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Critiques de Heather Morris (968)
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Le tatoueur d'Auschwitz

*****ALERTE COUP DE COEUR*****



Il m’a fallu quelques jours avant de pouvoir rédiger ma chronique, tellement la claque fut importante.



On parle ici d’une histoire d’amour mais n’attendez pas de romances. On parle d’un témoignage mais n’y voyez pas ici un étalage de pathos.



On cherche souvent comment enseigner l’Histoire aux plus jeunes, ici la méthode est tout trouvée. Winston Churchill a dit « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ». Il est donc essentiel de parfaire son éducation pour ne pas reproduire les erreurs du passé.



Et même au milieu des pires atrocités une lueur de bonheur peut vous faire tenir le coup. Et même si on ne pourra jamais imaginer l’horreur qu’on vécut ses personnes il est de notre devoir de leur donner la parole et surtout de les écouter. Car bien souvent ce sont parmis les pires qu’on découvre les meilleurs.



Merci à l’auteur de nous faire découvrir cette histoire mais surtout à cette personne de la partager avec nous.
Lien : https://booksdelirium.wordpr..
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Le tatoueur d'Auschwitz

J'ai beaucoup aimé l'histoire où l'on suit Lale de l'avant , pendant et après le camp. Une histoire qui marque, qui touche. De l'espoir mais surtout une admiration pour lui et Gita.
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Le tatoueur d'Auschwitz

J'ai beaucoup apprécié ce témoignage fort et sans pathos. Il s'agit de la vie de Lale principalement à Auschwitzqui a réussi à se préserver lui et Gita, dont il est tombé amoureux dans le camp, grâce à un peu de chance, une grande intelligence des situations, son charme naturel, des amitiés conquises grâce à sa bonté et générosité naturelles et sans doute un instinct de survie avivé par la présence de Gita. Un bon témoignage !
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Le tatoueur d'Auschwitz

livre coup de coeur (lu en numerique) j'ai adoré cette histoire! a faire lire a tout les ados et adultes! ce livre devrait etre intégré dans les programmes scolaires et recommandé par les profs d'histoire/francais des le college

une belle histoire dans un univers horrible mais tres poignant

vous ne pouvez pas passé a coté de cette histoire
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Le tatoueur d'Auschwitz

Lisez le, faites le lire, offrez le.

Ce roman est un témoignage a travers trois années passées dans l'horreur d'Auschwitz. Avec Lale et Gita, j'ai tremblé, j'ai eu peur, mes larmes ont perlé. Mais aussi j'étais avec eux dans leurs moments de bonheur arraché!

Merci Heather Morris, bon boulot.
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Le tatoueur d'Auschwitz

Heather Morris, Le tatoueur d’Auschwitz - 2018 - ⭐️⭐️⭐️⭐️



Lale et Gita se rencontrent au camp d’Auschwitz. Il est tatoueur. C’est lui qui marquera à jamais le bras de Gita de son numéro matricule. Les yeux de la jeune fille le séduiront et il fera tout pour lui rendre la vie plus facile. C’est cette tendre histoire basée sur des faits vécus que nous raconte Heather Morris dans un style simple et haletant. En plus de prendre soin de sa protégée, Lale multiplie les gestes de bonté à l’égard des autres détenus au péril même de sa vie quelquefois. C’est un livre d’espoir et de résilience, mais l’auteure n’hésite pas à montrer au lecteur la face cachée des camps et, malgré sa retenue parfois, on devine les horreurs qui ponctuent le quotidien. Lale et Gita seront-ils libérés ? Pourront-ils enfin vivre leur amour ? C’est la question qui nous tenaille pendant tout le récit. Des faits vécus troublants et touchants, voilà ce qui vous attend si vous lisez ce livre.
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Le tatoueur d'Auschwitz

On découvre une nouvelle vision de cette période de l'Histoire. La vie au camp est décrite sans filtre, la famine, la maladie, les intrigues entre prisonniers et les transactions avec les gardiens sont présents. Lale, contrairement aux millions de prisonniers du camp, a une place privilégiée en tant que tatoueur, il a accès à une chambre pour lui tout seul, à des rations supplémentaires et surtout à des zones du camps interdites aux autres travailleurs. Ce travail lui permet également de rencontrer sa future femme et de lui rendre la vie plus agréable au camp. On comprend très vite que les pots-de-vin sont monnaie courante à Auschwitz et que la chance ne suffit plus lorsqu'il s'agit de survie.



