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Critiques de Hugo Pratt (566)
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Les scorpions du désert, tome 2 : J'ai deux a..

RAHEITÀ?...MAIS POURQUOI RAHEITA? IL N'Y A PERSONNE LÀ-BAS !

NON , IL N'Y A PERSONNE...

POUR LE MOMENT.

SAUF...

LES FRANÇAIS QUI ONT ACCEPTÉ LE GOUVERNEMENT DE VICHY .

IL SONT DANGEREUX.

////

ECOUTE ,AMEDH, J'AI ÉTÉ SOLDAT DU CÔTÉ DES TURCS QUAND J'ÉTAIS JEUNE ILS NOUS MEPRISAIENT, NOUS VOLAIENT NOS FEMMES ET NOUS TAPAIENT COMME DES CHIENS...J'AI ÉTÉ SOLDAT AVEC LES ANGLAIS QUI NOUS MEPRISAIENT,ILS NE VOLAIENT PAS NOS FEMMES MAIS NOUS PRENAIENT POUR DES CHEVAUX ET ENFIN AVEC LES ITALIENS QUI EUX NOUS INSULTAIENT QUELQUE FOIS NOUS VOLAIENT NOS FEMMES MAIS ILS NOUS PRENAIENT POUR DES HOMMES.
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L'île au trésor (BD)

Lu en 2022. Lecture destinée à des classes de 5e (programme de français -"Le voyage et l'aventure : pourquoi aller vers l'inconnu ?").

Une vulgarisation plutôt réussie, rythmée et fidèle au scénario original, mais il faut juste avoir de bons yeux car la typographie n'est pas toujours super lisible !
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Corto Maltese, tome 11 : Les helvétiques

Le 11e volume des aventures de Corto Maltese semble être un prolongement fantasmagorique de ses précédentes aventures en Irlande (Les Celtiques) comme à Venise (Fables de Venise).



Ici, notre héros se retrouve en Suisse pour être catapulté dans un univers médiéval, à la fois romantique et biblique, où se croisent des chevaliers, des roses et des calices, un gorille, la mort et le diable.



Dire que tout cela est parti d'un rendez-vous entre Corto et son vieil ami Steiner, les deux hommes qui retrouveront Herman Hesse (auteur entre autres du "Le Loup des Steppes"), sorte de clin d'oeil d'Hugo Pratt aux variations complexes de la nature humaine.



L'ensemble du volume est clairement ésotérique, et ne pourra que plaire encore plus aux amateurs (et aux initiés) du symbolisme.



Un très bel épisode - comme toujours - des aventures de Corto Maltese.
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Corto Maltese : Le guide de Venise

J'ai reçu ce livre grâce à masse critique que je remercie ainsi que les éditions Casterman.



Le premier point à noter, c'est l'esthétique du livre. Tout est réfléchi pour donner un plaisir des sens, aussi bien la texture de la couverture sur laquelle apparaît Corto et Venise, que sa forme avec ses coins biseautés et son aspect carnet de voyage. 



Une fois la couverture ouverte, le plaisir continu. 



Le guide se construit comme une ballade poétique. On suit Hugo Pratt et Corto à travers une Venise vivante et accueillante.



On chemine de rue en rue, le regard attiré par les croquis d'hugo Pratt. J'ai vraiment eu l'impression d'être en train de flâner dans Venise, de regarder les détails d'un bâtiment. 



Il ne s'agit pas d'un guide touristique listant les lieux à voir. Il est construit comme plusieurs promenades que feraient des vénitiens, tout en nous offrant aussi les adresses d'établissements à fréquenter loin de la foule touristique. 



Les anecdotes qui sont egrainées nous permettent de mieux connaître ce dessinateur qui a su nous faire rêver et voyager avec son personnage de Corto Maltese. 



Au final, un très beau livre et une très belle découverte de Venise au coté d'Hugo Pratt et de son personnage Corto Maltese.



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Corto Maltese : Le guide de Venise

Se laisser guider dans Venise par Corto Maltese, j’en rêvais et Casterman l’a fait. Un grand merci aux éditions @casterman_bd et à Masse Critique de @babelio_ de m’avoir offert ce voyage vers une destination qui me fait très envie en compagnie d’un de mes personnages de BD préférés. Dans cette balade le long des quais et des rues, c’est le dessin du vénitien Hugo Pratt qui trace le chemin, dans un style et une ambiance propres à ce dessinateur et scénariste incomparable. Le pages se tournent et le charme opère immédiatement.



Proposant d’emprunter plusieurs portes, l’objectif de ce guide est de nous rendre capable de dénicher seuls les cours dérobées et les portes qui mènent au-delà des apparences. Corto Maltese doit nous libérer de la tromperie organisée qui conduit immanquablement les touristes vers le commun et nous laisser suivre le gré de nos inspirations. Ce pari ne pourra être réussi qu’au moment où la chance m’accompagnera jusqu’à ces fameuses portes.



