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Critiques de Hugo Pratt (574)
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Corto Maltese, tome 11 : Les helvétiques

« Les Helvétiques » sont en vérité un testament littéraire que l’on lit et relit avec bonheurs avec des références iconographiques et littéraires omniprésentes tout au long des planches de cet album étonnant.
Lien : http://www.bdencre.com/2019/..
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Corto Maltese, tome 11 : Les helvétiques

Quand l'aventure se teinte de magie et de poésie, cela donne l'album phare des aventures de Corto Maltese, ce gentilhomme de fortune à l'oreille percée empreint d'un romantisme désabusé mais également d'un esprit anarchisme et d'une curiosité presque candide.

Cet album est en quelque sorte le point culminant de la série en ce qu'il propulse définitivement son héros dans la dimension des rêves et devient presque plus proche d'une récréation ludique, d'un cours en plein air... En somme, le prétexte pour Hugo Pratt de faire un chassé croisé entre ses différentes passions et connaissances, avec l'humour et la mélancolie qui font le charme de ses créations! A lire durant les heures de spleen, face à la pluie tapant sur le carreau de votre fenêtre, un soir d'automne idéalement!
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Corto Maltese, tome 11 : Les helvétiques

Le marin maltais, reclus sur les rives du lac Léman, accompagne son ami Steiner dans le Tessin pour y rencontrer l'écrivain allemand Herman Hesse. Arrivé à Montagnola, Corto est accueilli par un jeune garçon à l'âge incertain, dont le nom provient à la fois d'une nouvelle de Hesse et du cycle arthurien, Klingsor. Mais, en fait de Suisse, Corto Maltese voyage surtout au pays des rêves et des légendes, car le pays des Helvètes se révèle être un carrefour entre mythes celtiques et germaniques : d'un côté Arthur et Galaad ; de l'autre, les Nibelungen.



Dans cette quête fantasque sinon farfelue, le pirate maltais croise la mort, des fées qui vivent la tête en bas, un bouc luciférien, un gorille aux airs de King Kong, un chevalier châtré et même ... son plus vieil ami et ennemi, Raspoutine. Et, pour avoir bu l'eau à la fontaine de jouvence dans un calice qui est le Graal, Corto est même jugé par un tribunal de personnages historiques, fous et parfois maléfiques. La peine encourue est de rester prisonnier du rêve : mais le monde onirique échoue dans sa tâche, et Corto peut retrouver Steiner.



Oubliées les grandes pages de l'histoire comme décors, adieu les pérégrinations d'un marin solitaire dans les tourments de son époque. Les Helvétiques évoquent davantage Pratt que Corto, dont on apprend si peu. L'Histoire n'est jamais loin évidemment, et elle se fait ici littéraire et intellectuelle. Corto croit avoir affaire à un pays sans légendes ni imagination. Hugo Pratt le détrompe. Pour ce faire, il convoque, pour leur rendre hommage, de grandes figures intellectuelles qui l'ont aidé dans sa construction en tant qu'auteur : Hesse, von Eschenbach, Paracelse ... Pour autant, l'auteur ne se départit pas de son humour, qui se ressent particulièrement dans l'attitude de Corto Maltese (ainsi lorsqu'il passe sur l'épée, servant de pont, pour aller au château) ou dans les situations qu'il rencontre (le Graal enchaîné pour ne pas être volé). Onirique, Les Helvétiques est, par essence, un album tendre et intellectuellement (assez) exigeant. En cela il est réellement représentatif de la série.

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Corto Maltese, tome 11 : Les helvétiques

QUEL AVENIR POUR CE LIVRE ?



Pour la énième fois je me replonge dans cette histoire. Idéal avant une bonne nuit de sommeil car il est essentiellement question d'un rêve enchanté. Point de vu dessin, le trait est un peu moins précis que d'habitude, les formes plus brutes, mais l'esprit est là. Un formidable album envoutant et ésotérique comme Hugo Pratt sait en faire.

Mais alors ? Où est le problème ?

Quand on revoit ces dessins, à la "lumière" de notre époque on se demande si ce livre ne finira pas par être banni, interdit. Mais qu'est-ce qui cloche ? (à la fin me direz-vous ?)

Mais Erica voyons ! Une gamine de 15 ans qui en pince pour le très viril Corto. Qui court sans sa chambre essayer la robe séduisante que le beau marin lui a offert. Les vêtements volent, dévoilant au passage sa petite poitrine naissante, avant d'enfiler le vêtement seyant à son jeune corps qui devient alors érotisé. Elle en tire la langue d'excitation ! Pour marquer encore plus le décalage entre son corps immature et le vêtement de femme, Erica revient vers Corto, le décolleté baillant sur ses petits nénés pas encore bien formés !

