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Critiques de Hélène de Montaigu (23)
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Confidences d'une emmerdeuse

« Je m'appelle Zénaïde. »



Mais non, ne partez pas en courant. C'est bien le prénom de la protagoniste principale de ce drôle de roman. J'avoue, au premier abord, on se demande si ça existe vraiment ? Et bien, oui, il existe et après des recherches très longues (sur Wikipédia), je suis même en mesure de vous annoncer qu'il était fort à la mode au XIXème siècle.



« Je m'appelle Zénaïde. Je suis une emmerdeuse. »



Ah, parce qu'en plus de porter le pire prénom au monde, la nana est du genre pompe l'air… Avec ces deux phrases, le roman commence et le lecteur s'inquiète.



Au fur et à mesure de la lecture, nous allons partir à la rencontre de cette drôle de zèbre. Qui, tout au long du livre, va nous raconter sa petite vie et surtout, va tenter de comprendre comment elle a pu être cataloguée « emmerdeuse » en chef au sein du giron familial.



On se retrouve en pleine saga familiale douce-amère, où la petite dernière de la fratrie va essayer de comprendre où est sa place dans ses hiérarchies parfois mystérieuses que peut nous imposer la famille. Celle qui déjà, par sa naissance accidentelle débute sa carrière d'emmerdeuse malgré elle, va se lancer alors dans une description haute en couleurs de tous ses drôles de personnages qui constituent sa famille !



A travers une plume à la fois piquante et tendre, Hélène de Montaigu offre le portrait d'une nana ordinaire qui n'a pas la langue dans sa poche, prête à en découdre avec famille et belle famille !



Une histoire de femme, qui cherche, et finira, peut-être, par trouver sa place …


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Confidences d'une emmerdeuse

Zénaïde est la petite dernière de la fratrie. Il y a un très grand écart d’âge entre ses aînés et elle. Cependant, elle n’est pas chouchoutée pour autant. Bien au contraire, son surnom est l’emmerdeuse. Par le biais de confidences, elle tente de comprendre les raisons de ce « statut ».





Dès le premier chapitre, j’ai adoré la plume d’Hélène de Montaigu. Elle est élégante et corrosive. L’écriture est belle et mordante, à la fois.





L’humour est très présent dans ce roman, il y a une sensation de légèreté alors que le sujet ne l’est pas. Il n’y a pas d’atermoiement de la part de Zénaïde, ce qui la rend encore plus attachante. Elle encaisse, mais ne se plaint pas.





Cependant, elle est d’une très grande lucidité. Elle analyse les relations qui la lie à sa famille, mais également à sa belle-famille. Dans toutes les lignées, il y a des « spécimens » qui entravent les bonnes relations. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’entourage de la pauvre Zénaïde cumule les empêcheurs de tourner en rond. Je suis sûre que vous reconnaîtrez, au minimum, un de vos proches, tant la palette des comportements néfastes est large.





Confidences d’une emmerdeuse est une analyse sociologique très poussée des convenances et de la bienséance qui imposent de bien s’entendre entre membres du même clan. Mais lorsque de l’argent est en jeu, les personnalités se révèlent et les ressentiments jaillissent. L’autodérision de Zénaïde lui permet de traverser les tempêtes. Malgré son lourd bagage émotionnel, elle sait savourer la vie.



La suite sur mon blog
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Entrez dans la banque, voyez comme on danse

Durant des années , la banque a été le domaine de Hélène de Montaigu . Passionnée de littérature , l’écriture fut une grande révélation . C’est une belle aventure qui commence en tant qu’écrivaine par la publication de plusieurs ouvrages.

Après avoir lu “confidences d’une emmerdeuse” un roman pétillant, je reviens vous parler de son nouveau roman “Entrez dans la banque voyez comme on danse” publié chez Librinova qui nous plonge dans un monde intraitable celui de la banque .



L’an 2000 approche et les souvenirs d’Ariane remontent en surface laissant un souvenir amer à l’écoute des diffusions de France Inter un mois d’août.

Jeune diplômée en Science-po, Ariane se cherche une place dans une banque réputée, elle est admise dans la Banque du Château. Quelle joie! Eduquée dans des valeurs traditionnelles, c’est une étape positive pour une femme de son milieu.

Dans un monde masculin avec une minorité de femmes , Ariane décide de s’intégrer en s’appliquant dans son travail . Elle suit son chemin et gravit les échelons parmi les prédateurs qui l’entourent .

De bonne famille , elle suit ses valeurs. Le respect d’autrui la confidentialité et l’authenticité sont ses atouts selon ses croyances . Elle ne se préoccupe nullement de certains incidents mis sur sa route qui devraient pourtant l’éveiller. C’est une femme charmante qui dispose d’une bonne éducation , ne cherche pas les conflits dans son milieu de travail.

Un incident douloureux dans sa vie personnelle va lui révéler le manque d’empathie et de solidarité , cela va titiller ses sens. C’est une transformation qui s’impose en elle , un déclencheur face à ce monde cruel .

Hélène de Montaigu tient une plume directe sans fioritures révélant au grand jour ce que tout le monde dit tout bas. Elle dévoile un milieu masculin composé de manipulateurs, de traitres de tous les niveaux. Les complots misant sur de grands enjeux éclaboussent les pages révélant la médiocrité des agissements. L’écrivaine évoque le statut de la femme dans la société, en intégrant le métier bancaire, son domaine dans ce livre.

