AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Hélène Zimmer (22)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Dans la réserve

Plusieurs histoires s'entrecroisent dans ce roman particulier où l'écologie semble être le sujet, mais finalement non, car le sujet c'est bien l'homme, la femme, l'enfant à travers des tranches de vie des protagonistes.



Le texte est rédigé au présent, on est ainsi dans l'action dès les premières pages et on a juste le temps de s'habituer au vocabulaire répétitif désignant les organes génitaux : bite et chatte. Hélène Zimmer n'emploiera pas d'autres mots pour les qualifier, seuls les seins ont le privilège d'échapper à ce que d'aucuns qualifieraient de vulgarité que je n'ai personnellement pas ressentie dans ce roman où le style n'est pas le premier atout.



Pourtant, je lui ai trouvé des qualités à cette histoire, ne serait-ce que par sa structure qui met en place différentes détresses, celle du paumé, Arnaud, gêné par la persistance de ses érections non maîtrisées, celle de Nassim, gentil journaliste qui ne peut comprendre que sa meuf, Solveig, veuille être inséminée -- leur relation ne sera néanmoins pas ternie par l'arrivée d'un enfant sans père dont il joue un peu le rôle -- celle des filles, Camille, Shaïneze et surtout Eva-Loup, héroïne qui sait finalement ce qu'elle ne veut pas.



Alors, il y a vraiment quelques belles analyses sociétales dans ce livre dont l'apparence détachée et le style parlé cachent finalement des mots qui sortent du coeur des héros avec beaucoup de sentiments, contradictoires souvent, nobles quelquefois.



C'est sans doute la personnalité de Nassim le journaliste qui est la plus attachante, il est tourné vers l'autre, qu'il s'agisse de Solveig devenue mère ou d'Arnaud envers lequel son humanité prend le pas sur le sensationnel d'un article.



Donc, pas de réserves pour pénétrer dans la réserve...
Commenter  J’apprécie          780
Fairy Tale

Ne vous attendez pas à un conte de fée !

Le style peut surprendre au début, cru, sans fioriture, le rythme est rapide, découpé, les insultes pleuvent, les cris s'enchainent. Rien à voir donc avec un conte de fée "il était une fois"

Ce style colle parfaitement à l'histoire de Coralie, Loic et leurs trois enfants.

On est immédiatement plongé dans la misère de cette famille. Loic est au chômage depuis deux ans ( la fin de droit est proche), Coralie travaille dans une grande surface . La dureté des conditions de travail, les relations malsaines entre collègues, le harcèlement du chef, le poids du chômage, les relations tendues dans le couple, tout cela nous happe et nous amène à lire ce livre en suffoquant , on étouffe devant ce trop de misère, ce trop de médiocrité. C'est aussi le cas de Coralie qui va faire appel à Fairy Tale, une émission de télévision qui aide les demandeurs d'emploi à retrouver un emploi...

L'univers de ce livre pourrait tout a fait être celui de Ken Loach . Ca c'est un beau compliment, n'est-ce pas ?
Commenter  J’apprécie          342
Fairy Tale

Je ne le fais jamais, non, je ne lis jamais avant l’œuvre elle-même la quatrième de couv’. Je ne sais pas pourquoi, cette fois-ci, elle a comme attiré mon regard. Je vous la livre ici :

« Fairy Tale, c’est ce qu’il reste de l’amour après la conception des enfants et la répartition des tâches.

- Et l’autre enculé là… Mouret… Avec son avertissement de merde… Il croit qu’on est à l’école le gars. Il croit qu’il peut arrêter de payer nos heures sup comme ça. Il a vu ça où lui ? Je pensais pas que je dirais ça un jour mais Frédéric il me manque finalement.

- C’est qui Frédéric ?

- Frédéric… Mon ancien chef… Je m’appelle Coralie au fait. Je suis la mère de tes gosses. Tu sais, la chatte que tu remplis quand t’es au calme chez toi. »

Fairy Tale, c’est ce qu’il reste de Coralie. »

Voilà, tout est dit.

Le sujet ? Comme dans une tragédie, il est simple : Coralie est la compagne de Loïc, ils ont trois enfants, Popo, Titi et Lulu. L’aînée a onze ans. Ils habitent un pavillon dans une ville sinistrée. Loïc n’a plus de travail depuis deux ans et Coralie est vendeuse au rayon fêtes ( !) chez Bonnin : vérification des commandes, réassort, présentation des produits, conseil aux clients. Une pizza rapide le midi dans la zone commerciale, un patron harceleur, des tensions avec les collègues. Une heure de trajet. Les enfants, les repas de nouilles, le zapping TV vide de sens, les tensions de la journée qui suintent, dégoulinent de partout, les vacances en mobil-home où l’espace se resserre encore davantage sur des protagonistes empêtrés.

