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Critiques de Hélène Machelon (135)
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Envolée (Trois petits tours)

Le grand nageur que je suis a naturellement été attiré par la jolie couverture de Trois petits tours. Puis j'ai plongé en apnée pour ressortir la tête de l'eau deux heures plus tard. Cette nageuse jaune, c'est la mère ou l'une des femmes des portraits présentés. C'est bien une vague, un tourbillon qui vous emporte. C'est très beau, très pur. Délicat et brut à la fois.

J'ai compris beaucoup et moi qui suis également touché par le deuil, j'ai aimé justesse sans pathos du récit. Bien écrit et bien mené.

Bravo.





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Envolée (Trois petits tours)

Hélène Machelon, je vous remercie de m’avoir confié ces pages si bien écrites et qui en trois petits tours m’ont bouleversée dans le bon sens du terme.



J’ai aimé ce roman polyphonique, où vous donnez la parole à tous ceux qui la perdent face au drame de la perte d’un enfant. Tous ceux qui ne savent que dire au moment terrible, ou qui le disent mal, avec gêne, maladresse, manque de mots.



Mais vous nous entraînez aussi dans les pensées de ceux qui ont porté l’espoir et la bonne parole, le personnel médical, ceux-là mêmes qui ont dû ensuite trouver le courage d’annoncer la défaite.

Cette infirmière, j’ai épousé ses pensées intimes, et j’approuve ce que vous exprimez à son égard, la douleur que l’on emporte chez soi malgré la protection que l’on tente d’ériger. Certaines infirmières finissent par quitter leur poste, usée par tant de souffrances concentrées et d’avoir tant pleuré chez elle en secret. D’autres sont plus solides et œuvrent coûte que coûte, pour chaque nouveau petit patient qui entre dans leur service. Mais elles n’oublient jamais.



Tant de parents connaissent ce drame que je m’incline face à ce deuil impossible.



Vous avez partagé avec nous chaque étape et ces paroles croisées rendent hommage à toutes les personnes impliquées, les oubliées et les invisibles aussi.



De l’autre côté du miroir, celui que vous avez voulu sans tain, les scènes d’espoir, de vie et de joie succèdent à celles d’impuissance, de rage et de désespoir.



Parmi tant d’autres, une petite étoile brille quelque part dans le firmament, c’est la vôtre qui vous guide si bien.



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Flagrant déni

ÉNORME COUP DE COEUR !!!

Le temps de rassembler mes pensées et me voici avec la bombe qu'Hélène Machelon a eu la gentillesse de m'envoyer il y a quelques jours.

Pourquoi une bombe ? Parce que pour le lecteur et la famille Conti, toutes les convictions sont mises en pièces.

Ce « Flagrant déni ». Quelle claque ! J'avoue n'avoir pas vu le déni de grossesse sous cet angle. Comprendre des femmes qui ne veulent pas d'enfants, les rejettent, parfois les tuent me semblait impossible. Et pourtant…

C'est une sacrée déflagration qui va ébranler la famille Conti : culpabilité, honte, colère… Quel cortège d'émotions… Les vieilles blessures se rouvrent, les souvenirs affluent.

Juliette est une petite fille qui a grandi trop vite, à dix-sept ans l'inattendu va se produire, l'Autre tapi dans son corps va venir au monde. Elle tombe des nues, nous avec.

D'un coup, Juliette perd le contrôle. Son corps est souillé, violé, humilié. Sa réaction est très violente

Ce roman est une belle leçon de vie et de patience. On ressort bouleversé et différent.

C'est un livre choc, dès la première page on est plongé dans l'action. Hélène Machelon va à l'essentiel sans mièvrerie.

Ses livres ce sont des émotions à revendre mais aussi de l'empathie. Et c'est surtout cet art de se fondre dans l'autre de faire ressortir ses pensées les plus intimes qui m'impressionne chez Hélène. Et toujours avec des thèmes plus que difficiles à aborder : la perte d'un enfant et cette fois –ci une grossesse clandestine.

Hélène est l'auteure de «Trois petits tours » renommé « Envolée » que j'avais déjà lu et adoré.

Et je ne peux que la remercier pour ce très beau cadeau.



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Flagrant déni

Un soir d’été, alors qu’elle croit être emmenée à l’hôpital pour être opérée en urgence d’une crise d’appendicite aiguë, Juliette va finalement accoucher.

Cette jeune fille de 17 ans qui termine une brillante année scolaire de terminale et qui, la veille encore venait de participer à une compétition de natation se retrouve maman d’un petit garçon dont elle ignorait l’existence.

Le déni de grossesse est un thème difficile, on ne comprend pas comment des jeunes filles ou des femmes peuvent avoir été enceintes pendant plusieurs mois sans avoir jamais soupçonné quoi que ce soit.

