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Citations de Henry Rider Haggard (73)


L’intelligence de l’homme est presque infinie et peut se tendre comme une bande élastique, certes, mais la nature humaine, elle, est un cercle d’acier.
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L’amour est la clé de la vie et ceux-là seuls sont maudits qui n’ont jamais appris à aimer.
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 Il y a des gens qui, n’aspirant pas à reconquérir leurs biens, n’en redeviennent pas moins les maîtres ; mais, si les choses se passent de la sorte, nous assisterons d’abord à des événements terribles.
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Voici mon histoire terminée ; elle va être livrée au public, et ce fait me remplit d'appréhension. Ma crainte est de pas être cru et d'être pris pour un hâbleur, moi, Allan Quatermain, dont la parole a toujours valu un serment.
L'idée d'un doute ne me serait pas venue sans un petit incident tout récent, dont je vous fais juge.
J'avais eu la simplicité d'envoyer mes épreuves à mon fils Harry. Lui, sans m'avertir, n'eut rien de si pressé que de les passer à certain Jones, rédacteur distingué, paraît-il d'un journal destiné aux jeunes garçons.
Cet illustre personnage jugea à propos de faire de cet ouvrage une critique blessante, et Harry, tout fier de la condescendance de l'homme célèbre, m'envoya cette critique.
Mr Jones, qui ignore comment j'ai recueilli les documents de mon récit, s'exprime ainsi :
"L'idée de votre ami n'est pas mauvaise ; on aurait pu cependant en tirer un meilleur parti. Le style non plus n'est pas fameux, et il me semble que, pour se permettre un ouvrage d'imagination pareil, il aurait été bon que l'écrivain possédât, en quelque mesure au moins, des connaissances exactes sur les indigènes et sur les coutumes qu'il décrit".
Remarquez, je vous prie, que me jugeant par lui-même, sans doute, Mr Jones me prend pour un de ses rivaux, c'est à dire un compilateur de mensonges littéraires, et il insinue que mon histoire de la découverte des Mines de Salomon est un fruit de mon imagination......
(extrait de l'introduction signée Allan Quatermain, datée de 1885 et placée en tête de l'ouvrage paru aux éditions "J'ai Lu" en 1994)
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Peut-être se souviendra-t-on que dans les dernières pages de son journal, écrites juste avant sa mort, Allan Quatermain fait allusion à son épouse morte depuis longtemps, affirmant qu'il a amplement parlé d'elle ailleurs.
Quand on eut connaissance de sa mort ses papiers me furent remis, à moi, son exécuteur littéraire.
Parmi ceux-ci je trouvai deux manuscrits ; celui qui suit est l'un d'eux.
L'autre est simplement le récit d'événements auxquels Mr Quatermain ne fut pas personnellement mêlé, un roman zoulou dont l'histoire lui fut conté par le héros bien des années après que se fut produite la tragédie.
Mais pour l'heure nous n'avons rien à faire de celui-ci. Ainsi commence le manuscrit de Mr Quatermain : J'ai souvent songé à consigner sur le papier les événements en rapport avec mon mariage, et la perte de ma très chère épouse.
Bien des années ont maintenant passé depuis cet événement et le temps a dans une certaine mesure atténué l'ancienne douleur ; le ciel sait pourtant qu'elle est encore assez vive....
(extrait de "jours d'enfance", premier chapitre du volume paru dans la collection "10/18" en 1984)
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Insecte extraordinaire que la mouche ! Où qu'on aille on la trouve. De tout temps elle a dû être le fléau des hommes, j'en ai vu une enfermée dans de l'ambre, où elle se conservait depuis cinq mille ans ; elle ne différait en rien de ses congénères. Pour notre tourment, les mouches ne venaient pas en sentinelles isolées ; c'étaient des bataillons nombreux et serrés. Je ne doute pas que, quand le dernier homme rendra son dernier souffle, une mouche bourdonnera autour de lui.
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Avoir tué soixante-cinq lions et se laisser mâcher la jambe par le dernier, c'est raide !
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C'était là l'unique travail que nous lui demandions : Un chef zoulou considère comme inférieur à sa dignité de travailler de ses mains. Il réussissait d'ailleurs fort bien à fourbir les fusils. Étrange vision, en vérité, que celle de ce gigantesque gaillard assis à même le sol, sa hache appuyée contre le mur derrière lui, et qui, de ses longues mains aristocratiques, nettoyait le mécanisme de nos armes avec la plus grande attention et la plus infinie délicatesse.
