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Critiques de Hisae Iwaoka (54)
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La cité Saturne, tome 3

Mitsu est un jeune garçon qui juste après ses études devient laveur de carreau tout comme son père qui lui a disparu mystérieusement au cours d'une mission. Mitsu habite une cité en forme d'anneau située tout autour de la planète Terre. Cette cité est répartie en trois zones d'habitation. Mitsu, lui rêve d'aller sur terre.



Je découvre avec plaisir cette série où le personnage de Mitsu est mis en avant: il est courageux et attachant. Il réussit à créer des liens avec les habitants du niveau supérieur lors de ses missions où il nettoie les carreaux.



J'ai hâte de découvrir la suite à chaque fin de tome. Excellente découverte!
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La cité Saturne, tome 7

Je viens de terminer le dernier tome de cette série de science-fiction, et c'est avec un petit pincement au cœur que je quitte les personnages auxquels je m'étais attachée, surtout le jeune Mitsu. Celui-ci a toujours fait preuve de courage, de persévérance dans toutes les situations.



Mistu habite dans la partie inférieure d'une cité en forme d'anneau situé autour de la terre. Son travail consiste à nettoyer les vitres extérieures de l'anneau. Peu à peu, il se lie d'amitié avec certains habitants du niveau supérieur. Et c'est grâce à ses relations que son rêve se réalisera: aller sur la terre.



Le scénario de cette série mêle poésie et suspens. Un coup de cœur!
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Yumenosoko : Au plus profond des rêves

Première lecture de l'année : une déception. Je m'attendais à beaucoup mieux au vu du propos de départ. Il y a un certain mélange de styles, qui complique quelque peu la lecture. Dommage...



Je n'ai rien à dire de plus Babelio, d'autant plus que je n'ai pas aimé. Si vous maintenez cette règle des 250 signes, je pense que je vais assez vite laisser tomber votre réseau, que j'apprécie pourtant depuis longtemps... Dommage...
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La Forêt magique de Hoshigahara, tome 1

Le démarrage d’une nouvelle aventure c’est toujours quelque chose. Éditeur désormais connu sur la scène de la bande dessinée, Rue de Sèvres avait déjà fait quelques incursions vers le manga mais désormais avec l’aide du fondateur de la célèbre librairie parisienne du même nom, ils se lancent dans une véritable collection qui lui sera consacrée : Le Renard Doré. Appréciant aussi bien la maison d’origine que cette fameuse librairie je ne pouvais que m’intéresser à leurs premières sorties !



C’est ainsi tout naturellement que parmi les 3 titres disponibles pour ce lancement : Ma mamie adorée, Le voyage d’Ours-Lune et La Forêt magique d’Hoshigahara, j’ai choisi ce dernier. Pourquoi ? Parce qu’il signe le retour d’une autrice dont j’ai beaucoup aimé les titres poétiques et uniques sortis par le passé chez Kana : La Cité Saturne et Hana-Bôro. Merci pour ce choix beau, tendre et émouvant.



Dans une optique de collection jeunesse toute douce, les éditeurs ont choisi ce titre calme et onirique qui nous emmène à la rencontre d’une forêt touffue, hors du temps, où vivent de gentils esprits qui vont à chaque chapitre faire de nouvelles rencontres sous la houlette d’un jeune humain Soichi qui tente de rassembler le maximum de tampon sur une carte en aidant son prochain ^^



Comme à son habitude, la narration de Hisae Iwaoka prend son temps. Elle semble d’ailleurs presque sans la moindre tension et pourtant elle en dit long sur tous ceux qu’elle croise et porte à notre vue. Comme souvent dans ce type d’histoire, chaque chapitre est l’occasion pour nous de rencontrer le vague à l’âme des personnages tombant un peu par hasard sur cette forêt. Mais la petite originalité ici, c’est que ce sont souvent des esprits ou des êtres atypiques. Ainsi croise-t-on un coq abandonné qui cherche sa maman, l’esprit d’un caillou qu’on a jeté, une grenouille qui voudrait faire amie amie, un arbre qui a trop grandi ou encore des esprits du vent. Et une petite communauté pacifique et touchante se crée également autour de Soichi composé du fameux coq, d’un esprit du muguet et d’esprits des portes d’une ancienne demeure. C’est charmant. Charmant mais aussi touchant parce que chacun raconte une fêlure, une faille et l’autrice joue à merveille sur cette émotion.