Comme un guide de voyage classique, les auteurs, Hugo Pratt et Corto nous proposent leurs bonnes adresses de restaurants, bars et sorties. Ils parsèment les pages de détails architecturaux, de légendes, de recettes de cuisine, d’anecdotes et de personnages extraordinaires qui ont fait Venise. Un « road book » passionnant pour déambuler hors des sentiers battus.



Et puis, il y a l’ombre d’Hugo Pratt et de son personnage Corto Maltese, qui incarne une sorte de libre-penseur, un homme en marge des conventions sociales, qui se déplace à travers le monde avec une certaine indifférence aux frontières et aux lois établies. Son charisme et sa personnalité énigmatique en font un des personnages emblématiques de cette ville qui a représenté le cœur rayonnant de cette Méditerranée, la beauté, le brassage des peuples d’Orient et d’Occident et de nombreux mystères. Un guide qui donne simplement l’envie de faire sa valise direction l’Italie.



❓Qui est déjà allé à Venise ?


Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
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Wheeling - Intégrale

Wheeling est une oeuvre à part dans la légendaire bibliographie de Hugo Pratt. L'homme a toujours été intéressé par les États-Unis, les Amérindiens, les westerns. Pourtant, c'est un sujet qu'il a relativement peu traité. Sauf dans cette épaisse bande-dessinée, construite sur de nombreuses années (de 1962 à 1994 !)



L'histoire suit celle de Kenton, un jeune américain qui va se retrouver embarqué un peu malgré lui dans la Révolution Américaine. Il va y croiser toute une galerie de personnages remarquables, entre Amérindien, Anglais, Américain, et tant d'autres.



Comme d'habitude avec Pratt, on est baladé dans un récit prenant, faisant la part belle à la grande Histoire, avec des moments de bravoure et d'autres plus intimes, tout en retenu.



Ce qui est vraiment intéressant avec Wheeling, c'est le fait d'observer l'évolution du style de Pratt, que ce soit son dessin ou sa narration. D'un récit classique au dessin réaliste, il bascule au fil des années à un dessin proche de l'impressionnisme et une narration plus libre, frôlant l'absurde. L'intérêt de Pratt pour son histoire évolue lui aussi et il semble avoir perdu de sa passion, car la fin peut se révéler abrupte. Je suis personnellement resté sur ma faim, tant les promesses du début ne sont pas satisfaites.



Mais c'est aussi en ça que Wheeling est intéressant. Un peu malgré elle, cette bd est un testament de l'oeuvre d'Hugo Pratt et de ses obsessions.



A noter que cette édition dispose de superbes aquarelles du maître, quelques textes explicatifs et une interview du maestro, et surtout du magnifique coloriage de Patricia Zanottu.

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Corto Maltese, tome 10 : Tango

Ce 10e volume des aventures de Corto Maltese est assez déroutant : Tango est clairement un polar en plein Argentine entre les latifundias et les anciens "outlaws" nord-américains. La violence y est plus que jamais présente, ce volume est véritablement sanglant à force de règlements de compte !



Entre tous ces morts violentes, Corto cherche la fille d'une amie assassinée pour avoir mis le nez dans des affaires politico-financières de grande ampleur. Les mafias communautaires rôdent et Corto est en quête (comme toujours) mais il doit chercher ici à sauver l'orphelin sans la veuve.



Hugo Pratt fait balader son héros dans des cadres souvent nocturnes avec pour symboliques ces deux croissants de lune qui suivent et parlent à Corto dans ses rêves. Un tango sensuel (pléonasme) nous est offert, mais sublimé par les cases sans paroles d'Hugo Pratt où se croisent les visages des partenaires de danse de Corto.



Mais une beauté sans nom marque le lecteur avec l'apparition tout en jeu de cartes d'Esmeralda, une autre amie de Corto qui va l'aider à retrouver la petite fille qu'il cherche (et que le lecteur ne verra jamais !). Seule Esmeralda, impériale beauté, reste ancrée dans l'esprit du lecteur...



Quand celle-ci demande à Corto s'il n'a jamais aimé, on aurait préféré qu'il dise oui en la regardant intensément... Votre serviteur l'aurait fait sans hésiter ! ;)



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Corto Maltese : Le guide de Venise

Corto Maltese et l'univers de son créateur, Hugo Pratt , je connaissais de nom uniquement. C'est donc avec curiosité que j'ai postulé pour ce guide lors de la dernière Masse Critique.



Je remercie Babelio et les éditions Casterman pour ce magnifique guide que j'ai eu beaucoup de plaisir à parcourir.



J'ai eu la chance d'arpenter les rues pavées de la Serenissime à trois reprises, dont la dernière en « mode perdition ».

