AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Herman Raucher (22)


Elle était radieuse. Il n'y avait pas d’autre mot. Radieuse. Avec ses longues jambes, sa chevelure flottante au vent et ses yeux verts, ses yeux verts si doux et si limpides, ces yeux qui hantaient tous mes rêves…
Commenter  J’apprécie          70
« John Loder joue toujours l’autre. Sauf quand c’est Ralph Bellamy...ce n’est pas John Loder. » Il redevenait brillant : « C’est comme ça que ça marche. Quand ce n’est pas l’un, c’est l’autre. Ou alors c’est Herbert Marshall qu’on reconnaît parce qu’il boite. Il a une jambe de bois.Peu de gens le savent.Ce n’est pas une information très répandue. »
Il savait qu‘après ça, elle avait toutes les raisons de croire qu’il était complètement détraqué.
Commenter  J’apprécie          30
La maison ? La maison était celle où elle habitait. Et rien, depuis le premier instant où Hernie l’avait vue, ni personne qui était passé sur son chemin depuis n’avait été pour lui aussi terrifiant ni aussi troublant ni n’aurait pu faire plus pour le rendre plus sûr de lui, ni plus incertain, plus important et plus inexistant.

342 - [p. 19]
Commenter  J’apprécie          30
Le brouillard tombait de nouveau, mais les voix le traversaient facilement, ce qui donnait du poids à la vieille thérorie selon laquelle le son ne mourait jamais mais se déplaçait perpétuellement, en cercles concentriques, de sorte que suivant votre sensibilité et l'endroit où vous vous trouviez, il était tout à fait possible d'entendre des mots provenant du passé. [...]
Et d'un seul coup, ils étaient là, juste devant lui, tournant en rond comme trois grands haricots sauteurs un peu cinglés. Oscy, Hermie et Benjie, se donnant de grandes claques. Courant, esquivant, criant. Dans le brouillard, puis dans l'éclaircie, passant si près de lui qu'en tendant la main il aurait presque pu les toucher. Mais il n'essaya pas, car il savait qu'ils n'étaient pas là.
Il regarda Hermie [...] s'arrêter pour lever les yeux vers la maison entre les dunes, en remplir son esprit et la fixer dans sa mémoire en prévision du jour où il voudrait s'en souvenir. Puis Hermie disparut et, avec lui, Oscy et Benjie. Ils s'évanouirent quelque part dans le brouillard, pour aller vivre des jours depuis longtemps écoulés, pour y rire sans être vus, mais ne jamais cesser d'exister.
Commenter  J’apprécie          20
La main de Hermie caressait la chair, encore et encore. Elle glissait. Elle pressait et relâchait. Pressait, relâchait. Pressait, relâchait. Le sein d’Aggie était docile, doux et chaleureux. Mais la stupéfaction d’Oscy se basait sur une toute autre vérité, une triste vérité que les doigts de Hermie n’avaient pas encore découverte. La chair qu’ils massaient avec tant d’avidité était celle du bras d’Aggie, à mi-chemin entre le coude et l’épaule. Avec toutes ces allées et venues entre le pull-over de cachemire et la blouse paysanne, les doigts avaient dévié de leur trajectoire initiale et s’étaient posés à une bonne quinzaine de centimètres de leur objectif. Si Aggie avait 95 de tour de poitrine et non 70, Hermie se serait rendu compte de son erreur. Mais, en l’occurrence, il n’avait aucune idée de ce qu’il était réellement en train de faire et continuait à peloter un bras.
Commenter  J’apprécie          20
Trois misérables billes dans le flipper de la vie, voilà ce qu’ils étaient. Et avec un style inimitable, ils tentaient de marquer des points.
Commenter  J’apprécie          20
Il n’a pas toujours raison, répondit Oscy avec une sagesse venue du fond des âges. C’est toi qui as toujours tort.
Commenter  J’apprécie          20
Un sourire sournois apparut sur sa vilaine figure.
Hermie savait que Oscy faisait allusion à la couleur de son paquet de préservatifs. Il savait aussi que si Oscy continuait ce genre de conneries, il allait sortir son dernier préservatif vivant, le lui passer sur la tête et le tenir là jusqu'à ce que ce salaud ait cessé de respirer. Puis il le laisserait dans la rue comme un dirigeable abattu, lui le plus grand branleur du monde.
Commenter  J’apprécie          21
Puis un coussin brodé soutenant le cher visage et faisant se déployer les cheveux ravissants comme une rose. Dorothy levant les yeux et souriant, prononçant des mots intimes, lui rappelant des choses et des moments qui n'étaient pas les siens. Dorothy les yeux ouverts, Dorothy les yeux fermés. Dorothy avec des prières et des promesses. Dorothy sous lui, ses bras tendres devenus en acier, ses jambes chaudes l'attirant vers elle, plus loin, au-delà du fouillis de velours, au-delà de toute pensée, au-delà de toute possibilité de s'arrêter, au-delà de sa propre voix qui disait : " Ce n'est pas bien, ce n'est pas bien ..." parce que c'était l'été et la première fois et qu'il 'aimait tellement. Dorothy. Je vous aime, Dorothy.

420 - [p. 303-304]
Commenter  J’apprécie          20
Il médita sur cette unique petite vérité qu'il avait fallu tant d'années à Hermie pour comprendre : la vie est faite de choses qui vont et qui viennent, et chaque fois qu'un homme en emporte une avec lui, il doit en abandonner une autre.
Commenter  J’apprécie          10
- Hernie, il y a une chose que tu ne sembles pas comprendre. C’est très bien de respecter une femme. C’est parfait. C’est démocratique. Mais c’est elle qui ne te respectera pas si tu n’essaies pas de la baiser.
- J’ai du mal à te croire.
- Je t’assure. Mon frère me l’a dit. Les femmes sont comme ça. Elles veulent que tu tentes même si elles ne te laissent pas faire, parce que, bien qu’elles ne te laissent pas faire, elles veulent que tu essaies. C’est pour ça que tu dois essayer.
Commenter  J’apprécie          10
Elle disait ça pour être gentille. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien y comprendre, à la musique ? Après tout, elle n’était que la plus belle femme sur terre.

Commenter  J’apprécie          10
Hermie était littéralement en feu. Il vit brusquement les imperfections de son visage d'adolescente et quelques dents de travers dans sa bouche entrouverte. Qu'est-ce qu'il fichait avec cette fille qui avait les dents de travers? Il avait assez de dents de travers tout seul sans avoir besoin de regarder celles des autres.
Commenter  J’apprécie          00
On mangeait tellement de poulets chez lui que Hermie était absolument convaincu qu'un matin il regarderait dans la cuvette des cabinets et découvrirait qu'il avait pondu un oeuf.
Commenter  J’apprécie          00
"Ses jambes, aussi bien celle qui avait le genou relevé que celle qui avait le genou à plat, étaient longues et lisses et belles. C'étaient des jambes superbes et identiques : il n'y avait qu'à faire son choix. "
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Herman Raucher (108)Voir plus

Quiz Voir plus

Il pleut ! (titres en littérature)

Qui est l'auteur de "La Pluie et le beau temps", recueil de poésie paru en 1955 ?

Paul Verlaine
Jacques Prévert
Guillaume Apollinaire

10 questions
47 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , poésie , littérature , culture générale , pluie , météo , livres , contesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}