Je ne dois pas me rappeler les services que je rends aux autres mais il me faut absolument me rappeler mes torts envers eux.
Je ne dois pas oublier les bienfaits que je reçois des autres mais il me faut absolument oublier mes griefs à leur égard.
La route de la rivalité est étroite. Un pas cédé y permet un autre plus aisé.
Un parfum fort lasse vite. Un emploi plus discret en prolonge d'autant l'effet.
La bouche est la porte du cœur ; si on ne la surveille pas étroitement, elle risque de trahir les secrets du cœur.
Les intentions sont les pieds qui mènent le cœur ; si on ne les guide pas de près, elles risquent d'entraîner le cœur sur la mauvaise voie.
La vie est un théâtre de marionnettes. Il suffit de bien en contrôler le mécanisme et de ne pas emmêler une seume ficelle pour être libre de ses mouvements et maître de ses actes. Ainsi l'on ne risque pas d'être manipulé par d'autres et l'on peut quitter cette scène étriquée.
On peut revendiquer une faute en commun avec quelqu'un mais non un mérite. À avoir un mérite en commun on finit par se jalouser.
On peut partager les épreuves de quelqu'un mais non son bonheur. À partaget un bonheur on finit par se le disputer.
Mieux vaut être économe et à son aise malgré sa pauvreté que prodigue et insatisfait malgré ses richesses.
Mieux vaut être inapte et préserver sa nature vraie dans la liberté que d’être capable et s’épuiser au travail en récoltant l’ingratitude.
Le détachement ennoblit les aspirations, la cupidité est la ruine de l'intégrité.
En recherchant à tout peix l'achèvement de nos œuvres et la perfection de nos mérites, même si nous ne provoquons pas de troubles en nous-mêmes, c'est du dehors que nous viennent les ennuis.
Lorsque la route se rétrécit, il faut y céder un passage, lorsqu'un mets est savoureux, il faut en céder une part.
C'est le plus sûr moyen d'être heureux dans ses rapports avec le monde.
Si toute parole était douce à l'oreillz, toute chose plaisante au cœur, on sombrerait dans un vin vénéneux.