J'entends par là le fait de choisir de « se perdre volontairement » , sans aucune planification, sans guide, sans GPS, sans but précis, uniquement en déambulant de manière anarchique dans les labyrinthes de la ville de terre et d'eau, se laissant porter par notre flair et nos envies, dans les dédales des rues sans issue et des ponts interminables.



C'est donc avec un plaisir décuplé que j'ai parcouru ce guide d'une richesse inégalable. Tout d'abord parce qu'il a été calqué sur les pas d'un véritable vénitien Hugo Pratt, mais aussi parce qu'il a été élaboré par les dessinateurs assistants de ce dernier, en redonnant vie à Corto Maltese et en exaltant toute les merveilles qui composent cette ville unique au monde, chargée de tant de symboles.



La répartition des chapitres est une pièce maîtresse car chaque belle page colorée annonçant une nouvelle section est joliment illustrée en monochrome, traduisant une vision de la ville, avec toujours de propositions de restauration, de visites de musées, des anecdotes, des recettes de cuisine et des portraits des personnages célèbres qui y ont vécu.



Ce guide comporte donc tous les attraits d'un guide de voyage classique, avec en prime de magnifiques illustrations de la ville et tirées des BD de Corto Maltese.



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Corto Maltese, tome 14 : Equatoria

Personnellement, je n'ai pas envie de bouder mon plaisir. Diaz Canales et Pellejero font un super boulot pour un deuxième tome consacré à Corto Maltese. D'un côté, j'entends dire, "ce sont des pros, ils ont une check-list et ils la remplissent". J'en suis bien conscient. On retrouve les incontournables des aventures de Corto Maltese, les balises mises en place par Pratt.



Exotisme, aphorismes, femmes mystérieuses, déterminisme, mais aussi libre arbitre, dialogues mouchetés, cases vides de texte, un peu de magie ou d'onirisme, de l'érudition façon National Geographic, des têtes connues, un peu de géo-politique... et le tout dans des proportions idéales, façon Homme de Vitruve... Ainsi Henri de Monfreid, ou Ida Treat, reporter pour Vu. Cela dit, Aïda n'est pas vraiment Ida Treat... Sur elle, de nombreux éléments historiques ne coïncident pas du tout. Alors, inspiration ou erreur historique... Peu importe. L'évocation est belle.



J'ai eu un peu de mal à entrer dans la BD. Corto cherche un artefact, mais on ne sait pas pourquoi. Toujours aussi peu disert, le beau marin se laisse porter au gré des interdictions (qu'il brave) et des rencontres (qu'il suscite). On va donc longer Malte (avec une très belle évocation de l'île en profil féminin allongé), faire escale à Constantinople, carguer les voiles vers la Mer Rouge, faire escale à Zanzibar, s'enfoncer dans la jungle en lorgnant vers Equatoria, que l'on peut situer au Sud Soudan, à la recherche de la tombe d'Emin Pasha (né Isaak Schnitzer), personnage ayant réellement existé. Les auteurs évoquent alors la révolte du Mahdi de 1881. La tombe (et le reste de territoire) d'Emin Pasha se situe au Congo. Cette surabondance de connexions historiques est peut-être un peu too much, cela dit. Comme s'il s'agissait de se montrer trop bons élèves...



Cela dit, ne pas savoir ce qui anime Corto, c'est très cohérent avec l'habitude de Pratt, qui en disait assez peu sur ce qui faisait avancer son héros. Là encore, je trouve l'hommage à Pratt assez correct. Chez Pratt, et c'est respecté ici, le voyage est plus important que la destination. D'ailleurs, au terme du voyage, Corto revient bredouille sans son artefact, mais le reçoit d'une tierce personne croisée plus tôt dans le récit. Il a appris à ne pas brusquer les aléas de l'existence. Et il ne s'en porte que mieux.



La question n'est donc plus de savoir si Pratt aurait, ou pas, pu écrire un tel tome. On ne le saura jamais. Pratt aimait surprendre le lecteur avec de l'inattendu. Et si l'inattendu était justement qu'il n'y ait rien d'inattendu... La question principale est de savoir si j'ai pris du plaisir aux aventures de Corto. Et la réponse est évidente.
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Corto Maltese, tome 8 : La Maison dorée de Sa..

Dans ce septième volume des aventures de Corto Maltese, Hugo Pratt dévoile trois éléments très importants de l'histoire de notre marin préféré :



-Le premier est la découverte d'un double maléfique qui n'est pas finalement Raspoutine ! Non, celui qui lui ressemble trait pour trait mais qui est à l'opposé de ses valeurs est un général turc, Timur Chevket, que Corto craint de rencontrer en raison d'une prédiction de sa mère. Corto ne le montre pas, mais il a peur au fond de lui. Pratt rappelle aussi avec ce sosie de Corto que notre pire ennemi ne peut être que nous-même !



