AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Hiroshi Sakurazaka (71)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Edge of Tomorrow

All You Need Is Kill



Un light novel (roman YA japonais) illustré à la base. Nous n'aurons nous pas droit aux illustrations. Adapté en Manga plusieurs années plus tard, puis on en fera un film (Edge of Tomorow).



J'avais commencé par le Manga. Il fallait donc que je retourne à la source de cette histoire. On oubliera pour le coup l'adaptation cinématographique. Roman et Manga se complètent, l'un apportant l'aspect visuel à l'autre et l'autre apportant une densité scénaristique un peu plus complète.



L'humanité a quasiment été éradiquée par une vilaine espèce envoyée par les ET pour terraformer la terre à leur profit, les Mimics. Seules quelques bases militaires internationales, très opérationnelles, luttent encore contre l'invasion. Kiriya Keiji , petit soldat de base, dans sa combi, armure mécanique, destiné à devenir chair à canon, revit toujours la même journée avec comme unique conclusion : sa mort. Mais comme les samouraïs, il va livrer de nombreuses batailles, tuer d'innombrables adversaires, accumuler de l'expérience sur le terrain, parfaire son entraînement jusqu'à acquérir des automatismes. Kiri-oboeru : le fait d'apprendre en tuant ses ennemis au sabre. (piqué de ma critique du Manga). Rita, fullmetal Bich à la tête des forces spéciales Américaines envoyées en renfort au Japon, spéciale elle-aussi, permettra-t-elle à notre héros de se sortir de ce bourbier ?



De la pure sf militaire, bien grasse (mais sans scène à caractère sexuel) à faire fuir les amateurs de poésie. Une histoire réellement originale avec les explications qui vont bien pour la boucle temporelle. On en regrettera la brièveté du roman. J'aurais aimé la même histoire avec 300 pages de plus pour poser le background, pour développer la psychologie des personnages, pour une immersion encore plus forte. Disons que nous avons un concentré en 150 pages.



C'est violent, rapide, sans temps mort, sans originalité sur ce que pense un bon soldat de base de ses officiers et des bureaucrates. Ah, c'est sûr, on est loin en ce qui concerne la littérature asiatique en matière d'invasion extraterrestre du problème à trois corps de Liu Cixin (chinois - Hiroshi Sakurazaka est japonais, je sais c'est pas pareil).



Mais ce roman est destiné à un public YA, masculin pour divertir, réfléchir un tout petit petit peu et il remplit parfaitement son office.
Commenter  J’apprécie          775
All you need is kill, tome 1

Un jour sans fin, une série manga en seulement deux petits épisodes.



L'humanité a quasiment été éradiquée par une vilaine espèce, les Mimics. Seules quelques bases militaires internationales, très opérationnelles, luttent encore contre l'invasion. Keiji, petit soldat de base, destiné à devenir chair à canon, revit toujours la même journée avec comme unique conclusion : sa mort. Mais comme les samouraïs, il va livrer de nombreuses batailles, tuer d’innombrables adversaires, accumuler de l'expérience sur le terrain, parfaire son entraînement jusqu'à acquérir des automatismes. Kiri-oboeru : Le fait d'apprendre en tuant ses ennemis au sabre.



All You Need Is Kill a été repris (ou le contraire) sous forme de court roman intitulé : Edge of Tomorrow qui a servi de base pour le film éponyme avec Tom Cruise, sorti récemment.

N'étant absolument pas spécialiste des mangas, je ne m'étendrais pas sur la qualité graphique, si ce n'est pour dire que les méchants, espèces de gros Kiwis pleins de dents sont assez ridicules, mais les personnages et les scènes d'action assez bien dessinés.

Le background est anémique, mais d'un autre côté, on est tout de suite dans l'action, et s'il y avait eu de la couleur, le rouge aurait été bien représenté.

Bon, la jolie petite serveuse en mini-short et seins bien mis en valeur, ça arrange mes yeux et ma libido, mais dans une base militaire essentiellement masculine, ce n'est pas très crédible. D'un autre côté, personne ne fricotera avec personne, action centrée sur Keiji et son apprentissage guerrier.

