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Citations de Hélène Gateau (23)


Mais je crois que la plus belle représentation du chien comme membre de la famille, c’est Jean-Louis Aubert qui me l’a donnée, lorsque j’ai eu la chance de passer une belle soirée entre amis à laquelle il assistait également. En plus d’être un musicien et un chanteur hors pair, Jean-Louis Aubert est un amoureux des chiens, il en a toujours eu. Modèle berger allemand essentiellement. Et ce soir-là, il m’a dit cette phrase magnifique  : «  Toutes les mains d’une famille se rencontrent sur le dos d’un chien.  »
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C’est à travers les mots de Sylvain Tesson que j’en ai vu la plus belle illustration, comme souvent d’ailleurs. Je l’écoutais au micro d’Isabelle Morizet sur Europe 1  : «  Profondément et de façon définitive, vous ne voulez pas d’enfant  ? — […] Je trouve qu’il y a parfois, dans cette espèce de réflexe à se propager, à se reproduire, quelque chose qui appartient, me semble-t-il – peut-être que je me trompe –, au contentement de soi-même. Pour aimer avoir des enfants, il faut d’abord beaucoup s’apprécier, et je n’en suis pas encore là.  »
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Toutes les mains d'une famille se rencontrent sur le dos d'un chien.
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Cessons de dire que la disparition d’un animal ne se compare pas avec la disparition d’un proche. C’est absolument faux. Ce n’est pas la qualité de l’être disparu qui conditionne l’intensité du deuil, mais bien le degré d’attachement.
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jamais voulu prendre le risque de devenir une autre… Suis-je ensuite incapable de ce fameux «  don de soi  » dont parle mon ami Matthieu, indissociable de la condition de parent  ? Incapable, non, je ne pense pas. Mais je n’en ai pas envie. C’est un choix. Oui, mon épanouissement personnel passe par ma liberté au quotidien et ma liberté dans l’absolu. Or, avoir un enfant est la seule décision qui vous engage pour toute la vie et qui soit irréversible.
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Je n'ai aucune aigreur, aucun regret, je ne pleure pas la nuit sur le souvenir d'un enfant que je n'aurai jamais. Mon choix est le fruit d'une réflexion. L'écoute attentive de mon corps. L'indifférence aux injonctions sociétales. Le reflet d'un parcours de vie. L'expression d'une liberté.
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Mon chien, c’est un peu la victoire de la nature sur un futur décourageant. À cette pensée, je passe la main dans le pelage de Colonel qui dort, collé à moi. Cette présence est rassurante et cette confiance bouleversante.
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Une raison qui nous paraît assez évidente, c’est que nous n’avons pas grandi avec beaucoup de bébés autour de nous. Je ne me souviens que d’un cousin, de neuf ans mon cadet, que j’ai vu poupon. C’est le seul bébé qu’il m’ait été donné de tenir dans mes bras lorsque j’étais enfant. Aucune autre occasion ne s’est présentée. Tout d’abord parce que notre famille élargie est assez rétrécie. Et puis, avec nos parents, nous vivions beaucoup entre nous. Ça ne débordait pas d’une vie sociale très riche et animée dans laquelle nous aurions pu multiplier les occasions de voir des bébés et de jeunes enfants. Je n’ai donc jamais appris ce qu’était un bébé  : c’est un être vivant qui m’est resté étranger. Je ne me suis jamais connue avec cet élan attendri, voire mièvre, avec un bébé humain.
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Aussi, envisager de prendre un chat devrait se traduire par « J’ai envie d’avoir un chat et j’ai envie de le rendre heureux ! » et ne pas uniquement servir à satisfaire une envie ou à concrétiser un rêve. Vouloir rendre son animal heureux s’inscrit dans une vraie volonté de bien le connaître, de s’adapter à sa personnalité. Il s’agit presque de se réveiller chaque matin en se demandant ce qu’on pourrait bien faire aujourd’hui pour participer à son bonheur !