Elle nous livre à nu l’histoire d’une femme qui se bataille pour obtenir ses droits en tant que salarié dans la dignité. Le plus enrichissant dans ce récit est l’ingéniosité et le discernement qu’aura Ariane face à tant de bassesse.

“Entrez dans la banque voyez comme on danse” mise sur l’injustice que rencontrent beaucoup de femmes . Un roman qui suit un rythme endiablé , je vous conseille de le lire .


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Confidences d'une emmerdeuse

Je tiens tout d’abord à remercier Hélène de Montaigu de m’avoir proposé la lecture de son livre et de me l’avoir fait parvenir au Liban.

Le titre du livre donne vraiment envie de le lire, et je vous préviens que la plume de l’auteure vous fidélise pour d’autres romans j’espère à venir.

Elle a une facilité à décrire une histoire assez dramatique dans son contexte avec un brin d’humour ce qui permet au lecteur de savourer chaque page avec délectation. La fluidité dans son écriture est quasi permanente ce qui ne manque pas d’alléger l’ambiance oppressante et omniprésente avec les confidences de Zénaïde considérée comme emmerdeuse, une parfaite chieuse dès sa naissance par sa famille.

178 pages qui nous feront vivre d’intenses moments d’émotions et de réflexions face au rejet, à l’injustice, la trahison, la médisance, l’apathie, mais que l’amour, la compréhension, la gentillesse ne manqueront pas de déjouer ce flot d’ondes négatives.

Une saga familiale où le mâle domine et la femelle piétine ce qui ouvre bien des portes sur des sujets sensibles et intéressants…

La naissance de Zénaïde sera considérée comme un fardeau, sa présence une honte, et ce label d’emmerdeuse la poursuivra par une adolescence instable et une féminité voilée par tant de rancœur et de mépris jusqu’à ce qu’une main bienveillante lui soit tendue celle d’un homme dont la compréhension et le soutien traceront un chemin ensoleillé et illuminé.

L’histoire d’une femme inexistante au regard de sa famille, transparente pour sa belle-famille, mais un rayon de soleil pour son mari et ses enfants. Que dire par tant de cruautés ? Il faut une armure de fer pour contrer ce destin enduit de peines et de souffrances indélébiles. On se retrouve désorientés comme Zénaïde par tant d’indifférence.

Un personnage attachant pour sa sensibilité et son intelligence émotionnelle qui l’aident à effacer d’un trait sa douleur, à se détacher de ses peurs, à pardonner avec bonté. Zénaide est exquise et on ne peut que l’aimer pour sa personne humble et douce.

Hélène de Montaigu traite de thèmes essentiels dans une vie familiale à travers son heroïne, et ce sans détour ni fioriture avec une plume incisive et sincère qui réussit à secouer le lecteur et le sensibiliser.

Confidences d’une emmerdeuse est un roman pétillant, amusant, intrigant, rafraichissant et surtout pas emmerdant ! Profitez-en pour l’emporter dans vos bagages pour de belles vacances pour une lecture agréable et entrainante.


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Confidences d'une emmerdeuse

Chère Hélène,

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La famille, c’est compliqué…On la choisit rarement, elle n’est pas toujours comme on voudrait, elle peut déstabiliser, nos attentes parfois trop grandes, les déceptions toujours douloureuses, les bons moments pas assez nombreux. Il y a les espoirs qu’on entretient, les compromis à faire, quitte à parfois s’oublier en chemin.



Mais c’est aussi ce parfum d’enfance, ces rêves formés à partir de ce premier modèle, ce regard de l’autre pour se construire, cette volonté de plaire, ce besoin d’appartenance, de reconnaissance, ce lien auquel tu te raccroches envers et contre tout. Parce que la famille, c’est toi, d’où tu viens, ce que tu es.

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Zénaïde, c’est la dernière d’une fratrie si nombreuse qu’y faire sa place s’avère complexe, c’est celle qui débarque dans le groupe déjà constitué tel un chien dans un jeu de quilles, celle qui bouleverse l’ordre déjà établi…Dès le début, elle dérange, il n’y a plus de place pour elle sinon celle qu’un jour, la famille va lui attribuer, celle d’emmerdeuse.

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Et pour ne rien arranger, Zénaïde, ne rentre pas facilement dans le moule, une attitude un peu rebelle, un caractère doté d’une personnalité affirmée. Elle raconte, elle décrit cette vie, au sein de la famille, la sienne d’abord puis l’autre, la belle-famille où là encore il faut trouver sa place. Parce que dans chaque famille il y a cette tendance à privilégier l’intérêt du groupe avant l’intérêt personnel....

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Ton roman, enchaîne à un rythme soutenu, les anecdotes, l’histoire de la famille, les personnalités qui se dessinent progressivement, le tout vu au travers des yeux de Zénaïde, qui décortique pour notre plus grand plaisir ce qui se tait, qui révèle ce qui ne dit pas. C’est mordant parfois, sans complaisance sur elle et les autres. J’en ai aimé le ton, l’acidité qui cache la fragilité, la sensibilité, l’ironie pour décrire les blessures, l’humour pour désamorcer les douleurs. Zénaïde, touchante et en dépit de tout, trace son chemin avec élégance, une femme qui au fil de ma lecture, est devenue une amie, forte et attachante, parce que l’important c’est toujours de bien choisir ses amis.
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Confidences d'une emmerdeuse

"Confidences d'une emmerdeuse", Hélène de Montaigu, 2018, Librinova



Zénaïde est la dernière née d'une famille de six enfants de la petite bourgeoisie provinciale, déjà comblée de quatre garçons et une fille.

