Hayao Miyazaki

Après avoir longtemps attendu, la publication du roman graphique de Hayao Miyazaki intitulé Le Voyage de Shuna vient enfin de sortir, en lien direct avec la sortie de son nouveau et peut etre ultime long métrage, le Garçon et le Héron



Lorsque cette BD parait en 1983 deux ans après la création du studio Ghibli, sa carrière est au point mort et il n'a pas encore réalisé de films.



Cette BD, réalisée à l’aquarelle permet de retrouver tout l’univers de l’auteur, alors en germe, de ses personnages marquants ainsi que le réalisme magique qui sera ensuite décliné dans toute ses oeuvres futures : une forêt luxuriante avec des plantes inconnues, des bêtes poilues, mélange de rennes et de lama avec des cornes torsadées comme celles des impalas, des géants verts qui marchent à l'unisson les bras ballants, des bâtiments vivants.



Un héros sombre certes, mais courageux, droit et surtout une aventure folle, Un récit mystique d'une belle fluidité au service d'un univers luxuriant, une mythologie et d'un bestiaire à la poésie toujours surprenante,
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« Le Voyage de Shuna » est une œuvre du grand maître Hayao Miyazaki mais cette fois-ci sous forme d’un livre. Beaucoup d’entre nous le connaissent pour ses films, ses thèmes, sa remarquable animation et façon de conter, sinon qu’attendez-vous ?

Nous avons là une œuvre intemporelle qui nous parvient enfin 40 ans après, vu qu’elle est de 1983. Le temps qui passe, la relation au temps, c’est assez fou parfois cela aussi non ?

Le livre a été édité aux petits oignons par Sarbacane qui en a fait un bel ouvrage, couverture cartonnée, pages agréables à tenir, de bonnes épaisseur, de qualité pour rendre hommage au très beau rendu graphique en aquarelle, et avec tant de couleurs différentes qui s’adaptent.

Une narration en majuscule soit en noir soit en blanc pour s’adapter aux couleurs présentes et notre confort de lecture. Une narration poétique.

Le tout est très fluide à lire, nous prend dans ses filets. Bien entendu, vu que nous la découvrons après, nous pouvons y déceler plein d’éléments, mais aussi constater son intemporalité.

Et le fait qu’il laissait déjà à ce moment là une belle place aux femmes.

Nous finissons avec un mot de Miyazaki, et une autre personne. Ce sont des bonus de fin très intéressant.



L’histoire s’inspire d’un conte tibétain. Nous y voyons déjà des thèmes forts du grand maître. Sur la couverture, Shuna monte un yakkuru, un animal très attachant. Yakkuru est ici le nom de ces animaux, pas juste de l’animal lui-même. Ce voyage sera riche, foisonnant, intéressant, perturbant, peuplé de belles et de mauvaises rencontres. En réalité, nous ne faisons qu’une partie du voyage. Je n’aurai pas été contre faire le reste (qui n’existe pas), mais c’est déjà merveilleux qu’on ait enfin pu avoir cette œuvre.



Shuna est le prince de son peuple. Un jeune homme attachant, gentil, mais aussi borné et têtu. Un homme valeureux et de principes. Mais qui sait une bonne action peut vous être retourné et faire du bien à votre âme. Le peuple s’en sort, mais quand on lui fait miroiter une graine pour avoir une culture florissante, avec la fouguosité de son jeune âge et contre tout accord, il décide de partir à sa recherche.

Il traversera toutes sortes de paysages, chevauchant son brave yakkuru qui lui rend bien des services. Il a bien prévu son ravitaillement, un fusil, il sait chasser, mais c’est quand même difficile, et le ravitaillement baisse de plus en plus. Quand il trouve cette céréale, à chaque fois, elle est consommable mais plus cultivable, un bon gros pied de nez à la délocalisation, au fait de ne plus savoir faire les choses par soi-même, bref au fonctionnement de notre économie.

Un choc d’envergure l’attend aussi en constatant l’esclavage.



Au cours de son voyage, il rencontrera Thea, une jeune femme charmante, intelligente, volontaire. Cette rencontre sera importante et déterminante. Elle sera également avec sa jeune sœur.

