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Critiques de Hervé Pouzoullic (53)
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L'homme qui voulait aimer sa femme

« L'homme qui voulait aimer sa femme », c'est Marc, un Breton fou amoureux de sa compagne Visilissa, une jolie Russe. L'auteur décrit leurs premières années ensemble. Des moments passionnels font vibrer ce jeune couple, dont l'avenir était pourtant bel et bien incertain. Les deux protagonistes bravent la distance et forment un magnifique duo. L'arrivée de la jeune femme dans sa belle-famille est plutôt rocambolesque. Une suite d'événements loufoques donne le ton : l'humour est incontestablement au rendez-vous.



Les années passent : Vasilissa et Marc forment désormais une famille composée de deux enfants, Clara et Mathieu, et d'un chien portant le nom de Khrouchtchev. Leur relation amoureuse s'essouffle, les enfants sont en quête d'attention et le chien rencontre quelques problèmes psychologiques... Leur quotidien n'est donc pas si simple ! Un beau jour, une idée traverse l'esprit de Marc. Et s'il écrivait un livre pour montrer à quel point il aime sa dulcinée ?



Je tire mon chapeau à Hervé Pouzoullic, l'auteur, qui réussit haut la main à décrire son propre travail : celui d'écrivain. En tant que lecteur, nous en apprenons plus sur le cheminement. De l'écriture à l'envoi du manuscrit aux maisons d'édition, en passant par le flot de réponses (très souvent négatives) et les critiques, tout y est. Notre protagoniste donne toute son énergie pour son livre jusqu'à en oublier parfois sa vie de famille... et son couple !



Pour conclure, j'ai passé un excellent moment avec « L'homme qui voulait aimer sa femme ». Le personnage principal est aussi drôle que touchant. Les membres de sa famille et ses amis sont quant à eux hauts en couleur. La plume de l'auteur est fluide et légère. Je vous recommande ce roman !
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L'homme qui voulait aimer sa femme

L'histoire d'un homme qui aime sa femme et qui veut vivre son amour comme au premier jour. Il décide alors de lui consacrer un roman mais il se perd dans l'écriture et une distance s'installe...

On passe un bon moment, il y a de l'humour , c'est bien écrit mais je n'ai pas succombé à l'histoire ,c 'est pourquoi je mets seulement 3 étoiles.
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L'homme qui voulait aimer sa femme

« L’homme qui voulait aimer sa femme » est le premier roman d’Hervé Pouzoullic que j’ai lu et j’y ai fait la connaissance de son personnage Marc (« Le bigorneau fait la roue » étant son premier roman). Le thème du roman, ne pas faire taire la passion dans un couple, semble louable pour Marc si ce n’est ce qu’il met en œuvre pour cela ou plutôt l’importance disproportionnée qu’il consacre à cette quête… Marc et Vasilissa s’aiment et par amour, Vasilissa a quitté son pays natal, la Russie, afin de suivre son amour Marc en France. Ils sont parents de deux enfants, une bonne situation professionnelle chacun mais voilà, Marc veut retrouver la fougue de leur amour des premiers temps. Jusque là, son intention est, dirais-je, belle car il est vrai que la vie quotidienne avec une famille à gérer fait que l’amour est moins passionnel, moins spontané que lorsque deux amoureux font connaissance jour après jour, s’aiment plus de jour en jour. Et Marc décide d’écrire une lettre d’amour à Vasilissa mais une lettre d’amour qui sera lu par tous car son objectif est de faire publier cette lettre de 300 pages. Mais cette entreprise ne va pas se passer comme le souhaiterait Marc: si Vasilissa s’implique doucement dans ce projet, cela ne va pas durer et l’effet voulu par Marc va dangereusement s’inverser… En effet, pour mener à bien la rédaction de ce roman/lettre d’amour, Marc va oublier sa femme, ses enfants, ses amis, François et Bruno, tout ça pour que son roman soit enfin publié.