Cette place dans la fratrie lui confère un statut particulier: la fille chérie de son papa; un poids pour sa maman qui, finalement, aurait peut-être dû s'arrêter à cinq; la petite sœur pourrie gâtée pour les aînés. Les tensions sont sévères dans cette fratrie que les parents n'a pas su unir, où être équipé de burnes impose plus de respect que porter des jupes et où chacun a bien du mal à donner un peu d'amour.



Zénaïde trouve finalement l'Amour auprès de Georges, un homme aimant et solide, issu également d'une famille très nombreuse. Mais contrairement aux apparences, l'amour, dans cette belle-famille, ne répond pas à la définition que s'en font Georges et Zénaïde.

Il leur faut faire des choix, encaisser, raisonner clan et pensée unique, ou crever l'abcès et préserver leur petite cellule familiale en s'entourant d'amis choisis.



Dans ce récit, aux airs autobiographiques, Hélène de Montaigu trace un portrait de famille à la vitesse d'un cheval au galop: il y a autant urgence à raconter que d'en finir. Une fois noir sur blanc, cette page pourrait enfin être tournée.



L'auteure ne s'embarrasse pas de détails superflus autour de la vie de Zénaïde et va droit au but: il s'agit de dévoiler la médiocrité humaine de ces deux familles, en mettant dans la balance émotionnelle affection et argent, amour et façade, loyauté et supériorité.

Et que dit-on d'une femme qui exprime ce qu'elle pense? Hé bien que c'est une emmerdeuse. C'est même elle l'emmerdeuse quand son mari émet une opinion contraire à sa propre famille!



J'ai envie de dire à Zénaïde, Non, tu n'es pas une emmerdeuse, tu n'es juste pas une fougère; mais comme tu as du avoir mal…



Je me suis régalée de cette lecture, tant grâce à la plume d'Hélène de Montaigu que du ton doux-amer donné au récit: il est cinglant, certes, mais on y sent tout l'amour d'une mère, d'une fille, d'une femme.
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Pour qui je me prends ?

Le parcours d'un auteur débutant est toujours chevauché d'embûches. Entre les espoirs déçus entretenus par les intermédiaires qui cherche à tirer parti financier de leurs services douteux, les interrogations récurrentes sur la valeur du texte et l'implication personnelle dans le choix de la thématique traitée, Hélène de Montaigu nous raconte son parcours avec un humour particulièrement savoureux.



Le thème de son essai : Aimez-vous l'argent ? parle à chacun d'entre nous.

Comme elle le souligne avec pertinence :" L'argent révèle tous les contrastes.Il incarne un résumé saisissant du roman de l'humanité "

Et pourtant, quel que soit l'intérêt du sujet traité, la publication et la promotion d'un essai à caractère sociologique et même philosophique, osons le dire, est loin d'être simple, surtout quand son auteur ne s'est jamais trouvé auparavant sous les feux des médias.



A travers les observations qui lui sont faites et les doutes de son entourage sur sa légitimité à traiter le sujet, mais aussi à travers sa lutte pour mener à bien son projet, c'est l'histoire de sa reconstruction que nous présente Hélène de Montaigu et de son affirmation victorieuse de sa singularité personnelle, loin des schémas réducteurs qui lui étaient proposés (imposés ?) .



Cette force, elle la met au service des autres dans sa nouvelle orientation professionnelle (de banquière ,elle est devenue coach ) et dans son blog où elle présente notamment le parcours de femmes "entrepreneuses" dans tous les sens du terme.



C'est une belle leçon de résilience qui est ainsi donnée dans ce court livre qui est davantage un témoignage qu'un roman et qui ne peut que susciter chez son lecteur l'envie de se dire qu'à la question qui fait titre "pour qui je me prends?", il faut répondre :" pour quelqu'un de TRES BIEN, évidemment".

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Confidences d'une emmerdeuse

J’’ai apprécié cette plongée en famille et belle-famille hostiles, sclérosées dans les conventions, résultat malheureux des limites d’Ella, la mère de la narratrice. Comment sans mauvaises intentions, une femme peut-elle « rater » la fratrie qu’elle engendre ? Quel chemin à parcourir pour que les enfants réalisent qu’ils n’ont pas à porter le poids de cet échec ? Et comment accepter enfin que nos mères ont fait comme elles ont pu, avec leurs limites. Zénaïde nous raconte ce long cheminement, portée par l’amour sans faille de son merveilleux Jo.
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Confidences d'une emmerdeuse

Titre :  CONFIDENCE D'UNE EMMERDEUSE



Auteur : Hélène de MONTAIGU



Editions : ato-édité



Genre : roman



Nombre de pages : 173



Date : 2019 



Prix : 







Présentation physique du livre :



Un livre de moyen format comprenant un peu plus de 150 pages.



La couverture représente une jeune femme de dos tenant des ballons colorés.







