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Citations de Isabel Keats (20)


— Écoute, ma fille, soit tu es idiote, soit tu es plus innocente que Blanche-Neige avant qu’elle se farcisse les sept nains.
Le sursaut que fit Blanca en entendant ces paroles n’échappa pas à Inès, et elle s’en réjouit. Au fond, elle savait que c’était bien que l’adolescente entende ça de la bouche d’une personne du sexe opposé, qui ne mâchait pas ses mots, précisément, une leçon sur les vérités de la vie.
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Durant quasiment les douze mois qu’elle avait passés dans le désespoir le plus absolu, la seule énergie qui lui était restée avait servi à poursuivre son travail comme un automate. Le reste de ses activités – aller chez le coiffeur, chez la manucure, au gymnase à l’heure du déjeuner, faire des courses, aller prendre un pot avec les amies… – avait été reporté sine die.
S’il n’y avait eu qu’elle, elle se serait mise dans un coin sombre et ne serait plus jamais retournée dans la rue. Elle en avait été jusqu’à négliger sa propre hygiène personnelle. Le jour où Silvia était arrivée chez elle sans prévenir et l’avait surprise avec les cheveux gras, les mêmes vêtements qu’elle portait depuis trois jours d’affilée et une haleine infernale, avait marqué le commencement de sa récupération.
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— Pas question que je reste avec cette vieille aigrie coincée du cul ! affirma Jenn, en qui semblait couver une rébellion. À tous les coups, elle voudra m’exorciser.

