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Biographie :

Henry Chang vit à Chinatown, New York. C’est un ABC (American Born Chinese).
Il a écrit plusieurs anthologies de poèmes et la série de romans policiers mettant en scène l’inspecteur Jack Yu, assigné au commissariat 0-5 de Chinatown.
Chinatown Beat est le premier tome de cette série, en cours d’adaptation pour la télévision.

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Ngai jai dor gai, ironisa Jack- les petits sont sournois. Les Chinois disent que les petits sont plus intelligents parce que leur cerveau est plus proche du sol et qu’ils ont donc les pieds sur terre.
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Au début, il considérait qu’il ne faisait rien de mal. Il gagnait juste sa vie en prenant des paris. En permettant aux hindaai chinois, aux frères, de nourrir leurs rêves. Les Chinois étaient superstitieux et adoraient parier. Qui étaient les victimes dans tout ça ? Les familles ou les associations qui réglaient en général les problèmes qui survenaient.
Désormais, une douzaine d’années plus tard, sous le coup d’une maladie qui allait lui être fatale, il voyait enfin tout ça pour ce que c’était vraiment.
Une vie menée dans l’illégalité, une vie de péchés imprudents, à titiller le dragon de la chance. Le dragon le dévorait à présent de l’intérieur. Tout faisait partie du même mal. Il participait à la circulation d’argent sale. Celui-là même qui finançait les passeurs d’immigrants clandestins, qui alimentait l’esclavage, la prostitution. Jusqu’à finalement retourner dans les banques, un cercle vicieux sans fin.
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Alors que les vieux de la vieille des sociétés chinoises se montraient toujours prudents, les jeunes qui se disputaient les rues voyaient les choses à leur façon : gérer l’argent sale généré par leur trafic.
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La femme, la quarantaine, était nerveuse, tandis que l’homme, probablement du même âge même s’il en paraissait davantage, essayait de garder son sang-froid ; tous deux avaient les traits tirés par la fatigue. Jack devinait à quel point les longues heures de labeur les avaient usés, des années qu’ils ne récupéreraient jamais, une génération de sacrifices pour réaliser leur petite part de rêve américain, le Gum San, ou rêve de la Montagne dorée.
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Il avait appris que l’Empire romain s’était effondré parce qu’il était devenu trop grand à gérer et que la corruption l’avait rongé comme un cancer.
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Bo avait une dette envers ses passeurs, les « têtes de serpent », comme les milliers de gens qui concluaient des accords à trente mille dollars avec des trafiquants chinois pour venir en Amérique. Le marché incluait des faux passeports, des documents frauduleux et parfois la promesse d’un travail. La famille de ces immigrés clandestins, restée en Chine, servait de garantie humaine en cas de non-respect du contrat.
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Les fêtes de fin d’année lui inspiraient des sentiments contradictoires. C’était certes l’occasion de réjouissances, mais aussi une période très morose pour beaucoup de gens. La ville avait deux facettes – les riches et les pauvres, isolés psychologiquement les uns des autres si ce n’était physiquement.
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Du Black Friday aux jours précédant Noël, les commerces allaient de pertes en profits. Les publicités pour les soldes et promotions attiraient les consommateurs dans les boutiques et les centres commerciaux, alimentant la folie acheteuse qui supplantait la morale et le message spirituel des fêtes.
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Une vie menée dans l'illégalité, une vie de péchés imprudents, à titiller le dragon de la chance. Le dragon le dévorait à présent de l'intérieur.
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De nos jours, cinquante-neuf ans, c'est trop jeune pour y passer.
Les quatre mois qu'il lui restait n'étaient pas suffisants.
Oublie tout ça, conclut-il épuisé. Un jour ou l'autre, on finit tous par mourir. (...)
C'était plus douloureux d'essayer de rester en vie que d'accepter de mourir. Ses pensées commencèrent à dériver, loin, il avait l'impression à la fois de planer et d'avoir le tournis. Ça se propageait, désormais. Il sentait son cancer dans son sang, comme s'il payait pour ses péchés, sa vie en chute libre, dégringolant en spirale, sans défense ni espoir.
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