J'ai bien aimé la scène du passage des sentinelles, tirée tout droit de la séquence où Bill Murray, dans un jour sans fin, déjoue la surveillance des transporteurs de fond pour s'emparer d'un sac plein d'argent (ah nostalgie, quand tu nous tiens).



Au final, une première incursion, pour moi, réussie dans l'univers manga, sous section science-fiction militaire. On ne change pas une équipe qui gagne...

(Obtenu et lu dans le cadre de l'opération, masse critique. Merci à Babelio et Kaze).
Commenter  J’apprécie          713
All you need is kill, tome 2

Second et dernier tome, moins réussi que le premier.



Après le clifhanger terrible du tome 1 on ouvre sur l'enfance, les motivations et les secrets de Rita. On poursuit ensuite sur la relation qui se noue avec Kenji et leur combat contre les Mimics.



Moins d'action dans ce tome, dont une part non négligeable, et trop importante d'ailleurs, est réservée à l'histoire de Rita. Tout est expliqué et vous saurez le pourquoi et le comment des boucles temporelles, ainsi que la façon d'en sortir.

Pour moi, cela manque un peu de consistance, mais peut être est-ce à cause de mon inexpérience en matière de manga.
Commenter  J’apprécie          684
Edge of Tomorrow

Quelle honte d'avoir eu le culot de mettre cette couverture qui n'a rien à voir avec le contenu du livre. Pour tout dire j'ai eu l'impression d'être pris pour un imbécile dès la première page.



Le héros (Tome Cruise sur la couverture) est Japonais ! Oui, oui, c'est sûr, ce n'est pas si évident sur la couverture... L'histoire se déroule au Japon, plus précisément sur une île japonaise ou des troupes militaires de différents pays sont présentes pour lancer une attaque contre les Mimics. Les Mimics étant des bestioles sorties des océans et qui ont pour but d'anéantir la race humaine.



Alors évidemment que toute la partie du livre qui concerne la vie de Keiji Kiriya, ses traditions japonaises et autres est un peu déroutante. De même lorsqu'il rencontre Rita, qui elle, fait partie des forces spéciales militaires US. On est face à une femme aux cheveux rouges, qui se bat au moyen d'une hache géante dans une combinaison totalement rouge. Tout cela à une raison d'être bien détaillée dans le livre mais c'est très loin de cette image ou elle pose sur la couverture avec son fusil à la main.



Je veux bien comprendre que le film soit différent et que ça fait vendre de mettre la tronche de Tom Cruise sur un livre, alors cher éditeur je vous propose un truc. Tant qu'à faire et au point ou vous en êtes, pourquoi ne pas mettre la couverture de Titanic avec Léonardo di Carpacio la prochaine fois que vous voulez vendre un livre qui traite de la pêche intensive dans l'atlantique ? Non parce que à ce stade tout est possible.



Pour revenir à notre roman de SF militaire, il y a un autre défaut qui a rendu cette lecture relativement désagréable. La première moitié du livre, chaque mot qui sort de la bouche d'un soldat est un ramassis d'injures. L'auteur considère manifestement qu'un soldat n'est autre qu'un profond débile qui ne peut pas ouvrir la bouche sans prononcer des énormités très lourdes et très "grasses". Les femmes y sont décrites comme des objets sexuels sans aucun respect. Evidemment quand ces mêmes soldats ferment les yeux, il n'est pas possible que leur imagination voit autre chose qu'une paire de jambes écartées. Au final cela rend les personnages antipathiques et minables. Heureusement les choses se calment à partir de l'arrivée de Rita vers la moitié du livre.



Au Final, le roman manque d'enjeux, les personnages ne sont en aucun cas attachants au point que ça nous fait ni chaud, ni froid de les voir mourir.



C'est bien dommage car l'histoire, elle, est intelligente, intéressante, complexe et tout à fait originale. Je me réjouis de voir le film car cela pourrait être une très bonne surprise, si les défauts du livre y sont gommés.



Certified Bof-Bof by Wiitoo Takatoulire

Wiitoo.over-blog.com

Note 3/6
Commenter  J’apprécie          5624
Edge of Tomorrow

Du plus loin que je me souvienne, je n’ai jamais apprécié Tom Cruise en tant qu’acteur. Je dois néanmoins avouer que le film The Edge of Tomorrow m’a beaucoup plu, ce qui m’a amenée à lire ce livre de Hiroshi Sakurazaka.



