O Ignis Spiritus - Chant de sainte Hildegarde de Bingen au Saint-Esprit
Au moment où Adam a désobéi à l'ordre divin, à cet instant même, la mélancolie s'est coagulée dans son sang.
Sans origine, sans terme, je suis cette vie qui, identique, persiste, éternelle. Cette vie, c'est Dieu.
Elle est perpétuel mouvement, perpétuelle opération, et son unité se montre en une triple énergie.
L'éternité, c'est le Père. Le Verbe, c'est le Fils, le Souffle qui relie les deux, c'est l"Esprit Saint. DIeu l'a représenté dans l'homme : l'homme en effet a un corps, une âme et une intelligence.
L'homme n'est pas dominé par le mal tant qu'il refuse d'y succomber ; c'est quand il accomplit le mal qu'il en est l'esclave.
Lorsque l’âme et le corps s’accordent dans leur rectitude, ils obtiennent dans une joie unanime des récompenses suprêmes.
L'âme, certes, n'est ni chair ni sang, mais elle emplit et la chair et le sang, pour leur donner la vie.
Quand l’homme a compris le bien et le mal, il enferme le bien dans le secret de son cœur et il rejette le mal loin de lui.
Si tu décides de courir vers Dieu, c’est lui qui t’aidera.
u moment où Adam a désobéi à l'ordre divin, à cet instant même, la mélancolie s'est coagulée dans son sang.
Moi, misérable et plus que misérable, en ma condition de femme, j'ai contemplé dès mon enfance de grandes merveilles, que ma langue ne pourrait exprimer, si l'Esprit de Dieu ne m'apprenait à croire.
Les esprits des fidèles montent comme les nuées de vertu en vertu, et lorsque l’amour et l’humilité les considèrent et les protègent avec diligence, ils accèdent avec persévérance et douceur aux plus hauts désirs.