-L'amitié (enfin) dévoilée entre Corto et Raspoutine ! Les deux hommes, pourtant souvent séparés dans cette aventure, ne cessent d'échanger à distance par les songes et l'effet du haschisch pour enfin se retrouver et se révéler mutuellement - même à demi-mot pour Corto - qu'ils sont bel et bien amis. Raspoutine, diable bienveillant de Corto Maltese, n'est pas son ennemi ni son double maléfique, mais son bras armé quand le marin doit affronter la mort. La danse du duo au milieu des flammes de la Maison dorée illustre la douce folie que partagent les deux hommes.



-L'amour perdu plus éclatant que jamais de Corto pour Pandora Grovesnoore. Si notre marin voit les femmes lui tourner autour au gré des volumes, il. apparaît toujours le profil de Pandora depuis La Ballade de la Mer salée. Mais Corto se refuse à admettre quoi que ce soit, jusqu'à ce que pour la première fois, depuis le premier volume de ses aventures, en quelques cases réapparaît l'image nette de Pandora dans ses songes. Raspoutine confirmera ce sentiment qui anime encore Corto.



Ce volume fait écho au volume Corto Maltese en Sibérie : les frontières poreuses, les ethnies qui changent de camp au gré des événements, les généraux perdus qui se rêvent en nouvel Alexandre le Grand, nous rappellent les folles aventures sibériennes de Corto. Les femmes y ont une place moins visibles, mais elles sont tout autant importantes pour sauver Corto et l'aider dans ses missions. On retiendra que Marianne sait tirer juste et bien mieux que les tir-au-flanc que Raspoutine doit instruire !



Mais ici, le drame du Génocide des Arméniens revient en permanence avec les soubresauts du nationalisme panturc qui perdure encore de nos jours. Votre serviteur ayant des racines arméniennes et turques ne peut évidemment que valider à 300% ce volume de Corto Maltese.



Merci encore Hugo Pratt.
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Corto Maltese, tome 7 : Fables de Venise

Fables de Venise est le volume le plus ésotérique de la série Corto Maltese, car tout y est : les songes et les légendes, les illusions et la spiritualité, le tout baignant dans un environnement maçonnique, ce qui est rare dans la bande dessinée.



Corto est-il d'ailleurs un "initié" comme on lui pose la question ? Il est certes "franc marin" mais c'est aussi le symbole de cette quête de soi qui anime le héros dans l'ensemble des volumes.



Hugo Pratt réserve des surprises dans ce volume riche en décors vénitiens magnifiques. Ce volume est une ode à la Sérénissime, à ses ruelles et ses cours figées dans le temps, à ses chats nocturnes et ses belles qui vous échappent alors que vous les teniez dans vos bras.



La fin du volume est aussi un clin d'oeil au volume Les Celtiques, car le théâtre est aussi ce lieu où se jouent les illusions. Et dans la Maison dorée de Samarkand, nous retrouverons Corto face à son double maléfique (qui n'est pas Raspoutine finalement !), toujours dans une démarche maçonnique si évidente.



À lire donc absolument (et fraternellement).
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Corto Maltese, tome 6 : Corto Maltese en Si..

Corto Maltese en Sibérie... Tout est dit dans le titre : aventures, combats, machines folles, généraux fous, sociétés secrètes, trésor de guerre, romance... Le sixième volume du marin maltais est un des plus fous au sens de péripéties et de retournements dans le scénario.



Hugo Pratt fait de notre marin un héros de western dans les neiges de la Russie éternelle au croisement de la Chine et de la Mongolie dans cette période d'avènement du bolchévisme. C'est intense, on ne s'ennuie pas (qui s'ennuie d'ailleurs à la lecture d'un Corto Maltese ?).



Une figure assez incroyable, chevaleresque (et assez folle) est le baron Roman von Ungern-Sternberg : Russe blanc, descendant des chevaliers teutoniques selon la belle Duchesse Seminova, ce général veut renverser les Bolchéviques et surtout créer son empire en Asie centrale. Le lecteur se dira qu'Hugo Pratt a encore trouvé un personnage génial, sauf qu'il a réellement existé !



Les femmes sont aussi très présentes et pilotent encore ces hommes qui se courent après les uns les autres comme la Duchesse Seminova et Changhaï Li. On découvre encore un Corto fleur bleue pour cette "Lanterne rouge" qui aurait pu incarner la conclusion romantique de notre marin (n'en dévoilons pas plus).