Lale risque sa vie tous les jours, un faux pas, un regard dirigé vers la mauvaise personne et c'est la fin. Les années passent et Lale tire les ficelles pour améliorer sa situation au camp et garde espoir d'une libération prochaine.



C'est un témoignage poignant dont la mise en forme est très bien réalisée ! Je ne peux que vous le conseiller.
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Le tatoueur d'Auschwitz

D'aucuns diront que c'est un énième livre sur le sujet des camps.

D'aucuns diront qu'il ne faut pas oublier.

D'aucuns diront que c'est un livre à lire. Je suis de ceux-là.

Parce que le témoignage direct d'un survivant, recueilli avec justesse et respect, sans pathos, sans larmoyant, c'est juste humain. C'est juste, inestimable.

J'ai visité Auschwitz il y a quelques années : des grandes baraques en briques (celles en bois avaient été détruites), alignées comme un jeu de Lego bien organisé, sous un ciel bleu pur. De l'herbe, du silence, une odeur de printemps, et nos petites vies de simples visiteurs si confortables, l'estomac plein et le corps au chaud dans nos vêtements propres, les cheveux brossés flottant dans la brise.

Alors difficile de se représenter l'horreur, le froid, l'odeur de la souffrance, de la mort, de la solitude, de l'humain rendu inhumain par des bourreaux fous. Difficile d'imaginer la neige, les cendres qui masquent le soleil s'échappant des grandes cheminées. Difficile d'entendre les pleurs des enfants, les ordres hurlés, les coups de feux, les trains qui amènent les nouveaux.

Alors pour qu'on réalise, ils ont exposé de grands tas que l'on peut voir derrière des baies vitrées, comme dans un musée : des montagnes de valises de ceux qui sont arrivés mais ne sont jamais repartis. Des montagnes de lunettes, des mèches de cheveux, des dents, des pots vides ayant contenu Zyclon B. C'est épouvantablement macabre, criant de souffrance. Cela m'a plongée dans une profonde perplexité : n'est-ce pas du voyeurisme ? Si des parents étaient morts à Auschwitz, aurais-je envie que le moment le plus horrible de leur existence soit exposé à la vue de tous ? N'y a-t-il pas "mieux" pour ne pas oublier ?

Des années après, je n'ai toujours pas la réponse à cette épineuse question. Je crois qu'il n'y en a pas d'unique.

Et ce livre est une des réponses pour ne pas oublier la cruauté des bourreaux, la volonté de ceux qui tentaient de survivre et l'humanité des justes.

On y voit aussi l'après camp. Cette période nébuleuse où les peuples erraient dans une Europe effondrée. Car les survivants après Auschwitz n'ont pas été pris en charge tous, ni tout de suite. Manque d'organisation, mais aussi manque d'information. Les détails de ces horreurs n'avaient pas encore fuité partout. La cruauté des nazis à parfois laissé place à des soviétiques pas très recommandables.



On s'y interroge aussi sur la frontière parfois ténue entre s'arranger avec l'ennemi et collaborer. En toute conscience les personnages de cette histoire ont trouvé le juste milieu : s'arranger avec l'ennemi pour survivre oui, mais pas au détriment des autres prisonniers.



Alors, faut-il le lire ? Oui. Sans fard, sans pathos. Mais avec amour.
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Le tatoueur d'Auschwitz

En lisant ce livre, on ne se plonge pas seulement dans une période et dans un lieu évocateurs d’horreur, mais on est propulsé dans la vie d’un homme, d’une femme et de bien d’autres qui ont vécu des atrocités pendant la guerre, et qui ont lutté pour rester en vie. Ce livre est une histoire vraie et elle en est que plus percutante encore et c’est parfois difficile de réagir dans une chronique sur ce que des personnes ont réellement vécu. Je reste toujours aussi sensible face à ce type de récits, cette période me passionne car elle est vecteur de tant de messages et je fais parti de ces gens qui ne souhaitent pas que la mémoire de ces moments ne s’évanouissent dans l’oubli. Alors pour moi, je trouve important de lire ces récits, et pour la génération de mes enfants qui n’auront bientôt plus personne pour leur raconter de vive voix ce qu’ils ont vécu, je raconte.