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Les petits d'hommes sont eux aussi happés de plus en plus précocement par ce monde du numérique, du virtuel et de l'intelligence artificielle, et ils ne sont pas à blâ-mer, la société est ainsi faite. Suis-je une « réac » ? Peut-être un peu. Mais la jeunesse actuelle, ses loisirs et son mode de vie ne me séduisent pas et ne me donnent pas une vision du monde très optimiste. Nous appauvrissons nos êtres et nous nous dépouillons de notre part animale pour nous en remettre à la data et aux algorithmes. Alors je vois l'animal dans nos vies, et mon Colonel, comme un refuge et un garde-fou. Je suis convaincue que c'est ce que ressentent, inconsciemment, beaucoup de propriétaires de chiens et de chats. Nos animaux ne seront jamais pervertis par nos agissements ou l'environnement dans lequel ils évoluent, ni par la technologie, l'argent, la quête de pouvoir. De leur naissance à leur mort, ils restent authentiques et fidèles à ce qu'ils sont. Mon chien, c'est un peu la victoire de la nature sur un futur décourageant. À cette pensée, je passe la main dans le pelage de Colonel qui dort, collé à moi. Cette présence est rassurante et cette confiance bouleversante. Poils durs, « poils de sanglier » comme j'aime à le préciser quand on me fait cette remarque : « il n'est pas très doux à cares-ser. » J'ai une bête à la maison. Et ça fait un bien fou de toucher cette bête et de la respirer. Ça ancre dans le sol, et ça élève tout à la fois ; ça suscite un questionnement sur l'épaisseur (ou la finesse) de la frontière entre les humains et les animaux. Leurs émotions, leurs sentiments, leur personnalité, leur recherche du bonheur et du bien-être, leur vérité nous guident, en tout cas, vers un peu plus d'humilité.
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Qui es-tu  ? Mon chien, mon compagnon, ma rafale de joie, mon partenaire, mon fils poilu… tout ça à la fois. Toujours est-il que tu as valu qu’un jour j’écrive un livre pour expliquer pourquoi j’avais choisi d’avoir un chien et pas un enfant.
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Leurs émotions, leurs sentiments, leur personnalité, leur recherche du bonheur et du bien-être, leur vérité nous guident, en tout cas, vers un peu plus d’humilité.
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Ce qui me fait penser à la réflexion ubuesque de ma gynécologue qui s’étonnait de mon choix de ne pas vouloir d’enfant  : «  C’est tout de même dommage, une belle fille comme vous  !  » Parfois, un peu d’impartialité de la part du corps médical ne nuirait pas. Et ça ne m’aurait pas empêchée d’avoir un enfant qui serait devenu un adolescent aux cheveux gras, boutonneux et à l’hygiène corporelle douteuse. Que j’aurais aimé tout de même, c’est certain. La beauté ne fait pas tout, chère docteure.
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J’insiste vraiment sur le fait que, me concernant, me retrouver à 42 ans sans enfant est un choix. Je n’ai aucune aigreur, aucun regret, je ne pleure pas la nuit sur le souvenir d’un enfant que je n’aurai jamais. Mon choix est le fruit d’une réflexion. L’écoute attentive de mon corps. L’indifférence aux injonctions sociétales. Le reflet d’un parcours de vie. L’expression d’une liberté. Et une fierté.
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Le bien-être chez le chat
Au-delà du principe de bonheur, qui est donc délicat à définir, la notion qui s’en rapproche le plus est celle de bien-être. Une notion pour laquelle il existe dans la littérature quelques définitions qui vous aideront à accompagner votre animal dans cette direction !
Il est important de reprendre quelques bases, car l’amour ne suffit pas. Sous couvert d’amour, de méconnaissance, nous n’agissons pas toujours dans le sens du bien-être animal.
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Le ronronnement du chat est très étudié actuellement par les scientifiques. Ils avancent que le son et la fréquence si particulière du ronronnement diminueraient la pression artérielle chez l’homme, déstresseraient et favoriseraient la guérison des lésions osseuses, tendineuses ou musculaires. C’est pour ces raisons que l’on parle parfois de ronronthérapie. On trouve des chats visiteurs dans certaines maisons de retraite ou hôpitaux dont le rôle est d’apporter du mieux-être aux patients.
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Le chat est perçu comme un animal plus autonome que le chien, et qui n’implique pas les mêmes contraintes. Il est considéré comme généralement propre sans requérir trop d’efforts de la part de son maître, n’a pas besoin d’être sorti plusieurs fois par jour ou baladé en forêt le week-end, et, enfin, il ne demande pas beaucoup d’éducation. On dit ainsi du chat qu’il ne s’apprivoise pas et conserve certains côtés sauvages, ce qui le rend fascinant. Le voir chasser, faire preuve d’une agilité extraordinaire, se toiletter avec tant d’application, dormir dans des endroits et des positions improbables est un spectacle quotidien dont on ne se lasse pas.