L'oeuvre de Pratt fait de cette époque une (énième) ode à la liberté mais dans un monde où les frontières n'avaient finalement pas de signification. Les protagonistes passent d'un pays à un autre avec une telle facilité qu'on regrette ce monde perdu. Un monde qui ne ressemble en rien à celui que nous connaissons, si cadenassé derrière les frontières matérielles et technologiques qui contrôlent les mouvements des individus. Bien évidemment, Hugo Pratt ne connaîtra pas ce monde post-11 Septembre... (hormis dans la suite imaginée dans Océan noir par Bastien Vivès et Martin Quenehen).



Une note enfin d'humour surgit avec l'apparition de Raspoutine qui fait réagir Corto de manière très amusante. Le duo légendaire se recompose pour ces aventures enneigées qui annoncent aussi La Maison dorée de Samarkand.
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Corto Maltese, tome 8 : La Maison dorée de Sa..

2è livre de Hugo Pratt à mon actif. Je ne peux pas dire que je n’aime pas, je ne peux pas dire que j’adore.

Ce volume présente une seule et même histoire. Enfin presque, car à l’intérieur, l’intrigue est emmêlée à d’autres intrigues très représentatives de l’histoire de ce territoire (asie de l’ouest, sur la route de la soie) à cette époque ( fin de la première guerre mondiale, entre soviétiques, rêve nationaliste turc, besoin de vengeance des arméniens…) Toute une complexité qu’on retrouve à l’intérieur de ce volume, pas si mal retransmise.

Le postulat du départ : Corto Maltese est à la recherche du trésor de Lord Byron, se transforme rapidement au fil des aventures et des péripéties en autre chose. Parfois, on ne sait plus très bien quel est le véritable objectif qu’il poursuit. Mais on suit.

L’ésotérisme est encore bien présent. Si dans le premier tome que j’ai lu, le héros rencontre un chaman, ici c’est une voyante, Cassandre. Encore des prédictions, encore des superstitions. Je perçois que cette dimension a un caractère très important dans cette bande dessinée, mais je crois qu’il me manque une information pour comprendre tout ça. Ce tome n’est que le 2è que j’ai lu, et j’ai commencé par le 5è et je passe ensuite au 8è … Je devrais envisager de lire le 1er …

J’aime bien l’humour présent dans ces histoires de Corto Maltese.



Encore un avis un peu mitigé... Cette bande dessinée ne colle définitivement pas à l'image que je m'en faisais...
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Corto Maltese, tome 5 : Les Ethiopiques

Ma première lecture de Corto Maltese. Était- ce le meilleur ? Est-ce toujours comme celui-ci ? Le constat est que je ne sais pas trop si j’aime bien…

Ma première réaction a été pour les dessins en noir et blanc. Non, pas que je n’aime pas ce style, seulement, au début de la lecture, j’avais du mal à reconnaître le personnage principal. D’autant plus, qu’il portait un habit traditionnel de la péninsule arabique. Bref. Je m’attendais aussi à des dessins en couleur, aquarellés comme annoncés sur les pages de couvertures … Au fil des pages, cela va mieux, même si je retrouve un peu ce problème avec Cush, l’ami de Corto Maltese. Soit dit en passant, j’ai bien aimé leur relation. On voit une évolution au fil des 4 histoires. Et ça m’a bien plu, notamment leur humour autour du thé avant 17h… (ceux qui l’auront lu me comprendront).

Ma seconde réaction a été pour les 4 histoires différentes. Je m’attendais a une histoire suivie, tels les tomes de Tintin à qui j’associais un peu le style. Et même si les histoires ont un lien entre elles, elles racontent à chaque fois une histoire différentes, sur un autre territoire, avec à chaque fois des ellipses entre elles.

J’arrive finalement à la fin de ce tome, et je ne sais pas trop sur quel pied danser. Les histoire sont plaisantes, mais sans plus je dirais. Ai-je aimé ? Est-ce que j’en garderai un souvenir ? J’ai encore du mal à comprendre l’engouement que certaines personnes peuvent avoir avec cette BD. Peut être, est-ce mes attentes qui me bloquent...

Je pense que je vais persévéré, le mystère Hugo Pratt m’intrigue. Le second tome qu’on m’a prêté, comme étant un très bon tome, est « la maison dorée de Samarkand». Affaire à suivre.
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Corto Maltese, tome 8 : La Maison dorée de Sa..

TUMBA RARA TATA , TUMBA RARA TATA, TUMBA RARA TATA

Un des meilleurs albums de Pratt aussi bien scénaristiquement que graphiquement sinon le meilleur et en noir et blanc s’il vous plait.

Le scénario épique qui hésite faussement et avec bonheur entre onirisme, état d’inconscience traumatique ou rêve hallucinatoire Hachichin, légende, divination prophétique et réalité, est aussi riche que le graphisme en costume d’époque des civilisations rencontrées, margoulette et dégaine des personnages.