J’ai aimé la passion de Marc pour sa femme, cette irrésistible envie de bousculer leur couple dans le bon sens mais au fur et à mesure, Marc est apparu presque irresponsable et aveugle au point de perdre tout ce qui lui est cher à son cœur. J’avais qu’une envie: de le secouer, de lui crier qu’il fait fausse route!! Et du coup, je me suis demandée si, à la place de Vasilissa, j’aurais été capable de supporter cette attitude, cette façon de ne plus s’intéresser à ce qui l’entoure étant lui-même plonger dans un état second, un état d’écriture perpétuelle. En fait, ce roman a un côté loufoque attachant. Et cela passe par Marc, François et Bruno ses deux amis à qui ne sont pas en reste pour des situations assez invraisemblables, et par Khrouchtchev son chien obsédé, mal propre mais affectueux 😉 « L’homme qui voulait aimer sa femme » est un roman dont j’ai pris plaisir à lire, à découvrir cette aventure livresque de Marc et j’ai envie de lire le premier roman d’Hervé Pouzoullic pour savoir comment Marc a rencontré sa femme Vasilissa.
Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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Le bigorneau fait la roue

Coucou, je viens de m'offrir un vrai plaisir, 230 pages d'une lecture époustouflante, un nouveau talent, un vrai talent, maniant culture classique et éclectique, jeux de mots insensés, écriture soignée et scénario émouvant. En plus, cet auteur venu de nulle part est fou, il manie le passé simple comme d'autres la marche à pied, et après quelques moments déconcertés, j'ai décidé de le suivre, genre "nous partîmes cinq cents et par .... " . Et j'en rigole encore. Un conseil, rare de ma part, lisez ce livre de folie, de rire et d'émotion et offrez le à vos meilleurs amis !

coup de coeur !

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L'homme qui voulait aimer sa femme

Dès sa sortie, j’avais acheté le premier roman d’Hervé Pouzoullic, "Le bigorneau fait la roue". J’avais été attirée par la consonance bretonne du nom de l’auteur et le bigorneau du titre, un de mes fruits de mer préférés. Je m’en étais régalée. Le deuxième, "L’homme qui voulait aimer sa femme" m’a été adressé par la maison d’édition Anne Carrière que je remercie sincèrement.



Aujourd’hui, Marc a dix ans de plus. Il est marié avec Vasilissa qui a quitté Moscou pour vivre à Paris avec lui. Leurs deux enfants sont adorables et leur chien, qui répond au nom improbable de Krouchtchev, suit une psychothérapie. Celui-là m’a quelque peu agacée, je dois l’avouer. Bref, une famille "lambda" en quelque sorte, sauf que Marc ne s’en contente pas. L’amour n’est plus passion et il souhaiterait y remédier… alors, il décide d’écrire un roman à la gloire de sa femme…



Le ton de ce nouvel ouvrage est toujours léger, pétillant, drôle. Les personnages possèdent tous un côté attachant. Même si Marc suinte l’égoïsme, pour ne pas dire l’égocentrisme, je ne peux lui en vouloir tant il met de bonne volonté dans ce qu’il entreprend. Vasilissa m’a semblé plus raisonnable, car plus tranquille et peut-être moins romantique. Je ne parle pas des relations familiales, toujours compliquées, je laisse ce soin à l’auteur "Cette affaire rejoignait la poussière des autres drames glissée sous l’immense tapis des non-dits familiaux."



L’écriture est d’une grande simplicité parsemée de petites touches de poésie "Sur sa joue, un grain de beauté dessinait une île, une terre minuscule pour naufragé de la vie. Ses longs cils balayaient l’eau." La lecture peut ainsi prendre la vitesse d’un cheval au galop. Rien ne fait obstacle aux pages qui se tournent prestement à la recherche d’une anecdote nouvelle ou d’un récent coup du sort, et Dieu sait qu’il en existe.



C’est léger, je l’ai déjà dit, et pourtant derrière tout ça se dessine une réflexion sur la vie de couple, l’art de faire durer l’amour et le besoin continuel de prêter attention à l’autre. Marc s’y emploie, maladroitement le plus souvent mais le cœur y est. Il ne me fut pas désagréable non plus de retrouver des allusions relatives au premier récit de l’auteur.



Je conseillerais la lecture de ce roman à l’ombre d’un parasol au bord de l’océan ou sous un arbre, un verre de cidre à portée de main, à consommer avec modération, naturellement. Non, je ne parle pas du roman. Et vous pourrez imaginer le troisième volet de cette aventure celto-russe, peut-être bien déjà en gestation, au regard du cliffhanger final..