Résumé : 



« Je m’appelle Zénaïde. Je suis une emmerdeuse. Les honorables membres de la fratrie au sein de laquelle j’ai vu le jour, dans leur grande sagesse, m’ont ainsi baptisée. »

Zénaïde a grandi dans un cadre familial avare de sentiments, où la domination masculine prévaut. Elle se sent à part d’une fratrie avec qui elle ne partage aucune connivence. Pourquoi donc a-t-elle été affublée du qualificatif d’emmerdeuse ? Cette mauvaise réputation, telle un second prénom, lui a collé à la peau toute sa vie. Elle n’a jamais pu s’en débarrasser. De quel outrage, cette petite dernière s’est-elle rendue coupable aux yeux des siens ? Zénaïde veut comprendre, et pour cela, elle va mener son enquête…

D’une plume incisive et pleine d’humour, Hélène de Montaigu livre ici un roman très personnel ; drôle, léger et rafraîchissant, pour le plus grand plaisir des lecteurs.





Sur l'auteur et son univers 



Diplômée de Sciences Po Paris, à l'issue de nombreuses années passées à arpenter la banque, Hélène de Montaigu est devenue coach pour découvrir le monde et les autres. Le désir d'écrire s'est imposé progressivement à cette passionnée de lecture. De la rédaction d'un blog "Ne soyez pas le second rôle de votre vie", la curiosité l'a poussée vers l'écriture proprement dite. Elle auto-publie un essai : "Aimez-vous l'argent ? ", où elle étudie le rapport intime avec cet obscur objet du désir ; puis un  récit : "Pour qui je me prends ? ou les tribulations d'un apprenti auteur", où elle raconte ses premiers pas dans l'écriture. Enfin, "Confidences d'une emmerdeuse ", son premier roman, plonge dans les méandres des relations familiales. 











































AVIS



Un grand merci à Hélène de Montaigu, l'auteure, rencontrée via instagram, qui m'a adressé son premier roman.







Début du livre



Je m’appelle Zénaïde. Je suis une emmerdeuse. Les honorables membres de la fratrie au sein de laquelle j’ai vu le jour, dans leur grande sagesse, m’ont ainsi baptisée.







Zénaïde est la dernière née d'une fratrie déjà composée de cinq frères et soeur, issue d'une famille bourgeoise. Elle a presque vingt ans de différence avec son frère ainé. Alors que dans d'autres familles, la petite dernière aurait été chouchoutée plus que de raison, elle est ici mise à part et mise de côté, considérant qu'elle n'est pas la bienvenue.



Son enfance est dénuée de tous sentiments. Sa mère, très distante et peu démonstrative, va l'élever un peu à la dure. 



Par ce livre, l'auteure va nous conter la vie de Zénaïde, de sa naissance à sa vie d'adulte.



Cette petite fille semble insupporter ses proches, se faisant traiter d'emmerdeuse, surnom qu'elle gardera au fond de son coeur toute sa vie.



Pour sa mère, seuls ses fils ont l'air de compter et notamment son aîné. 



Zénaïde va évoquer toute son enfance et surtout va décrire ses parents et ses frères et soeur, leur caractère, leur vie et surtout ses ressentis par rapport à eux.



On est plongé en plein dans cette famille qui comme beaucoup d'autres, fait en sorte que les apparences soient à la hauteur de ce qu'elle souhaite. Mais quand on gratte un peu la surface, toute la réalité saute aux yeux, et elle n'est pas très belle à voir.



Et heureusement une lueur apparaît sous la forme d'un homme : Georges.



Comme le dit l'auteure :  "les histoires de famille sont rarement des contes ou les fées ont leur mot à dire à moins qu’elles ne s’appellent Carabosse"



Cette citation est vraiment conforme à l'histoire et la résume bien.







Contrairement à mes autres chroniques, je ne vais pas détailler les personnages, de peur de trop spoiler le livre. Car l'histoire tourne justement autour de tous les personnages.







Le point fort de l'histoire : 



Une écriture agréable et surtout incisive. Pas de faux semblants et de nombreux pics d'humour ou d'ironie. 



Pas de non-dits, un personnage principal qui s'assume complétement et qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense. Elle n'est pas du genre à se soumettre.











Le style de l'auteur



Une écriture totalement libre et surtout naturelle. J'ai vraiment apprécié de lire cette histoire et de découvrir cette jeune femme avec les mots d'Hélène de Montaigu. Une écriture de temps en temps piquante mais tellement juste et reflétant la véracité des sentiments de Zénaïde.



On pourrait y voir peut être quelques bribes de son enfance ou de quelque chose qu'elle a vécu, tant elle décrit si bien les situations et les ressentis.



Cette auteure réussit à nous faire passer un excellent moment alors même qu'il n'y a pas d'intrigue, pas de suspense, simplement la vie de Zénaïde; mais quelle vie !!!! Il n'en fallait pas plus pour que ce livre soit une réussite.



Tout est bien décrit, détaillé, certains personnages sont attachants, d'autres totalement excécrables, et Zénaïde essaye de se construire malgré tout, et vit sa vie comme elle le souhaite, quitte à se faire des ennemis. Et cela ne la gène aucunement.



Une plongée dans une famille presque comme les autres avec de l'extraordinaire dans l'ordinaire et surtout avec un personnage central qui n'a pas froid aux yeux et n'a pas peur de se mouiller ni de se fâcher, pour vivre en conformité avec sa conscience. 



De plus l'auteure a une facilité pour la dérision que j'ai trouvée vraiment subtile et que j'ai même quelques fois enviée.







Le genre



Un roman autour de la vie mouvementée de Zénaïde ou le récit de la vie de Zénaïde.