Le Tatoueur d’Auschwitz a cette particularité de mener la grande majorité de son récit au coeur même des camps de concentration. Le récit débute en 1942 et nous allons y suivre Ludwig Eisenberg que nous connaitrons sous le nom de Lale, cet homme de famille juive qui est monté dans un train pour répondre à la demande de son gouvernement slovaque et préserver son frère, premier de la fratrie qui était père. C’est aussi une autre juive, une jeune femme qui a été elle aussi déportée, Gita, qui deviendra celle pour qui il est prêt à tout que nous pourrons découvrir. Ils se sont donc connus au coeur du camps d’Auschwitz, alors que Lale doit tatouer tous les déportés de ces fameux numéros d’identification. Il aura suffit d’une rencontre rapide, pour que leurs destins soient tous deux scellés, et Lale fera tout pour la revoir à partir d’un simple numéro. Il y a d’ailleurs tout une symbolique autour de ce numéro et de la perte d’identité, qui est très importante dans le récit. La jeune femme ne voulant pas lui dévoiler son identité complète, ni grand chose sur elle, cela reste très mystérieux, mais c’est aussi révélateur de cette perte d’identité que les déportés ont pu éprouver quand ils ont vécu ces années de déportation, dans des conditions inhumaines.



Le Tatoueur, c’est la fonction de Lale, une fonction ingrate, horrible même puisqu’en le faisant il commet un acte qui va dans le sens de la barbarie des nazis. Il tient ainsi une place importante au sein du camp, sa position est protégée et il a donc certains avantages : un couchage et une pièce pour lui, tandis que les autres sont dans des baraquements, des portions supplémentaires de repas et la possibilité d’être « protégé » et de pouvoir se déplacer comme il le souhaite. Tous ces avantages le mettent aussi en première ligne de ceux et celles qui ne supporteraient pas qu’il est plus qu’eux, mais Lale saura faire bon usage de ce qui lui est offert. C’est ainsi que nous découvrons ce personnage, qui a cette part en lui d’optimiste qui parait à toutes épreuves, il prend les choses comme elles se présentent, tente des approches qui en feraient frissonner plus d’un. C’est un peu comme si, en s’adressant à ceux « au dessus » de lui, il arrivait à savoir si telle ou telle personne allait oui ou non le trahir, c’est un homme qui a du culot, du courage et qui est pourvu d’une grande générosité.



Son histoire nous sera contée à travers ces quelques années de déportations, où nous suivrons quel fut le chemin qu’il va emprunter pour rester en vie. Dans son sillage, il a entrainé quelques personnages que nous découvrirons, Gita bien entendu, celle pour qui il a eu un coup de foudre, alors même qu’ils vivaient dans des conditions déplorables avec cette peur constante de mourir. Leur histoire parait tellement insolite au coeur de ces lieux, et pourtant leur amour va naitre, s’épanouir, et c’est aussi cela qui leur permettra de survivre et de croire en des lendemains heureux. Lale en aidant bon nombre de personnes, va nous permettre de les connaitre, de comprendre comment ils sont arrivés ici, qu’ils soient juifs, tziganes, polonais, russes… déportés, travailleurs, SS… bien des personnalités différentes et dans des conditions différentes, elles aussi, qui nous ouvrent l’esprit sur tout ce qu’il a fait.



Lale a choisit de garder ce rôle de tatoueur, pour survivre et par ce biais d’aider les autres, c’est une preuve de courage et de grande générosité, et pourtant il a du faire face à bien des sentiments contradictoires vis à vis de ses choix, lutter contre sa propre conscience d’être au service de l’ennemi. Le sentiment de culpabilité qui a été évoqué par sa personne et d’autres ne devrait pas être, beaucoup de déportés ont agi comme ils ont pu pour rester en vie. On a pu constater lors de nombreux témoignages que l’égoïsme a pu être un moyen de survivre, oubliant les autres, ne pensant qu’à soi, ici je ne trouve pas que l’on ait eu à faire à ce sentiment avec ce personnage. Au contraire tout du long, Lale reste ce jeune homme qui n’a pas cessé de partager et de prendre des risques pour les autres, et cela fait de lui en quelque sorte, un héros, un être admirable qui aurait pu profiter de ses « avantages » pour lui seul, mais qui a pris le risque d’en faire profiter d’autres. C’était d’ailleurs très risqué, car n’importe qui aurait pu le dénoncer, on a eu à faire ici, à cette part de solidarité qui a pu avoir lieu, au contraire de l’égoïsme dans les camps. Une générosité, qui rappelle à quel point l’humanité des déportés est à ce point importante, quand on constate à quel point leurs tortionnaires en étaient dépourvus.