— Ça ne te ferait pas forcément de mal, estima Ali, la toisant d’un air réprobateur
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Max se dit que c’était une jeune demoiselle bien optimiste ; ça ne lui serait pas arrivé de considérer une semblable situation comme une chance… Les sourcils froncés, il étudia la branche sur laquelle, effectivement, une des bretelles du vieux jean qu’elle portait était accrochée.
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Je changerai l’air contaminé des embouteillages quotidiens par de l’air pur. L’opéra par le chant joyeux des oiseaux. Les expositions par de longues promenades dans la campagne. Et le ceviche et le brunch par le gaspacho du berger et des madejas aussi volumineux que ceux que faisait ma mère.
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Les deux sœurs avaient un faible pour le cinéma, si bien que, au moins une fois l’an, un cousin éloigné qui vivait dans la capitale passait les chercher à la première heure et les emmenait à Teruel, où elles passaient la journée entre le cinéma Maravillas et le Palacio Ardid où elles se tapaient l’affiche entière d’un seul coup.
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Elle était si concentrée en imaginant comment elle allait faire pour que son ami la supplie de lui donner une partie d’un tel butin, qu’elle ne remarqua pas la présence d’une autre personne, jusqu’à ce que des doigts impitoyables lui saisissent avec force le lobe de l’oreille.
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Pour Marta, discuter avec quelqu’un un bon moment équivalait à soumettre cette personne à un interrogatoire exhaustif. Voilà ce que c’était que de vivre dans un village qui n’atteignait pas la douzaine d’habitants durant l’hiver ; personne ne laissait échapper une bonne occasion d’écouter des ragots tout frais.
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L’agréable sourire était encore présent sur les lèvres juvéniles. Une bonne excuse, oui, monsieur ! Si Inès n’avait pas eu l’honneur peu enviable d’avoir une sœur avec l’une des imaginations les plus fertiles de la planète (à neuf ans, elle avait décidé qu’elle voulait voir les Vistillas à San Isidro et lorsqu’elle était revenue à la maison, à dix heures du soir, escortée par deux aimables agents de police, elle avait répondu aux questions larmoyantes de sa mère par un « je ne me souviens de rien, je crois que les extraterrestres m’ont enlevée » de son regard le plus innocent), si bien que si cette gamine prétendait la lui faire à l’envers, elle était prête. — Hum… Ainsi donc, une fausse alerte d’incendie. Allons, Blanca, dites à ce garçon qui vous a amenée l’autre jour à moto qu’il peut rentrer chez lui, que madame Santos ne croit pas au père Noël, et puis revenez ici, et restez dans la loge jusqu’au retour de Mariana.
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Son sourire séduisant semblait destiné à hypnotiser le cerveau de n’importe quelle femme, mais Inès s’était formellement défendue de tomber de nouveau – au moins dans cette vie – sous le charme de tout être du sexe opposé, si bien qu’elle se contenta de lui adresser un regard froid et hostile, jusqu’à ce que le sourire se fige sur les lèvres masculines.
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Laissez-moi voir votre poignet. Je suis médecin.
Avant qu’elle ait pu refuser, il lui saisit la main et l’examina attentivement. Durant quelques secondes, Enrique Echevarría eut la sensation qu’il venait de saisir un câble à haute tension, bien qu’il écartât cette pensée à l’instant et attribuât cette décharge qui l’avait secoué de haut en bas à la répulsion qu’il avait ressentie à toucher cette femme. Elle avait le poignet rougi et sa fragilité le surprit ; il était très fin et il pensa qu’il pourrait le briser par une seule pression légère. Il continua à observer le reste de sa main aux doigts longs et fins, et aux ongles courts ; elle ressemblait à celle d’une personne jeune, mais, même si cette madame Santos était l’une de ces femmes d’âge indéfinissable, il se dit que c’était impossible.
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Les yeux d’Inès glissèrent attentivement sur le corps masculin. Si elle n’avait pas pris l’engagement de haïr tous les hommes après son histoire avec Daniel – en particulier ceux qui étaient séduisants et de belle allure – elle se voyait obligée de reconnaître que cet Enrique Echevarría était là pour lui rendre ce service.
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Elle ressentait une immense admiration pour les gens vraiment sympathiques qui avançaient dans la vie avec une parole aimable et un sourire, prêts pour tous ceux qu’ils croisent sur leur chemin.
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En fait, elle saisirait l’occasion pour étudier si l’un d’eux pourrait lui servir pour devenir l’un des personnages du roman qu’elle travaillait depuis près de deux ans. La fille promettait ; ces yeux noisette, intelligents et brillants, indiquaient qu’elle n’était pas la typique adolescente sans intérêt. Quant au père, elle reconnaissait qu’il n’était pas mal du tout, mais, depuis un certain temps, elle haïssait tant le genre masculin que, plus d’une fois, il lui était passé par la tête de déchirer les trois cents pages qu’elle avait écrites pour transformer, dans son rêve féminin, son roman en un policier à suspense où seules les femmes interviendraient. Des femmes triomphantes, bien sûr ; des femmes qui n’ont absolument pas besoin des hommes, évidemment ; des femmes qui se reproduiraient au moyen de spores… enfin. Elle secoua la tête et décida qu’il serait plus productif de continuer à nettoyer.
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Il y avait un an et deux mois, elle était une authentique battante et avait tout ce qu’elle pouvait désirer à ses pieds : un mari beau et intelligent dont elle était toujours amoureuse, même après quinze ans de vie commune, une splendide maison superbement équipée, deux voitures dernier modèle dans le garage, un travail de broker dans l’une des banques d’investissement les plus puissantes du monde.
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C’était un moment de faiblesse, mais il est déjà passé, je t’assure. Mon projet continue. J’ai trouvé le refuge idéal pour lécher mes plaies durant l’année sabbatique que je me suis donnée et je ne vais pas y renoncer. Je veux être Renée, la concierge de L’élégance du hérisson ; je t’ai déjà raconté que ce livre m’a touchée.
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— Qu’est-ce que tu t’imagines ? Que je vais te violer ? lui lançai-je.

Et à ces mots, elle cligna des paupières, signe que quelque chose dans ce goût-là venait bel et bien de lui traverser l’esprit.

— Ôte-toi ça de la tête : je ne viole que le mardi et le jeudi ; or aujourd’hui, je crois bien qu’on est vendredi.

— Mercredi, me détrompa-t-elle obligeamment.

— Pareil : le mercredi, ce n’est pas mon jour. En plus, j’ai une gueule de bois du tonnerre. Même une déesse en petite tenue, avec décolleté vertigineux et tout le tralala, qui balancerait du popotin sous mon nez, me laisserait de marbre, affirmai-je.
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Tu n’es quand même pas le modèle courant, ne me dis pas le contraire.
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je ne tolèrerais pas la présence d'un foyer de contamination à quelques mètres à peine de ma porte.
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Heureusement quand dieu ferme une porte, il ouvre une fenêtre; à moins que qu'il n'ouvre une porte quand il ferme une fenêtre?
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