Le jour où il épousera une autre femme, ton cœur se brisera, et tu ne seras plus qu’un peu d’écume sur la cime des vagues.
- J’y consens, dit la princesse, pâle comme la mort.
- En ce cas, poursuivit la sorcière, il faut aussi que tu me payes ; et je ne demande pas peu de chose. Ta voix est la plus belle parmi celles du fond de la mer, tu penses avec elle enchanter le prince, mais c’est précisément ta voix que j’exige en payement. Je veux ce que tu as de plus beau en échange de mon précieux élixir ; car, pour le rendre bien efficace, je dois y verser mon propre sang.
- Mais si tu prends ma voix, demanda la petite sirène, que me restera-t-il ?
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Sa vieille grand-mère, la seule personne qui ait été bonne pour elle, mais qui n’était plus de ce monde, lui avait dit : « Une étoile qui tombe, c’est une âme qui monte à Dieu. » […].
Vite, vite, elle frotta toutes les allumettes qui restaient dans le paquet pour retenir grand-mère aussi longtemps que possible. Et les allumettes brillaient d’un éclat plus vif que celui du jour. Jamais grand-mère n’avait été si belle. Elle pris la petite fille dans ses bras et, ensemble, joyeuses, elle s’envolèrent, si haut, si haut, là où il n’y a plus ni froid, ni faim, ni crainte : elles étaient chez le bon Dieu.
Quand paru le matin glacial, dans le coin entre les deux maisons était assise une petite fille, les joues un peu roses et le sourire aux lèvres… Morte, morte de froid, le dernier soir de l’année. Le jour de l’an se leva sur le corps chétif et sans vie qui tenait dans sa petite main raidie les restes d’une allumette brûlée.
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L’hiver fut des plus rigoureux : le caneton était obligé de nager sans repos pour empêcher l’eau de geler. Cependant, chaque nuit, la glace l’enserrait de plus près, et il devait redoubler d’efforts pour que le cercle menaçant ne se referme pas tout à fait. Enfin, épuisé, il ne bougea plus et fut pris dans la glace. Le lendemain matin, un paysan l’aperçu en passant, alla briser la glace avec son sabot et porta le caneton à sa femme qui le rappela à la vie
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Platsh, platsh, voilà les chiens de chasse faisant éclabousser la vase et plier joncs et roseaux.
Le pauvre caneton eut terriblement peur. Il pliait la tête pour la cacher sous son aile quand il vit se dresser devant lui un chien énorme, la langue pendante et les yeux flamboyants. Le chien approcha sa gueule du caneton, découvrant ses dents pointues et, platsh, repartit sans l’avoir touché.
« Dieu soit loué, dit le caneton. Le chien lui-même me trouve trop vilain pour me mordre. »
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Aucun des serviteurs n’était revenu auprès de lui, le croyant mort. Seul le rossignol chantait toujours.
― Reste toujours auprès de moi, dit l’empereur, tu chanteras quand il te plaira, et je briserais en mille miettes l’oiseau artificiel.
― N’en fait rien, dit le rossignol. Garde-le, il a fait le bien qu’il a pu ! Quant à moi, je ne peux faire mon nid au château, mais permets-moi de revenir quand il me plaira. Le soir, je chanterai sur la branche, près de ta fenêtre pour te réjouir le cœur et éveiller ta pensée. […]. J’aime ton cœur plus que ta couronne. Je viendrai et chanterai pour toi. Promets-moi seulement une chose !
― Tout ce que tu voudras ! répondit l’empereur. […].
― Promets-moi seulement de ne dire à personne que tu as un petit oiseau qui te dit tout, tout n’en ira que mieux ;
Et le rossignol s’envola.
Les serviteurs entrèrent pour voir une dernière fois l’empereur, qu’ils croyaient mort. Ils s’arrêtèrent bouche bée…
― Bonjour ! leur dit l’empereur.
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Je vais te donner encore un tableau emprunté à la Suède, disait la Lune.
Au milieu de sombres forêts de sapins, près des bords mélancoliques du Noxen, se trouve Wréta, l'église d'un ancien couvent. Mes rayons pénétraient à travers les barreaux dans les caveaux immenses, où les rois dorment tranquillement dans leurs grands cercueils de pierre. Dans le mur, au-dessus de leur tombeau, on voit briller, comme l'emblème de la splendeur terrestre, une couronne royale, mais elle n'est qu'en bois peint et doré ; une cheville en bois l'attachait au mur. Les vers ont rongé le bois doré, les araignées ont fait leurs toiles depuis le haut de la couronne jusqu'en bas sur le cercueil, crêpe périssable comme la douleur des mortels.
Que les morts dorment d'un sommeil tranquille !
("Vingt-neuvième soirée")
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― Pourquoi n’avons-nous pas une âme immortelle, nous aussi ? dit tristement la petite sirène. Je donnerais les centaines d’années que j’ai à vivre pour être de la race des humains et pouvoir ensuite gagner le ciel !
―N’y pensez pas, répondit la grand-mère. Nous sommes bien plus heureux ici que les humains au là-haut ! […].
Ne puis-je rien faire pour obtenir une âme immortelle ?
― Non, dit la vielle, il faudrait pour cela qu’un homme tombe amoureux de toi, qu’il t’aime plus que père et mère, S’il te jurait une fidélité éternelle en t’aimant de tout son cœur, alors son âme passerait en toi et tu aurais part au bonheur des hommes.
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La feuille l’emportait de plus en plus loin. Et voilà notre Petite Poucette en voyage. Chemin faisant, un joli papillon blanc qui la trouvait très à son goût vint voltiger autour d’elle et finit par se poser sur la feuille. Poucette était toute joyeuse et contente, car le crapaud ne pouvait plus l’atteindre. Le paysage qui se déroulait devant elle était de toute beauté, et le soleil faisait miroiter l’eau comme de l’or fondu. Elle pris son écharpe, attacha le papillon à un bout et fixa l’autre à la feuille, qui descendit ainsi plus rapidement la rivière.
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Voyons, nous commençons. Quand nous serons au bout de notre conte, nous en saurons bien plus que maintenant, car nous avons parmi nos personnages un vilain merle, le plus méchant de tous, le Diable.
Un jour, il était de bien bonne humeur , il venait de confectionner un miroir qui avait une merveilleuse propriété : le beau, le bien s'y réfléchissaient, disparaissaient presque entièrement , tout ce qui était mauvais et déplaisant ressortait, au contraire, et prenait des proportions excessives.
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Peu importe qu'on soit né dans la cour des canards, si l'on est sorti d'un oeuf de cygne.
Il était enchanté de toute la misère et des tracas qu'il avait subis; il appréciait d'autant mieux son bonheur, et la splendeur qui l'accueillait. Et les grands cygnes nageaient autour de lui et le caressaient avec leurs becs.
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C'était tout à fait amusant, disait " le diable ". Et si quelqu'un était saisi d'une bonne et pieuse pensée, on voyait dans le miroir une grimace, qui faisait rire le diable-troll de son ingénieuse invention.

La Reine des neiges
Première histoire
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