Shuna poursuit son voyage malgré ce qu’il apprend, malgré tous les risques, il va au bout et en payera le prix. Et il est fort. Qui détient cette fameuse graine ? Un passage à la fois fascinant et glaçant, où Miyazaki déploie toute la force de son imagination.



C’est intéressant et touchant de voir Shuna sauver Thea, mais elle le lui rendra bien, et c’est affolant de le revoir ainsi



Venez vite le découvrir
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Le village de Shuna meurt de faim. Il décide alors de partir en quête de graines dorées pour le sauver. Y arrivera-t-il ?



Voici la magnifique réécriture et illustration d'un conte tibétain par notre cher Miyazaki. Quel bonheur de retrouver toute sa poésie, ses choix de couleurs si douces et le thème de la quête initiatique.

J'en aurais voulu tellement plus mais ce petit conte se termine bien trop vite !



On retrouve les traits si caractéristiques de Nausicaä, Princesse Mononoke ou encore Le château dans le ciel. Si court soit-il, ce conte nous transporte au loin dans un monde plein de spiritualité et d'enseignements. Chaque illustration nous murmure milles mots et nous pousse toujours plus loin dans ce voyage !

Deux étoiles : je trouve que l'édition ne rend pas hommage à son travail, au niveau de sa qualité d'impression : les couleurs sont pâles par rapport à l'édition japonaise, on a l'impression que les reproductions sont passées, délavées. De plus, on a le droit a un commentaire superflu en fin d'ouvrage qui nous explique pourquoi il faillait absolument que cet ouvrage existe, est ce bien nécessaire ?

Prince d'un pays dont les terres sont aride, Shuna assiste un voyageur jusqu' à son dernier voyage Ce dernier a le temps de lui confier que vers l'Ouest, il est une contrée dont une céréales pousse à profusion et suffit pour nourrir ses habitant... Shuna décide de d'aller, vers l'Ouest pour ramener des graines de cette céréale... Une Odyssée semée d'embûches....
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Shuna est un jeune garçon, futur héritier de la couronne d'un petit royaume oublié de tous perdu au fond d'une ancienne vallée. Le sol y est stérile, les récoltes pauvres et la vie y est bien difficile. Lorsqu'un étranger arrivé là par hasard évoque des contrées lointaines où des graines donnent des céréales en quantité, Shuna n'hésite pas et part à leur recherche.



Le voyage sera long et dangereux. Shuna y rencontrera Théa et sa petite sœur, il rencontrera des chasseurs d'esclaves, il ira jusqu'au bout de la terre des hommes pour atteindre son but et trouver les graines dorées.



Sarbacane édite le premier récit de Miyazaki paru au Japon en 1983. Plus qu'un manga, il s'agit d'un véritable conte illustré inspiré d'une légende tibétaine. On y retrouve déjà les éléments qui constitueront le socle de l'œuvre du créateur des studios Ghibli. Un jeune héros, une quête initiatique, le rapport à la nature, le lien avec les légendes et le divin, l'apport du fantastique...



J'ai, dès le départ, été enveloppé dans cette histoire simple, posée en quelques mots et j'ai été transporté par cette quête, par ce jeune héros et par les aquarelles magnifiques de Miyazaki. J'ai ressenti une grande douceur, voire même une certaine tendresse tout au long du récit et je ne voulais pas que ça s'arrête.



C'est un peu l'histoire de la vie que nous conte Miyazaki dans ce très beau livre. Les fans de l'univers Ghibli sauront identifier des éléments des films du maître, les autres ont là l'occasion de le découvrir. C'est une opportunité à ne pas manquer.

Pour son roman graphique, Hayao Miyazaki s’inspire librement d’un conte tibétain, nous livrant ainsi l’une de ses histoires les plus mélancoliques et sombres.
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Retrouver Hayao Miyazaki dans une nouvelle oeuvre a été un bonheur.

Les dessins sont sublimes, l'histoire est bouleversante, profonde et inoubliable.

Pour tous les fans de Princesse Mononoké mais aussi du réalisateur qui une fois de plus nous prouve son talent de conteur.