Ce roman, car c’est bien d’un roman qu’il s’agit, a d’abord été pensé comme un scénario, pour une possible adaptation à l’écran. Puis l’auteure s’est laissé convaincre de le transformer en roman, en livre pour qu’il soit lu. On ressent toutefois l’importance du passage par le scénario lors de la lecture du texte, et j’ai trouvé cela très intéressant. J’ai trouvé que les faits, les actions, les scènes étaient décrites de façon à pouvoir bien les mettre en scène dans notre imagination et j’ai vraiment eu l’impression de voir l’ensemble se mettre en branle au fil de ma lecture. Les détails nous permettent de ressentir les sensations éprouvées, celle du froid, de la douleur, de la souffrance, de la faim tout comme celles liées aux émotions, de la peur, de la colère, de la peine et bien d’autres encore. Tout est parfaitement bien décrit pour que l’on est cette sensation d’y être, autant que se peut bien entendu.



C’est encore une fois un de ces livres qui restera un témoignage poignant de ce qu’ont vécu les déportés pendant la seconde guerre mondiale. Lale a certes eu le flair pour vivre ces moments plus « facilement » que d’autres, mais en disant cela j’ai l’impression de minimiser son expérience, mais ce n’est absolument pas le cas car il a vécu tout comme les autres dans la peur constante, et face à la mort, qui s’est présentée à lui de bien des façons. Ses accès a bien des lieux, l’auront confronté à tant d’horreurs commises par les SS, on ressent alors plus le temps passé, son optimisme du début qui paraissait sans faille, s’étioler ! La seule chose qui le raccroche à la vie, chaque instant, c’est elle, celle qu’il aime, celle avec qui il veut vivre après. Son récit est très intéressant, parce que cet homme vit ses instants en nous transmettant des messages, de très beaux messages d’amour, de soutien, de lutte et nous confronte ainsi à l’immondice de tout ce qui a été commis pendant cette guerre.



A la fin du livre, il y a différentes parties qu’il faut lire pour comprendre de quelles façons ce livre a été conçu. Il y a une intervention émouvante du fils de Lale et Gita, qui nous parle de l’amour qu’il éprouvait l’un pour l’autre et du modèle qu’ont été ses parents pour lui. Une déclaration magnifique, éprouvante mais selon moi indispensable à la compréhension de ce qu’ils étaient tous deux. Ils se sont battus par amour, et ont vécu de cet amour par la suite. Ce livre avec son récit, ses compléments est très beau, touchant bien entendu, et assez marquant.



L’auteure a écrit un autre livre, qui nous conte l’histoire de Cilka que nous avons rencontré ici même alors qu’elle était déportée à Auschwitz. La tournure qu’a pris sa vie après cette déportation m’a surprise et j’ai trouvé cela très injuste, avec les informations dévoilées dans ce livre. Je suis très curieuse de le lire aussi, pour savoir comment elle s’en est sortie.

Le voyage de Cilka sort le 14/04/2021 aux Editions Charleston.
Lien : http://www.livresavie.com/le..
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Le tatoueur d'Auschwitz

je suis en train de le lire et j'avoue que je suis très déçue, bien sûr l'histoire est émouvante, avec un sujet pareil, c'est pas difficile, mais alors, le style ! que des phrases de 3 mots en veux tu en voilà, ça assomme le lecteur qui n'a rien demandé et qui surtout n'y est pour rien ... je ne comprends pas qu'un tel livre soit baptisé "best seller", ça prouve que le niveau littéraire est tombé bien bas, et si on compare à "le choix de Sophie" ou "la liste de Schindler" comme on dit "ya pas photo" !
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Le tatoueur d'Auschwitz

Ce livre est très émouvant. Lale souhaite transmettre son histoire avec Gita pour que cela ne se reproduise jamais. Ce livre nous enseigne de ne jamais oublier cette période de l'histoire et de la transmettre aux générations suivantes. Tout le monde devrait lire se livre !
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Le tatoueur d'Auschwitz

J'ai écouté ce livre sur Audible, et je me suis tellement retrouvée plongée dans ce témoignage que j'ai du faire une pause dans la lecture car elle me prenait trop aux tripes. J'ai tout ressenti et ce livre va me rester gravé un petit moment. Je suis très sensible à ce genre de témoignage et j'avais envie de pleurer à chaque minute de lecture comme je l'ai fait à chaque minute du film "La rafle". L'auteure à fait un travail de recueil et de recherche absolument admirable. La traduction n'enlève rien à ce livre qui est une pure claque autant littéraire qu'historique.