Leurs familles et leurs amis sont souvent sidérés, parfois, même le corps médical semble ne rien avoir vu, car leurs corps ne montrent aucun signe de cette grossesse, pas de fatigue, de symptômes, de douleurs, et surtout elles arborent un ventre plat alors qu’un bébé s’y cache.

J’ai dévoré ce court roman et j’ai été comme aspirée par une vague géante, qui m’a attrapée par surprise, m’a malmenée et m’a recrachée sur le rivage en me laissant toute contusionnée.

J’ai été touchée par Juliette, qui n’a rien d’une idiote ni d’une écervelée mais qui pourtant, s’est retrouvée enceinte sans le savoir et qui doit affronter cette épreuve soudaine toute seule, car même si les amis et la famille sont présents, il n’y a qu’elle à pouvoir décider du sort du bébé qu’elle vient de mettre au monde.

Juliette va donc devoir accepter ce qui s’est passé, accepter l’idée qu’un être vivant a pris vie dans son corps et est sorti de son ventre, et plus difficile encore, elle va devoir décider si elle souhaite être la maman de ce bébé ou pas.

Il lui faudra du temps, alors qu’elle n’en a pas beaucoup, entre les lois en vigueur sur l’abandon et la rentrée scolaire qui se profile, pour décider du reste de sa vie et de celle d’un petit garçon.

Après avoir refermé ce livre, je me suis sentie vraiment chanceuse de n’avoir jamais vécu une telle chose, de n’avoir pas eu à faire ce choix qui bouleverse forcément de nombreuses vies.

Un roman d’une grande force, dont les mots justes m'ont bouleversé et qui me restera longtemps en mémoire.

Je remercie l’auteure et les éditions Le Dilettante pour cet envoi.





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Envolée (Trois petits tours)

Je tenais à remercier Hélène Machelon de m'avoir fait parvenir son très beau roman.

Un roman très émouvant qui évoque la perte terrible d'un enfant. J'ai souvent eu la gorge nouée pendant ma lecture.

J'ai apprécié le point de vue des différents protagonistes autour de la mort de la petite Rose. La mère de Rose, bien sur, mais aussi la pédiatre impuissante face à la maladie, du personnel soignant, de l’aumônier ...

Une bien belle écriture et une auteure avec beaucoup de talent.

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Flagrant déni

Juliette, 17 ans, 48 kilos

Des douleurs au ventre.

Appendicite?

Non : accouchement

Possible ?

Oui : déni de grossesse



Violence de cet accouchement

Césarienne pour sortir l'Autre

L'Autre qui lui a pris

Sa jeunesse

Son innocence

Son corps de jeune fille



Comment absorber ce choc

Elle ne savait pas

Il s'était caché

Au plus profond de son corps



Abdomen refermé

Rage prisonnière

De ce ventre vide



Réinventer la vie

Différente

Cicatrice

Au ventre

Au cœur



Les cicatrices sont parfois plus belles que l'objet intact. L'or vient combler les fêlures ainsi que dans le Kintsugi et l'assiette brisée n'en sera que plus belle. La jeune fille aussi.

Un roman bouleversant, lu d'une traite ou presque, une narration implacable, coup de poing, peu de pauses, on se surprend à oublier de respirer, mais la vie reprend ses droits, et l'on respire enfin , Juliette aussi.



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Envolée (Trois petits tours)

Attention ! Tsunami émotionnel.

Trois petits tours : c'est l'inimaginable, l'indicible, la foudre qui vous tombe sur la tête.

Trois petits tours : c'est cette magnifique couverture colorée. Après avoir lu ce livre, je ne peux m'empêcher de penser que Rose nage avec les poissons, loin de toute souffrance, heureuse et toujours avec vous.

Hélène Machelon reste pudique, discrète face à l'inacceptable. Beaucoup de non-dits sur cette impuissance, cette culpabilité, cet amour maternel frustré (Rose est une intouchable, enfermée dans sa bulle ). Juste quelques bribes.

Nous passons de l'arrivée de deux très jeunes parents effrayés par ce qui arrive à leur petite fille à cette journée où l'espoir si mince soit-il se transforme en un désespoir infini. Journée où tout s'arrête : la vie, le temps, les sensations. Ne reste que l'absence, la douleur, le froid.

Puis Rose part,la maman se retrouve seule enfermée dans sa colère, sa souffrance, son chagrin et en même temps toutes les personnes qui gravitent dans ce service vont s'exprimer chacune à son tour avec la Maman qui donne son ressenti à chaque fois. Cette mort les attriste, ils ne sont pas de marbre mais elle les renvoie aussi à leurs propres fantômes, à leurs peurs, à leurs craintes.Les mots sont vains, introuvables, seul le silence...

Après vient l'enterrement, avec cette tante qui malgré tout se contente du chant des oiseaux, autre personnage merveilleux, qui donne une belle leçon de vie.