Pour l’histoire Pratt nous emmène au début du XX siècle en Asie centrale aux alentours de Samarkand lieux de passage d’Alexandre et d’un mythique trésor. Région foisonnante de peuples aussi divers les uns que les autres, en fait un panier de crabes géopolitiquement assez gratiné en proie perpétuellement au chaos. Kurdes, perses, arméniens s’y affrontent avec les puissances régionales, russes soviétiques, chinoises, turques et les présences déclinantes des Anglais, Français et italiens : ils sont tous là à vouloir une part du gâteau. Chaque peuple a ses petits potentats et ses aventuriers persuadés d’être les légitimes dirigeants de demain notamment chez les turcs, et des personnages historiques Mustafa Kemal Atatürk et Enver Pacha,

A cela dans une histoire qui s’emballe s’ajoute les conflits entre religions et leurs courants minoritaires ismaéliens chiites notamment, sectes ésotériques des Yézidis, adorateurs des démons, la secte islamique ismaélienne Hashashiyyin du «vieux de la montagne».

Parmi toute cette effervescence humaine des personnages qui ne sont que des aventuriers cupides mais pas toujours, essayent sans états d’âmes de survivre ou d’arriver au trésor de Samarkand

Corto Maltese le maltais et son irascible ami Raspoutine le russe, l’effigie française Marianne artiste lyrique accompagnée de l’effigie anglaise John Bull, Venexiana Stevenson sud-américaine, Enver Pacha et Chevket les turcs, Cassandre et Narcisse les grecs aux visages anguleux, le Beherubi tous des personnages forts plus vrais que de nature avec un vrai «cachet» et parfois une aura.

Un Raspoutine appelé caïd Raspa (mais il n’apprécie pas trop la familiarité désinvolte des turcs) fort en gueule omniprésent qui pique la vedette à Corto le personnage est plus «plein de quelque chose» sa folie sans doute mais il est entier et conforme à lui, bien plus que Corto qui lui a une fausse naïveté qui inspire bien souvent l’indulgence

Une fabuleuse page graphique (42) consacrée aux derviches tourneurs de l’école d’Adana qui dansent sur un rythme qui envahi toute la page TUMBA RARA TATA, TUMBA RARA TATA , TUMBA RARA TATA des danseurs dans leurs jupes sur des pantalons bouffants et leurs toques cylindrique, les yeux extatiques et fatigués, la langue tirée. Une danse soufie emmenant les danseur et lecteurs (presque) à un état de transe et d'extase mystique.

Des costumes et uniformes de toutes les ethnies croisées trop nombreuses à citer, pour les couvre-chefs les burnous, le fez, les chapkas sibérienne, les sikkes en laine feutrée, les képis français les lucernas italiens: un régal pour les yeux et pourtant Pratt n’utilise que le blanc et le noir

En petite anecdote une Marianne amoureuse et un Raspoutine en célibataire endurci et réticent nous font l’effet l’effet de ressembler à la Castafiore et Haddock. Ils n’ont pas conclu mais bon c’est un couple de tonnerre.

TUMBA RARA TATA , TUMBA RARA TATA, TUMBA RARA TATA
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Corto Maltese, tome 5 : Les Ethiopiques

Hugo Pratt signe en 1973 un nouveau volume des voyages de Corto Maltese en Afrique de l'est. Les Éthiopiques narrent ses aventures dans le désert au côté de Cush, un guerrier imprégné d'une forte religiosité, mais aussi d'une appréciation sincère de la loyauté et de l'amitié qu'il testera avec Corto Maltese.



Car c'est bien le fil rouge de cet ouvrage : l'amitié avec cet Autre qui semble si différent au départ (et qui le pense aussi réciproquement), mais dont les coups contre les Turcs, les Britanniques, puis contre les Allemands les conduiront à resserrer leurs liens. Corto ayant perdu de vue son double maléfique Raspoutine, Cush semble ici le remplacer idéalement.



Le volume paraît ainsi plus "sec" dans son approche généralement onirique de Corto Maltese. Ce dernier entre plus en action que d'ordinaire, les épreuves sont plus nombreuses, mais le récit s'achève autour d'un échange inédit avec un animal et la conclusion d'un rêve qui, peut-être, n'en était pas un (nous n'en dirons pas plus pour ne pas "spoiler").



Le trait demeure somptueux, les visages des femmes et des hommes d'Afrique sont magnifiés, c'est probablement à cette époque que les dessins de Pratt sont les plus beaux, même s'il évoluera encore au fil des autres volumes de Corto Maltese.
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Corto Maltese, tome 1 : La Ballade de la me..

avec aquarelles de Hugo Pratt.

Une version coloriée de Corto avec en avant-goût une série d’aquarelles d’individus de Polynésie et de Mélanésie.