La forme de l histoire



Le récit est divisé en plusieurs chapitres.



Le texte est très aéré et l'écriture est fluide. Ce qui en fait une lecture très agréable. 







Conclusion :



Un joli roman détente et surtout une bien belle histoire très émouvante . Les relations familiales peuvent devenir vite ennuyeuses dans un livre, selon la manière de les raconter: mais ici le style de l'auteure permet une certaine légèreté, puis ses quelques notes d'humour font que cette histoire vous emporte.
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Entrez dans la banque, voyez comme on danse

Ariane est une jeune femme talentueuse qui intègre une banque prestigieuse au sein de laquelle elle entend bien se faire sa place. Mais le Château est un panier de crabes qui ne fait de cadeau à personne, surtout pas à une femme efficace et loyale qui n'a pas compris qu'il faut savoir naviguer entre flatteries et coups bas. Elle finira cependant par tirer son épingle du jeu et les planches pourries paieront. Au passage elle aura perdu sa candeur et ses scrupules, mais elle n'en vivra que mieux, au diable les bons sentiments !

J'ai aimé retrouver la plume de l'auteur, acide et caustique, son talent pour croquer un personnage rien qu'avec son nom (Pattepelue et Doliprune forever). La trajectoire d'Ariane est inspirante. J'avoue que l'enchaînement des personnages secondaires et de leurs carrières m'a parfois fait perdre le fil de ce qui fait l'intérêt profond du roman car, plus qu'un survol de l'univers bancaire et de ses turpitudes, c'est un roman d'apprentissage pour Ariane qui s'endurcit et s'affranchit graduellement de son image de "bonne fille". Si vous connaissez la banque, vous rirez sans doute plus d'une fois. J'attends le prochain !
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Entrez dans la banque, voyez comme on danse

Ariane c'est toi Hélène, c'est vous lecteurs , c'est moi Karine, bref c'est un peu tout le monde.



Une fois le diplôme en poche, on se lance dans la vie active. On est plein d'ambition, de bonne volonté. Mais on ne sait pas ce qui nous attend.



La banque pour Ariane, le notariat pour moi, et pour vous autre chose encore. Mais au final tout pareil.



Les requins ne sont pas ceux de la finance mais ceux du monde du travail. Humiliations, trahison, vengeance, et autres bassesses se retrouvent dans toutes les activités, dans tous les domaines.



Entre ceux qui ont les dents qui rayent le parquet, ceux qui vendraient père et mère pour se faire bien voir et gravir les échelons...Oui oui vous avez des noms ? moi aussi, j'en ai qui me passent par la tête.



Bref pauvre Ariane, qui avec sa bonne volonté a du se frotter à ce genre d'individus prêts à tout.



Puis quand vient un beau bébé qui pourrait éclaircir son avenir et surtout lui permettre d'avancer sereinement, le destin en décide autrement.



Vous pensez que les gens avec qui vous travaillez auront un peu d'empathie.....Que nenni, il y a celui qui a déjà pris place dans votre bureau et s'est accaparé vos dossiers.



Puis ceux qui du coup vous pensent affaibli par ce drame.



Alors oui il y a de bons côtés....cherchez les, ils sont là.



Heureusement, Ariane est forte et surtout croit en elle, c'est ce qui lui permettra d'y arriver et de parvenir à se redresser après chaque coup bas.



A l'aide d'une plume drôle mais surtout acérée, vous allez adorer ce style un peu à part qui va vous sortir de certains romans édulcorés. Quand en plus, Hélène se sert du nom de ses enfants dans le roman, il n'en faut pas plus à nous lecteurs pour voir dans l'histoire une sorte d'autobiographie. Mais le mystère planant, on ne peut qu'imaginer cela.



Je vous laisse entre les mains d'une auteure à l'humour tranchant et grinçant pour suivre le destin d'Ariane.
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Confidences d'une emmerdeuse

Critiquer le roman de quelqu’un que l’on connait pose toujours la question de l’objectivité. Vais-je oser le dire si je n’ai pas aimé son livre ? C’est la crainte que j’ai eu en commençant Confidences d’une emmerdeuse d’Hélène de Montaigu.



Au mois de mai, je me suis un peu livrée dans un post consacré au livre de Marie Robert, Descartes pour les jours de doute. J’évoquais dans celui-ci des relations houleuses avec des membres de ma famille et mon besoin de m’affranchir de cette emprise. Hélène qui suit avec une grande bienveillance mes publications, m’a contactée pour me dire que mes propos raisonnaient en elle et pour me proposer de lire son livre : Confidences d’une emmerdeuse. Sa démarche m’a beaucoup touchée tout autant qu’elle m’a inquiétée : et si je n’aimais pas ce livre, oserai-je le lui dire ? Parvient-on à garder la même franchise avec les personnes que l’on connait et que l’on ne veut surtout pas blesser ? Depuis la réception de son roman, ces questions me trottaient dans la tête. Heureusement pour moi, je n’aurai pas à leur trouver de réponse car j’ai éprouvé un plaisir fou à lire les tribulations de la pétillante Zénaïde.