Une lecture très dure, mais nécessaire !
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Le tatoueur d'Auschwitz

Il s’agit d’une histoire vraie ; celle de Lake, un jeune slovaque, juif, qui s’est porté volontaire en 1942 afin de « partir travailler ailleurs ». En effet, chaque famille devait donner un homme âgé de plus de 18 ans. Le volontariat ? C’est qu’il a choisi de partir à la place de son frère aîné qui était marié et avait des enfants. L’ailleurs est Auschwitz. Lale va devenir le tatoueur d’Auschwitz. Celui qui va marquer de façon indélébile chaque homme, chaque femme qui entrera dans ce camp. Et au milieu de ce chaos, il va trouver l’amour dans les yeux de Gita, une femme qu’il aura tatouée.

C’est un livre fort dont on ne sort pas indemne.



Je pense me tourner vers des lectures un peu plus "feel good" cette semaine.
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Le tatoueur d'Auschwitz

Quelle lecture! C'est loin d'être le premier livre que je lis sur le sujet mais c'est la première fois que je me sens autant "plongée" dans l'horreur... Je n'ai pu le lire d'une traite tant c'est "dur", j'ai fait des pauses pour alterner avec une lecture plus douce... Pour la première fois dans ma vie de lectrice, j'ai eu la nausée lors de quelques passages. Malheureusement, je crois que l'on n'aura jamais fini d'en apprendre et d'en découvrir sur ce vaste sujet de la seconde guerre mondiale, et sur l'horreur en général.

Mais je trouve important de connaître ces faits de l'Histoire.

L'auteur a su retracer l'histoire vraie de cette personne, ce tatoueur d'Auschwitz. Elle nous livre son récit de manière simple et criante de vérité, de sincérité. Elle n'a pas cherché à combler les vides puisqu'on se situe du seul et unique point de vue de cet homme et une seule personne n'a pu tout vivre dans le camp. J'ai aimé qu'elle soit fidèle à la personne qui s'est livrée à elle, qu'elle respecte sa demande de faire connaître ce qu'il a vécu.

Le roman se déroule d'avril 1942 au printemps 1945, sur la durée de la constitution de prisonnier de Lale jusqu'à la fuite du camp dans les temps de flottement autour de la libération. Nous apprenons beaucoup de détails sur la vie dans le camp.

J'ai beaucoup apprécié que cette histoire vraie démontre que la générosité et la bienveillance sont récompensées.



La réalisation de l'ouvrage est complète car, après le récit de cette tranche d'histoire, l'auteur donne les grandes lignes du reste de la vie des personnages, l'objectif et les circonstances d'écriture...



Ne passez pas à côté!
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Le tatoueur d'Auschwitz

"- 𝐽'𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑢𝑟𝑠.

- 𝑄𝑢𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑒𝑛𝑡-𝑖𝑙𝑠 ?

- 𝑅𝑖𝑒𝑛. 𝐼𝑙𝑠 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑏𝑟𝑢𝑦𝑎𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑝𝑙𝑒𝑢𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑛 𝑒𝑡 𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑟."



Débarquement immédiat, posez vos valises et "bienvenu" à Auschwitz. Tout le monde se suit, le premier a tomber ne se relèvera pas. Les plus faibles ne font pas de vieux os par ici.



J'observe Lale se faire tatouer, et j'ai comme cette sensation de l'aiguille piquant ma peau. J'observe son évolution dans ce camp, la peur me paralyse, ce que je vois à travers ses yeux me donne des sueurs froides.



Comment survivre à de telles atrocités ? Et dans tout ça, l'amour, l'amour entre deux personnes dans un camp ou la mort règne en maître. Lale et Gita sont poignants de par leur espoir d'un avenir commun, de sortir de cette horreur.