C’est un récit poétique, servi par un dessin lumineux, qui porte aussi une critique de notre économie mondialisée, reposant sur une main-d’œuvre exploitée…
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La découverte progressive de l'univers à travers le regard de Shuna est ici couplé aux dires du narrateur, renforçant l'aspect conte et l'aura poétique de cet univers aux couleurs chamarrées, gorgé de fantastique et de beauté.
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Transportés par de magnifiques dessins à l’aquarelle au style devenu iconique et intemporel, on se retrouve dans un monde désolé et mystérieux que Shuna doit affronter pour sauver sa terre natale.



Parcourant plaines stériles, ruines étrangement fascinantes et cités accablantes, Shuna se verra aussi traverser les dimensions lors de son voyage, qui le changera à tout jamais.



C’est fidèle à lui même que Miyazaki nous offre un conte aux abords simples et enfantins terriblement engagé, aux couleurs de Nausicaa et de Princesse Mononoke; comment ne pas être séduit par la franchise de ces œuvres?

Pour quiconque s'intéresse à la carrière de Hayao Miyazaki et à sa cohérence au fil du temps, "Le Voyage de Shuna" est, mine de rien, une pierre importante de l'édifice. Mais au-delà de tout ça, il y a, bien sûr, le simple et pur attrait de découvrir un récit d'aventure ayant ses propres qualités et spécificités bien à lui.
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Évidemment je suis totalement partiale.... Mon avatar est Totoro LE personnage le plus emblématique de Miyazaki, le symbole des studios Ghibli. Je suis fan des dessins animés qui sortent de ces studios en général et de ceux réalisés par Hayao Miyazaki en particulier.

J'ai même parfois l'impression d'être comme une groupie de base devant son groupe de K-pop préféré !

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Donc critique totalement partiale, absolument pas objective ! Sorti aujourd'hui, dévoré dans la foulée, mais j'ai du patienter : ma fille aînée me l'a honteusement piqué et l'a lu avant moi.... Scandale !

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Ce roman graphique est paru il y a 40 ans avant même que ne sorte le premier film de Miyazaki à savoir Nausicaa.

On retrouve ce film dessiné en parallèle de ce roman. Des personnages, des lieux, des problématiques.

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Des aquarelles somptueuses au service d'une histoire prenante : un jeune prince, Shuna, décide de partir vers l'ouest trouver une graine miraculeuse qui permettra de préserver son peuple de la famine.

Des paysages magnifiques, des restes de civilisations...

Et une héroïne (comme toujours chez Miyazaki) forte, décidée à maîtriser son destin.

Donc une belle histoire servie par des dessins et des décors magiques... Une réussite !

Et puis vous savez quoi ? Il y a même Yakkuru (là on est dans "Princesse Mononoké")

Non rien à faire je suis fan !

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Devinez où je vais demain ? Au cinéma voir "le garçon et le héron", le dernier film de Miyazaki sorti ce jour....

Vous ai-je dit que j'étais fan ?

Cela fait un moment que les fans d’Hayao Miyazaki connaissent « Le Voyage de Shuna » de réputation, à défaut de l’avoir lu. Bien sûr, une version japonaise existe depuis des années, et une traduction anglaise pirate circule depuis un moment, tout comme des scans. Malgré tout, la renommée de cette œuvre était assez confidentielle, alors que son aura était, elle, très forte, notamment auprès des fans les plus passionnés…



Alors l’annonce de la publication d’une version française le 1er novembre 2023 a été comme un coup de tonnerre dans le monde de l’édition et auprès des fans francophones du Sensei… Elle suit de peu la première traduction anglophone officielle (il y a pile un an, le 1er novembre 2022), qu’on doit à Alex Dudok de Wit, fils du talentueux Michael Dudok de Wit, auteur de « La Tortue Rouge », film d’animation coproduit par… le Studio Ghibli. Hasard de calendrier, la version française du « Voyage de Shuna » sort le même jour que le tout dernier film de Miyazaki, « Le Garçon et le Héron »… C’est peu dire que les admirateurs de Miyazaki sont particulièrement comblés en ce mois de novembre 2023 !



