J'ai toujours apprécié la plume de l'auteure et encore une fois, je ne suis pas déçue de la romance qu'elle nous offre. Elle est atypique tout comme les autres romances que j'ai pu lire de l'auteure.
Cela dit, j'ai trouvé quelques coquilles présentes dans le roman. Selon moi, l'auteure n'est en rien responsable, mais je pense que le problème vient du traducteur.
Outre ce fait, nous sommes en présence d'un Slow Burn, donc l'auteure a bien pris le temps de développer les sentiments des personnages qui ne surviennent pas au bout d'une semaine.
Les choses sont toujours bien amenées. Les personnages secondaires ont une place justifiée dans l'histoire. Cela donnait du peps, mais cela aidait aussi à l'avancée de l'intrigue.
Ce n'est pas le meilleur roman de l'auteure, mais cette histoire en vaut la peine tout de même.
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Les deux sœurs avaient un faible pour le cinéma, si bien que, au moins une fois l’an, un cousin éloigné qui vivait dans la capitale passait les chercher à la première heure et les emmenait à Teruel, où elles passaient la journée entre le cinéma Maravillas et le Palacio Ardid où elles se tapaient l’affiche entière d’un seul coup.
Pour Marta, discuter avec quelqu’un un bon moment équivalait à soumettre cette personne à un interrogatoire exhaustif. Voilà ce que c’était que de vivre dans un village qui n’atteignait pas la douzaine d’habitants durant l’hiver ; personne ne laissait échapper une bonne occasion d’écouter des ragots tout frais.
Je changerai l’air contaminé des embouteillages quotidiens par de l’air pur. L’opéra par le chant joyeux des oiseaux. Les expositions par de longues promenades dans la campagne. Et le ceviche et le brunch par le gaspacho du berger et des madejas aussi volumineux que ceux que faisait ma mère.
Max se dit que c’était une jeune demoiselle bien optimiste ; ça ne lui serait pas arrivé de considérer une semblable situation comme une chance… Les sourcils froncés, il étudia la branche sur laquelle, effectivement, une des bretelles du vieux jean qu’elle portait était accrochée.
Elle était si concentrée en imaginant comment elle allait faire pour que son ami la supplie de lui donner une partie d’un tel butin, qu’elle ne remarqua pas la présence d’une autre personne, jusqu’à ce que des doigts impitoyables lui saisissent avec force le lobe de l’oreille.