Lien : http://memo-emoi.fr/
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Le bigorneau fait la roue

Un livre distrayant
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Le bigorneau fait la roue

Marc termine laborieusement Sciences Po. A l'heure des bilans, il est soucieux pour son avenir, trouver le grand amour est sa priorité mais il n'est malheureusement pas capable de garder une petite amie plus de 3 jours. Il part se ressourcer auprès de sa famille en Bretagne où il développe une théorie très personnelle, selon laquelle contrairement aux croyances populaires, l'incompréhension est le ciment des couples qui veulent durer. En effet, ne pas se comprendre, c'est rester dans l'ignorance de l'autre. On le sait tous, au début, on ne livre que le meilleur de nous, c'est après qu'arrivent les grandes déceptions. Le pire vient avec la connaissance ! Ne pas se comprendre, finalement, c'est faire l'impasse sur les imperfections de l'autre, garder intact le regard aveuglément amoureux des débuts, les papillons dans le ventre et tout ça. L'incompréhension est la garantie de la longévité, et pour s'en convaincre, Marc pousse l'expérimentation plus loin puisqu'il franchit les frontières pour aimer en langue étrangère ; l'Italie d'abord avec Veronica, superbe vendeuse de pizzas, puis les Etats-Unis où il rencontre le Docteur K, une sublime femme d'affaire lors d'un voyage professionnel, et enfin la Russie avec la flamboyante Vasilissa.



C'est un premier roman très agréable, intelligent et récréatif. Le héros est attachant et ses aventures drolatiques. J'ai passé un bon moment !
Lien : http://www.levoyagedelola.com/
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Les bleus s'effacent toujours

Marc, un enfant qui n’a rien demandé à personne, subit la violence physique de son grand frère tous les mercredis, il est son punching-ball personnel. Sa mère vit un peu dans le déni et ne souhaite que des soirées tranquille en famille, et son père semble être un peu plus présent mais sans agir pour autant.



Il lui reste l’école et ses camarades de classe qui le soutienne et lui font oublier les coups autant que possibles. Ses amis, toujours présents 25 ans après dans la seconde partie du livre.



Marc a grandi, il est désormais marié avec un fils, le petit Quentin, la prunelle de ses yeux. Mais saura-t-il se retenir de briser ce bonheur et de mieux protéger son enfant de la violence que l’on fait ses propres parents, rien n’est moins sûr.



Les bleus s’effacent toujours, sur la peau, en surface, mais en profondeur, c’est très différent, et Marc va s’en rendre compte à ses dépens. Peut-on échapper à sa violence intérieure et briser la chaîne familiale ? C’est un des thèmes abordés ici au fil des pages.



C’est un sujet difficile qui est traité ici par l’auteur avec les violences familiales et le fait de l’avoir écrit à la première personne nous met vraiment dans la tête de Marc. On ressent les coups, les scènes de violence sont d’ailleurs très réalistes et décrites, et on comprend un peu le mécanisme de son cerveau. La tension mise dans l’écriture de l’auteur fait qu’on ne lâche pas ce livre avant la fin.



La violence est-elle héréditaire ? Une grande question joliment traitée ici. C’est très loin de ce que j’ai l’habitude de lire en temps normal, cela m’a donc un peu déconcerté, mais j’ai passé tout de même un très bon moment de lecture.
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Les bleus s'effacent toujours

Votre attention mesdames et messieurs,  voici un texte flamboyant : une histoire familiale de violence.



Résumé :

Les mercredis, c’est l’enfer ! Barricadé dans sa chambre, Marc tente d’échapper à la violence de son grand frère. Rien à attendre de ses parents, la colère et le déni coulent dans le sang de la famille. L’adolescent trouve du réconfort à l’école, dans l’amitié et les frissons du premier amour. Reste à grandir.



Et il a bien grandi. Adulte, Marc enseigne à la Sorbonne ; son épouse, Caroline, éblouit leur entourage ; son fils, Quentin, un enfant sensible et solaire, est devenu sa raison de vivre.



Marc tente de marcher droit. Les bleus se sont effacés mais l’histoire qu’ils dessinaient sur sa peau, ancrée dans les profondeurs du lac d’Orta, le fait sans cesse trébucher.



Mon avis :

Une écriture intime, impudique.

Dans la peau de la victime, je bleuis.

Dans la tête de l'enfant maltraité, je panique et je crie mais les adultes n'écoutent pas assez attentivement.

Dans les pas de l'adulte traumatisé, je suffoque.

Beaucoup de souffrance dans ces lignes.

De multiples questions dans ce texte : Comment marcher droit quand le passé fait trébucher ? La destinée d'un enfant maltraité doit-elle être celle d'une victime ?