Je n’ai pas attendu pour me procurer le précieux ouvrage, et mes espoirs n’ont pas été déçus. Tout d’abord, quelques précisions. Comme plusieurs personnes l’ont déjà mentionné, ce n’est pas un vrai manga, c’est plutôt un mix entre un manga et un livre illustré. Il y a plusieurs cases par page, mais peu, d’une à trois en général. Et il n’y a pas de phylactères (c’est-à-dire de bulles) : la narration et les dialogues sont intégrés directement sur les images. Mais ce n’est en rien gênant. Et en fait, cet ouvrage se lit bien comme un manga. A noter que le format de lecture originel, de droite à gauche, est respecté. L’édition par Sarbacane, quant à elle, est superbe. La taille des pages est plus grande que l’édition japonaise originale si j’ai bien compris, et c’est tant mieux, car elle était très petite apparemment, et là on peut profiter davantage des magnifiques aquarelles du maître.



Car oui, l’une des nombreuses qualités de ce manga c’est qu’il s’agit de l’une des rares œuvres papier en couleur de Miyazaki. Et pour qui connaît son talent à l’aquarelle, c’est un vrai régal. Outre qu’il maîtrise parfaitement les couleurs et qu’il a une très belle palette de coloris, son style proche du crayonné, fragile et vivant, n’en est que plus émouvant.



Maintenant, on ne peut parler du « Voyage de Shuna » sans évoquer son fond étourdissant. Si l’ouvrage fait 160 pages, car il contient une note de Miyazaki et une postface d’Alex Dudok de Wit, le récit fait 147 pages. Ce qui est à la fois court, comparé aux 7 tomes de « Nausicaä », et en même temps suffisant pour déployer un ample récit. D’autant que Miyazaki maîtrise très bien l’ellipse.



Ainsi, en quelques pages et quelques cases, visuellement mais aussi narrativement, Miyazaki fait naître tout un monde, profondément original et unique, même s’il comporte un certain nombre de similitudes avec « Nausicaä » et « Princesse Mononoké ». Mais « Le Voyage de Shuna » se suffit amplement à lui-même et fascine par sa richesse. Maître Miya crée des peuples, des civilisations vivantes ou passées et oubliées, avec des us et coutumes particuliers, des divinités étranges et parfois effrayantes, tout un cosmos, à une époque indéfinissable, entre lointain passé et futur.



Et le tout est structuré autour d’une quête et d’un héros, le jeune prince éponyme Shuna, qui sur sa vaillante monture, un yakkuru (« Mononoké » n’est jamais loin), s’en va pour un long et éprouvant voyage vers l’Ouest, loin de son peuple, pour tenter de le sauver…



Je n’en dis pas plus, pour laisser à chacune et chacun le plaisir de découvrir cette histoire très forte, pas loin d’être bouleversante, en tout cas mémorable. Et je ne peux que remercier Hayao Miyazaki, une fois de plus, pour son immense talent, Alex Dudok de Wit pour avoir poussé Miyazaki à publier ce récit magnifique au-delà du Japon, et enfin Sarbacane, pour cette très belle et inespérée édition.
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Pour les fans de la princesse Mononoke, plongée dans le voyage de Shuna. Une poésie, des paysages, des magnifiques dessins qui nous ramènent à la nostalgie de ce dessin animé qui a tant marqué.



Miyazaki nous plonge une fois de plus dans son monde toujours splendide !

"Tu penses être touché d'un maléfice, mais c'est les monde qui est maléfique !"



Dans une contrée lointaine, vit Ashitaka et son peuple. Il y a longtemps chassés par l'Empereur du Japon, ces Hommes ne comptent plus le même nombre qu'auparavant : leurs rangs se rétrécissent.



Lorsqu'un démon, Nago, menace de massacrer le village, c'est sans aucun doute par la force du prince Ashitaka que le mal est évité. Mais à quel prix ?



Touché d'une marque qui lui ronge la peau et les os, le jeune garçon prend la décision de partir pour l'Est du pays et tenter de voir ce qu'il s'y passe ; car cet événement ne rentre absolument pas dans la catégorie du "normal"...



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Étant donné qu'il s'agit de mon Ghibli préféré depuis toute petite, il en va de soi qu'il s'agit là d'un coup de cœur !

L'histoire est toujours aussi prenante même en la connaissant sur le bout des doigts.