Je suis plongée dans un univers où la faim tiraille les entrailles et où la peur tord les boyaux. Un monde où l'espoir et l'envie de se réveiller le lendemain sont omniprésents. Une histoire de camp, d'extermination, mais aussi d'entraide, d'amour et d'amitié.



J'ai refermé ce livre avec cette impression de sentir la suie tomber sur mes épaules... La haine de voir ce dont les êtres humains sont capables.



Et vous, êtes-vous prêt à entrer à Auschwitz ?
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Le tatoueur d'Auschwitz

Si l'histoire avait été imaginée, j'aurai pu croire à une simple histoire d'amour parfois rocambolesque dans un camp de concentration.

Mais il s'agit d'une histoire vraie avec ses drames et ses peines mais aussi une magnifique histoire d'amour, un amour fort et inconditionnel entre deux prisonniers.

Au fil de ce récit, le lecteur découvre les atrocités perpétrées par les Nazis, l'instinct de survie des prisonniers, la solidarité et au milieu de ce marasme, la vie et l'amour de deux être.

Une lecture puissante...

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Le tatoueur d'Auschwitz

"phénomène littéraire", "histoire émouvante", "personnage extraordinaire" : je suis très déçue.

Ce n'est pas parce qu'un livre raconte une histoire qui se déroule à Auschwitz qu'il est forcément bon. L'histoire est lisse, difficilement croyable (mais bon apparemment c'est vrai), pas vraiment contextualisée. Mais surtout je me suis incroyablement ennuyée : personnages sans relief, aucun recul, récit simpliste qu'on croit destiné à une classe de collège.



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Le tatoueur d'Auschwitz

Un livre émouvant et passionnant écrit avec beaucoup de sensibilité. L’histoire vraie d’un amour dans l𠆞nfer .... comme quoi, il y a toujours un peu d𠆞spoir quand au milieu du chaos surgit une étincelle. Une lecture dont on ressort enrichi dans tous les sens du terme
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Le tatoueur d'Auschwitz

Je referme ce roman avec tant d'émotions...

Ayant eu le chance de visiter les camps d'Auschwitz et Birkenau, j'ai ouvert ce livre avec beaucoup d'appréhension et d'attentes.

Basé sur une histoire vraie, l'auteure nous relate l'histoire de Lale et de Gita au sein des camps de concentration durant la seconde guerre mondiale. Une histoire bouleversante pleine d'espoir dans un contexte abominable. Tant de sentiments se mêlent durant cette lecture : le bonheur, l'horreur, l'amour, la haine...

C'est un véritable coup de coeur pour moi et je conseille à tous les fans d'histoire mais également à tous les autres de le lire.
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Le tatoueur d'Auschwitz

L'histoire vraie de Lale Solokov, Juif chargé de tatouer les femmes arrivant à Auschwitz. C'est ainsi qu'il rencontre Gita et en tombe amoureux. Ensemble, ils partagent des moments volés au coeur de l'horreur, sans jamais perdre l'espoir d'être réunis à leur sortie du camp.



Ça faisait un sacré moment que je voulais lire ce témoignage. C'est une période de l'histoire qui m'intéresse autant qu'elle me touche.



Savoir que c'est la véritable histoire qu'ont vécu Lale et Gita est vraiment touchant. Ce roman est horrible, les souffrances physiques et morales sont dures à vivre et à lire.



J'ai eu les larmes aux yeux de voir ce qu'ils ont vécu. Leur amour est la flamme de l'espoir, celle qui les fait tenir pendant de longs mois...



Lale est tatoueur, tatouer tous ces numéros sur le bras des gens devait être horrible.



C'est une histoire poignante qui donne envie de se révolter contre ces terribles crimes contre les Juifs et Tziganes.



Je ne peux pas vois dire mais un certain événement vers la fin m'a révolté plus que de raison....



Je ne vais pas en dire plus mais vous conseille grandement de lire ce témoignage si il vous intéresse. Il est très bien écrit. Il va d'ailleurs bientôt sortir en poche pour les intéressés.



📚 En bref : Une lecture coup de poing ! Je m'intéresse beaucoup à cette période de l'histoire et si c'est votre cas je ne peux que vous recommander ce roman. Lale, Gita et les autres ont vécu l'horreur. La peur de la mort qui peut arriver d'une seconde à l'autre. La perte des gens qu'on connait, la séparation de ses proches... Mais au fond une lueur d'espoir. L'amour va les maintenir en vie. À lire ! 📚
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