Quand Hélène m'a proposée son livre, j'étais réticente mais je l'en remercie, c'est une lecture dont je me souviendrais longtemps car en dépit de tout ce livre est lumineux par ces personnages et son épilogue. Ce court roman est la preuve que chaque perte aussi cruelle soit elle est une ouverture sur autre chose. Les gens passent mais ne disparaissent pas.

Avec une histoire pareille Rose a trouvée une place dans mon cœur et je pense aussi dans celui des lectrices et lecteurs passés et à venir.

Un livre coup de cœur, un livre choc. Un livre à lire absolument.
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Envolée (Trois petits tours)

S'il est, dans nos sociétés dites évoluées, un sujet qui fâche et qu'on nomme tabou, c'est bien la mort, et encore plus lorsque cette dernière élit des enfants, des tout-petits.



"Rien n'est plus abject que la mort d'un enfant."



Rien de plus vrai, nous sommes fondés à le penser et, d'ailleurs, qui voudrait le contester ? Mais une fois qu'on a dit cela, on a dit peu de choses. Hélène Machelon, elle, décide d'en dire davantage dans son livre-témoignage où elle décrit la mort de Rose, une petite fille, à peine une enfant tant elle est jeune. Et pourtant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce récit n'est pas triste. Il est juste... juste. Beau de justesse, grand de justice.



"Trois petits tours" immortalise donc la courte histoire de Rose qui n'aura jamais été haute comme trois pommes. C'est l'histoire d'une vie écourtée par la maladie et du rapport des vivants à ce drame. Mère, père, pédiatre, personnel soignant, aumônier mais aussi thanatopracteur et clown d'hôpital, l'auteure nous livre le ressenti de chacun à travers une narration chorale aux mots simples et aux tournures lumineuses qui ne tombent jamais dans les phrases à effet ou les lieux communs, un tour de force pour ce thème.



"Trois petits tours" est un roman sensible et personnel offert à tous. Ce n'est certes pas un guide du deuil, je pense qu'Hélène Machelon détesterait cette pensée ; c'est un recueil de pages intenses, concentrées sur leurs personnages et reliées entre elles par l'amour de la vie, un amour qui s'exprime par des émotions fortes. Ni mièvrerie, ni sensiblerie, le juste ton.



Comme on est maladroit quand on aime ! Aussi ne faut-il pas s'étonner de nous voir tous si malhabiles et démunis à l'heure du deuil, quand nul mot n'est capable de consoler et quand seule la possibilité d'une présence, d'un bras, d'une épaule, d'un regard est la bienvenue. Dans un style véritablement talentueux qui mériterait d'attirer le regard de grands éditeurs, Hélène Machelon décrit ce qui se passe dans les coeurs quand l'esprit atteint ses limites.



"Trois petits tours" est un très beau coup de coeur dont je vous recommande la découverte. Laissez Rose vous montrer la voie des anges et nuancer votre regard sur la mort, ce grand mystère de la vie.
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Flagrant déni

"Flagrant déni" est le second roman de Hélène Machelon et je ne pense pas que ce soit un hasard si, comme son premier opus "Trois petits tours" (réédité sous le titre "Envolée"), il traite de la maternité. Un thème qui pour des raisons sans doute personnelles tient fort au cœur et au corps de l'autrice. Contrairement à moi pour qui il est douloureux, également pour des raisons personnelles. Toutefois, le talent de Hélène Machelon mérite vraiment que je passe au-delà de mes préférences de lectrice pour sortir de ma zone de confort.



"Flagrant déni" est un récit touchant, empreint d'une grande sensibilité et d'une approche psychologique fouillée. Juliette, adolescente de 17 ans dont les études brillantes semblent lui ouvrir les portes d'un avenir prometteur quoique tout tracé, assiste, impuissante, au basculement brusque de sa vie lorsqu'elle se retrouve en salle d'accouchement sans avoir soupçonné une seule minute qu'elle attendait un enfant.



Mais ce n'est pas seulement la vie de Juliette qui est bouleversée par ce déni de grossesse, cette "grossesse invisible" comme il semble que ce phénomène se nomme. Celle de sa famille également. Mère, père, sœur, géniteur de l'enfant, entourage de Juliette... personne ne semble vraiment prêt à faire face à une grossesse adolescente. Hélène Machelon traite les différentes postures avec, tour à tour, délicatesse, empathie et esprit critique.



Le rythme du récit est très rapide, il se lit d'une traite, d'autant qu'il est court en pages et en temps, l'action se déroulant sur deux mois. Deux mois durant lesquels une seule question capitale doit trouver sa réponse : que faire de l'enfant de Juliette ? L'autrice ne cherche pas du tout à faire naître de suspense ou le pathos ; la narration se veut réaliste, proche du témoignage. "Flagrant déni" offre un regard intéressant, complexe et touchant sur un sujet de société peu traité en littérature.