Une aventure où apparaît pour la première fois Corto Maltese le pirate à la solde ou/et associé plus ou moins du «Moine» mystérieux personnage dont on ne voir jamais le visage et dont personne ne connaît l’identité. Une apparition pour le moins surprenante car il dérive attaché sur une croix en plein Pacifique comme un christ : un personnage né du néant et qui va nulle part mais de par cette crucifixion maritime intrigante, on sait qu’il a été, est et sera voué aux ennuis. Dans cette aventure Corto se trouve associé à Raspoutine pirate et assassin passablement fou et assoiffé d’or. Premières confrontations avec celui-ci avec lequel il a semble-t-il des relations paradoxales, amitié ou quelque chose qui y ressemble et haine ou rivalité sentiments qui sont réciproques mais les deux sont liés et le resteront longtemps.

Premières amours avec la jeune Pandora. Première pensées altruistes de Corto Maltese pour les peuples colonisés, ici ceux du Pacifique, pensées d’indépendance qui collent bien à son esprit libre, ni dieu ni maître sans être à aucun moment idéologiquement libertaire. Ces belles pensées ne l’empêchent pas d’être un malfrat qui court après un trésor ainsi qu’un mafieux traficotant avec les allemands pendant la guerre. Son aura pour ce début d’aventures est celle d’un truand ni plus ni moins il ressemble à Raspoutine avec un coté fleur bleue la naïveté en moins.

On constate qu’il a déjà des amis ou du moins des gens qui le respectent et ce sans qu’on sache d’où cela vient: il a déjà un vécu qu’on ignore. Apolitique et aventurier il mène sa barque entre les écueils sans choisir un camp d’ailleurs le seul respect qu’il manifeste dans ce tome va vers un officier allemand. Il est à contre-courant mais il réussit à échapper aux sanctions des vainqueurs on constate son opportunisme car il n’a pas fait grand-chose et ce qu’il a fait de positif ce n’étaient pas sans arrières – pensées.

Graphiquement les traits des personnages sont plutôt lourds, brouillons et disgracieux il lui faudra quelques tomes pour arriver à une image plus dépouillée, stylisée et aristocratique. A ce stade il a tout du ruffian mais il a la jeunesse et on lui pardonne beaucoup, toutefois Corto reste un personnage ordinaire il n’a pas encore d’épaisseur. Il est encore loin d’être un gentleman légendaire. Les décors semblent un peu vides il manque quelque chose mais quoi?

Une couverture bâclée et grossière et si la couleur verte bleutée est sympathique elle est très mal mariée avec un «le moine» au premier plan pachydermique en noir et blanc et surtout la grosse tâche noire du capuchon. C’est assez laid et ça jure avec les aquarelles qui suivent et sont tout en finesse.

Des langueurs dans le texte Pratt fait durer l’histoire un peu inutilement bref ce sont peut-être les îles paradisiaques qui imposent ce rythme et une certaine moiteur: on tourne en rond et on attend la suite. On va dire qu’il est bavard et ne permet pas l’onirisme qui caractérise le Corto véritable. Le contexte qui entoure Corto est essentiellement historique et politique à peine mâtiné de romance aventurière du style «l’île au trésor» avec pirates modernes on dirait aujourd’hui «terroristes».

Une bonne BD.
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Corto Maltese, tome 4 : Les Celtiques

C'est un des volumes les plus beaux et les plus féériques (si je puis dire) des aventures de Corto Maltese : Les Celtiques aborde les thématiques du rêve et de l'illusion, de la magie et des personnages légendaires, du théâtre et de la mélancolie.



"Mais cher okang, ces thématiques ne sont pas nouvelles ! On les retrouve déjà dans les autres volumes de Corto Maltese" - me diriez-vous.



Et je vous dirais que vous auriez raison tout en ajoutant quand même que ces thématiques sont amplifiées dans plusieurs récits des Celtiques, en particulier l'excellent "Songe d'un matin d'hiver" qui me fait espérer toujours qu'au milieu de notre monde cruel perdure un monde invisible et séculaire fait de fées, de mages et d'elfes.



Le trait d'Hugo Pratt prend une plus grande maîtrise dans le dessin de Corto mais aussi des femmes, toujours aussi belles dans ses cases (un petit coup de coeur pour Banshee et ses tâches de rousseur).



Alors que les récits des Celtiques laissent entrevoir à chaque fois la cruauté des hommes en pleine Grande Guerre, le fantasque et la folie - que ce soit la quête d'un trésor par une équipe internationale de soldats que tout oppose au départ ou encore une troupe de théâtre qui cache de nombreux mystères tout en égayant les soldats au front - sont présents pour le plus grand plaisir du lecteur !
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Corto Maltese, tome 6 : Corto Maltese en Si..