Le héros de l’histoire originale est Keiji Kiriya, une jeune recrue japonaise qui, lors de sa première bataille contre les Mimics, va se retrouver piégé dans une boucle temporelle.



Sans savoir comment en sortir il n’a pas d’autre alternative que de retourner au combat pour y mourir et... recommencer. Il va avoir du temps pour mettre à profit les heures qui précèdent la bataille pour s’entraîner et approcher Rita Vrataski, la Full Metal Bitch.



Son personnage est développé différemment, je l’ai trouvée plus humaine dans la version de Sakurazaka.



J’ai beaucoup apprécié qu’il soit expliqué l’origine des Mimics.



Sortir de la boucle n’a rien à voir avec la version cinéma tout comme la fin que j’ai trouvée plus crédible et intéressante.



Dans l’ensemble, un très bon moment de lecture.









Challenge SFFF 2021

Challenge mauvais genres 2021

Challenge duo d’auteurs SFFF 2021
Commenter  J’apprécie          383
All you need is kill, tome 1

Vous connaissez Un jour sans fin ? Et bien, ce manga c'est exactement ça en rajoutant un brin d'extraterrestres et une armée entraînée pour repousser la menace. Voilà c'est Un jour sans fin version horreur.

Ces extraterrestres, les Mimics, n'ont rien de gentil, ils viennent détruire l'humanité. Pour Keiji, c'est le premier jour de combat, il est un peu stressé c'est pour ça qu'il fait des cauchemars plus que réalistes la veille du grand jour. Mais surprise, il se rend compte qu'il revient toujours au même moment, la veille du jour où il meurt. Il essaye de profiter de cet éternel recommencement pour s'améliorer et mieux combattre les Mimics. On pourrait croire qu'un scénario qui se répète inlassablement est ennuyeux à la longue mais sa technique s'optimise, il est performant même si les événements qui sont identiques sur ces journées, appris par coeur, le plomblent un peu.

Les dessins sont impressionnants mais certains détails sont parfois durs à imaginer. Ce premier tome de ce diptyque promet une second tome avec pas mal de suspens. Impatiente de savoir comment va se terminer cette série.
Commenter  J’apprécie          286
All you need is kill, tome 2

Deuxième tome de ce diptyque. Takeshi Obata commence cette fois avec Rita Vrataski, ce qui semble logique avec la fin du tome précédent. Quelle méthode pour combattre les mimics qui semblent avoir une longueur d'avance sur eux ? Rita lui apprend ce qu'elle sait et un moyen de battre les extraterrestres...

Un deuxième tome aussi prenant que le premier mais certaines explications ne me paraissent pas très claires. En tout cas, un bon scénario de science-fiction sur le voyage dans le temps et l'invasion extraterrestre !

Aparté : j'ai vu Edge of tomorrow... le lendemain (hum !) et j'ai été étonnée de cette adaptation très différente du manga. Peut-être lui-même est-il très différent du roman ? Dans le manga, les héros sont des jeunes (comme dans 90% des mangas ?) et les mimics sont assez différents de ceux du manga ainsi que le moyen de les exterminer. Le côté répétition est bien exploité même si différemment du manga. Bref, une adaptation intéressante ! Par curiosité, je lirai le roman si j'arrive à mettre la main dessus !
Commenter  J’apprécie          230
All you need is kill, tome 2

(Cette critique concerne l'intégralité de la série, à savoir les tomes 1 et 2)



Parfois, je me demande sur quelle planète je vis. Non, c'est vrai, comment me suis-je débrouillé pour passer à coté de ce titre ? Je sais bien qu'il est difficile de suivre toutes les sorties manga, c'est d'ailleurs mon soucis permanent, mais là, j'ai quand même raté un excellent titre qui est sorti chez nous en 2014 ! Bon, l'avantage avec les Manga, contrairement aux Comics c'est qu'ils sont édités pendant très longtemps, et que par conséquent on peut facilement rattraper notre retard sans avoir recours au marché de l'occasion ni à la flambée des prix que celui-ci impose.