Challenge MULTI-DEFIS 2023

Challenge PLUMES FEMININES 2023

Challenge ENTRE DEUX 2023
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Envolée (Trois petits tours)



Dans le vocabulaire courant, quand on perd son père, sa mère ou ses deux parents, on dit qu'on est "orphelin". Quand on perd sa femme, on dit qu'on est "veuf" ou "veuve", si c'est son époux. En revanche, quand on perd ses enfants, on ne dit rien. Il n'y a pas de mot pour désigner cet état.



Avec des mots simples et limpides, c'est l'histoire d'une vie éphémère écourtée par la maladie. Rose était douce et facile avec de grands yeux bleus. Mais pour la petite Rose, le miracle n’est pas venu. Il a passé son chemin…



Chapitre après chapitre, Hélène nous fait partager les témoignages de sympathie des personnages qui se sont investis dans leur mission tout en accompagnant Rose agréablement dans les moments les plus éprouvants ; avec en alternance, elle nous décrit toute l’estime, le respect et l’admiration d’une mère dédiés à toutes ces personnes merveilleuses pour leurs qualités extraordinaires.



Les parents, dont personne n’envie leur sort, sont impuissants devant la maladie qui les ronge tout en se sentant coupables de ne pas l’avoir suffisamment protégée. Quand le pire est arrivé, Rose leur laisse un vide insondable… D’être soudain de vrais pantins désarticulés, des « parents à la retraite » et l’envie de ne plus vivre.

Extrait : Si nous avions su que ce fameux Noël était ton dernier, nous aurions déplacé la Laponie à l’hôpital, fait naître le petit Jésus dans ta chambre, allumé l’étoile pour dévier la route des rois mages afin qu’ils t’apportent myrrhe, or et encens.



Le récit qu’Hélène nous raconte n’est pas pour nous faire pleurer. C’est en effet toute l’originalité de ce roman dénué de pathos, qui nous livre un témoignage digne et bouleversant sur le deuil, la reconstruction et l’engagement.



Une histoire émouvante, d’une rare sensibilité et d’une grande profondeur qui nous laisse apaisé, sans colère, serein et une larme au coin de l’œil…

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Envolée (Trois petits tours)

Coup de coeur.

Je viens vous remercier car c'est grâce à vous tous et à vos critiques sur Babelio que j'ai mis ce livre sur ma liste de l'été. Je suis fraîchement inscrite sur Babelio mais je viens glaner vos bonnes idées depuis des années.

J'ai adoré Réparer les vivants et avec Trois petits tours, j'ai ressenti un peu les mêmes émotions brutes et délicates à la fois. Je me suis sentie vivante, embarquée sur le même navire que tous les autres personnages. J'avais envie de rester avec eux, de les comprendre.

Il faut dire que l'auteure a une très belle écriture et jamais on ne décroche.

Je souhaite un beau succès à ce petit livre très réussi,

Bravo
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Flagrant déni

Comme l’assiette sur la couverture, la vie d’adolescente de Juliette s’est brisée net, un soir de la fin juin dans la banlieue de Nice.

Pourtant ce soir-là, Juliette bouquine tranquillement sur son lit. Mais soudain, une douleur fulgurante la transperce. Décontenancée, Juliette cherche à comprendre ce qui se passe. La douleur se retire pour la submerger à nouveau quelques minutes plus tard …

Juliette, pliée en deux de douleur, finit par appeler sa mère, qui déboule catastrophée dans sa chambre et pronostique une appendicite.

À l’arrivée à l’hôpital, le diagnostic est vite fait et se révèle tout autre, la jeune fille de dix-sept ans est en train d’accoucher. La réaction de la principale intéressée est le déni, tandis que la mère sombre dans une sidération abyssale.

J’ai lu en apnée totale les deux premières parties du livre, incapable de m’arrêter, emportée comme Juliette et sa mère dans la tornade de cet incroyable déni de grossesse.

La plume d’Hélène Machelon est implacable, impossible d’arrêter de tourner les pages. Comment ça le concert commence ?! Mais non, n’importe quoi, j’ai pas fini ! Bon heureusement, j’ai 45 minutes de métro pour le retour, je vais pouvoir continuer tranquille !

Troisième partie, Juliette quitte l’hôpital, retour à la maison. Là j’avoue que j’ai été un peu déçue par la chute d’adrénaline suscitée par la suite de ma lecture après ces deux premiers chapitres menés tambour battant. J’ai cherché ma dose dans les chapitres suivants sans la retrouver (ben oui, j’étais déjà addict, totalement en transe !), un peu dommage… D’ailleurs c’est très révélateur quand je regarde les citations que j’ai notées, presque toutes sont issues des deux premières parties.