Cependant les histoires en elles-mêmes sont peut-être à ce stade encore un peu anecdotiques, étant suivies de peu d’effet derrière, semblant juste avoir lieu sans qu’il se produise quoique ce soit derrière. On a donc tendance à oublier qu’elles ont eu lieu, ce qui est fort dommage. Ça fait perdre de son impact à ce joli univers. Mais j’ai espoir pour la suite car les derniers chapitres annoncent autre chose en s’intéressant au personnage de Soîchi, commençant à expliquer ce qu’il fait là et qui il est. Peut-être aurons-nous quelque chose de plus profond dans les 4 tomes qu’il reste à découvrir.



En tout cas, je serai au rendez-vous rien que pour recroiser la plume et surtout les crayons si poétiques de l’autrice dont j’aime énormément les dessins plein de rondeur. Je les trouve d’une douceur enveloppante charmante. Ils semblent nous prendre dans leurs bras pour nous bercer, et ceux même aux moments les plus rudes. C’est la première fois qu’elle s’attaque à un univers champêtre et contrairement à ce qu’elle écrit, je trouve qu’elle y réussit fort bien, leur donnant le charme des contes pour enfants. Son seul défaut ici, c’est qu’à donner des bouilles rondes à tout le monde, c’est peut-être volontaire, mais on se perd dans les âges des personnages et on ne réalise que tardivement, par exemple, que Soîchi n’est pas un enfant ^^!



Sous ce bel objet à la jaquette verte enivrante, les éditions Le renard doré nous comblent en nous rendant Hisae Iwaoka, cette autrice ô combien poétique qui avait disparu de notre paysage et qu’on est ravis de retrouver même dans les histoires un peu anecdotiques à ce stade de sa forêt enchantée. C’est doux, c’est tendre, un peu farouche parfois mais toujours joliment émouvant. Quel bonheur de retrouver ces ambiances.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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La cité Saturne, tome 7

Lorsque l'on arrive au dernier tome d'une série qui nous a bercé, entraîné, fait rêver, on a un peu d 'appréhension. La fin va-t-elle être à la hauteur de nos espérances ? Arrivera-t-elle à nous surprendre ?



La cité Saturne parle de l'espoir des hommes reclus dans une station spatiale avec des niveaux qui scindent les gens en une hiérarchie peu compréhensible et acceptable, de retourner sur Terre.



On y évoque l'entraide et le pouvoir de l'amitié mais aussi le plaisir du travail bien fait et l'envie d'un monde nouveau.



J'ai été surprise par ce dernier volume qui a incontestablement une plus forte dimension politique. Alors que la tension entre les niveaux était secondaire dans les autres tomes, elle prend ici une plus grande ampleur.



J'avais peur que l'auteur n'accepte pas de terminer son récit et nous laisse dans une situation figée. Au contraire, il fait exploser le récit et propose une fin à la hauteur de l'espérance du lecteur. A lire !
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La Forêt magique de Hoshigahara, tome 1

Il faut prendre le temps de lire ce manga car il véhicule une profonde émotion. Il faut regarder le dessin, lire tranquillement les histoires et profiter des différents personnages et de leur particularité.

C'était une lecture vraiment douce, intense et tellement différente de ce qu'il se fait en temps normal.

C'est à la fois triste et plein d'espoir, drôle et révoltant, mystérieux et limpide.

Un dessin doux et rond, des traits parfois direct et franc, une histoire touchante dans sa globalité.

Une lecture que je recommande et que je ne peux qu'espérer continuer avec le prochain tome.
Lien : https://letmentertainyou.com..
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Hana-Bôro

Hana-bôro c’est dix petites histoires de personnages dans une école. A chaque fois, on suit des personnes différentes : des professeurs, des élèves, des employés de cantine…

J’ai trouvé l’ensemble assez inégal, j’ai beaucoup aimé la première sur le lièvre trouvé par des élèves et adopté tout de suite par le maître d’école. Il y en a aussi une sur une fille qui a peur des personnes corpulentes. Chaque histoire aborde des sujets différents : la difficulté d’intégration, la solitude, l’amitié…

Quelques histoires m’ont un peu déconcertées, je ne comprenais pas toujours où l’auteur voulait en venir et je m’interrogeais sur l’identité des personnes qui semblaient se retrouver dans les autres histoires.

