Citations de Heather Graham (194)
La civilisation avait du mal à pénétrer la Floride. Quand les Indiens ne massacraient pas les colons, c'étaient les fièvres des marais qui s'en chargeaient.
Il veut construire des maisons qui s'ouvrent à la brise d'été, qui résistent aux pires tempêtes, qui sentent bon l'herber et les arbres, la mer et le sable.
Il a un instinct très sûr dans un domaine qui est à mon sens l’un des plus difficiles de la production. Le montage, c’est lent, minutieux, fastidieux… mais crucial pour la réussite d’un film.
Les souvenirs ont la vie dure.
L’absence adoucit les cœurs.
La mer est une maîtresse cruelle et se garde bien de livrer tous ses trésors.
Le public aime qu’on lui raconte les faiblesses des autres, leur cruauté, parfois aussi leur dignité, d’ailleurs !
J’ai toujours été passionné par la vie des gens qui ont vécu avant nous. Pensez à la façon dont on nous enseigne l’histoire, avec ces listes de dates si arides… Ce ne sont pas les dates que les écoliers devraient se rappeler, ce sont les gens. Il faudrait raconter le passé comme une émission de télé-réalité, comme Oprah Winfrey
Lorsqu’on a des croyances religieuses ou métaphysiques, comme la plupart des hommes, on peut comprendre ça, croire à ces phénomènes invisibles comme on croit en Dieu, en l’existence de l’âme. Surtout que, parmi les vivants, certains peuvent communiquer avec nous…
L’explication la plus communément acceptée de ces étranges phénomènes avait trait au magnétisme. Dans le triangle des Bermudes, les aimants indiquaient parfois le « vrai nord » au lieu du « nord magnétique » utilisé pour naviguer autour de la planète. Les compas pouvaient subir des variations d’au moins vingt degrés, ce qui rendait la tâche des pilotes particulièrement ardue.
Le public aime les histoires qui finissent bien. Personne ne peut ressusciter les morts, évidemment, mais il est sain de pouvoir faire son deuil. Quand nous traînons un coupable devant la justice, cela nous donne le sentiment de ne pas avoir trahi ceux qui sont morts.
On a tort de croire que les choses s’évanouissent mystérieusement dans le triangle des Bermudes, indiqua Katie. On l’a longtemps cru, avant de tenter de comprendre ce qui se passait quand on a retrouvé des avions disparus au lendemain de la guerre. On n’a pas encore d’explication définitive, mais il y a plusieurs théories scientifiques. Ton yacht de plaisance ne s’est pas volatilisé. Il est forcément quelque part.
Il leur faudrait aussi parler d’Hemingway, comme dans tout film sur Key West digne de ce nom, et bien sûr des flibustiers, des pilleurs d’épaves, des pêcheurs d’éponges, des cigariers et de la création de la République des Conques…
Il y avait des fantômes partout, avait expliqué Bartholomew. Pour la plupart des gens, cependant, ils ne se manifestaient que par un léger courant d’air, parfois une curieuse impression de nostalgie. Les fantômes « actifs » ou « intelligents » s’amusaient aussi, de temps à autre, à faire souffler le vent, à frapper des coups pendant la nuit, et d’autres choses de ce genre. Katie, elle, avait le don de voir tous les spectres qui s’agitaient derrière le voile du réel.
Les promesses sont souvent difficiles à tenir (...). p.156
La vérité sort de la bouche des enfants....et des vieillards, fit remarquer Joe avec un rire fatigué. Je me souviens que vous m'en aviez parlé mais je m'étais dit qu'elle devenait gâteuse.Bien joué, Jérémy.
Son seul pouvoir était sa capacité à se mettre dans un état réceptif, puis , avec sa sensibilité et les informations dont elle disposait, d'incarner la victime au point de devenir la victime.
Il dût attendre le milieu de la matinée avant de pouvoir parler à Jonas. Il avait eu Sean Canady au téléphone, et ce dernier lui avait demandé de ne plus passer à travers les fenêtres. Ni de tomber du troisième étage et de se relever comme si de rien n'était. Ni de planter en public un tasseau dans le cœur d'une jeune femme.
- Vous vous rappelez ce que vous disiez: que je me jetterais sur vous... ?
Elle laissa sa phrase en suspens et, en voyant l'incertitude qui se peignait sur le visage de Bruce, elle éprouva un bref sentiment de panique. Il allait la repousser... Elle se comportait comme une idiote...
Mais, aussitôt, il lui prit le menton et plongea son regard au fond du sien.
- Je ne veux pas que vous me sautiez dessus juste parce que vous avez besoin de dormir avec quelqu'un, dit-il.
- Pas quelqu'un, répondit-elle d'une voix rauque. Vous.
- Ah! murmura-t-il, sans la quitter des yeux.
- Alors... vous ne voulez pas ?
- Oh, que si! répondit-il avec une intensité qui bouleversa la jeune femme. Je veux que tu me sautes dessus parce que tu ne peux plus te retenir, parce que tu me trouve sexy au-delà des mots, parce que tu veux sentir mes mains partout sur ton corps, parce que tu n'es plus que sensualité quand tu te trouve près de moi. Je veux que tu me sautes dessus parce que tu meurs du désir de poser tes mains sur ma peau nue, parce que tu meurs d'envie de découvrir ce qui se cache sous le kilt d'un Ecossais.
- Vous ne portez pas de kilt ! murmura Toni.
- Chérie, je peux le faire si c'est ce que tu veux.
- Vous savez, n'est-ce pas, que c'est juste une question de temps, dit-il avec lenteur.
- Je vous demande pardon ?
Elle aurait dû s'éloigner, mettre de la distance entre eux. Mais elle se sentait attirée par lui comme un aimant. La manière dont il la touchait était presque intime, et tout son être aspirait à ce qu'il continuât.
- Juste une question de temps, répéta-t-il.
- Avant quoi ?
- Avant que vous me sautiez dessus, bien sûr.
- Avant que je vous saute dessus ? s'exclama-t-elle, l'indignation prenant le dessus. Laird MacNiall, vous êtes bien sûr de vous !
Loin de se départir de son sourire, Bruce se pencha plus près encore du visage de la jeune femme, et murmura:
- Je ne vous repousserai pas, vous savez ?