Soulignant les faiblesses de son héros devenu adulte, l'auteur conte une enfance violentée entre une mère éthérée, un père croque-mort aux abyssales travers, un grand frère qui décompense. 

Deux constats glaçant :

On est bien peu de chose quand on est petit.

Une vie entière n'est pas de trop pour se libérer de l'impact des événements de son enfance.



(Ma chronique est fortement inspirée de celle écrite par Monsieur Hervé Pouzoullic à Raphaël Enthoven pour "le temps gagné ")
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Les bleus s'effacent toujours

Comme chaque mercredi, Marc, 12 ans, attend la raclée que son frère Enzo va lui infliger. Marc vit dans la peur et sans aucun soutien dans sa famille : sa mère semble totalement indifférente et son père est violent, vis-à-vis d’Enzo principalement. Heureusement au collège il y a les copains, Chris et Mohammed ; et Dolly, sa jolie voisine de classe. Marc trouvera-t-il le courage de lui avouer sa flamme ?

Après une ellipse de vingt-cinq ans, nous retrouvons Marc papa d’un petit Quentin qu’il adore ; il vit avec une femme très belle mais plutôt toxique, sorte de clone de sa mère. Elle est directrice des ressources humaines et ce qu’elle préfère dans ce travail c’est conduire des entretiens de licenciement. Ça en dit long !

Marc est professeur de lettres à la Sorbonne : il aime son métier, mais le poids du passé et sa situation conjugale le plongent dans un état dépressif et l’empêchent de s’y consacrer pleinement…

Raconté à la première personne, le roman est très prenant ; la tension et les chapitres courts confèrent du rythme au roman et il nous est difficile de le lâcher. Le style soigné et précis réussit à nous faire ressentir la terreur dans laquelle vit Marc pendant l’enfance.

Le sujet de la violence intrafamiliale et des bleus qui marquent l’âme des victimes sont traités avec justesse. Marc est un personnage attachant, et on espère tout au long de la lecture qu’il réussira à guérir de son passé.

Un très bon moment de lecture !

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Le bigorneau fait la roue



Je vous fais pars de mon retour de voyage avec Marc, ce jeune Breton très amusant qui recherche le grand amour de sa vie.

On va rencontrer sa famille, sa grand-mère qui lui donne des bons conseils et ses amis de Paris avec qui il fait un pari assez dingue.

Après Science Po, ses rencontres amoureuses sont toujours très amusantes car Marc est assez lourd, je l'ai trouvé un peu prétentieux et il ne peut s'empêcher de réciter des poèmes et d'en faire un peu de trop dans tout ce qu'il entreprend.

Marc va très bien réussir sa vie et s'épanouir dans un monde luxueux, toujours entouré de belles femmes et de sa famille qui le soutient dans sa quête du bonheur.

J'ai bien aimé ce roman qui est un peu pour moi un conte de fée mais pour homme, il était une fois les aventures de Marc avec des belles étrangères.

Italie, États-Unis et Russie trois destination où j'ai suivi avec intérêt les aventures de notre Bigorneau toujours aussi gaffeur et grande gueule qui va parfois s'attirer la foudre de certaines personnes.

Ce roman fait bien rire et ça fait une coupure avec mes autres lectures, j'ai passé un moment très agréable et je vous le conseille vivement.




Lien : https://sabineremy.blogspot...
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L'homme qui voulait aimer sa femme

Voilà une lecture légère qui tombe à pic !



J’avais rencontré Hervé au salon du livre de Vannes en juin dernier, je le suis déjà depuis un moment sur facebook. Ce livre est son second roman, qui est la suite de « Le bigorneau fait la roue », mais si vous ne l’avez pas lu au préalable, ne vous inquiétez pas, cela ne pose aucun soucis.



Nous faisons la connaissance de Marc et de Vasilissa, jeune couple atypique, puisque Vasilissa est une jeune russe ayant quitté son pays et sa famille pour s’installer à Paris et épouser Marc. L’humour est présent dès le début, je me suis régalée des scènes passées dans la maison familiale des parents de Marc en Bretagne.



Cette phrase pourtant laissait présager le pire : « La vie à 2 est à l’amour ce que la cellule de dégrisement est à l’alcoolique : le plus sûr moyen de se débarrasser d’une addiction. »



Et en effet, 10 ans, 2 enfants et un chien plus tard, l’amour s’étiole, la routine est bien là, les griefs et l’incompréhension également. Marc a une solution toute trouvée pour sauver son mariage, une illumination : il va écrire un livre d’amour à sa femme, et n’aura de cesse d’être publié. Avouez, on y a tous pensé pour sauver son couple non ?