Cependant, je ne peux que vous recommander cet ouvrage qui touche à un sujet connu uniquement par le biais de faits divers sordides. L’autrice nous propose un angle de vue complètement différent, que se passe-t-il quand ce déni de grossesse se produit au sein d’une une famille aimante, et concerne une jeune fille même pas encore majeure ?

Les réactions des différents membres de la famille, la mère, le père et la sœur sonnent juste, et m’ont beaucoup touchées, surtout la relation mère-fille déjà bien compliquée avant le déni de grossesse. Hélène Machelon livre une analyse fine et pertinente de ces relations familiales parfois difficiles, voilà une auteure dont je lirai très certainement le prochain livre, ainsi que son précédent !

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Envolée (Trois petits tours)

Je remercie sincèrement Hélène Machelon pour ce roman en échange d'une de mes nombreuses critiques. Je suis du genre à refuser les auto-éditions car on a plus de mauvaises surprises que de bonnes. Mais l'auteure m'a fait mentir et je l'en félicite. J'ai lu un roman douloureux mais bien écrit et surtout très humaine. Une agréable surprise.

Surprise sur la qualité. Une jolie plume sans en faire trop. Simple et douce. Le sujet est dur mais l'auteure ne veut pas pousser outre mesure le lecteur dans les sanglots. Quel est le sujet : la perte d'un enfant. Mais ici, on ne verra pas que le témoignage de la mère mais aussi les personnes du milieu hospitalier qui ont côtoyé la petite Rose.

Je ne sais pas si Hèlène Machelon est docteur mais je trouve vraiment bien qu'elle nous invite à découvrir ce qu'il se passe dans la tête de ces personnes qui doivent prendre soin de nos enfants dans cet hôpital réputé Necker.

L'auteure rentre dans le vif du sujet et nous savons que Rose a perdu la bataille face à la maladie. Donc, nous voyons l'impact de ce décès. Des personnes dont on s'attend pas ont la parole. Et pendant que les parents rentrent en plein deuil, nous avons la réaction d'autrui. Chaque personne a son vécu et réagit en fonction.

J'ai beaucoup aimé comment l'auteure a entrepris son roman choral. Il est réaliste. J'ai eu l'impression d'avoir ces inconnus me parler en face, comme un témoignage filmé.

Je souhaite à l'auteure beaucoup de réussite. Et surtout qu'elle se fasse découvrir par une maison d'édition. Elle s'est engagée dans une pente savonneuse mais a su éviter le piège du roman trop larmoyant. Beaucoup d'humanité se dégage de Trois petits tours.
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Envolée (Trois petits tours)

Pierre et Hélène viennent de débrancher la machine qui maintenait leur petite Rose en vie dans un box des soins intensifs de l’hôpital Necker, après des mois de lutte contre la maladie.

C’est tout en pudeur et délicatesse qu’Hélène raconte les heures et les jours qui ont suivi la mort de leur petite Rose, au travers des yeux de ceux qui les ont accompagnés, avec plus ou moins de délicatesse, en ces instants où le monde s’est écroulé sous leurs pieds : le pédiatre, les infirmières, le clown venu faire rire les petits patients, les autres parents, la quidam de l’administration, l’aumônier, le thanatopracteur…

Ce récit est émouvant mais en aucun cas larmoyant. C’est un récit porteur d’espoir et de vie.

C’est une blessure qui ne se refermera sans doute jamais pour les parents de Rose mais qu’ils ont appris à apprivoiser.

C’est une belle histoire d’amour que je vous invite à lire.

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Flagrant déni

Coup de tonnerre dans un ciel serein : les douleurs aiguës que Juliette a ressenti brutalement en ce soir de juin étaient suffisamment intenses pour que la jeune fille soit conduite à l’hôpital en urgence. Le diagnostic d’appendicite suspectée s’est pourtant rapidement révélé une fausse hypothèse : la jeune fille est en train d’accoucher !



La détresse s’empare de cette famille modèle, un couple uni, des enfants brillants, une vie facile en somme. La grossesse inattendue et passée inaperçue vient bouleverser l’ordre établi , modifiant les repères de chaque membre de la famille.



C’est avec beaucoup de compassion qu’Hélène Machelon tente de transmettre le ressenti de l’adolescente qui se retrouve mère sans aucune anticipation, et ce qui ordinairement est une fête familiale se transforme en drame. Incapable d’accepter ce nouveau-né comme son fils, elle sombre dans un état de sidération totale.

Les sentiments ressentis par la famille sont aussi passés au crible dune analyse empathique.

L’évolution de la relation mère-fille, qui a toujours été conflictuelle, montre bien les bouleversements que la naissance non prévue entrainent.



