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Citations de Inga Vesper (146)


Il est blond aux yeux bleus et sa mâchoire carrée sent l’ancien quarterback du lycée à plein nez. Une tête d’alarme incendie, songe Mick – un visage que vous avez juste envie de défoncer. (p.26)
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- C'est un bon gars, ce Joseph, dit-il. Mais il s'emporte trop facilement. Ils sont tous comme ça, ces jeunes. Et ça ne conduira à rien de bon. Vous devriez vous rabibocher. Il a besoin d'une fille comme toi. Quelqu'un qui lui permette de se poser. De s'ancrer.
Ruby essaie de croiser le regard de son père sans y parvenir. Ce n'est pas qu'il ait tort - au contraire. Mais le coeur de Ruby joue une autre mélodie, ces derniers temps. (...)
- Oui, Pa, dit-elle en ravalant la question qui lui brûle la langue.
Si je passe mon temps à l'ancrer, quand est-ce que je vais pouvoir voler, moi ?
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La plupart des femmes, ici, se marient en sortant de l'université. Elles deviennent femmes au foyer, elles élèvent leurs enfants et vont à l'église. Et voilà. Personne ne s'intéresse à leurs désirs ou à leurs rêves. Tout le monde se fiche de leurs talents et de leurs opinions.
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C'est pour ça qu'on doit continuer le combat. Ils disent que l'esclavage est terminé et que la ségrégation est en train de disparaître. Mais tu as eu une ambulance pour ta mère ? Tu vois des écoles mixtes ? Tu vois des noirs avec des cravates et des carrières, qui vont au bureau tous les jours ? Hein ? Tu vois tout ça ?
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La mort d'un jeune est toujours inacceptable. Au chagrin se mêle la colère, et le deuil n'est jamais serein. On n'a pas seulement envie de pleurer, on a envie de brandir le poing et de hurler son désespoir, de maudire le Ciel lui-même.
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Le désert s'étend autour d'elle, invisible. Elle s'y enfonce, pied au plancher, en direction de l'ouest. Parce que c'est ce qu'on fait toujours dans ce pays. On prend son courage à deux mains et on se dirige vers l'ouest en espérant, contre toute attente, que la fortune voudra bien nous sourire là-bas.
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Il y a tant de couleurs différentes. Le vert du gazon de mai. Le rose saumon des tomettes du patio. La palissade blanche qui entoure la maison. Les géraniums pourpres dans leurs pots en terre cuite. Le ciel aux frontières troubles, comme mon esprit rendu brumeux par la fatigue. Le bleu de la piscine est si profond et vif que je voudrais y tomber, y couler et me dissoudre comme une aspirine.
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Vous ne comprenez pas. Elle était folle. Je vous ai dit qu’elle ne voulait plus de moi, qu’elle ne m’aimait plus. Elle me traitait d’idiot et de crétin, elle disait que j’avais gâché sa vie...des trucs qu’une femme normale ne dirait jamais à son mari. J’ai dû en parler aux médecins. Ils l’ont mise sous traitement. Un traitement fort.
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- Je connais un restaurant à trois blocs d'ici, dit-il. Le Tropicana.
- Je ne peux pas aller là-bas.
L'inspecteur a l'air étonné.
- Pourquoi pas ?
La réponse est simplement parce que. Parce qu'elle n'est pas la bienvenue. Parce que le proprio va sortir son fusil. Parce qu'ils vont la regarder avec tant de haine qu'elle ne pourra pas avaler la moindre bouchée. Ils pourraient même empoisonner son burger à la pisse et à la strychnine.
L'inspecteur ne comprend pas.
- Allez, insiste-t-il en rigolant. On n'est pas en Alabama.
- Seigneur, encore heureux.
La colère monte dans le ventre de Ruby. Ce type est parfois vraiment, vraiment idiot.
- Vous pensez que ça va aller parce qu'il n'y a aucune pancarte sur la porte qui m'oblige à aller dehors ? Allez donc interroger le gars qui dirige le Tropicana. Ils n'ont pas besoin de pancarte.... Je... Je ne peux pas y aller.
Il soupire et détourne le regard, un peu mal à l'aise. Elle connaît cette attitude. Joyce avait la même, quand elles s'approchaient trop près de la vérité.
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L'étendue d'eau est calme, comme les villas alentour. On dirait des maisons en sucre dans une forêt magique où les femmes disparaissent et les sorcières surveillent leurs palais et leurs hommes ensorcelés.
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- Qu’est-ce que c’est que ça ? Il y a comme une odeur. Tu n’as pas de douche chez toi ?
- Non, m’dame, je m’ lave aux bouches d’incendie dans la rue, pa’c’que je suis de South Central, et qu’ c’est comme ça qu’on fait.
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Une raison de vivre. C'est bien ce qu'est un enfant, au fond. Une raison de se lever chaque jour et de continuer à aller de l'avant.
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La maternité est un concept social, rien d'autre (…). Et comme tous les autres, on peut s'en passer.
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La chaleur lui écrabouille le cerveau. Il tire sur la fenêtre qui s'entrouvre en tremblant d'une dizaine de centimètres. Elle n'ira pas plus loin. Une brise timide et discrète comme une collégienne à son premier bal s'immisce dans la pièce.
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Comme le dit Sheila Yates, les histoires ont besoin d'espace pour se déployer.
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Que ferait Alice ? Elle enquêterait sur le mystère avec ses amis, bien-sûr, et appelerait le shérif pour mettre les méchants sous les verrous. Mais voilà le hic, Alice. Dans la vraie vie, vos amis ont leurs propres problèmes à régler, les méchants sont aux commandes et le shérif est corrompu comme les autres.
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– En disposant les appareils ménagers indispensables de la manière la plus efficace [...], une femme au foyer peut gagner un temps considérable. Nos tests en laboratoire ont montré qu'avec une bonne configuration, le nombre de pas nécessaires à la préparation d'un gâteau de Savoie peut être réduit de cent sept à soixante-dix-neuf. Imaginez à quel point vous économiserez votre énergie et éviterez d'user vos chaussons.
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Il devrait faire du rangement. Se préparer pour la prochaine tragédie. Et celle qui suivra. Peut-être que dans dix ans, on lui remettra une épinglette en or.
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Descendre d'un trip sous acide, c'est un peu comme mourir. Il y a quelques heures de néant total, après quoi vous renaissez dans un monde plus terne, plus gris. Une partie de votre cerveau, la plus sensée, sait que l'effet de la drogue est en train de s'estomper, que vous êtes simplement en train de revenir dans le monde réel. Mais une autre partie se demande où sont passées toutes les couleurs.
(p. 15)
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Une part de lui se demande s'il ne court pas le risque de se ridiculiser à nouveau. (...) Une femme en détresse a toujours besoin d'un héros. Il était celui de [sa femme], bien sûr, et il est possible qu'il le soit toujours, mais le fait qu'elle soit si compétente et raisonnable a tendance à rendre ses tentatives invisibles.
(p. 221)
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