Les personnages sont drôles, attachants, même si Marc m’a agacé à plusieurs reprises, je trouve sa démarche folle mais également tellement belle. Je me suis bien représentée Vasilissa en princesse russe, élégante, raffinée, un peu froide. Les personnages secondaires sont brossés et caricaturés à l’extrême, pour notre plus grand bonheur car cela nous vaut quelques fous rires !!



L’histoire est touchante, on se retrouve tous un peu dans le couple de Marc et Vasilissa, nous devons tous en effet composer avec la routine qui s’installe inexorablement.



J’ai adoré tout le côté écriture. Comment Marc trouvait l’inspiration, où il écrivait, le parcours du combattant éditorial. C’était instructif.



La plume d’Hervé est tendre, drôle, quelque peu déjantée. C’est un livre qui fait du bien au moral, une pause salvatrice dans notre monde qui part tellement en cacahuète. Tout au long de la lecture, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si ce roman était autobiographique et si oui, jusqu’à quel point !



La couverture tapageuse rose bonbon insuffle de l’énergie positive au lecteur, tout comme le contenu ! Bref, je vous le recommande !!
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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L'homme qui voulait aimer sa femme

Marc et Vasilissa s’installent à Paris. Cette dernière a tout quitté, son pays la Russie, sa famille pour venir en France. Le couple est follement épris. Tout est une découverte pour elle ; en particulier la Bretagne et les bretons. Marc présente sa fiancée à ses parents la surprise est au rendez-vous. Cependant l’amour vient à bout de tous les problèmes du moins aide à les surmonter. Il n’y a que le temps qui passe qui vient perturber notre héros. Dix ans plus tard, marié, père de deux enfants adorables, l’inquiétude gagne Marc qui se demande comment retrouver la fougue des premiers instants, le piquant de l’amour qui débute. Lui et Vasilissa sont pris par les habitudes, les enfants, le travail et le chien complètement névrosé.

Marc toujours fou amoureux, s’imagine qu’en écrivant un livre sur sa femme, il va retrouver la passion qui les habitaient au début de leur rencontre. Est-ce une bonne idée ?

Il y a beaucoup de poésie et d’humour dans ce roman. Léger, serein une bonne lecture pour finir l’année sans se poser trop de questions. C’est une ode à l’amour ; un homme maladroit, sentimental qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez en cherchant dans sa plume d’écrivain amateur ce qu’il a près de lui au quotidien.

Peut-on aimer de façon passionnelle toute sa vie ? Peut-on vivre sans cesse les picotements des premiers instants ? N’est-ce pas une illusion que de vouloir garder ces instants, en refusant que s’installent certaines habitudes ?

Chaque page nous parle : La Bretagne, présente avec ses odeurs, son granit, ses habitants, ses vacanciers tout un tableau retranscrit avec esprit, on s’y croirait. Le parcours de l’écrivain habité par son obsession d’écrire au risque de ne plus être avec les siens, les retours si décevants des éditeurs…Le travail qui perd de son intérêt, l’auteur est ailleurs.

Voilà un roman qui fait du bien, c’est le dernier de l’année 2018, je ne suis pas déçue.

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L'homme qui voulait aimer sa femme

Marc et Vasilissa sont en couple. Cette dernière a quitté son pays, la Russie, pour rejoindre Marc à Paris. Ils filent le parfait amour malgré des débuts rocambolesques dans la famille bretonne de Marc. La vie suit son cours et ils se marient, ont 2 enfants et adoptent même un chien. Ils s'aiment mais un jour Marc se rend compte qu'ils sont enterrés dans une routine qui lui fait peur. Il veut alors lui prouver son amour et par la même occasion retrouver la flamme des premiers jours.



Pour lui prouver son amour, il décide de lui écrire un livre. Mais ce projet fou et rempli d'embûches pourrait bien lui faire perdre beaucoup de choses.



Après lecture, quand j'ai lu le résumé et la petite présentation de l'auteur (vous me connaissez je ne l'avais pas fait avant) je me demande si ce roman n'est pas un peu autobiographique ou même totalement autobiographique.



