Citations de Hildegarde de Bingen (134)
Au moment où Adam a désobéi à l'ordre divin, à cet instant même, la mélancolie s'est coagulée dans son sang.
Si tu décides de courir vers Dieu, c’est lui qui t’aidera.
Lorsque l’âme et le corps s’accordent dans leur rectitude, ils obtiennent dans une joie unanime des récompenses suprêmes.
Quand l’homme a compris le bien et le mal, il enferme le bien dans le secret de son cœur et il rejette le mal loin de lui.
u moment où Adam a désobéi à l'ordre divin, à cet instant même, la mélancolie s'est coagulée dans son sang.
Moi, misérable et plus que misérable, en ma condition de femme, j'ai contemplé dès mon enfance de grandes merveilles, que ma langue ne pourrait exprimer, si l'Esprit de Dieu ne m'apprenait à croire.
Les esprits des fidèles montent comme les nuées de vertu en vertu, et lorsque l’amour et l’humilité les considèrent et les protègent avec diligence, ils accèdent avec persévérance et douceur aux plus hauts désirs.
L’esprit est lien de la volonté et du désir.
L’humilité ne détient rien, elle maintient tout au sein de l’amour, c’est en son sein que Dieu se penche vers la terre, et c’est par elle qu’il rassembla toutes les vertus.
Ô homme, regarde l’homme. En effet, l’homme contient en lui le ciel et la terre et les autres choses créées, et il est une forme unique, et en lui tout cela est caché.
Le bonheur rétorque à l’affliction : « […] Tu n’attends rien de Dieu, aussi ne reçois-tu rien de lui. Moi, j’appelle Dieu haut et fort, et j’accepte sa réponse ; je lui demande quelque chose, et dans sa bonté, il m’accorde ce que je veux ; je le cherche, et donc je le trouve.
Que l’homme médite ce point : l’oiseau qui sort de l’œuf et qui n’a pas encore d’ailes n’est pas pressé de voler. Il attend que ses ailes aient poussé : alors il s’aperçoit que cet acte lui convient.
Réponse de la joie du ciel (celeste gaudium) ; (l'exultation, l'allégresse, la liesse, la gaieté)
Alors, venant du nuage trouble dont j'ai parlé, j'ai entendu de nouveau une voix faire cette réponse :
"Aveugle et sourde ! Tu ne sais ce que tu dis en toi-même. Dieu a créé l'homme plein de lumière, mais à cause de sa transgression, le serpent l'a entraîné dans ce lac de misère. Regarde maintenant le soleil, la lune, les étoiles et toute la verdure qui orne la terre, et considère quelle prospérité Dieu donne à l'homme avec cela, alors que l'homme pèche contre Lui avec une grande audace. Toi, tricheuse, perfide et impie, tu places toujours ta confiance dans la géhenne et tu ne sais même pas quel salut vient de Dieu. Qui te donne ce que tu as dans ces lieux clairs et bons, si ce n'est Dieu ? Quand le jour vient à toi, tu l'appelles nuit ; quand le salut est là pour toi, tu dis que c'est une malédiction ; et quand tout va bien pour toi, tu dis que tout va mal. Tu appartiens donc à l'enfer.
Bien que Dieu permette que le riche possède des richesses et puisse en soutenir le pauvre, cependant c'est l'image du pauvre qui est Son image à Lui, et qu'Il aime.
L’âme est la viridité de la chair, puisque c’est elle qui assure la croissance et le développement du corps de l’homme : de même l’humidité fait fructifier la terre.
Dieu a de très nombreux mystères, qu'il ne révèle pas sinon une infime partie, et de la façon qui lui plaît et quand il le veut.
L’homme qui regarde Dieu est comme l’aigle dont l’œil fixe le soleil.
L’orgueil est la première ruse qui méprise Dieu ; voilà pourquoi il est l’origine de tous les péchés.
A présent, cesse d’être inquiète, et sois en paix avec toi-même. Car je vois dans la vraie lumière que cela serait utile à ton âme.