J’ai du mal à accrocher à toutes les histoires courtes mais j’ai bien aimé les dessins avec des personnages aux têtes rondes et rigolotes ainsi que la « magie » enfantine qu’il ressortait de ce recueil. Je lirais bien son autre manga Yumenosoko dont j’aime déjà beaucoup la couverture et le résumé !

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La Forêt magique de Hoshigahara, tome 1

Dans une forêt mystérieuse, un humain côtoit des esprits qui protègent ou maltraitent les visiteurs selon leurs intentions ou leur humeur.

Un manga plein de poésie qui peu à peu dessine l'univers fantastique de ce coin de nature au milieu des arbres et qui a sa propre logique loin de celle des humain·es. Ici les deux mondes se rencontrent et on découvre la fantaisie et le surnaturel des évènements et des personnages. Les objets, les végétaux, les animaux parlent ou communiquent entre eux et les humain·es.

La couverture superbe et le monde créé par ce volume rapelle un peu celui de Miyazaki...

A dévouvir !
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La cité Saturne, tome 1

J’ai été attirée par la couverture poétique de ce manga : une planète bleue entourée d’un anneau de métal en suspension dans la main d’un jeune garçon en combinaison spatiale flottant au-dessus d’une planète rougeâtre, ainsi qu’un être humain accompagné d’un chat, emmitoufflés et leur visage masqué relié à une vraisemblable bombonne d’oxygène. Un trait fin, des couleurs douces. « Une série de science-fiction poétique et surprenante » annonce la quatrième de couverture. Je me suis laissée tenter… mais j’avoue ne pas avoir accroché.



J’ai trouvé que le récit manquait de cohérence. J’ai été gênée par l’absence de transition régulière d’un lieu à un autre, d’un personnage à un autre, d’un moment à un autre, d’une action à une autre. Le plus souvent, je n’ai pas trouvé d’intérêt réel aux actions présentées. Le fil conducteur me semble ténu : le jeune Mitsu devient laveur de vitre de l’anneau devenu le refuge des humains, il surplombe la Terre inhabitable. Il intègre ce monde dans lequel son père, disparu cinq ans auparavant lors d’une intervention, était très apprécié et respecté. Mitsu s’interroge sur cette disparition, partage la fascination de son père pour la Terre, découvre le métier, rencontre les anciens amis de son père, découvre des événements du passé. Les différents chapitres ont pour but de nous faire découvrir également les différents acteurs et habitants de cette société, de nous faire réfléchir sur la disparition des formes de vie humaines et animales, la supériorité du naturel sur l’artificiel, la robotisation etc. Mais j’ai trouvé que c’était au final traité de manière succincte, par touches, passant du coq à l’âne.



Le trait est agréable mais j’ai eu du mal à identifier l’âge des personnages (hormis les personnes âgées clairement remarquables par les rides) donc difficile d’évaluer le type de rapports possibles ou attendus entre eux.



Je n’ai pas été assez accrochée ni par le scénario ni par le dessin pour poursuivre cette série. Dommage, mais tant pis – il y a tellement de titres à découvrir !
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Yumenosoko : Au plus profond des rêves

Quelle est mignonne cette toute petite fille avec ses deux petites couettes ! Elle s'endort le soir dans son lit et...arrive au pays des rêves.

Etrange lieu où le temps reste comme suspendu...

Hisae Iwaoka magiquement entraîne le lecteur dans une sorte d'entre-deux. Comme cette enfant, un peu coincée on ne sait où, il va falloir s'accoutumer, prendre le temps de découvrir et puis, ensuite, de comprendre;

Un bien charmant voyage.
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La cité Saturne, tome 7