Sa présence est un rempart contre la solitude. Le chat offre une vraie compagnie tant son contact et sa chaleur se révèlent réconfortants. Scientifiquement, caresser un chat déclencherait une sécrétion d’ocytocine et d’endorphines dans notre cerveau – les hormones du bonheur et de l’attachement –, et apporterait apaisement et mieux-être. C’est d’ailleurs à ces fins que sont nés les fameux « bars à chats ».

Partager la vie d’un chat, c’est aussi s’occuper de quelqu’un d’autre que soi. Pour les personnes âgées, le nourrir, jouer avec lui, le brosser, ou encore changer sa litière peuvent être autant de petites tâches qui rythment le quotidien et lui donnent un sens sans pour autant demander trop d’efforts physiques. Cela aide à moins penser à ses souffrances ou tracas quotidiens.

Il semblerait également que les très jeunes enfants (moins d’un an) grandissant dans une maison avec un chat développeraient ultérieurement moins d’allergies (et pas seulement aux animaux) : une exposition précoce aux allergènes habitue l’organisme et stimule le système immunitaire.

Avoir un chat a d’autres bénéfices, tel le développement moteur, social, émotionnel et cognitif de l’enfant. La présence de l’animal stimule la communication et l’imaginaire de votre enfant, le responsabilise si vous l’incitez à s’occuper de lui (lui donner à manger, changer sa litière), lui apprend le respect d’un être vivant ainsi que le cycle de la vie. Le chat de la maison peut aussi devenir le confident de votre enfant ou de votre adolescent, qui pourra ainsi se sentir compris sans être jugé. Mais si vos enfants vous réclament un chat,prenez tout de même des précautions pour que la cohabitation se passe le mieux possible. La présence d’enfants peut parfois être stressante pour l’animal. Apprenez à vos enfants à respecter sa tranquillité, son repos, et à ne pas forcer les câlins.
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Lorsqu'on fait un enfant, on le fait avant tout pour soi, ou éventuellement son conjoint, mais ça ne peut pas être pour sauver l'espèce, ni pour le bonheur d'un être vivant qui n'existe pas encore.
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Même si mon choix de vie assumé «  pas d’enfant mais un chien  » me donne, et ce n’est pas pour me déplaire, un petit côté singulier, c’est toujours rassurant de pouvoir s’identifier à d’autres personnes qui vous ressemblent. Pour pouvoir échanger, partager ses expériences, se donner des conseils, avoir une écoute compréhensive et dépourvue de jugement. Bref, ne pas se sentir seule ou ne pas être considérée comme la farfelue du groupe.
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Les aptitudes et l’Umwelt20 (l’idée que chacun possède sa propre perception du monde en fonction de sa sensorialité) sont tellement différents d’une espèce voire d’un individu à l’autre.
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