Comment ça je délire ? Mais vérifiez par vous même ! Et ce n'est pas tout ! Le pire est sans doute à venir. Par la suite, Corto croit revoir Erica à plusieurs reprises dans son rêve. Elle apparait la tête à l'envers en Dame Kundry puis, pire du pire l'aventurier pense la reconnaitre dans une sorte de gravure. Accroupie. Fixant les fesses du démon, le nez à quelques centimètre du , comment dire ? du... bon, vous aurez compris. Pour enfoncer le clou, Hugo Pratt fait dire au démon : " Vous allez finir par me l'user ! Ca suffit les filles !...

Bon j'arrête-là...

Alors comment faire à présent ? Continuer comme si de rien n' était ? J'entends déjà les cris : Déviant ! Sexiste ! Machiste ! Malade mental ! Gros dégueulasse !

Ou alors crier au loup avec les "wokistes" et les féministes enragées ? Que c'est pas bien que c'est mal, qu'on ne doit pas dessiner les enfants comme ça et ne surtout pas leur prêter des sentiments ambigües avec les adultes et patati et patata.



Bon alors ? Comment on fait ? Là ?

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Corto Maltese, tome 11 : Les helvétiques

Ah, Hugo Pratt! Peut-on parler de génie à son propos? Et bien oui, parlons-en. Génie graphique avant tout, mais aussi scénaristique. Hugo Pratt est un génie de la B.D. Je ne suis pas loin de penser qu'il est LE génie de la B.D. Mais ceci, évidemment, est une opinion personnelle qui n'engage que moi. Hugo Pratt, de multiples manières, a accompagné ma vie. Et je l'en remercie.
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Corto Maltese, tome 12 : Mu la cité perdue

Toujours aussi loufoques et burlesques, les aventures de Corto Maltese n'en sont pas moins attachantes !
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Corto Maltese, tome 12 : Mu la cité perdue

Mu, l'un des plus beaux chef-d’œuvre de la bande dessinée. J'ai eu l'occasion de découvrir Hugo Pratt et Corto Maltese à travers cette histoire. Un moment merveilleux de lecture qui se déguste sans fin. Hugo Pratt nous transporte à travers les continents perdus de nos rêves et des légendes. Une pure merveille.
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Corto Maltese, tome 12 : Mu la cité perdue

Dernier opus de Corto à la recherche du continent perdu, on y retrouve de nombreux protagonistes de ces aventures précédentes dont Raspoutine le pire ami qui soit … L’un des opus de Corto les plus oniriques que j’ai eu l’occasion de lire avec des références aux civilisations précolombiennes (mayas, olmèques, aztèques ..), Saint-Brandan et sa fameuse île, les templiers, le jardin d’Eden, Socrate et Platon, les moais de l’île de Pâques, la civilisation minoenne et évidemment le continent disparu de Mû…

Un récit, sous le signe du labyrinthe, où la frontière entre rêve et réalité est abolie et qui englobe de nombreuses légendes et croyances populaires, déjà évoquées pour certaines dans les tomes précédents.

Quand on aime Corto, on se complait à se perdre dans ces méandres de la géographie des contes et légendes populaires …

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Corto Maltese, tome 12 : Mu la cité perdue

Alors avec ce livre là, on est dans le livre objet...

Pasque vu l'épaisseur faut pas se leurrer, c'est pas le livre, la bd qu'on lit au lit ... nan.

Alors un cadeau de chéri connaissant mon amour pour Corto, la bd et les livres.. Et oui c'est gentil...

Mais le hic ( en laissant de côté, le côté collection et collectionneur) c'est que bin Mû... c'est pas le meilleur de Pratt... ( ça c'est juste mon avis ) et que Pratt était déjà très malade et bon nombre de cases ne sont pas de lui... et moi ça je le vois... et donc faire un format pareil, en couleur, avec des grandes cases du beaux papier, pour un album comme celui-là... ça me fait un peu tiquer après coup...

Alors oui certes dans ce format là les cases sont grandes, mais au final ça n'apporte rien à la lecture...

c'est vraiment juste un beau livre, pour les fans, pour les collectionneurs... Mais si vous avez l'autre ( format normal ) bin celui-là il est pas bien nécessaire...