L’avantage de la médiathèque est là, on voit un manga, il n’a pas l’air terrible mais on se dit « pourquoi pas? » et on essaie. Et c’est ainsi qu’on tombe sur une véritable pépite. La Cité Saturne est le genre de manga qui nous fais passer par tout un tas d’émotion différentes, on passe du rire aux larmes, on s’attache aux personnages et l’histoire est à la fois douce et dure. Rien n’est facile dans cette histoire, les personnages sont loin d’être lisses, ils sont nombreux et pourtant l’auteur a réussi à leur donner une personnalité à tous, une histoire également. Des difficultés, des pensés, des hauts et des bas, ainsi qu’une évolution. L’histoire débute avec Mitsu et tout au long du manga, elle va tourner autour de lui. Pourtant on va avoir le droit d’en savoir plus sur chacun, sur les rêves et les envies des personnages que va rencontrer Mitsu. Ce dernier est encore jeune et veut découvrir et comprendre ce qui est arrivé à son père, il a toujours cru que Aki (son père) s’est enfuit sur terre en le laissant sur l’anneau, mais il va bien vite savoir ce qu’il s’est réellement passé et revoir son avis sur son père. C’était tellement touchant de le voir découvrir qui était Aki au travers des autres. Les gens du syndicats des laveurs de vitre ont bien connu Aki, et c’était un homme assez amusant et important dans le coeur de ceux avec qui il a travaillé. Jin va prendre Mitsu sous son aile pour lui apprendre le métier de nettoyeur de vitre (Jin est un homme un peu brut de décoffrage au sale caractère mais il va très vite s’attacher à Mitsu et réciproquement), Makoto en revanche va lui en faire baver, persuadé qu’il n’a pas sa place ici, qu’il n’a rien à voir avec son père. Les voisins de Mitsu vont l’aider également, puisque depuis que son père est mort ce sont eux qui s’occupent de lui comme s’il était leur fils.

Au fil des rencontres Mitsu va évoluer (il va même tomber amoureux), il va grandir également. J’ai adoré sa sensibilité, la façon dont il essaie de comprendre le monde, les gens et comment il essaie de faire de son mieux et d’aider les personnes autour de lui. C’était sans conteste mon personnage préféré, et un bon paquet de fois j’ai eu envie de le prendre dans mes bras et de l’étouffer. Mais à dire vrai ils m’ont tous plu. Certains moins que d’autres dans les débuts, j’ai par exemple eu beaucoup de mal avec Makoto, mais au fur à mesure j’ai fini par vraiment l’adorer. J’ai vraiment apprécié le fait que les personnages ne restaient pas sur leurs positions, qu’ils avaient une certaine profondeur et qu’ils pouvaient faire des erreurs, avoir des peurs (comme Tamashi qui a peur de retourner sur l’anneau pour nettoyer des vitres, par exemple).

L’histoire est hyper bien faite. On se retrouve sur l’anneau donc, séparé en trois. Le niveau supérieur où vivent tous les riches, ils ont le droit aux meilleurs équipements, aux meilleurs boulots, ce sont eux qui payent pour qu’on nettoie leurs vitres et vivent sous le soleil. Le niveau intermédiaire, un niveau où les supérieurs et les inférieurs peuvent se retrouver, là où il y a les hôpitaux, les écoles… Et finalement le niveau inférieur, les pauvres y sont et se débattent bien souvent, victimes d’injustice, ils voient leurs rêves se briser en éclat quand on leur interdit certains boulots. Ils ne voient que rarement le soleil (sauf les laveurs de vitre), ils sont toujours traité en dernier également (par exemple à l’hôpital on traitera plutôt les gens du niveaux supérieurs en premier même si le problème est moins grave). Pourtant ce sont eux qu’on voit le plus souvent dans le manga, et malgré les difficultés, ils sont forts et se débrouillent assez biens. Ils se soutiennent tous et semblent heureux à leur manière.

Les personnes du niveau supérieur ne sont pas si mauvais, Mitsu va en rencontrer quelques uns, les aider, et discuter avec eux au travers des vitres. Ils ont parfois des grosses difficultés eux aussi (être riche ne signifie pas être heureux), la plupart des histoires m’ont vraiment ému et touché au plus haut point. C’était vraiment génial.

Il y a bien sûr des situations comiques, il m’est arrivé plus d’une fois d’éclater de rire, puis j’étais émue la minute d’après. C’était vraiment bien fait, tant au niveau des dialogues que des dessins qui sont superbes et qui donnent vraiment une idée de ce à quoi ressemble l’anneau. Les décors sont supers bien fichus, même les personnages sont très réels, c’est hyper plaisant à regarder.

Il y a également des passages inquiétants, plus l’histoire avançait et plus je stressais sur la suite, j’avais vraiment peur pour la fin. Une fin splendide que j’ai adoré, avec même quelques pages en couleur. A l’image de tout le manga, la fin est douce et drôle, terrible, avec un petit côté humoristique et m’a ému comme c’est pas permis.

C’était une superbe lecture qui m’a fait voyager et m’a touché par ses dessins, son histoire et ses personnages.
Lien : http://jetulis.wordpress.com..
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La cité Saturne, tome 1

Que dire...

