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3.68/5 (sur 149 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Oviedo (Asturies) , 1971
Biographie :

Ignacio Del Valle est un romancier espagnoI.

Il est titulaire d'une colonne d'opinion dans le journal El Comercio de Gijón, écrit aussi des comptes rendus littéraires dans le supplément Culturas et pour le magazine digital Culturamas, et collabore d'habitude au journal El País ainsi qu'à plusieurs autres journaux et magazines.

Parallèlement, il anime à la Radio Onda Cero la section culturelle "Affinant les sens".

Son roman "Empereurs des ténèbres" ("El tiempo de los emperadores extraños") (Alfaguara, 2006. Prix Violeta Negra 2011 -Toulouse Polar du Sud-, Prix de la Critique des Asturies 2007 ainsi qu'une mention spéciale Dashiell Hammett 2007, Prix Libros con Huella 2006), a été adaptée au cinéma par le réalisateur Gerardo Herrero avec le titre "Silence dans la neige" (2012).

Par ailleurs, il a gagné plus d'une quarantaine de prix nationaux pour ses nouvelles. Ses romans ont été traduits en portugais, italien, français et polonais. Il est titulaire d'une colonne d'opinion dans les journaux El Comercio, aussi il collabore d'habitude avec El Viajero -El País- et à plusieurs autres journaux et magazines.
Il donne régulièrement ateliers et conférences littéraires dans de nombreuses universités du monde, telles que Madrid, Tokyo, Panama, Milano, New York et Le Caire.
Il réside actuellement à Madrid.
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Source : ignaciodelvalle.es
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Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
On peut faire sortir un Espagnol d'Espagne, mais pas l'Espagne d'un Espagnol, pensa-t-il.
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Nous sommes dans les Balkans, les gens continuent de croire que si les pivoines sont rouges, c'est à cause du sang versé dans une bataille qui s'est déroulée il y a des siècles.
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«Pourquoi se soucier d'un mort quand des millions d'hommes sont en train de se massacrer?»
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- Comment avez-vous deviné que j'avais fait de la prison?
[...]
- Je l'ai su quand vous avez regardé le ciel. En prison, il ne se passe pas grand chose et du coup, on apprend à tout observer attentivement. Pour avoir cette sorte de regard, il faut avoir été prisonnier, avoir passé des heures à contempler ce qui ressemble le plus à la liberté.
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- Il y a trois sortes d'Allemands [...]. Les buveurs de schnaps en Prusse, les buveurs de vin en Rhénanie, les buveurs de bière en Bavière.
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Rituels... Les rituels facilitent les choses, ils aident à survivre. Autrefois, tous les péchés d'une ville étaient chargés sur le dos d'un bouc que l'on expulsait pour la délivrer de ses errements. C'était le bouc émissaire. Celui d'Arturo vint à sa rencontre, malgré le froid que propageaient les flocons de neige, en dérapant sur ses pattes, haletant, enragé.
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- Ici, les vivants ne comptent plus, alors les morts... vous imaginez...
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En Tacuba está Cortés
con su escuadrón esforzado,
triste estaba y muy penoso,
triste y con gran cuidado
una mano en la mejilla
y la otra en el costado ...
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Arturo était affamé. Sur la commode, il prit une boîte en bois dont le sceau de plomb était brisé et se rassit sur le lit pour y fouiller avidement. C’était ce qui restait de son colis de Noël : (…) Chaque fois qu’il ouvrait la boîte, il avait la sensation de pressurer un pays accablé par la disette et les cartes de rationnement. Le fond de la boîte avait été garni d’une page du journal ABC qui apportait sa contrepartie tragi-comique. En consommant le contenu, il avait progressivement dévoilé le texte d’une réclame au centre de la feuille :

POUR MAGRIR MALIN
SALEBIN
MELANGE DE PLANTES MEDECINALES
Efface toute trace d’obésité en raffermissant les chairs
SANS AUCUN DANGER

Dans un pays de crève-la-faim où on rêvait tous les jours de homards thermidor et de pot-au-feu madrilènes, cela faisait vraiment l’effet d’une plaisanterie macabre.
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Sur la petite table, à côte du téléphone en bakélite noire, il y avait une orange, celle-là même qu’il ne s’était pas décidé à manger le jour de la découverte sur la Slavianka ; il étudia sa beauté colorée par de lointains soleils, gorgée d’eau sous sa peau fine. Peut-être ne l’avait-il pas épluchée parce que la vue d’une couleur chaude atténue toujours un peu le froid.
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