All You Need is Kill est donc un manga qui est adapté d'un Light Novel et qui va remporter un franc succès, à tel point qu'il sera ensuite adapté en manga en deux tomes (que je viens de dévorer) et un film sous le nom de Edge of Tomorrow avec notamment Tom Cruise.





Sans savoir que c'était l'adaptation d'un manga, j'avais vu lors de sa sortie, le film qui était assez sympathique sans toutefois être révolutionnaire. Il y avait de bonnes idées, mais il y manquait un petit quelque chose pour en faire un film abouti. Normal, la version aboutie se trouve comme toujours dans le format original, à savoir ici le Light Novel ou le manga.





N'ayant pas lu le Light Novel, je ne parlerai que du manga qui est vraiment d'une excellente qualité. Je ne sais pas si le Light Novel est un cran au dessus, mais en tout cas, le manga surclasse largement le film (comme dans 90% des adaptations cinématographiques.)





Au scénario, on retrouve deux auteurs dont je n'ai rien lu et qui ne semble pas avoir fait grand chose, tout du moins en France. Il s'agit de Sakurazaka Hiroshi et Takeuchi Ryôsuke l'un étant au scénario et l'autre au storyboard. Mais pour moi, la vraie valeur ajoutée se trouve du coté du dessinateur, puisqu'il s'agit du talentueux Takeshi Obata, que l'on connait déjà pour ses sublimes coups de crayon sur Death Note, Bakuman ou plus récemment Platinum End.





La thématique de ce manga tourne autour d'une journée sans cesse revécue, mais pas comme par exemple dans le film « Un jour sans fin ». Non, ici le héros doit mourir pour réinitialiser sa boucle, et tout de suite, ça devient moins marrant, vous vous en doutez.





L'humanité est en guerre contre des extra-terrestres, les étranges Mimics, avec qui on ne peut pas communiquer et qui ne semblent avoir qu'un seul et ultime but : l'éradication de la race humaine. C'est dans ce contexte apocalyptique que nous suivons un jeune soldat sans grand talent qui va se retrouver avec la faculté de revivre sans cesse la même journée. Et là où je trouve que le manga est intéressant, c'est que notre jeune héros va mettre à profit toutes ses boucles pour sans cesse progresser et essayer de se faire tuer le plus tard possible et appendre à lutter contre l'ennemi. Il va tellement progresser qu'il va devenir un élément majeur de la guerre contre les Mimics. L'autre élément majeur étant la belle et étrange Rita Vrataski, une guerrière hors pair.





D'ailleurs, le manga est construit d'une manière particulièrement efficace. le premier tome se concentre sur Keiji Kiriya et sur la découverte de sa faculté à revivre sans cesse les mêmes journées. le second tome tourne autour de Rita et nous montre un axe totalement different, et l'on a apprends d'ailleurs bien plus sur les Mimics et leurs fonctionnements. Les couvertures sont d'ailleurs magnifiques puisque celle du premier tome nous montre Keiji avec des couleurs bleue alors que le second tome nous montre Rita dans des tons de rouge. Ces deux couleurs reviennent sans cesse dans le manga et sont propre aux deux personnages. Je ne vous dirai bien évidemment pas pourquoi, ni ne vous parlerai pas du fonctionnement des Mimics, car je ne veux pas vous spoiler quoi que se soit. Sachez en tout cas, que ce manga révèle vraiment tout son potentiel dans le second tome, le premier se lit rapidement et reste sympa mais toute l'essence de cette oeuvre se révèle à la fin.





Kazé signe ici un très bon titre qui trouve parfaitement sa place dans leur collection « Shônen Up! » qui je le rappelle, a pour but de publier des titres qui oscillent entre le Shonen et le Seinen. On retrouve d'ailleurs d'autres excellents titres comme Shi-ki, Black Lagoon, World Trigger ou encore Blood Blockade Battlefront.





L'édition, est comme toujours avec Kazé, particulièrement soignée. Je vous en ai déjà parlé mais les couvertures sont vraiment superbes, le papier est comme toujours parfaitement grammé, ni trop fin ni trop épais et le format est celui d'un manga standard, donc il tient particulièrement bien en main et la lecture se fait sans anicroche. J'aurais aimé quelques pages en couleurs, mais bon, là je pinaille un peu.