Ce roman mêle introspection et enquête pour tenter de percer le secret d’une vie : pourquoi Zénaïde est-elle surnommée l’emmerdeuse par ses frères et sœur ? Pourquoi cette étiquette continue-t-elle à lui coller à la peau dans sa belle-famille ? Qu’est-ce qui cloche chez cette jeune femme pour être ainsi mise au ban de ces cercles familiaux ? Rapidement le lecteur comprend que cette recherche est veine car rien ne justifie dans l’attitude de Zénaïde un tel rejet si ce n’est sa volonté farouche de vivre sa vie loin des diktats de ses frères ou de ses belles-sœurs. Son seul tort finalement : ne pas être assez docile, assez malléable… assez manipulable.



Naissance, mariage, Noël en famille, partage d’héritage… l’auteure s’appuie sur des scènes de vie pour nous dresser une galerie de portraits plus caustiques les uns que les autres. Les bassesses et mesquineries des membres les moins reluisants de la famille de Zénaïde et de celle de son époux sont révélées au grand jour. Il y a un petit air de François Mauriac dans ce récit, c’est indéniable. On n’est pas loin de mon roman fétiche : Le nœud de vipères, c’est cruellement délicieux.



Pour écrire un tel livre, je me dis qu’il faut avoir beaucoup souffert du regard de ses proches, avoir laissé pas mal de plumes dans ces petits dénigrements du quotidien, garder des cicatrices des petits phrases assassines lâchées l’air de rien. Il faut avoir beaucoup enduré, avoir atteint ses limites puis être parvenu à briser les chaînes et à s’affranchir du poids des responsabilités, de la morale et de la bienséance.



Plus que les confidences d’une emmerdeuse, ce sont les confidences d’une femme libre que je viens de lire et cette femme là a tout mon respect pour le chemin parcouru.




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Confidences d'une emmerdeuse

Zénaïde est la petite dernière d’une fratrie de 6 enfants. Baptisée l’emmerdeuse par sa famille, elle est en effet le vilain petit canard. Devenue adulte, elle essaie alors de comprendre pourquoi elle s’est toujours retrouvée seule face à ses frères et sœurs.



En lisant, on discerne mieux le problème : au sein de cette famille bourgeoise catholique, Zénaïde est arrivée par accident, née sur le tard, alors que ses parents étaient âgés et que la fratrie était déjà nombreuse, soudée et unie. Dans ce milieu aux vieilles traditions, on voue un culte aux hommes, les femmes étant juste bonnes à rester à la maison pour élever les enfants. Un machisme fièrement assumé. Mais c’est surtout la froideur des sentiments qui brusque, l’amour que l’on n’ose donner à ses enfants. Zénaïde a ainsi vécu entourée d’une mère avare de « je t’aime » et de grands frères autoritaires.



Hélène de Montaigu écrit une histoire très personnelle où l’on suit la vie de Zénaïde, cette femme dont le caractère dénote. De nature extravertie et joviale, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et dit tout haut ce qu’elle pense. Au fil des pages, elle analyse cette place au sein de la fratrie qu’elle a toujours eu du mal à trouver. Ses relations avec ses frères et sœurs, entre amour, jalousie, hypocrisie et animosité. Sa mère qui fut l’échec sentimental de sa vie. Et puis sa rencontre avec Georges, cet homme avec qui elle fondera une famille et qui lui redonnera espoir en une vie familiale heureuse…Malgré le point-noir de sa belle-famille qui ressemblera à s’y méprendre à la sienne. Mais surtout, les masques tomberont quand il sera question d’héritages, d’argent : petits comptes d’apothicaire et autres coups bas viendront anéantir tout espoir de souder cette famille. Une famille qui ne sera qu’affrontements entre clans sur fond de sourires et de convenances. L’apparence pour mieux faire illusion.



Mêlant humour et mélancolie, Hélène de Montaigu nous plonge dans la vie de famille, la vraie, telle qu’elle est derrière les faux-semblants, loin de la photo idyllique et tendre affichée fièrement sur la cheminée. Sous une plume agréable, joyeuse et pleine d’énergie, raconté sur le ton de la confidence, on ressent toute la souffrance et les déceptions qu’a vécues Zénaïde. Un joli roman familial qui fait réfléchir sur la place de chacun au sein d’une fratrie. Il est évident qu’on ne choisit pas sa famille et Zénaïde en fait l’amère expérience.
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Confidences d'une emmerdeuse

Zénaïde est surnommée "l'emmerdeuse" par sa fratrie et traînera toute sa vie cette réputation jusque dans sa belle-famille. Elle décide de comprendre pourquoi et se remémore tous les événements familiaux qui ont installé durablement ce sobriquet...



D'une plume précise, vive, caustique et souvent pleine d'humour @helenedemontaigu casse la belle image de la famille nombreuse idyllique. Sous une apparence bon chic bon genre, bien élevée pleine d'amour, misogynie et sécheresse de cœur sont de rigueur. Les chapitres courts s'enchaînent et on suit avec empathie le parcours de cette fillette, puis ado, puis jeune adulte qui peine à trouver sa place dans sa famille... Lorsqu'elle rencontre la famille de son futur mari, de famille nombreuse aussi, (il faut dire que les années 60 ne laissaient pas beaucoup d'alternatives aux couples catholiques !) elle croit d'abord avoir trouvé une famille aimante mais las, elle se révélera tout aussi mesquine ... Les apparences sont bien trompeuses, et coups bas, règlements de comptes, vacheries en tout genre pleuvent allègrement. Il y a du Chabrol dans cette dénonciation de l'hypocrisie familiale bien-pensante !