Le roman est tendre et plein d'humour. L'histoire et son protagoniste sont touchants ; cet homme qui veut bien faire, trop bien faire, et qui se perd dans son écriture.



Qu'est-ce que je l'ai trouvé attachant ce Marc, j'ai aimé suivre cette partie de sa vie.



Au début du roman j'ai eu une petite crainte : les références culturelles. Je ne suis pas totalement ignorante je connais Aragon mais d'autres références m'ont laissées pantoise. Cependant, cette crainte m'est vite passée vu que je n'ai plus eu cette impression par la suite. Et puis j'ai ri bien plus loin dans le roman, en page 165 : "simplifiez votre écriture. Limitez les références culturelles. Quand vous voulez faire le malin, vous perdez le lecteur." Monsieur l'auteur, c'était moins une, encore un peu et j'aurais dû vous le dire.



Blague à part, c'est un chouette roman facile à lire et qui gagne à être connu.
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L'homme qui voulait aimer sa femme

Marc est fou amoureux de sa superbe femme Vasilissa, rencontrée à Moscou. Elle accepte, par amour pour son breton de tout quitter pour Paris. La première rencontre avec la famille de Marc est une catastrophe entre règlements de compte familiaux et blessures physiques, mais Vasilissa garde le sourire. Les présentations avec les amis tournent, elles aussi, au cauchemar ; l’environnement de Marc n’est vraiment pas de tout repos ! Mais encore une fois l’amour triomphe, les amoureux rayonnent. Et un jour, leur bonheur est comblé par l’arrivée de deux adorables têtes blondes Clara et Mathieu, et de Khrouchtchev, un spitz japonais névrosé. Tout pourrait être parfait, et la vie s’écouler paisiblement mais Marc ne peut se satisfaire de cette routine, il veut réveiller la passion. Il décide d’écrire une longue déclaration d’amour à Vasilissa, de la faire publier, partageant ainsi avec le monde son amour pour sa merveilleuse femme. Hélas, Marc prend un peu trop au sérieux son entreprise ambitieuse qui risque de mettre en péril l’équilibre familial.



Le second roman d’Hervé Pouzoullic se lit rapidement et facilement. L’écriture est agréable, moderne, l’ensemble a du rythme et les 60 premières pages augurent un récit plein de fantaisie. Mais le héros manquerait-il d’humour, d’autodérision, d’ironie et surtout de ce petit grain de folie qui rend les foldingues attachants ? J’ai eu envie de secouer cet égocentrique, de lui faire ouvrir les yeux sur ce qu’il risquait de perdre avec ses rêves de reconnaissance médiatique, de lui expliquer que le bonheur se trouve dans les petites choses de la vie, qu’une Vasilissa, toute merveilleuse puisse-t-elle être, préfère que son breton de mari soit auprès d’elle à partager le quotidien plutôt qu’exclusivement occupé à espérer être l’auteur d’un futur best seller. J’espère retrouver -dans un troisième- le Marc du Bigorneau fait la roue, drôle, imprudent, imprévisible et terriblement sympathique.
Lien : http://www.levoyagedelola.com
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Le bigorneau fait la roue

Une écriture fine, ciselée, une pointe d'humour, voire de rocambolesque et une avalanche de références littéraires.

Hervé Pouzoullic, signe son premier roman avec brio, sous le signe de l'excellence en écriture.

Son héro, Marc, sort des affres de l'adolescence persuadé que l'Amour est durable s'il y a incompréhension mutuelle.

La quête de Marc est un peu déroutante, un brin déjanté, érudit obsessionnel, trois femmes marqueront son parcours sur fond de réussite intellectuelle et sociale .....c'est là, peut-être que j'attendais un je ne sais quoi, qui n'est pas venu....la crédibilité, l'humilité, la profondeur des sentiments, un instant effleurée avec les références familiales, notamment la grand mère.

Ce livre reste un très bon moment de lecture.
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Le bigorneau fait la roue

Quand Marc sent que sa vie lui échappe, il trouve refuge en Bretagne dans sa famille et se met à réfléchir à sa vie. Il a du mal dans ses études, il est seul, il ne comprend pas pourquoi. Il cherche l’amour mais ne sait pas comment faire.



Et si, le grand amour, la clé de sa longévité était l’incompréhension ? Partant de ce postulat, l’auteur nous entraîne dans une aventure trépidante avec, à la clé, des échanges à mourir de rire, des rencontres marquantes et des personnages très attachants.