Difficile de s’y retrouver avec ses nouvelles parutions, rééditions et éditions enrichies, N&B, version colorées, ainsi que celles dessinées par d’ autres dessinateurs, repreneurs thuriféraires, bref il y a une opacité préjudiciable à l’auteur d’origine Hugo Pratt mais je suppose avec le consentement des ayants droit, l’affaire est juteuse. Toutefois il serait bon d’ informer les lecteurs clairement car le préjudice est aussi pour eux surtout les nouveaux aficionados Corto Maltese. Cette réédition «enrichie» noir et blanc est bien de Pratt mais bon faut lire les petites lignes et s’en est désagréable.

Voilà j’ai râlé!

Oui en voyant la gueule sympathique de Raspoutine c’est du Pratt, les aquarelles en mezze aussi, elles enrichissent l’album cartonné mais pas seulement l’album, Casterman aussi un peu et les ayants droit et tous les autres et elles ruinent les aficionados qui ont perdu leurs originaux.

J’ai encore râlé

Mais bon Raspoutine quelle gueule! Et bouche dorée, et Semirova, et Shanghai Lil et tous les autres! Le noir et blanc de sacrés couleurs et pas de gris mais des hachures qui font grisâtre

Difficile le contexte de Maltese et la Sibérie: un véritable brouet politique, ethnique, social, militaire, religieux ou se croisent tous les bons, il n’y en a peu, et tous les méchants avec pour ambition, mettre la main sur un train d’or.

Le marin, gentilhomme de fortune mais là on se demande bien quelles sont ses origines aristocratiques, aventurier avec la complicité, non désirée, de Raspoutine se met sur les rangs.

Il est intéressant de constater que Corto n’aime pas politiquement les rouges, les russes et peut-être même les blancs et qu’il se range facilement derrière les forces alliées américains et anglais pourtant des colons, qu’il n’ a pas beaucoup d’amitié pour les chinois, les méchants, les fourbes bien sur, triades, seigneurs de guerre et par conséquent plus tard les communistes. Pas beaucoup de sympathie pour les japonais par contre il apprécie les gentils mandchous à la recherche de leur autonomie, les gentils chinois, quand ce sont de gentilles, jeunes et jolies chinoises c’est beaucoup mieux, qui travaillent globalement pour l’Asie c’est à dire le kuomintang nationaliste.

En fait plutôt que pirate, il est souvent présenté ainsi, et vu son comportement, il serait flibustier et travaillerait bien malgré lui pour des causes nobles. En effet si l’action le mène a acquérir un bien qui ne lui appartient pas il le laisse échapper non intentionnellement mais pour une bonne cause, Corto est un « Sainte-nitouche » malchanceux. Une petite gouape qui a besoin d’être valorisée surtout dans l’échec: on se réconforte comme on peut..

Ce qui fait que cette BD est de bonne qualité c’est le fond politique très riche de cette Asie du début du siècle dernier, époque bénie pour les aventures, la part du rêve qui vient se greffer là-dessus notamment avec des chamans divinatoires, tireuse de cartes qui introduisent l’au-delà et les pensées secrètes de Corto, la présence indélébile du fou Raspoutine qui a une empreinte aussi forte mais aléatoire que Corto et la présence de tous les seconds rôles hauts (très) en couleur qui sont inimitables et indispensables. Beaucoup de vedettes mais elles ne se gênent pas car elles ont chacune une place appropriée Pratt a utilisé avec bonheur tous les ingrédients qu’il fallait R.A.S
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Corto Maltese, tome 2 : Sous le signe du Ca..

L'un des très beaux volumes de Corto Maltese qui fait suite à La Ballade de la mer salée.



Hugo Pratt y fait rencontrer Corto Maltese et un de ces grands amis que nous retrouverons par la suite, le professeur Steiner.



L'ambiance des histoires qui se succèdent dans ce volume nous fait voyager sur les côtes de l'Amérique du Sud et des Caraïbes dans une ambiance très "pirate".



Le personnage de Corto Maltese voit son caractère se révéler progressivement entre la solitude, la mélancolie, et la témérité. Plusieurs répliques de Corto y sont magnifiées par l'ambiance sud-américaine et le contexte de la chasse permanente d'un trésor.



D'ailleurs ce trésor n'est pas si matériel que cela. L'ombre de Pandora Groovesnore ne cesse d'hanter le marin, mais cette ombre va apparaître plus grande au fil des volumes.



Mais d'autres femmes sont omniprésentes et sont aussi belles que vaillantes et intelligente, et sont liées à la magie : morgana, Ogoun Ferraille, Bouche dorée. Toutes sont plus belles et mystérieuses les unes que les autres sous les traits de Pratt ; même Ambiguïté n'y échappe pas, ce qui pourra la rassurer !



Les derniers épisodes ".. Et nous reparlerons des gentilshommes de fortune" et "À cause d'une mouette" qui concluent le volume plairont en particulier aux amateurs d'énigmes de chasse au trésor !
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