J'ai beaucoup aimé Zénaïde et ses confidences qui décortiquent avec une grande sensibilité, et une bonne dose d'autodérision les rouages de la famille, mettant au jour ce qu'il est d'usage de taire.



J'ai beaucoup aimé l'écriture d'Hélène, à la fois élégante et spontanée. Un roman au tempo rythmé à découvrir absolument !
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Entrez dans la banque, voyez comme on danse

Ce roman nous plonge directement dans l’ambiance d’une banque. Enfin… plutôt dans celle du milieu bancaire. Entre jeux de pouvoir, mensonges et manipulations, il est difficile de faire sa place. Et même quand on y parvient, on n’est pas à l’abri que le copinage nous éloigne de nos objectifs. Voici la vie d’Ariane, une jeune femme qui débute sa carrière…



Cette histoire est étonnante. Nous suivons la vie d’Ariane au fil de ses péripéties et de sa carrière, laissant les côtés personnels de côté. Elle va côtoyer différentes personnes, certaines seront là pour la torpiller derrière un sourire hypocrite, d’autres tenteront de l’aider. Mais au-delà d’une histoire de carrière, on voit les jeux de pouvoir. C’est vraiment intéressant de découvrir les tenants et les aboutissants au fur et à mesure.



En fait, même si cela est raconté dans le secteur bancaire, beaucoup de situations sont possibles dans toutes les entreprises avec une hiérarchie. Ce que j’aime beaucoup, c’est la relation entre les personnages. Non pas qu’elles soient particulièrement attachantes, mais on nous présente chaque personnage, sa fonction et ce qu’il fait concrètement à un instant T.



Plus qu’une histoire, on découvre les rouages d’un système dans lequel Ariane va devoir s’affirmer et accepter des compromis pour survivre dans ce milieu hostile. Honnêtement, je trouve ça finement joué de la part de l’autrice, car nous assistons à des scènes injustes sans que les sentiments soient vraiment mis en avant. Cela permet de dénoncer les comportements infantilisants, sexistes et dégradants qu’on peut voir dans un secteur très masculin.



C’est plus un mécanisme de cause-conséquence et on ne tombe pas dans le pathos. Plus dans une sorte de démonstration. Et cela permet de montrer de la manière la plus objective possible le monde du travail peuplé de sexistes et de menteurs. Alors, à travers ces lignes nous découvrons le monde du travail : impitoyable, injuste et agaçant. Pourtant, avec Ariane, nous verrons comment un personnage a su s’imposer petit à petit et faire entendre sa voix.



En bref, la plume d’Hélène de Montaigu est une nouvelle fois directe et nous plonge dans les aventures d’Ariane. Avec un parcours aussi inspirant que déroutant, on ne peut que s’identifier au moins partiellement à Ariane, cette jeune femme déterminée avec de jolies valeurs. En conclusion, si vous aimez les livres sur la société, dénonçant des comportements sans tomber dans le sentimentalisme, ce roman est fait pour vous.



Et puis, quelle joie de voir cette diversité dans l’auto-édition !
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Entrez dans la banque, voyez comme on danse

" Dallas,

Ton univers impitoyable,

Dallas,

Glorifie la loi du plus fort..."



Finalement Hélène de Montaigu aurait presque pu mettre en exergue cette chanson plutôt qu'un détournement de comptines françaises. Car lorsque son héroïne Ariane intègre une prestigieuse banque française après ses études et un stage de 6 mois dans une filiale de banque américaine, elle était loin de se douter qu'elle venait de mettre les pieds dans un univers impitoyable. Pourtant son directeur de stage l'avait prévenue :" Si vous pensez que l'atmosphère à la Banque du Château est meilleure, oubliez, elle est pire."

Et hélas, il avait sans aucun doute raison.

(Pour l'air dans la tête, ne me remerciez pas c'est cadeau)



La jeune femme idéaliste et positive, va se heurter à un monde de requins, un monde géré par les hommes au profit des hommes, où les femmes ne sont au mieux que des pions à déplacer et utiliser pour servir leurs propres ambitions. Coups bas, embûches et intimidations, le tout assaisonné du plus parfait cynisme sans la moindre once d'humanité. Ariane finira par quitter la banque en imposant ses propres conditions d'une manière que personne n'attendait ni n'aurait imaginé, exploitant avec beaucoup d'aplomb et une grande force morale les manquements les plus aberrants au droit du travail de son employeur.



Avec ce roman, Hélène règle ses comptes d'une plume caustique et féroce. C'est souvent drôle, mais j'avoue avoir été sidérée plus d'une fois et soulagée de voir son héroïne se venger avec jubilation de tout ce qu'on lui avait fait subir. Si la plume est vive et nerveuse, elle est pudique aussi. Peut-être parce que son héroïne lui doit beaucoup, du coup elle élude d'une pirouette certains passages où moi, j'aurais aimé lui voir donner davantage corps à son personnage. Néanmoins elle vous tiendra en haleine jusqu'au dénouement ! C'est un sacré coup de pied dans la grande mare des hypocrisies, faux semblants, injustices misogynes et machisme de la société...
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Entrez dans la banque, voyez comme on danse

Lorsqu’elle est embauchée par la très prestigieuse Banque du Château, Ariane est très fière. Jeune diplômée, elle est heureuse d’intégrer le département bancaire. D’année en année, elle gravit les échelons et elle établit son plan de carrière. Son investissement professionnel est total, aussi, elle espère une promotion pour enrichir son CV. Dans ses projections, elle n’avait pas anticipé la réorganisation de l’établissement.