Il m'est difficile de parler de ce manga que je viens de dévorer. Je cherchais un manga loin des stéréotypes : bonne pioche.

Je cherchais un manga aux graphismes différents : bonne pioche avec ces personnages aux têtes toutes rondes, aux traits minimalistes et pourtant si expressifs.

Je cherchais un manga avec une histoire prenante : bonne et mauvaise pioche à la fois.

La cité Saturne ne détaille pas une intrigue poussée. Non, elle nous plonge tout simplement dans le quotidien du personnage principal, dans l'apprentissage de son nouveau métier, dans la recherche de son identité à travers ce qu'il apprend de son père mort trop tôt. La découverte de ce monde "de castes", dans ces joies et ces peines d'un quotidien simple et surprenant ont fait mon délice.



Un manga adulte tout en nuance.
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La cité Saturne, tome 2

Je ne sais pas trop quoi penser de cette série. D’abord je me demande où l’auteur veut nous emmener. Partirons-nous à l’assaut de la Terre pour essayer de trouver le père de Mitsu ? est-ce seulement des tranches de vie ? En outre, le graphisme m’a un peu dérouté au départ car je n’en ai pas vraiment l’habitude. Et puis après j’ai trouvé qu’il correspondait à l’univers et à ses habitants. Une série pour les grands cependant.
Lien : http://boumabib.fr/2010/08/3..
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Yumenosoko : Au plus profond des rêves

Yumenosoko, au plus profond des rêves de Hisae Iwaoka est un manga avec une idée de départ intéressante sur le monde des rêves. Mais, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, c'était long avant de comprendre d'où venait la fille. Cela manquait d'actions ou de rebondissements. Le dessin assez fin manquait de contrastes.

C'est dommage, car il y avait quelques idées intéressantes comme la culpabilité de ceux qui restent, le pardon...

Une lecture décevante à mon goût.
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La cité Saturne, tome 6

Les tensions entre les niveaux inférieur et supérieur s'exacerbent. Alors que le "héros" se prépare physiquement à se rendre sur Terre, seul endroit où les petites gens espèrent encore en une vie meilleure, les incidents et drames se multiplient dans son entourage.



Et soudain, c'est l'explosion de l'usine qui va déclencher une réaction des plus faibles. Quel espoir leur reste -il ?



Alors que j'avais gardé en mémoire un manga poétique et doux avec des nettoyeurs de vitres, corvéables à merci mais passionnés par leur métier, l'auteur nous plonge dans une tragédie sociale.



J'ai vraiment hâte de lire le dernier tome !
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La cité Saturne, tome 1

Dans un futur lointain, la Terre, devenue zone protégée, n'est plus habitée. Les hommes se sont réfugiés à sa périphérie, dans un gigantesque anneau construit à 35 000 mètres de sa surface, la Cité Saturne. Dans cet anneau, il existe trois niveaux : le niveau supérieur, où vivent les classes aisées, le niveau inférieur, où vivent les plus pauvres, et le niveau intermédiaire, où les deux populations se côtoient, notamment dans les écoles et autres services publics. Mitsu, qui vient de sortir du collège diplôme en poche, rejoint ce niveau inférieur pour devenir laveur de vitres sur l'extérieur de l'anneau, travail dangereux et indispensable que son père effectuait et qui lui a coûté la vie dans des circonstances quelque peu mystérieuses. En exerçant ce métier, Mitsu espère découvrir ce qui est arrivé à son père, et mieux le comprendre.



Et aux côtés du jeune garçon, nous entrons sur la pointe des pieds dans cet univers complexe et déroutant, celui de ces hommes qui vivent entre ciel et terre, risquant leur vie pour permettre à la lumière naturelle de pénétrer au coeur de la cité. On découvre des tranches de vie, celles des travailleurs, Mitsu en tête, bien sûr, mais aussi celles d'autres habitants, riches ou pauvres, qui font appel aux laveurs de vitres pour "éclairer" leur existence, au sens propre.



J'ai vraiment énormément aimé ces deux premiers volumes, j'ai tout de suite adhéré au graphisme à la fois enfantin et fouillé, et je me suis vite attachée à ces personnages atypiques, dont on découvre petit à petit la vie, les intérêts, les conflits et les joies. Le quatrième de couverture annonçait "Une série de science-fiction poétique et surprenante!", je dois dire que ce n'était pas du tout de la publicité mensongère, et j'ai hâte de retourner à la bibliothèque pour emprunter la suite !