Les dénis de grossesse ne sont pas exceptionnels. Près de trois mille femmes en sont victimes chaque année, et le plus souvent personne dans leur entourage ne prend conscience de la situation. Enorme choc psychologique, encore plus profond lorsque la mère malgré elle n’est qu’une adolescente, c’est une situation préoccupante et urgente.

.



Merci à Hélène Machelon d’aborder ce sujet peu traité, et de la faire avec beaucoup de respect, sans jugement.

Sans révéler le dénouement, gardons à l’esprit que les suites peuvent se décliner de façon différente.



213 pages Le dilettante 2 janvier 2023


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Flagrant déni

Juliette est une enfant. Sous ses airs farouches, sa relation en perpétuel conflit avec sa mère, sa jalousie envers sa cadette joyeuse et rieuse, elle ne fait que chercher sa place. C’est toujours contre quelque chose ou quelqu’un qu’elle cherche à se construire… Mais une nuit, ce monde déjà fragile s’écroule… Cette fois, Juliette devra accepter les mains qu’on lui tend, elle devra ouvrir les yeux et faire de ce monde le sien…



Depuis son premier roman, que j’ai découvert sous le nom de Trois petits tours, mais qui poursuit désormais son chemin sous celui de Envolée, j’attends… J’attends de pouvoir lire à nouveau les mots d’Hélène Machelon. Elle m’avait éblouie et une fois encore, sa magie opère…



Avec Flagrant déni, difficile de dire qu’on a adoré cette histoire. Parce qu’elle est dure, douloureuse, qu’elle gifle et qu’elle anesthésie.

Le déni de grossesse, beaucoup en ont entendu parlé. Être mère à 17 ans, ce n’est plus un tabou, même si les idiots et les moralisateurs existeront toujours pour juger et pointer du doigt.



Avec Flagrant déni, Hélène Machelon trouve les mots juste, le ton approprié, pour que cette histoire sonne vraie.

Pas de larmes déplacées, pas de surenchères dans ce drame familial. Juste des personnages avec leurs côtés sombres, contrebalancés par ceux tournés vers la lumière…



Avec Flagrant déni, cette histoire d’ombres, celles qui déchirent et celles qui transcendent, c’est l’univers de l’auteur qui s’offre à nous… Ne passez pas à côté de cette pépite…
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Envolée (Trois petits tours)

C'est l'histoire d'une petite Rose qui vit sur une autre planète. Autour d'elle gravite tout un univers. Les réanimateurs, les infirmières, les clowns, l'aumônier, le thanatopracteur...

Elle s'effeuille sous les yeux impuissants de ses jeunes parents : de Petits Princes. Ils sont courageux, ils sont défaits, ils sont perdus.

Un combat pour la vie, cruel et insupportable.



J'ai aimé le regard porté par les différents acteurs de cet univers particulier. Chacun souffre, chacun se tait. Personne ne peut partager la souffrance des parents orphelins.



C'est un roman déchirant mais beau. Une page qu'on ne voudrait pas vivre, car elle ne se referme jamais. Les parents ne font pas leur deuil mais c'est le deuil qui les remodèle différemment. Ils n'ont plus le même regard. Leur regard plein de conscience, sans illusions, leur offre un autre chemin pour continuer de vivre.



Je remercie Hélène Machelon de m'avoir proposé ce récit poignant.

Un petit poème qui était dans mes tiroirs :



Où vas-tu petite Rose

à bout de champ barbelé

ta vie épingler ?



L'aube de pétale déchiré

se fleure d'épines



Les blés se chagrinent

sous la bise du vent



Passe une larme de nuage

sur un rayon de soleil



Le jour s'enlace vaincu

à fleur de ciel

en lambeaux de rose



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Flagrant déni

Dans Flagrant déni, le sujet pourrait ressembler à s'y méprendre à la chronique d'une adolescente ordinaire.

Juliette a dix-sept ans. Elle est une brillante lycéenne, passionnée de lectures et de piscine. Les grandes écoles déjà se la disputent pour la prochaine rentrée.

Au lycée, Juliette est ce qu'on appelle méchamment une sainte nitouche, à l'inverse de ses autres camarades, qui elles sont délurée voire effrontée. Son caractère infernal, c'est à la maison qu'elle le déverse, contre sa mère en particulier, Agnès.

Cela a commencé par une douleur au ventre. Son coeur s'est mis à battre fort. La jeune fille s'est étonnée.

C'est quand les spasmes se sont fait sentir de manière plus violente, maltraitant son jeune corps, que la mère de la jeune fille a décidé de l'amener aux urgences. Quelque chose de brûlant se préparait en elle, dans son ventre, secrètement...