Il avait baptisé chacun des fusils...
(extrait du chapitre 4 "Alphonse et son Annette")
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"De cette personne assise émanait une majesté unique, comme il en émane parfois d'une reine peinte par un artiste bouillonnant d'imagination, encore que sa silhouette fût beaucoup plus noble que celles de toutes les reines dont j'ai vu les représentations."
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Je bondis sur mes pieds dans un cri, et tirant mon revolver, je le déchargeai instinctivement sur la femme diabolique qui serrait violemment Mohammed dans ses bras. La balle la frappa dans le dos et la tua net. Aujourd'hui encore, j'en suis heureux car, comme nous l'apprîmes plus tard, c'était elle qui, profitant des coutumes anthropophages des Amahagger, avait organisé le sinistre festin.
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Soudain, la terreur s'empara de moi. Cette immense métropole si bien entretenue était morte. Si elle s'était dressée sur la lune, elle n'eût point paru plus abandonnée. Personne ne déambulait dans les rues, personne ne regardait depuis les fenêtres. Personne ne marchandait devant les échoppes en pierre, personne ne priait dans le temple. Superbement entretenue, pourvue de tout, presque indemne des attaques du Temps, bien à l'abri des pluies qui ne tombaient jamais, des vents qui ne soufflaient jamais, elle ressemblait pourtant à un vaste désert.
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Une heure d'amour vaut mieux qu'un siècle de veuvage.
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L'homme peut être corrompu par la beauté d'une femme si elle est assez grande. L'or peut acheter la beauté de la femme: il suffit d'y mettre le prix.
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Si les hommes se tournent toujours vers le ciel pour sonder avidement les profondeurs, c'est par peur de la mort, forme déguisée de l'égoïsme - et voilà pour l'origine des religions.
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Le Temps dévore les oeuvres des hommes.
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Il y a bien longtemps dans le sud vivait un homme ; c’était avant que Thangbrand*, fils de Wilibald, ne prêche en Islande le Christ blanc*. On l’appelait Éric aux yeux brillants, fils de Thorgrimur, et en ce temps-là aucun homme ne l’égalait en force, beauté et témérité ; pour toutes ces choses, il était le premier. Mais en matière de chance, il n’était certes pas le mieux placé.
Deux femmes vivaient dans le sud, pas très loin de l’endroit où les îles Westman* se dressent au-dessus de la mer. L’une se nommait Gudruda la belle, et l’autre Swanhild, la fille de Groa, surnommée la sans père. Elles étaient demi-sœurs, et aucune femme ne les égalait à cette époque car elles étaient les plus belles de toutes, encore qu’elles n’aient rien eu en commun si ce n’est leur sang et leur haine.
Maintenant d’Éric aux yeux brillants, de Gudruda la belle et de Swanhild la sans père, il nous faut raconter l’histoire.
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Ainsi donc, lorsque le cœur est frappé, et que pèse la tête, douloureuse et mortifiée, la civilisation ne nous apporte aucun secours. Nous lui tournons le dos et marchons longtemps, longtemps, espérant nous enfouir comme de petits enfants dans le gigantesque sein de la Nature qui, peut-être, pourra nous apaiser, nous faire oublier à tout le moins le souvenir du terrible coup dont nous portons la meurtrissure.
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La civilisation n’est que le vermeil de la sauvagerie. Une gloriole, sans plus, un rayon de soleil septentrional qui parvient sans plus à accroître, par comparaison, l’obscurité du ciel. Jaillie du sol de la barbarie, elle a crû comme un arbre et, j’en suis persuadé, comme un arbre, tôt ou tard, elle s’effondrera, comme se sont effondrées la civilisation égyptienne, la civilisation hellénique, la civilisation romaine et sans doute bien d’autres dont le monde n’a même plus conservé le souvenir.
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La grande roue du Destin roule comme un djaggernat et nous écrasera tous, tour à tour, tôt ou tard – le quand importe peu : elle finira par nous écraser, le reste est silence.
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Un seul regard de ces yeux éclatants, un seul sourire de ces douces lèvres et, aussi longtemps que le sang coulera dans les veines des hommes, pareilles créatures trouveront toujours des adorateurs prêts à se faire tuer pour elles.
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