Un dernier point sur la traduction qui est réalisé par Thibaud Desbief, qui ne souffre d'aucun rapproche. Il a déjà officié sur des titres comme Monster, Détective Conan ou encore Hunter X Hunter.





Bref, vous l'aurez compris, All You Need Is Kill est un manga parfaitement maitrisé, sublimé par les dessins de Obata, qui aborde la thématique de la guerre d'un point de vue plus humain, et qui ne tombe pas dans les clichés de l'action à outrance. Un vrai coup de coeur !




Lien : http://xander22.skyrock.com/..
Commenter  J’apprécie          210
Edge of Tomorrow

Comme pour toute adaptation cinématographique, « Edge of Tomorrow» est bien différente de l’œuvre d’Hiroshi Sakurazaka. Même si Tom Cruise et Emily Blunt sont sur la couverture du livre, on est un bien loin de la nouvelle « All you need is kill » de l’auteur japonais …

Dans le roman, l'histoire se déroule entièrement au Japon. Kiriya Keiji , soldat nippon équipé d’une sorte exosquelette, revit toujours la même journée (boucle temporelle) avec comme conclusion : sa propre mort en plein combat. Notre planète semble sur le point d’être entièrement envahie par une espèce extraterrestre « les Mimics ». Seules quelques bases militaires dans le monde luttent encore dont celle de notre ami Kiriya. En revivant cette journée de combat (là on rejoint le film avec Tom Cruise), il va parfaire son expérience en devenant un super guerrier tueur d’ET. Il va aussi faire la rencontre de Rita qui fait partie des forces spéciales américaines. C’est une femme qui se bat avec une hache digne d’un guerrier Viking (d’ailleurs, elle possède une chevelure rouge) et qui semble être victime du même problème temporel que notre ami japonais. Ce personnage est plus construit et plus attachant que celui d’Emily Blunt dans le film.

Si l’origine et les desseins des Mimics sur la Terre sont mieux expliqués dans le bouquin, la fin de l’histoire n'a aussi rien à voir avec la version cinéma car elle y est plus dramatique.

La répétition des scènes causée par la boucle ne gêne en rien l’intérêt que l’on porte à l’histoire, l’auteur sait agrémenter la redondance des combats par des éléments nouveaux changeants et par les interactions entre les deux principaux protagonistes que sont Kiriya et Rita.

C’est un bon moment de science-fiction militaire.

Commenter  J’apprécie          191
All you need is kill, tome 1

Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu de mangas, mais je me suis laissée tenter par celui-ci après avoir été intriguée par le résumé du film. De toute façon, avec seulement 2 tomes, je ne prenais pas trop de risques.



L'histoire se déroule dans un futur où des extraterrestres, les Mimics, ont envahi la Terre. Toutes les armées terriennes ont uni leurs forces pour les combattre. Nous suivons Keiji, un soldat de base, qui se rend compte que chaque fois qu'il meurt au combat, il se réveille la veille de la bataille, en pleine possession de ses souvenirs. Il va donc profiter de ce don étrange pour améliorer ses talents de guerrier et apprendre à vaincre les Mimics.



Première chose, les dessins sont magnifiques. Et pour cause, le dessinateur est celui de Death Note. Ses dessins sont fin et gracieux, tout en étant très détaillés, ce qui rend les scène de bataille très lisibles. Petit bémol sur le design des Mimics, je ne sais pas ce qu'il sont censés représenter, mais ils sont quand même très moches, en plus d'être pour le coup assez simplistes. Bon, on va dire que ça fait gagner du temps au dessinateur pour peaufiner l'aspect de ses personnages...



L'histoire est assez simple, dans le style boucle temporelle, mais elle est bien rythmée et très prenante. Il faut dire qu'on est immédiatement plongés dans l'action, et que l'on a pas trop le temps de se poser des questions. Voir Keiji évoluer de combat en combat, tout en ajoutant des étapes à son emploi du temps journalier, est plutôt enthousiasmant, et je pense qu'il ne faut pas en demander plus à ce premier tome. Cependant, j'attends avec impatience les explications sans doute fournies dans le second tome sur les raisons de cette boucle.