Mais quand un jet incontrôlable a inondé ses chaussures, l'infirmière des urgences a lâché ces mots consternants : « Mais... Mademoiselle, vous accouchez ! » L'adolescente alors n'a pas trouvé autre chose à répondre, autant à elle qu'à sa mère, que ce banal et cinglant « N'importe quoi ! »

C'est vrai, son ventre est plat et la veille encore elle participait à une compétition de natation…

Plus tard, le verdict pourtant a été impitoyable, fracassant, incontestable. Ce fut une décharge inouïe, un uppercut, une brèche dans sa psyché. Juliette sortait du déni.

L'écriture d'Hélène Machelon est magistrale pour dire cette onde de choc, cette déflagration, l'état de sidération dans lequel brusquement une jeune fille ouvrant les yeux se sent sale et contrainte comme dans un viol, avec cet enfant à venir qui vient lui voler sa dignité et son innocence, elle qui était à deux doigts de goûter la liberté...

L'écriture d'Hélène Machelon est sublime pour dire l'émoi d'un corps qui perd son centre de gravité, un ventre brusquement qui se déplie puisque le déni n'a plus lieu d'être, puisque l'incrusté n'est plus un passager clandestin, alors ce ventre encore si lisse quelques instants auparavant se déroule, s'anime comme par magie, grossit, enfle, devient dans cette métamorphose presque surnaturelle celui d'une réalité qui prend forme, celui d'une jeune fille ordinaire enceinte de neuf mois...

On pourrait croire que le déni de grossesse s'achève par l'enfantement, mais il englobe tout ce qui vient après comme un raz de marée, détruisant tout sur son passage.

Après, c'est encore le déni, d'une autre manière.

Elle aurait pu l'appeler l'Alien. Elle l'appelle l'Autre, celui qui était caché dans ses entrailles, celui qu'elle ne veut pas nommer autrement...

Celui qui désormais s'apprête à s'incruster dans sa vie, celui qu'elle ne veut pas voir, affronter.

Hélène Machelon dit le déni de grossesse comme un corps traversé de mille lames de rasoir, c'est fermer les yeux comme on tire un rideau, c'est passer d'un versant à l'autre sans sas de décompression, c'est cadenasser son coeur à double tour pour se protéger de la réalité.

Comment disparaître aux yeux du monde pour survivre ?

Hélène Machelon nous décrit un séisme, un tsunami, la terre qui s'ouvre sous les pieds fragiles de Juliette et avale le monde d'avant mais aussi celui d'après, c'est-à-dire celui qui l'attendait, lui tendait les bras.

J'ai adoré ce petit roman placé sous le signe du corps, façonné comme un élégant uppercut, qui m'a emporté presque jusqu'à la fin. J'ai aimé cette langue qui m'a bousculé, happé dans le voyage intérieur de Juliette qu'elle porte comme une cicatrice, j'ai aimé les mots sobres, délicats et fracassants de l'autrice, où se terre l'émotion à fleur de peau. J'ai aimé la relation mère-fille dépeinte dans une justesse incroyable.

Presque jusqu'à la fin... Peut-être que j''imaginais cette fin différente, à la hauteur de la déflagration des premières pages... Je ne sais pas pourquoi... Mais y avait-il une autre possibilité ?

C'est ma première rencontre avec Hélène Machelon et je n'en resterai pas là... Je suis convaincu qu'on n'a pas fini d'entendre parler de cette jeune autrice prometteuse, au style déjà affirmé.



[Lu dans le cadre de la sélection du prix Cezam 2024 ]
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Flagrant déni

Juliette Conti, une lycéenne de dix-sept ans, est dans sa chambre quand tout à coup elle éprouve une série de douleurs fulgurantes au ventre. Même si ses rapports avec une mère pourtant adorable sont très difficiles, elle ne peut faire autrement que de l'appeler à l'aide et celle-ci emmène sa fille aux urgences où l'infirmière, voyant qu'elle perd les eaux, lui lance : « Mais Mademoiselle, vous accouchez ! » Juliette n'y croit pas une seule seconde, elle prétend avoir toujours ses règles et de toute façon son ventre est absolument plat. Pourtant, cette nuit-là, elle va bien donner naissance à un enfant, contre toute attente. ● le style d'Hélène Machelon est très beau et adapté à son sujet ; il y a dans ce roman de nombreux bonheurs d'écriture. ● Tout le livre est placé sous le signe du corps, mot qui est constitutif du titre de chacun des chapitres. ● Les difficultés de communication entre la fille et les parents sont bien rendues. Par exemple : « la jeune fille les [ses parents] croyait ligués contre elle, prêts à l'achever. Alors qu'eux se savaient soudés dans l'adversité, prêts à mordre pour la défendre. […] Il [son père] n'avait pas trouvé les mots pour dire à sa fille ce que son coeur de père retenait. Pourquoi était-il si difficile de dire les choses simplement ? Lorsqu'il sortit de la chambre de son aînée, tous deux se demandaient s'ils s'étaient réellement parlé. » ● Les deux premières parties – l'accouchement et ses suites immédiates – sont absolument remarquables. ● Malheureusement, après, ça se gâte. La tension narrative s'affaisse, il ne se passe plus grand-chose, ça tourne un peu en rond, et la vraisemblance ne m'a pas semblé au rendez-vous lorsqu'il s'est agi de parler des réactions du voisinage : on n'est plus dans les années trente ! A lire Hélène Machelon, on se croirait dans Fanny de Marcel Pagnol ! Toute la ville parle de Juliette, le quartier « crie au scandale », on murmure quand on passe à côté d'elle dans la rue… ● le cas du père de l'enfant est traité de façon très superficielle, et la fin est décevante, à la fois invraisemblable et « feel-good ».