EDIT: je remarque que l'album présenté est celui au format normal, et ce n'est pas de ce livre là dont je parle... Mais de celui-là:

https://www.collectorbd.com/Couvertures/1022/820/Beaux-livres-Corto-maltese-mu-edition-anniversaire-casterman.jpg
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Corto Maltese, tome 12 : Mu la cité perdue

Et voici le bout de l’aventure ! Dans ce dernier album Pratt boucle la boucle (Orobouros) ;nous sommes en 1925 et l’on retrouve des personnages des premiers albums (Tristan Bantam, Soledad,Steiner,Levi Colomba) . Ainsi que la recherche de Mu cœur de tous les mystères ésotériques ( même les Templiers eh oui !) Corto vit sa dernière aventure avec son alter égo Raspoutine à la fois bouffon et repoussoir. Un très beau final avec une virtuosité de dessin éblouissante .
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Corto Maltese, tome 12 : Mu la cité perdue

Corto Maltese aime les cartes et notamment celle de Levi Columbia, sensée indiquée l'entrée du monde de Mu. Un beau bateau, les amis rassemblés et la découverte d'un temple immergée au large d'une île oubliée des caraïbes lancent une nouvelle aventure pleine de symboles. Un labyrinthe initiatique occupe une bonne place de l'histoire et notre marin légendaire va devoir y affronter de nombreuses épreuves.
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Corto Maltese, tome 12 : Mu la cité perdue

Un voyage onirique qui commence sous la mer, par un dialogue entre Corto Maltese en scaphandre... et un bas-relief (attention à l’accident de plongée).

La navigation se poursuit à la recherche de la cité perdue de Mû, en explorant le thème du labyrinthe. On y rencontre de multiples civilisations disparues, des Mayas aux Aztèques, des penseurs grecs antiques aux Templiers, en passant par la navigation d’un saint irlandais, dans un mélange foutraque et nostalgique.

La mer et Hugo Pratt, une grande histoire de talent et d’amour.

Challenge Bande dessinée 2022

LC thématique de septembre 2022 : "État des lieux"
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Corto Maltese, tome 12 : Mu la cité perdue

Probablement la plus ésotérique des aventures de Corto Maltese: le mythe de l'Atlantide, le monde des Mayas, celui des Templiers, le mystère de l'île de Pâques ...tout s'y côtoie pour une aventure haute en couleurs (même si l'album est en noir et blanc) qui se vit sur deux dimensions: celui du rêve et celui de la réalité. "Tu ne sais pas que le feu des rêves ne brûle pas" ?
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Corto Maltese, tome 12 : Mu la cité perdue

C'est vraiment une étrange aventure de Corto Maltese, qui nous change des aventures comme celle de l'or de Kolchak ou celle de Samarkand. L'amateur verra aussi que Pratt a épuré son style avec cet album.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Corto Maltese, tome 12 : Mu la cité perdue

Un Corto en couleurs..



L'immersion dans le rêve est immédiate: des poissons dialoguent à coup de bulles , sous la mer.... l'un d'eux n'est rien moins que Solon d'Athènes, l'un des 7 sages de Grèce, l'autre a plutôt l'air maya, et le troisième derrière son casque de scaphandre est notre marin à la boucle d'oreille, le beau, mystérieux, le lunaire Corto Maltese...



C'est parti pour un voyage en Atlantide...Corto fera la rencontre de Saint Brendan l'Irlandais au capuchon sans visage qui l'enverra vers le labyrinthe harmonique...petit tour entre les têtes géantes de l'Ile de Pâques, dans les temples mayas, le continent du Mû...



On navigue, on navigue -en plein rêve ou dans une histoire revisitée par la poésie...pour retrouver à la fin les poissons loquaces du début, dans une longue volute de rêve éveillé..



Un enchantement!
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Corto Maltese, tome 12 : Mu la cité perdue

Danse cette fantastique aventure Corto Maltese emmène toute son équipe à la découverte de la mystérieuse et dangereuse cité de Mû sur le continent perdu. Il va devoir combattre ,des fantômes, des guerriers d'un autre temps, des femmes sauvages mais surtout lui même pour sortir vivant du labyrinthe.



De superbes dessins pour une grande aventure !
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Corto Maltese, tome 12 : Mu la cité perdue

Un étrange album qui nous change des aventures comme celle de l'or de Kolchak (Corto Maltese en Sibérie) ou celle de Samarkand.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Corto Maltese, tome 12 : Mu la cité perdue

N'ayant jamais lu ni de Corto Maltese ni d'Hugo Pratt, je voulais découvrir ce personnage célèbre. J'ai choisi un tome au hasard, parce que le thème était intéressant. Le mystère de l'Atlantide... J'ai été quelque peu déçue.

Dès les première page le ton est donné. C'était étrange et onirique. Puis on voit toute la palette des personnages. J'ai vraiment eu l'impression d'avoir raté quelque chose. On ne sait pas pourquoi ils se sont tous retrouvés là ensemble. Certains n'ont aucun rôle dans cette recherche du continent perdu. Apparemment les personnages sont récurrents dans les tomes de Corto Maltese mais du coup beaucoup de particularités des personnages n'ont échappé. Ca ne m'a pas vraiment pas gêné pour la suite.