Le seul souci que j'ai eu en lisant ce manga, c'est que tout au long de ma lecture, j'ai eu la chanson All You Need is Love, version Moulin Rouge, qui me tournait en boucle dans la tête. Je pense qu'on peut difficilement trouver une chanson moins bien adaptée aux dessins plutôt sanglants que l'on a sous les yeux !



En conclusion, j'ai passé un moment très agréable, et je ne tarderai pas à lire la suite. J'ai beaucoup apprécié de renouer avec les mangas, et je pense recommencer à en lire de manière plus régulière à l'avenir. D'ailleurs, je relirais bien Death Note pour commencer...
Commenter  J’apprécie          193
Edge of Tomorrow

Je rejoins les critiques déjà publiées. Il faut véritablement distinguer le film "Edge of tomorrow" et la nouvelle d'Hiroshi Sakurazaka, qui est à l'origine du film comme le spécifie la couverture. Une lecture, si elle présente un réel intérêt avec son dénouement et certains aspects plus détaillés que le film, qui ne m'a pas autant "marqué" que le film mais...
Commenter  J’apprécie          181
All you need is kill, tome 1

Les mimics, membres d'une espèce extra-terrestre qui s'est mis en tête d'exterminer l'homme et qui est en passe d'y arriver, ressemblent à des boulettes de viande façon pieds-noirs avec une galerie de dents qui donnerait des cauchemars à un dentiste. Enfin, à un dentiste seulement parce visuellement, ce ne sont pas de grandes réussites. Pas seulement les dents, le personnage tout entier. On sait qu'un mangaka doit dessiner très vite et là c'est vraiment l'impression que ça donne : la nature n'a pas fait de grands efforts pour leur donner une apparence flatteuse à ces bestioles mais le dessinateur non plus. On peut lire dans Rashômon et autres contes de Ryûnosuke Akutagawa : "Décidément la beauté de la laideur échappe aux peintres qui ne savent que barbouiller." Et il est clair que l'artiste, ici, est loin d'être maladroit. Alors peut-être faut-il voir dans l'absence de recherches élaborées dans la forme de cet ennemi de l'humanité une sorte de mépris très subtil.



Les deux personnages principaux, Keiji Kiriya et Rita Vrataski, sont eux d'une élégance et d'une finesse juvéniles. Le scénariste multiplie leur rencontre avec une habileté diabolique et ce qui doit arriver se produit. Mais ce serait dommage de révéler ici les fils de la trame de cette histoire dont je peux quand même dire que ce premier opus se termine sur un clifhanger tel que j'attends avec impatience le second volume même si le format, 11 cm par 17,5 cm, ne rend pas vraiment hommage à la richesse des dessins.
Commenter  J’apprécie          178
All you need is kill, tome 2

Jaquette Bleu pour le premier volume, Rouge pour le second, un vide ou un blanc entre les deux, comme une évocation du drapeau Français ; les premiers accords de la Marseillaise résonnent ou bourdonnent, c'est bien All You Need Is... Love normalement pour les Beatles mais le titre exact ici c'est : All You Need Is Kill. Les relations tissées entre les deux personnages présentés dans le premier volet forment l'essentiel du ressort dramatique dans celui-ci. Cependant, l'exercice de style à la Queneau (on n'est plus dans la rencontre répétée en série avec de légères variations) fait place à des explications plutôt brumeuses sur la méthode employée par les envahisseurs pour voyager dans le temps et diffuser leur information. Ce qui alourdit malheureusement ce volet tout en expliquant la stratégie des deux héros. Sans compter le dernier rebondissement dans l'esprit du dilemme tragique, tout-à-fait classique, qui justifie le titre mais que j'ai regretté car j'aurais préféré une autre fin, celle du film par exemple. Une histoire d'amour pourrait finir bien pour une fois. La lecture achevée, on reste sur une impression de surcharge, de trop "fait" ; ça fonctionne bien pourtant mais c'est un trop beau mécanisme...
Commenter  J’apprécie          150
All you need is kill, tome 2

C'est le fait que cette série soit en seulement deux volumes qui m'avait incité à la commencer, un peu lassée des séries de mangas qui ne se terminent jamais. Après avoir lu ce second et dernier tome, je me retrouve à regretter qu'il n'y ait pas de troisième opus. Oui, je ne suis jamais contente !