J’arrête là, vous imaginez la suite. Alors, voir Loïc ne rien trouver, ne rien chercher peut-être, c’est dur. D’autant que dans trois semaines, il ne touchera plus ses indemnités chômage. Alors, quand Coralie tombe sur une émission de télé-réalité, Fairy Tale, qui se propose de trouver du travail aux chômeurs de longue durée, elle inscrit Loïc, sans le lui demander. La bonne fée de l’émission va-t-elle changer la vie de Coralie et des siens ?

Lorsque vous entrez dans ce roman Fairy Tale, terrible antiphrase, vous êtes littéralement happé, soufflé, emporté, vous vous cognez à chaque mot, chaque phrase vous pousse brutalement, vous met à terre, vous plaque, vous claque. Vous pénétrez dans le terrible univers de la tragédie. Fairy Tale ressemble à une pièce de théâtre et les répliques, les dialogues, sur un rythme effréné, sifflent, piquent, griffent, giclent. Les mots sont crus, bruts, hard. Ils ne sont pas dits - car on ne parle pas dans Fairy Tale - mais beuglés, hurlés, crachés, vomis.

Et pourtant, on les sent encore loin d’exprimer toute la violence subie par des individus broyés. Une violence terrible, celle de la souffrance pure, celle de la chute que l’on ne peut arrêter, celle de Coralie qui pige tout, qui voit tout, qui tente tout mais qui ne parvient pas à éviter le mur. Se fracasser, telle est l’issue inéluctable. Une vraie tragédie où on avance droit dans le pire, englué dans un cauchemar sans fin.

Un texte d’une puissance rare. J’allais écrire « une vraie claque » mais c’est bien pire que ça. C’est une sorte de précis de décomposition, de pourrissement, d’extinction pour mimer des titres à la Thomas Bernhard. Coralie s’enfonce dans la vulgarité d’un réel abject, sordide, où les gens chaque jour creusent leur trou, piégés par des problèmes matériels. Il suffit de regarder autour de soi… Que dis-je, il suffit de se regarder. Chacun reconnaîtra ici une part de son quotidien, l’usure de la vie, l’aliénation du travail, le combat qu’il faut mener sans relâche pour tout assumer et la lassitude qui fait qu’à un moment donné, ce n’est même plus la peine de lutter. On baisse les bras, on se dit que c’est foutu. Écrasé, piétiné, en miettes, on sait que l’on ne se relèvera pas.

Et cette violence, avant de se traduire par les gestes, passe par les mots. L’auteur dit que c’est par eux que s’exprime la psychologie des personnages. Ils sont en effet saisissants de vérité : je vous assure, l’effet de réel est impressionnant. On y est. Ça fuse dans tous les sens. Coralie encaisse et s’affaisse toujours un peu plus. Elle n’existe plus que pour les autres : son mari, ses enfants, son patron, ses collègues, ses voisins.

Victime de son quotidien, de ses multiples casquettes, de la fatigue qui s’accumule, elle ploie, tangue, s’enlise. Les pieds dans des sables mouvants, elle se débat et ne fait que s’enfoncer davantage. Combien de temps va-t-elle encore tenir ? Fairy Tale, dit Hélène Zimmer, est « ce qui reste de Coralie une fois qu’elle a rempli toutes ses fonctions » c'est-à-dire pas grand-chose.

J’ai lu ce texte dans la journée du 7 mai. L’angoisse qui m’a serré la gorge jusqu’au soir était terrible. Je me suis dit que cette violence des mots, de la vie, cette réalité sociale, on allait la retrouver dans les urnes, que ce désespoir, un jour, nous éclaterait en pleine face. Et j’avais peur.

Le soir, le résultat est tombé. Soulagement, bien sûr. Immense soulagement.

Mais, très vite, j’ai repensé à Fairy Tale, à Coralie.

J’ai pensé à ceux qui n’en peuvent plus et n’ont que la violence pour le dire.

Il faudra faire attention à eux. Sinon, le mur, il est pour nous.


Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          224
Dans la réserve

Lire Hélène Zimmer, c’est le plaisir renouvelé de découvrir des personnages toujours très travaillés, plus vrais que nature, au langage parfaitement habité. Ses portraits témoignent à la fois d’une grande acuité et d’une grande musicalité. D’œuvre en œuvre, elle nourrit une lecture autant qu’une réflexion sociétale, par ses projections des plus intimes aux plus collectives. Au programme : des scènes folles et une tension narrative parfaitement maîtrisée.
Commenter  J’apprécie          70
Fairy Tale

Une véritable claque que cette lecture.