Les enchainements d'évènements sont de plus en plus incongrus, ce n'était pas très clair. Et une fois rentrés dans le labyrinthe ce fut pire, très onirique. Ce n'est pas désagréable mais on a parfois du mal à suivre (si il y avait quelque chose à suivre). Et puis on n'apprend rien sur le peuple de Mu ou sur l'Atlantide (ça aussi était tout mélangé) malgré tous les hommes léopards, hommes araignées, femmes amazones, rencontrés.

Et la fin ne nous aide pas à mettre de l'ordre. Je n'ai pas compris grand-chose. Mais pas sûre qu'il y avait grand-chose à comprendre non plus.

Les dessins au style bien particulier sont très inégaux. Notamment les personnages qui du coup ne sont pas toujours très "beaux". Par contre, les décors "mayas" sont bien représentés, avec plus de précision.



La lecture est agréable mais manque de fluidité En plus la découpe des phrases dans les bulles est vraiment perturbante, coupées en plein milieu, sans ordre ni intérêt de suspense. Il y a de nombreuses fois où j'ai cru que la phrase était finie mais en fait non. J'ai du en relire un certain nombre pour comprendre le sens.

J'en ressors très mitigée.
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Corto Maltese, tome 12 : Mu la cité perdue

Livre abondamment illustré avec des reproductions de documents et les magnifiques aquarelles de Hugo Pratt. Les mers du globe sont sillonnées en tout sens par des civilisations dont la période remonte à plusieurs millénaires. Les légendes, sagas vikings, chinoises, polynésiennes, incas, ... nommez les elles sont mentionnées dans le texte fourmillant de références dans la mesure où la mer est le sujet, mais la compréhension des divers courts résumés des légendes mythologiques citées est bien difficile pour ne pas utiliser le mot incompréhensibles. A la page 103 commence la partie bande dessinée, qui est aussi hermétique que le texte précédent. Sans aller en approfondissant le contenu de l'ouvrage, on peut écrire qu'il relate du thème de l'Atlantide, du continent perdu de Mu, et que l'une des entrées du domaine de légende se fait par l'île de Pâques, lieu apprécié par Hugo Prat pour son mysticisme.
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Corto Maltese, tome 13 : Sous le soleil de ..

Tous les fans de Corto ont certainement une idée de ce que devait être Corto après Pratt, ou même s'il devait y avoir un Corto après Pratt.

Il est donc évidemment impossible de satisfaire tout le monde.



Quoi qu'il en soit pour moi le constat est sans appel : la lecture de Sous le soleil de Minuit n'est pas désagréable, le dessin est plutôt fidèle, et l'héritage de Corto est plutôt respecté... Malheureusement une foule de détails sonnent faux et le bilan est très mitigé...

Quelques exemples :

- LE RYTHME : les albums de Pratt sont plutôt lents avec quelques accélérations brutales (courses poursuites...) et longs (200 à 300 pages pour certains). Ici, le tout est liquidé (je n'ose pas dire bâclé car les auteurs ont quand même fait des efforts) en 80 pages. L'histoire n'a jamais d'espace pour respirer, s'étaler se perdre sur parfois plusieurs pages comme ce peut être le cas dans la Maison dorée de Samarkand ou la Ballade de la Mer salée. Sans oublier bien sûr les interminables digressions ne menant à rien, qui faisait tout le sel des aventures de Corto. Résultat : dans sous le soleil de Minuit, chaque case ou presque est utilitaire, les dialogues sont descriptifs et didactiques et on ne voit jamais les personnages se déplacer (page 31 : ils sont sur Melville Island, et page 32 ils sont revenus à la civilisation ; ou encore, quand ils se font récupérer par la police montée page 66, la page d'après ils sont à Dawson comme par magie).

- LES TEXTES : l'humour est très timide et quasiment absent et pourtant certains personnages avaient un beau potentiel (l'inuit lecteur de Robespierre...). De plus beaucoup de répliques ou passages sonnent "politiquement correct" et pas très "Pratt", comme par exemple page 29 quand Corto reproche au docteur Clark d'être raciste. De nombreux passages m'ont paru convenus et pas très subtils (position antimilitariste de Corto...)

- LES PERSONNAGES : vu le faible nombre de pages, impossible de donner la moindre épaisseur aux personnages (à part encore une fois l'inuit lecteur de Robespierre, malheureusement sous-exploité dans le scénario). Même Jack London n'apparaît qu'à travers des souvenirs et n'est rien de plus qu'un prétexte pour les auteurs...



Ce n'est pas une lecture désagréable, le squelette (de l'histoire) aurait pu constituer une base tout à fait honorable pour un scénario de Pratt, mais il manque (autour du squelette) tout ce qui fait la magie de Corto : l'humour, la poésie, un peu de désespoir, de la nostalgie et l'esprit des gentilhommes de fortune.



Heureusement, il reste quelques moments de grâce, page 14 quand Corto se demande si San Francisco a disparu ou la rencontre avec le marin aveugle à la dernière page...
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