C'est sans conteste l'un de mes mangas préférés depuis très longtemps !
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Yumenosoko : Au plus profond des rêves

Une petite fille découvre un pays imaginaire. Peu de temps après son arrivée, elle entre dans un combini et fait la connaissance du propriétaire des lieux. Il lui apprend que non loin de là, il y a une fabrique de rêves. D’ailleurs, c’est l’heure à laquelle les livreurs de rêves arrivent pour acheter leurs repas avant de partir faire leur tournée. Puis, c’est au tour d’un petit garçon de faire son entrée… un ancien camarade de classe qui a été victime d’un grave accident de la route…



Peu à peu, des questions surgissent : où est-elle exactement ? Est-elle, elle aussi, plongée dans un profond sommeil ? Comment peut-elle rentrer chez elle ? Mais les réponses se font discrètes, elle décide donc de prendre son mal en patience, demande l’hospitalité au petit commerçant et s’installe dans sa « nouvelle vie ».



-



Nous voici plongé dans un monde fantastique que l’on va découvrir au gré des envies et des questions de cette petite fille. Le lecteur comprend la raison de sa présence au pays des rêves vers la moitié de l’album sans avoir rencontré ni crainte, ni angoisse, ni insécurité. De découvertes en surprises, on se laisse bercer par chaque personnage, tous sont foncièrement bons. Yumenosoko est une histoire agréable, entre poésie et naïveté enfantine, quoiqu’un peu légère sur de nombreux passages. La narration se découpe en plusieurs chapitres aux fins parfois abruptes. Ponctuellement, j’aurais aimé accéder que les dénouements soient plus aboutis, voir certains aspects de ce monde plus étoffés. Mais finalement, ce manque de consistance dérange assez peu dans la lecture.



Le graphisme quant à lui est tout en rondeur, Hisae Iwaoka a réalisé des décors foisonnant de détails. Les décors sont dessinés avec minutie, la présence d’une multitude de petits détails remplis l’arrière-plan et donnent l’impression que des gens vivent là depuis longtemps, comme par magie. L’ambiance est légère, onirique.



En bonus, des scènes de quelques pages qui n’ont pas été insérées dans l’album. Ces passages se veulent cocasses, je les trouve puériles. Leur extrême naïveté dénote réellement avec le récit principal. C’est pourtant sur ces planches que l’album se referme… me laissant sur un sentiment ambivalent.(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Hana-Bôro

Recueil d'histoires qui décrit le quotidien de plusieurs personnages de l'école des cerisiers, écoliers, collégiens ou professeurs. L’auteur aborde d’une manière subtile des sujets délicats (comme la solitude, la fuite du temps, la nostalgie, ou l'intégration difficile dans la société) et fait s’entrecroiser les héros de ses histoires. Son dessin léger donne une atmosphère nostalgique et rêveuse à ses planches qui évoquent l’enfance et l’adolescence.
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La Forêt magique de Hoshigahara, tome 1

Dans cette forêt, tous ont une âme : les animaux, les objets, les éléments. Tous se parlent et se comprennent, vivent ensemble.

Au départ j’ai eu du mal à bien comprendre l’histoire mais peu à peu, si on choisit de se laisser happer, on est pris dans la magie de ce lieu.

Ce n’est pas un manga qui se dévore, à mon avis il faut prendre son temps pour le lire et s’imprégner de sa poésie.

La fin permet d’ailleurs de donner du sens à certains personnages et laisse une belle ouverture à un deuxième tome.
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La cité Saturne, tome 1

Je pense que ce manga SF ne plaira pas à tous. Je pense qu'il s'adresse davantage à ceux qui apprécient le genre et qui souhaitent avoir une expérience classique mais reposante, douce mais grisante.



On part sur du classique avec un père disparu, un système hiérarchique à 3 niveaux, des métiers qui semblent redondants, un enfant en quête de son identité dans un monde qui semble déjà bien construit sans lui.



Alors, qu'est-ce qui changerait par rapport à d'autres mangas du genre ? Un coup de crayon qui mêle des émotions contraires ; un environnement où notre héros peut être soutenu comme lâché à tout instant ; des personnages qui semblent pour le moment inspirer une certaine positivté/bienveillance alors qu'ils sont dans un anneau au-dessus de la Terre.



En bref, une aventure qui mérite pour le moment de se poursuivre !
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