Une histoire simple de l’usure de la vie quotidienne, de la pression au travail. De cette violence ordinaire qui vient quand il n’y a plus d’espoir.

Le très beau portrait sans concession d’une femme et de sa famille.

Commenter  J’apprécie          70
Fairy Tale

J'ai eu quelques difficultés à me faire un avis sur cette lecture. Dès le début j'a apprécié le style très direct ainsi que la manière dont est décrit le management dans la grande distribution. Cela m'a rappelé non pas Ken Loach comme j'ai pu le lire dans une critique mais "la loi du marché" de Stéphane Brizé. Cela pourrait être assimilé à un roman social qui aborde la vie difficile d'une trentenaire avec trois enfants et un partenaire en fin de droit qui ne met pas tout en oeuvre pour retrouver du travail. Mais en effet, cela manque d'empathie et d'humanité, la violence des propos entre les deux partenaires dérange et pour moi la période de vacances en mobil home n'apporte rien au récit.

Bref, un avis mitigé.

Lu dans le cadre du challenge multi défis 2019.
Commenter  J’apprécie          40
Fairy Tale

Fairy tale be prend pas de gants, ni de détours. Coralie beuglex elle s'engueule, pleure, et essaie de récupérer un sens ou du moins de la force pour mener à bien sa vie. J'ai été séduit par l'énergie de ce premier roman, un vrai tourbillon qui nous entraîne avec lui, et ses personnages !
Commenter  J’apprécie          30
Fairy Tale

Il s'agit d'un premier roman très dur, sur la condition de cette femme, broyée par son quotidien : sa vie de femme, de mère, de vendeuse chez Bonnin (équivalent de Leroy Merlin ou la Foirfouille). Le mari de Coralie est au chômage depuis 2 ans, il travaillait à la cartonnerie qui a fermé, et depuis ne parvient pas à retrouver du travail. Il s'occupe des enfants, fait un peu de ménage, mais malgré tout, Coralie n'en peut plus de le voir oisif. Elle rentre de mauvaise humeur du travail et le couple bat de l'aile. Ils se parlent mal, le père deale de la beuh devant les enfants... Un jour, Coralie regarde l'émission « fairy tale » qui permet aux chômeurs de retrouver du travail, sur le mode des émissions de M6. Elle inscrit son mari sans lui en parler. Il est sélectionné. Coralie est ravie, son couple va mieux, ils renouent contact et font à nouveau l'amour. Pour Coralie, ça se dégrade au boulot. Son patron la harcèle et la menace de licenciement, elle ne s'entend plus du tout avec une ancienne collègue amie suite à une broutille. Mais elle garde espoir, la télé va aider son mari. Un beau jour, le plateau de télé a envahi son salon. On découvre que tout est truqué, les membres de la famille ont des scriptes, etc. Mais, ils dégotent une place d'apprenti boucher pour son mari, ce dont il rêvait depuis toujours. L'ironie du sort : poussée à bout par son patron, Coralie démissionne et ne peut même pas toucher le RSA ni le chômage. Un roman social très intéressant. Les personnages sont bien campés. Coralie est très dure, elle jure beaucoup et est très stricte avec ses enfants. C'est aussi la vie en milieu pavillonnaire qui y est décrite, ainsi que l'univers commercial, tout le jargon de l'entreprise et du management. L'auteure est très douée en écriture de scénario aussi, car la scène de l'émission de télé est retranscrite du début à la fin, sur ce mode. Bravo !
Commenter  J’apprécie          30
Fairy Tale

Fairy tale : ça déboîte.



Le résumé est annonciateur d'une écriture hachée, sans filtre et sans tabou... On n'est pas déçu.



Zimmer dévoile le quotidien d'un jeune couple avec 3 enfants qui tente de survivre dans ce monde impitoyable qu'est la réalité.



Fini les contes de fées, les princes charmants et les paillettes. Faut travailler pour manger, faut se battre contre son chômeur de mari pour le bouger, faut tenter d'élever ses enfants.



Fini le beau prince qui fait l'amour tendrement, c'est un coït sale et violent, à la recherche de la passion des débuts, d'avant les enfants, d'avant le chômage, d'avant le quotidien de la vie.