En fait, j'ai beaucoup aimé tous les éléments abordés dans ce tome, et j'aurais du coup aimé qu'il soient plus approfondis. J'ai apprécié d'en savoir plus sur Rita, mais si nous avons une longue partie consacrée à son enfance, toute la partie où elle se retrouve dans la boucle temporelle et comprend comment elle fonctionne aurait mérité de se voir consacré plus de temps. De même pour la relation entre elle et Keiji...



Alors que le premier tome nous immergeait complètement dans la tête de Keiji, j'aurais voulu passer au moins autant de temps avec ces deux personnages réunis, partageant cette expérience hors du commun. Ici, je trouve qu'on a à peine le temps de se sentir investis dans l'histoire que c'est déjà fini, et le retournement de situation final manque du coup un peu d'impact.



En revanche, j'ai bien aimé le fait que ce tome soit un peu plus lent et contemplatif que le premier, nous laissant ainsi le temps de nous immerger dans cette atmosphère douce-amère de fin du monde imminente. Le dessin, toujours aussi fin et agréable à l’œil, permet d'appuyer cette ambiance avec des plans bien construits et des personnages expressifs, bref, rien à redire à ce niveau-là.



En résumé, j'ai quand même passé un très bon moment de lecture avec ce diptyque, et le simple fait qu'il s'agisse d'une histoire complète est tout de même très appréciable. Je pense qu'il peut être une excellente porte d'entrée pour un novice en matière de mangas (à condition de ne pas être complètement rebuté par les batailles bien sûr), et je vais sûrement le conseiller autour de moi. Maintenant, je serai curieuse de voir le film...
Commenter  J’apprécie          150
All you need is kill, tome 1

Un très bon manga, edge of tomorow le film avec Tom Cruise mais en mieux, sans les défauts.

Les dessins sont très dynamiques et le design des armures et des personnages sont juste comme il faut.

La boucle n'est pas encore bouclé il va me falloir le deuxième tome pour la fin de l'histoire car ici on s'arrête au meilleur moment :/
Commenter  J’apprécie          110
Edge of Tomorrow

Que vaut le roman par rapport au film ?



* Il n’y a pas d’acteur scientologue. Pas de Tom Cruise.

Un très bon point pour le roman.



* Le personnage principal n’est pas un jeune opportuniste qui se retrouve malgré lui sur le front.

C’est un homme ordinaire aux prises avec une guerre qui sincèrement le dépasse.

Cela permet au roman de prendre une teinte bien moins héroïque et humaine que le film.

Encore un bon point pour le roman.



* Le personnage principal n’est pas endossé par un acteur qui veut bien « être un peu con ou salaud au début, mais à la fin… » On évite ainsi l’angle de la rédemption par le combat.

Le point de vue est évidemment bien plus sombre, mais réaliste.

Un bon point pour le roman

Je ne divulgâcherais par le roman, mais sachez qu’on évite l’happy ending hollywoodien.

La fin sonne bien plus juste, bien plus vraie et donc bien plus sombre.

Un bon point pour le roman



* Le lieu des combats : le Japon. Le film avait transposé le récit en Europe proposant une sorte de ré imagination du débarquement de Normandie.

Un point partout. On peut aimer la proximité géographique ou au contraire chercher le dépaysement.



* Une relation entre le personnage principal masculin et le personnage principal qui ne tourne pas à une pâle platonique romance que l’on trouve dans le film. Encore un dernier bon point



* Les personnages secondaires sont traités différemment. Ferrell existe aussi, mais n’est pas un simple militaire stupide.

Peu de personnages secondaires et des personnages presque invisibles pour une bonne raison.

Quand jour après jour tu vois mourir tes camarades, sans pouvoir les sauver, alors tu ne t’attaches pas à eux. tu t’isoles.



Comptons les points…



Roman : 6 points

Film : 1 point



Comparer c’est bien, mais…



En lui-même que vaut le roman ?