Ariane évolue dans le monde de la finance, cependant son vécu peut être transposé dans de nombreux secteurs : les jalousies entre collègues, les piques lancées pour semer le doute, les manipulateurs qui glissent des mensonges dans la bonne oreille qui est justement prête à les écouter, les humiliations, l’asservissement par la carotte ou le bâton, les soirées pendant lesquelles, la direction brosse les employés pour les tenir, les trahisons, etc. Lorsqu’on est une femme, on peut ajouter la peur d’annoncer une grossesse et de perdre ce que l’on a mis tant d’énergie à bâtir. Tout cela, Ariane l’a subi. Elle a aussi vécu un drame personnel. Et là, évidemment, elle n’a reçu aucun soutien, bien au contraire. La femme que je suis s’est mise en colère…





Au départ, la lecture n’est pas facile. J’ai dû relire, plusieurs fois, le même passage pour intégrer les noms. En effet, l’organigramme de la société d’Ariane en comporte beaucoup. Mais une fois, cette difficulté dépassée, j’ai lu avec beaucoup d’empathie son récit. Je me suis énervée envers certains personnages, j’ai été révoltée par le comportement des puissants de l’entreprise, j’ai pesté après les collaborateurs prêts à écraser les autres pour se mettre en avant et j’ai pleuré avec Ariane, lorsque la tragédie s’est abattue sur elle. Alors que le roman est cynique, mais aussi humoristique, un passage bouleversant m’a percutée. J’ai été très émue, car c’est lui qui m’a fait prendre conscience que le roman était, en partie, autobiographique.





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Entrez dans la banque, voyez comme on danse

Ah la banque et son univers impitoyable ! Hélène de Montaigu le connaît bien pour y avoir travaillé des années. A travers son personnage d'Ariane, elle nous dévoile les dessous ou plutôt les entrailles de cet univers bien particulier, en grande partie constitué d'hommes aux dents longues et acérées, prêts à tout pour graver les échelons.

🏦

Comme dans son premier roman, la plume d'Hélène est cynique et acérée. Elle ne ménage personne, présente les choses telles qu'elles sont. Les femmes, déjà peu nombreuses, se tirent dans les pattes au lieu d'être solidaires. La banque, un monde de mesquineries.

🏦

Bravo Hélène pour ce nouveau roman. Ce fut à la fois ludique et effrayant de suivre le parcours d'Ariane. Un monde vraiment très éloigné du mien et donc intéressant à découvrir en roman.
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Entrez dans la banque, voyez comme on danse

Les aventures d’Ariane ou l’univers impitoyable de la banque ! Coups bas, vacheries, coups tordus, parfois borderline pour épuiser le moral des troupes jusqu’à les conduire au placard ou dehors ! Des coulisses assez révélatrices du monde du travail actuel... inspirées du parcours pro de l’auteure. Ariane s’en sortira avec l’honneur sain et sauf, en étant plus tordue que les tordues 🙃Et oui la vengeance est un plat qui se mange froid 🥶 Helene je suis désolée il m’a manqué « un truc" mais je ne sais pas quoi ?! Plus de dialogues ou plus de moments "vivants", car j’ai trouvé certaines longueurs. Une lecture qui reste agréable au coin du feu pensant à ses collègues eux, au boulot 😛
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Confidences d'une emmerdeuse

« Confidences d’une emmerdeuse » ne sont absolument pas les confidences d’une emmerdeuse. Ce sont les confidences d’une femme libre, d’une femme qui a décidé depuis toute petite de vivre sa propre vie, celle qu’elle voulait et non celle que la famille, la société lui imposaient. Hélène est franche. Elle est drôle à certains moments, sarcastique à d’autres. N’y aurait-il pas de l’autobiographie dans ce roman tellement on sent Hélène habitée par son personnage?



Dans ce roman, l’auteure met parfaitement en scène le proverbe: « on ne choisit pas sa famille ». Et le moins que l’on puisse dire est que Zénaïde subit sa famille et va subir sa belle-famille par la suite. Hélène raconte les scènes de vie d’une famille avec les mariages, les repas de famille, les héritages, les relations entre frères et soeurs. Nous avons tous vécu cela et dans certains passages, j’ai pu reconnaître des choses vécues par moi-même. Dans « Confidences d’une emmerdeuse », le personnage cherche à savoir, à comprendre pourquoi sa famille la traite d’emmerdeuse. Cependant, Zénaïde va trouver une seule raison: celle d’être elle-même. Celle qui s’est construite sa vie. Celle qui dit ce qu’elle pense. Celle qui a eu besoin de personne pour avancer. Celle dont la mère n’a pas su créer le cocon familial tant espéré. Et cela se reproduit avec sa belle-famille mais cette fois-ci, elle a un allié de poids en son mari qui ne la lâchera pas face à sa propre famille. On se rend compte qu’il est difficile de s’affranchir de sa famille même quand celle-ci n’est pas des plus aimantes. Ce roman est juste, réel, ancré dans le vrai. Hélène n’écrit pas des chichis. Elle écrit vrai. Elle écrit avec force. Il y a beaucoup de sensibilité et d’amour dans ses mots. Hélène de Montaigu a écrit un roman sur la force d’une femme de croire en elle et de jamais douter d’elle!


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