Un véritable coup de cœur : autant pour l'écriture et le ton de Zimmer que pour l'histoire tout à fait banale d'une famille parmi tant d'autres.
Commenter  J’apprécie          30
Dans la réserve

Roman intrigant, dont le style clinique fait ressortir la crudité de ce qu’il met en scène – la violence, les désirs, la révolte ou le désespoir –, Dans la ­réserve est une projection de la tyrannie à laquelle pourraient aboutir, dans un avenir pas si lointain, le « greenwashing » et la privatisation de la nature.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
Commenter  J’apprécie          20
Dans la réserve

J'avais entendu l'autrice parlé de son livre sur France Inter ou Culture. Elle était avec Gabrielle Filteau-Chiba pour son livre Bivouac. Je pensais que 'Dans la réserve' était un livre sur l'écologie mais en fait pas seulement. Ce thème est abordé avec le sujet de la privatisation du coeur d'une forêt par une société privée qui entoure ce coeur d'un mur. Les écolos manifestent bien sûr. Il y a un seating, des affrontements.

Il y a d'autres sujets hors écologie dans ce livre complexe. Les relations hommes/femmes, femmes/femmes, hommes/hommes, l'engagement amoureux, la recherche ou le refus de maternité, la recherche de sa place dans la société... J'ai été un peu perdu par tous ces thèmes. Une chose est sure, la quatrième de couverture ne correspond pas du tout au contenu du livre.

Il me semble que l'histoire d'Arnaud - suite à son départ de son terrain - est peu crédible. Dommage.

L'autrice n'hésite pas à utiliser un langage très cru dans les scènes de relations sexuelles. C'est des fois assez surprenant. Je ne sais pas si cela apporte au récit.
Commenter  J’apprécie          20
Fairy Tale

Vulgaire, beauf, violente...la classe moyenne appréciera. Comparé à Ken Loach (!) pas d'accord : il manque la tendresse, la compassion, l'empathie et une certaine classe.

Je n'ai visiblement pas réussi à prendre la hauteur nécessaire pour apprécier.
Commenter  J’apprécie          20
Dans la réserve

Tout commence avec un mur. Celui érigé par la Wild French Réserve. Une immense barrière de métal vouée à protéger certaines espèces du reste du territoire. L’idée semble louable. Comment ne pas admirer cette action vers la préservation d’un écosystème fragile ?
Lien : https://actualitte.com/artic..
Commenter  J’apprécie          10
Fairy Tale

C’est l’histoire d’une famille banale dont le père est au chômage et dont la mère doit gérer son travail, ses 3 enfants, son mari. La mère inscrit le mari dans une émission de téléréalité pour lui trouver du travail.

Livre bien écrit, il se lit vite. C’est une histoire triste, avec un quotidien triste. Je ressors de cette lecture très mitigée. Car, il y a sans cesse des mots très grossiers. Cela en devient pénible. Mais, l’histoire est attachante. Mais triste.
Commenter  J’apprécie          10
Fairy Tale

Quelle belle surprise ! Hélène Zimmer a une façon bien à elle de raconter la banalité du quotidien, la difficulté des existences, c’est absolument magistral. J’adore son style galopant, souvent à l’arrache, mais aussi son absence de jugement, cette impression d’objectivité tragique qu’elle donne. Dans ce récit du naufrage de l’existence dans la société d’aujourd’hui, il y a aussi des moments fort drôles. Seules les dernières lignes m’ont moins plu car elles émettent un jugement, ce que l’auteur avait réussi à éviter jusqu’alors.
Commenter  J’apprécie          10
Fairy Tale

Fairy Tale veut dire conte de fées ! Mais est-ce vraiment le cas dans ce roman décapant et très surprenant !



Très surprise par cette lecture, un langage qui « décoiffe », familier et percutant. Un roman choc, frontal et drôle !

Une prouesse de l’auteure qui traite d’un sujet délicat, et arrive à nous embarquer au sein d’une famille française moyen en y apportant une réelle touche d’humour et d’une réalité incroyable.



J’ai dû hausser les sourcils, ou les froncer parfois mais souvent j’ai souri en lisant les aventures de Coralie, Loic et ses trois enfants.



C'est l'histoire d'un jeune couple qui sombre peu à peu dans la misère...Entre la mère qui porte tout sur ses épaules, son mari chômeur, ses trois enfants qu’il faut éduquer tant bien que mal. Nous sommes loin du conte de fée ! Sans oublier, son boulot de vendeuse qui tourne mal, le manque d’argent, et les tâches ménagères, y a de quoi faire un burn out parental et/ou conjugal !