C’est un bon exemple de science-fiction militaire efficace et ramassé. Le livre n’est pas trop long.

Le propos n’est pas aussi simpliste que l’on pourrait craindre.



En conclusion



Un roman de Science-Fiction militaire bien meilleur et bien plus savoureux que le film.

Qui a lu le manga aussi pour comparer ?
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
Commenter  J’apprécie          103
All you need is kill, tome 1

All you need is kill part d'une très bonne idée de science-fiction qui a d'ailleurs été exploitée au cinéma. J'ai vu trois fois Edge of Tomorrow avec Tom Cruise dans le rôle principal. Incroyable qu'un manga ait inspiré un blockbuster américain.



Nous avons une histoire originale qui est couplée avec un dessin de haute qualité. On ne s'ennuiera pas car on accrochera dès le début. Il est vrai qu'on va avoir souvent l'impression de répétition comme d'ailleurs dans le film. Mais bon, il faut accepter le principe. On sera récompensé par un final explosif sur un thème post-apocalyptique.



Je regrette juste que le personnage principal manque un peu de profondeur. Tout semble être axé sur l'action. Néanmoins, force est de constater la parfaite maîtrise du scénario de bout en bout.
Commenter  J’apprécie          79
All you need is kill, tome 1

Adaptation du roman du même nom, qui sera ensuite adapté en film sous le titre Edge of Tomorrow, All you need is kill nous offre une version guerrière du Jour de la Marmotte.

Le héros revit sans cesse la même journée, jusqu'à ce qu'il meure, jusqu'à ce qu'il en déduise des règles.

Règle N°1 : Quand on meurt, on revient la veille du jour de la première attaque

Règle N°2 : Quelle que soit la mort, où qu'elle ait lieu, la règle N°1 s'applique.

Règle N°3 : Il est impossible de s'enfuir

Règle N°4 : La mémoire des événements passés subsiste.

Règle N°5 : Les mêmes événements ne se reproduisent pas forcément.



A partir de ces 5 règles, Kiriya, conscient d'être coincé, va profiter de ces résurrections pour devenir une machine de combat...
Commenter  J’apprécie          70
Edge of Tomorrow

Keiji, soldat japonais se battant à l'aide d'un exosquelette, engagé dans un guerre contre une espèce extraterrestre nommé Mimics se retrouve lors de son premier jour sur le champ de bataille a tué une de ces créatures puis a se faire tué; Mais alors il se réveille quelques temps avant l'assaut et doit revivre la bataille jusqu'à trouver la clé qui le libérera de son sort. Pour cela, il doit s’entraîner et progresser en s'inspirant de Rita, une soldate d'élite.



Bon moment de science fiction issu d'un mélange entre le voyage das le temps, les extra terrestres et les méchas qui fonctionne bien et une fin pas trop mièvre et un développement du personnages principaux intéressants tout en restant assez léger dans les thèmes abordés.



Très curieux de découvrir ce roman après avoir lu le manga adapté de celui-ci et le film hollywoodien librement inspiré et pas déçu de ce roman au vu des autres œuvres.
Commenter  J’apprécie          60
All you need is kill, tome 2

Un second tome qui débute avec l’histoire de Rita Vrataski pour faire le lien de sa rencontre avec Keiji Kiriya.

Le manga est toujours aussi passionnant et l’histoire se focalise désormais sur les raisons des boucles temporelles et les mimics.

Pour avoir vu plus de films japonais que lu de manga, je ne m’attendais pas à un « happy end » à l’américaine mais à un final au style nippon. Je ne suis pas déçu par cette conclusion même si une suite ne serait pas de trop pour boucler la boucle de cet univers.
Commenter  J’apprécie          60




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Hiroshi Sakurazaka (332)Voir plus

Quiz Voir plus

Bande de petits coquins !

Dominique Aury n'a avoué qu'à 86 ans être l'autrice d'un des romans français les plus traduits dans le monde. Jusqu'alors et pendant 40 ans le mystère est resté quasiment intact quant la véritable identité de l'écrivain. Mais quel était ce roman ?

Emmanuelle
Histoire d'O
Contes pervers
Fantômette et l'étrange objet oblong

8 questions
8 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , érotiqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}