Bonus pour Bruno et François, amis précieux de Marc, qui seront toujours à ses côtés.



Ce premier roman de l’auteur est très drôle et est une vraie bouffée de bonheur. A lire sans modération pour retrouver le sourire et passer un bon moment aux cotés de ce drôle de jeune homme, un peu perdu mais qui, au final, ne souhaite qu’une chose, trouver sa moitié.



Ce fut une lecture rafraichissante qui nous emmène partout, de Paris à Lorient, en passant par Rome et Moscou, sans oublier les Etats-Unis.



Un globe-trotteur qui cherche sa moitié pour passer un doux moment de lecture


Lien : http://labibliogirly.over-bl..
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Le bigorneau fait la roue

Marc Polovic, a eu une adolescence difficile, voire ingrate, sans grand succès auprès des filles, à l'âge où c'est le principal sujet de préoccupation. Il se réfugie alors dans la lecture des lpus grands auteurs et se cache derrière leurs écrits afin de se dépêtrer de situations les plus délicates. Ces études l'amènent à entrer à Sciences-Po Paris après une licence de Sciences-éco. Entouré par ses 2 bons potes, François et Bruno, ils refont le monde au "Basile" et les études passent au 2nd plan. Décrocher son diplôme prendra plus de temps que prévu...



Mais une 1ère histoire d'amour avec Véronica lui redonnera des ailes et l'incitera à travailler.



Une fois son diplôme obtenu, peu motivé et enclin à appréhender (déjà!) le monde de la finance il s'octroie une année de théâtre. Son succès auprès des femmes commence à se faire sentir. En même temps que sa côte auprès des femmes augmente, son parcours professionnel s'étoffe.



Puis il décrochera différents postes avec déplacements à l'international, et la mise en pratique de sa théorie sur la réussite des histoires d'amour. Marc nous fera donc voyager un peu partout en Europe et dans le monde, dans sa quête de grand amour!



Mon avis:



J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre car le parcours de l'auteur (et de son personnage) est remarquable. C'est la métamorphose de la chrysalide en papillon. Le tout décrit de manière très simple.



Ses premiers émois amoureux sont touchants et on ressent beaucoup d'empathie. Mais j'ai un peu décroché sur la fin, ça m'a semblé trop "cliché", trop publicitaire, avec l'éventail des marques version "galeries Lafayette". Il est fier de sa réussite sociale, et sa se sent, un peu trop pour moi. Surtout que ça ne semblait pas être un de ses sujets de préoccupation



J'ai été cependant été très séduite par sa culture impressionnante, son attachement profond et assumé à ses racines (tel le bigorneau accroché à son rocher), tout comme ses origines modestes, 



Les femmes sont très présentes dans le livre et notamment ses liens très forts à sa grand-mère, ce qui conditionnera sûrement sa relation aux autres femmes.



C'est un bon roman, qui mérite d'être lu et connu, je le recommande. L'auteur a beaucoup de talent avec de solides références. Sorti en 2016 aux Editions "Anne Carrère", j'espère que "Le bigorneau fait la roue" aura un beau succès. Et qu'Hervé Pouzoullic poursuivre cette nouvelle carrière d'écrivain. Et puis quand on fait référence à mon Roman, le plus beau pour moi de tous les romans, "Belle du Seigneur" d'Albert Cohen, je ne peux que craquer...
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Les bleus s'effacent toujours

" Les bleus s’effacent toujours " Est Un roman sur la résilience, la famille et la rédemption. Écrit Par Hervé Pouzoullic.



Ce roman parle d'une quête intérieure, où le courage, la résilience et la force de l'amour familial se conjuguent pour surmonter les épreuves et transcender les blessures du passé.
Lien : https://lapressedusoir.fr/en..
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Le bigorneau fait la roue

J'ai bien aimé cette histoire, facile à lire.

J'ai peut-être eu un peu de mal à me mettre dendans au début car le personnage principal m'énervait un peu, mais je me suis vite attaché à lui.



L'écriture est fluide, avec une pointe d'humour comme j'aime.



J'aurais apprécié des chapitres plus courts.



Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de références historiques, artistiques, ou culturelle. C'est ce qui a contribué à me rendre le perso détéstable, un "je sais tout" qui étale sa science à la moindre occasion.

je détèste ça, ça ne m'interesse pas, sinon je lirais des essais et non des romans. Et cela casse l'histoire.
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