Une SEULE issue ?! Participer à l’émission Fairy Tale, une émission de la télé-réalité.



L'écriture est crue, directe et les dialogues sont parfois choquants...Les chapitres courts, apportent du rythme à l'histoire de cette famille qui essaye tant bien que mal de s'en sortir...Je peux presque dire que c'est comme un feuilleton, on suit les aventures de Loïc et Coralie et leurs trois enfants Popo, Titi et Lulu.

Certains passages sont écrits avec beaucoup d’humour, comme les vacances en camping ou le tournage à l'émission Fairy Tale.



Ce livre a reçu le prix Marie Claire du roman féminin 2017 et a été présenté dans la presse comme “La réalité dans la gueule !” ça résume très bien le thème de Fairy Tale.



Une lecture que je recommande, un livre complètement décalé, réaliste, véridique ! Un récit rare comme le sont parfois les premiers romans d'auteurs qui gardent une certaines candeur et spontanéité !



J’ai beaucoup aimé. Une très belle découverte. Une auteure à suivre…


Lien : https://leslecturesdeclaudia..
Commenter  J’apprécie          10
Dans la réserve

J'ai abandonné la lecture et pourtant le sujet sur l'écologie m'intéressait. C'est après avoir écouté une émission sur France Culture et je regrette... ne jamais écouté les propositions des émissions...

Je déteste la vulgarité. C'est pas parce qu'on écrit. : Bite, cul , trou du cul, sperme dans la cuisine....et j'en passe ... qu'on est moderne dans l'écriture, qu'on est dans notre époque avec ce que nous vivons.

Quant au reste de l'histoire, rien n'est crédible, ni les personnages, ni les situations... quant aux situations? Elles sont plutôt "ubuesques ". Bien que je préfère de très loin UBU roi d'Alfred Jarry . C'est un vrai texte profond, une vraie écriture qui touche.

Commenter  J’apprécie          00
Fairy Tale

Coralie 28 ans vit avec Loïc et leurs trois enfant Popo, Titi et Lulu.

Elle travaille dans un supermarché, lui est au chômage depuis deux ans à la suite de la fermeture de l'usine. Ses allocations chômage vont se terminer et

Coralie a l'impression qu'elle est seule a s'inquiéter de cette précarité présente et à venir.



Elle voit Loïc devant la télé, roulant ses joints devant les enfants. Au travail, son nouveau boss passe son temps à la rabaisser. Sa fille ainée ( 11 ans) lui parle mal.



Ce ménage est très précaire, on a mal pour Coralie mais il est difficile de s'attacher à elle ou à sa famille car la vulgarité est très présente dans ce livre et cela en devient dérangeant.



Néanmoins, le livre se lit facilement, c'est fluide et court.









Commenter  J’apprécie          00
Fairy Tale

Voilà un roman qui m'a sorti de ma zone de confort. C'est fort, c'est dur, c'est étonnant.

Coralie et Loïc ont trois enfants, habitent un pavillon dans un lotissement et ont bien du mal à résister à l'usure du temps. Elle travaille dans un grand magasin, lui est au chômage depuis deux ans et arrive en fin de droits. Il y a urgence à trouver un boulot, mais Loïc ne semble pas si impatient que ça de retourner au travail. Coralie s'épuise et s'énerve. Elle a une idée : l'inscrire à l'émission de télé "Fairy Tale".

Le style est direct, essentiellement basé sur des dialogues tranchants comme des lames de rasoir. Beaucoup d'insultes, un langage de charretier, de la violence verbale à toutes les pages, c'est limite dérangeant. Le passage dans le camping m'a en outre semblé long, voire redondant.

L'auteure parvient malgré tout à nous émouvoir et on éprouve de l'empathie pour ces personnages qui sont finalement les gens ordinaires que l'on croise tous les jours sans connaître leur histoire, leurs soucis, leurs joies et leurs peines.

Un livre que je n'oublierai pas trop vite, mais que je relirai pas non plus trop vite...

Commenter  J’apprécie          00
Fairy Tale

Ce premier roman d’Hélène Zimmer, qui est aussi actrice, scénariste et réalisatrice, nous envoie en immersion dans l’ordinaire éreintant d’un couple de la France périphérique.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Hélène Zimmer (98)Voir plus

Quiz Voir plus

Candide

Où se situe le château du baron au début de l'histoire ?

En Normandie
En Angleterre
Aux Pays-Bas
En Westphalie

12 questions
3448 lecteurs ont répondu
Thème : Candide de VoltaireCréer un quiz sur cet auteur

{* *}