Les personnages sont attachants malgré deux ou trois. Mais c'est tout de même un film et un livre que je recommande à tout le monde (vous DEVEZ le connaître).

Conte en forme de fresque rassemblant toutes ses idées passées pour en extraire un nouveau suc merveilleux, "Le Voyage de Shuna" fait à nouveau vibrer le lecteur et admirateur de Miyazaki, mais pas seulement.
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Extrait :

J’avais vu le film il y a longtemps, et j’avoue que je n’ai plus trop de souvenir à son sujet… Toutefois, je me souviens avoir aimé, j’ai donc fini par craquer en voyant le film sous sa forme manga en grand format. Même si le tome n’est pas très épais, je pense que cette série vaut le coup d’œil ! Après tout, de ce qu’on m’a dit, la série a été pensée en grand format, et il est vrai que cela se ressent sur les planches.



Je me souviens surtout de beaucoup de couleurs pour le film, le redécouvrir en noir et blanc, offre donc un tout autre ton. Ajouter à cela le peu de souvenir que j’en ai, et me voilà en train de redécouvrir le titre comme si c’était la première fois. Les planches sont très détaillées, ce qui les rend magnifiques et parfois déroutantes. Dès les premières pages, on comprend que Nausicaä à quelque chose en plus que les autres. Elle peut, semble-t-il, communiquer avec les « insectes » peuplant la forêt, mais aussi mentalement avec d’autres humains. Elle ne semble pas le maîtriser totalement, mais je suppose que cela viendra. L’intrigue est futuriste, et donc, de la science-fiction, dans un avenir assez peu glorieux. Presque apocalyptique, cette période se déroule après une guerre ayant réduit une bonne partie des êtres vivants en cendres. Désormais, une bonne partie de la planète est inhabitable sans masque pour respirer. Les insectes sont également bien plus gros, et l’humanité semble dépérir à petit feu.



Mais cela n’empêche pas certains grands « groupes », grandes communautés, de continuer à vouloir plus, et donc à se battre. Est-ce une manière de dire qu’on n’évoluera jamais sur ce point ? En tout cas, la faune et la flore semble bien avoir évoluée pour sa part. Les forêts sont toxiques et propagent des spores qui contaminent les zones alentours. Vues comme des fléaux, elles sont évitées par la plupart, mais pas par Nausicaä, qui s’y rend, visiblement, souvent. Elle récolte des échantillons, la raison est montrée un peu plus loin dans le tome, et celle-ci est surprenante. Elle récupère également des matériaux, qui peuvent être utilisés après avoir été nettoyé. Les dessins de ses passages sont magnifiques, ils donnent une importante densité à ses zones boisées, et une ambiance assez oppressante. Nausicaä a découverte, toute seule, que le but de ses forêts et insectes, n’étaient pas vraiment de nuire, mais surtout de restaurer. En s’enfonçant dans la forêt, il est possible de découvrir le résultat de ses efforts, mais visiblement, peut de personnes sont au courant.



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Un album tout en douceur reprenant l’animé d’Hayao Miyazaki.

L’histoire est totalement identique à celle que l’on peut découvrir dans l'œuvre originale même si, il me semble, que quelques lignes de dialogue ont disparues pour un côté plus pratique.

Le texte est très simple et adapté à un très jeune public, insistant sur certains détails de la scène dans un vocabulaire assez basique véritablement comme un livre pour les touts petits.

Les images sont directement tirées du film, on peut y voir quelques flous d’images intermédiaires mais c’est vraiment très léger et ça ne nuit en rien à la qualité de l’ensemble.

Je vais très certainement garder cet album pendant un long moment pour faire profiter certains de mes proches de cette histoire quasi intemporelle.

J’avais entendu parler du film mais je n’avais jamais eu l’occasion de le voir pour découvrir ce conte et le voyage extraordinaire de cette petite fille, vivant mille aventures pour retrouver ses parents, prisonniers d’un sortilège mis au point par une sorcière. Le livre permet de s’imprégner dans l’univers si particulier de Miyazaki, empreint de poésie et de rêves, prônent des valeurs intemporelles telles que le courage, l’amour inconditionnel, la bravoure et l’amitié.