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3.78/5 (sur 187 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Deauville , le 11/07/1936
Mort(e) le : 04/05/2023
Biographie :

Né en 1936 à Deauville, Henri Coulonges est peintre et romancier. Il est l'auteur, entre autres, de L'Adieu à la femme sauvage (Prix RTL, Grand prix de l'Académie Française), qui fut un grand succès (220.000 exemplaires en librairie), et chez Grasset de La marche hongroise (1992) et de Passage de la Comète (1996).

Qui est vraiment Henri COULONGES ? Sa biographie, sur BABELIO comme ailleurs, est, pour le moins, succincte. Seul, WIKIPEDIA indique qu'il s'appellerait de son vrai nom Marc-Antoine DE DAMPIERRE. Mais, à part un Marquis ayant porté ce nom au 17ème siècle, on ne trouve, là non plus, ni précisions, ni confirmation, sauf sur un site de généalogie, où l'on cite comme unique source, WIKIPEDIA. Sur BABELIO, on trouve une photo qu'on ne retrouve que sur ce même site de généalogie. D'où vient cette photo, elle n'est confirmée par aucune autre, tout au long de sa carrière, qui figurerait sur l'un de ses romans. Tout au plus, vu l'âge de l'homme photographié ici, pourrait-elle être une photo publiée en 2001, en couverture de son dernier roman "Six oies cendrées", année où Henri COULO9NGES, si l'on en croit sa date de naissance, aurait 65 ans. Mais on ne trouve sur INTERNET, aucune couverture, dans aucune édition, avec cette photo. Alors, est-elle fiable, authentique ? Est-ce bien une photo de cet écrivain ?
Pourtant, cette absence totale d'informations pourrait s'expliquer s'il s'agissait d'un "écrivain de bas étage" mais ce n'est pas le cas pour Henri COULONGES, bien au contraire ! J'émets 2 hypothèses, mais sans aucun élément de preuve : soit qu'il s'agisse d'une personnalité connue sous un autre nom, ce qui pourrait expliquer qu'on lui attribue un faux nom de naissance, soit que les faits historiques qu'il décrit dans ses romans ( mais je n'ai lu que "L'adieu à la femme sauvage" ) l'amèneraient à se cacher, et ce serait bien dommage !

je viens d'ajouter une photo dos livre poche 1986 : même visage en plus jeune, donc ... il semble bien exister!
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
"Elle mange toujours pas, ta mère", cria du bout de la table la grosse fille blonde qui était montée chez Franz. Elle la fixait avec ses petits yeux. Johanna tressaillit, la grande salle s'évanouit, et elle revint brutalement sur terre.
"Fiche-moi la paix avec ma mère, répliqua-t-elle vivement.
-Moi, je sais pas..., lâcha l'autre en ricanant. Quand on a une mère comme ça, au moins on s'en occupe."
Johanna sentit qu'elle s'empourprait jusqu'à la racine des cheveux et que son regard se brouillait. La saucisse qu'elle venait de manger se transforma soudain en boule compacte au fond de sa gorge. Elle se leva d'un seul coup, se précipita sur la porte extérieure qu'elle ouvrit en hâte et fit quelques pas dans la cour en vacillant. Quand elle arriva au mur de la grange, ses jambes ne la portaient plus. A genoux dans l'herbe elle vomit et tout de suite après se mit à pleurer convulsivement. Mutti ! Voilà comment on parle de toi. Toi qui savais si bien t'adresser aux enfants. Toi dont les filles de la classe me parlaient toujours... Toi que Hella aimait. Comme tu les aurais prises sous ta coupe, ces idiotes, et comme j'aurais été fière de les voir t'admirer. Au lieu de cela...
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On ne peut même plus s'offrir le luxe d'être malheureux quand on est à bout.
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quand les brebis enragent
elles sont pires que les loups
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"Mais alors... Martha avait raison de me détester", balbutia-t-elle.
Sainte-O l'enveloppa d'un long regard.
"Tu n'y es pour rien, ma petite Johanna, dans ces atrocités. Pour rien. Et pourtant Dieu sait si les Allemands je les ai combattus et si j'en ai aidé, ici même, des jeunes de vingt ans qui s'étaient rendus suspects à leurs yeux et cherchaient à se cacher. Mais qu'on ne me dise pas que les enfants et les adolescents allemands sont responsables. Qu'on ne me dise pas cela! répéta-t-elle avec véhémence. Même ces pauvres gosses qu'on voit en uniforme. Tout ce qu'on peut leur demander, c'est de se retourner plus tard vers leurs parents et de leur demander: "Malheureux, qu'avez-vous fait de nous?..."
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Elle avait dit, les âmes se retrouvent si les corps... Corps tranquilles et glorieux voguant au-dessus des toundras glacées, nous ne verrons pas les pauvres traces sanglantes et noirâtres que nous aurons laissées dans la terre souillée et tavelée de sable clair au moment de notre envol. Nous vous aurons quittés, ensemble, pour un ciel libre, et c'est mieux comme cela.
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Ils traversèrent le cloître du prieur, descendirent un escalier et pénétrèrent alors dans la vaste salle de lecture. Aucun moine ne s'y trouvait, comme si étude et réflexion n'étaient plus de mise en ces temps troublés. Les rayons du soleil mouchetaient gaiement les tables et les lutrins, et des myriades de grains de poussière dansaient avec lenteur dans l'atmosphère saturée de fragrances de cire et de chêne de Hongrie, semblant déposer en poudre soyeuse et délicate un entêtant parfum sur les teintes mordorées des reliures. Fasciné, Schlegel s'immobilisa sur le seuil. Sous des frontons en bois sculpté, des inscriptions en lettres d'or couronnaient les rayonnages d'une frise ininterrompue qui brillait doucement au-dessus de ces strates de savoir accumulées depuis tant de siècles. Theologi, lut tout haut Schlegel avec une sorte de recueillement. Philosophi, Jurisconsulti, Historici, Poeticae. Mathematici. Medici.
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Peut-être, bien des années après, un pauvre hère, un colporteur, passerait-il à son tour sur ce chemin en chantant ou en criant quelque chose de dérisoire, arrière les loups, par exemple, pour se réchauffer ou se réconforter. A cette époque, ils seraient enfin, eux, arrivés au terme de leur course.
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Combien de temps allait durer l'embellie ? Pas davantage sans doute que le scintillement du soleil sur les gouttes, pendant le bref orage d'été.
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Tout jeune il détestait déjà les changements de temps. Quand, au cours de ses promenades parmi les collines, il voyait se dissoudre soudain dans la brume la flèche de la cathédrale de Salisbury qui régnait encore l'instant d'avant sur la campagne avec tant d'autorité sereine, il savait que toute la quiétude de la journée venait de se dissiper subitement. Les douces ondulations du Wiltshire devenaient tout à coup, sous le vent froid et salé venu de la mer, aussi hostiles qu'une lande désolée, et il n'avait alors de cesse qu'il n'eût regagné le paisible refuge des maisons de Britford. Britford. Un sourire fugitif effleura ses lèvres à cette évocation imprévue du village de son enfance.
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- Les idées ! Vous ne savez donc pas qu'elles naissent douces et vieillissent féroces ! Regardez ce que sont devenus tous ces idéalistes exilés à Berlin, Zurich ou Paris, dès qu'on leur a donné une once d'autorité ! Des canailles ou des bourreaux.
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