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Envolée (Trois petits tours)

**🎵 "Par moment on dirait presque un chat,

Jamais vous ne l'entendez venir

Et soudain Elle est là

Qui sourit ne parle pas

Trois petits tours et s'en va

Seule dans mon bouquin

Je crois comprendre ses absences

Et entendre dans ses silences

Battre son coeur"🎵 **



"Qu'allons-nous faire de la brûlure de nos réveils ?"



Un coeur, une âme, une étincelle en trois dimensions. du haut de sa tour, une vue panoramique sur son souflle, celui de ses parents à l'amour immuable, et tous les acteurs de son passage sur terre, un ange veille et murmure en relief dans leurs mémoires.



Jeanne, Hélène, et Rose, trois prénoms, une enfant, une mère, une connection. Rose est née pour changer votre vie et couronner votre pupille. Penser et percevoir différemment.



Des prénoms qui me sont chers. Orchidophile, Jeanne est une de mes plus anciennes orchidées. Comme les roses, pour lesquelles nous vouons l'éternel en les cristallisant, je baptise mes fleurs, délicates et généreuses.

Jeanne est actuellement en boutons, une floraison que j'accueille avec joie et bienveillance pour la sixième fois en sept ans.

Quant à Hélène, il est certainement le plus beau nom qui résonne en moi, puisqu'il m'a mise au monde.



La preuve par trois, ce livre est un tour de magie, un tour de chant, à chacun son tour.



"Toi, ma Rose, tu es morte de jeunesse."



Rose n'est plus, et pourtant elle illumine les mots de chaque phrase. Rose est plus que jamais là pour nous donner le la, comme une leçon de vie. Elle nous guide page après page.

La parole est confiée à tour de voix. Une chorale personnelle et sensible pour une divine enfant. Rose le sait, à chacun sa croix et son chemin. Elle écoute, sage et humble, elle insuffle sa confiance et son énergie à sa maman pour qui la plume s'envole magistralement.



"Il va falloir me désintoxiquer de tes grands yeux bleus faits pour dévorer le monde."



Il n'est jamais aisé de rester objectif dans la critique d'un tel sujet dramatique. Prendre du recul sur l'impensable et lire. Tout simplement. Se détacher du tragique inconcevable pour écouter le message d'une autrice par son écriture.



"Nous nous sommes soignés sans chercher à guérir."



Mille couleurs ravissent les pages, j'en perçois les dessins de sa fille. Une richesse bouillonnante et des images chargées d'arômes.

Ne les cherchez plus ! Elles sont là !

Ces métaphores, j'aurais aimé les écrire. Elles me passionnent et m'etourdissent.



"Nos entrailles sont gelées, mordues par la mort."

"Rien n'est plus glaçant qu'une foule muette."



Les marionnettes sortent des tiroirs pour nous livrer leurs pensées, au regard d'une mère qui marque de son sceau les chapitres de son histoire.

Rose observe par la lucarne et son écho éclate dans l'expression de tous les personnages.



Écoutez plutôt et laissez-vous porter...



"D'une beauté saisissante, elle rayonne dans la pénombre, elle semble produire elle-même sa propre lumière."



"La souffrance c'est comme du goudron, vous le toucher, il vous sourit puis il est impossible de s'en dépêtrer."



"J'ai avancé dans le gris pour deux.

J'attends ma mesquine retraite comme on attend le train de banlieue sur le quai. Nous avons la vie chagrine que nous méritons."

"Les gens m'évitent, dessinent des cercles autour de moi sans jamais passer par mon centre."

"Elle s'est présentée si vite que ses mots se sont précipités en se coupant eux-mêmes la parole."



Rose, l'éternelle

"Ne doutez pas, je suis dans chacun de vos pas.

Séchez vos larmes, je n'étais pas née pour cette vie."





**🎵 "La laisser venir à soi

Trois petits tours et voilà

Seule dans mon bouquin

J'entends l'appel de son âme

Comme une douleur une larme

Un cri du coeur" 🎵 **



**Françoise Hardy, Trois petits tours - 2018



Lu en janvier 2020
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