Citations de J. Arden (40)
Après la lecture de Démons intérieurs, j'avais vraiment besoin de changer de style. Je me suis donc plongée dans les aventures fantastiques d'une Lady de l’époque victorienne au service de la reine Victoria avec pour mission la chasse aux démons. La couverture sublime et le résumé m’avait tenté, mais finalement le contenu ne s'est pas révélé à la hauteur de la beauté du coffret. Après de nombreuses pauses et reprises de ce roman, la lecture se trouvant au fur et à mesure de mon avancée de plus en plus défile, j'ai fini par l'abandonner à 50% du récit. J’avais pourtant dans l'idée de départ de le reprendre un jour, malheureusement, je réalise que je n'en ferai rien, d'autres lectures m'attendent. Au départ l'histoire est intéressante, mais l'intrigue n'avance pas vraiment. L'auteure nous perd dans une foule de descriptions, certes magnifiquement brossées ; dans un univers magique créée de toutes pièces, et très fouillé, mais qui n’a pas suffi à maintenir mon intérêt éveillé.
Les principes sont des choses très subjectives. Ils excluent l'absence de parti pris, alors que c'est cette absence de parti pris qui fait toute la différence quand il est question de justice.
Certains individus ont une présence si tangible qu'elle s'imprègne en nous, de sorte qu'on n'a pas besoin de les voir pour leur restituer cette aura particulière qui les rend uniques et inoubliables. Elle nous suit comme une seconde ombre, une ombre lumineuse si tant est qu'une ombre puisse l'être.
Je sais ce que c'est d'être relié à plusieurs mondes tout en n'appartenant à aucun.
Depuis que j'avais également un animal domestique, du moins une créature qui s'en approchait, je me sentais plus charitable envers les propriétaires privés de leurs compagnons à quatre pattes. Il y avait peut-être matière à créer une association qui porterait un nom comme "Jamais sans ma moitié à poils !" et qui aurait le poids nécessaire pour modifier durablement le manuel du savoir-vivre en société à la section traitant des bals.
Le croquemitaine est là, et je n'ai jamais été aussi faible pour l'affronter.
Comme deux précautions valent mieux qu'une, après avoir sacrifié une robe pour favoriser l'auto-apitoiement passif du chien de l'Enfer, j'avais expliqué à miss Rosembach qu'il ne fallait déranger l'animal sous aucun prétexte, car une otite fulgurante l'avait rendu d'humeur grognonne.
En ce moment, ce qui tournait en boucle dans ma tête, c'était la mort d'un loup de la meute de l'homme de ma vie. Je la revivais à travers les yeux de son âme sœur. C'était moche. Vraiment moche. Les âmes sœurs s'aimaient à la folie et passionnément. Ils connaissaient pas les pétales "un peu" et "beaucoup", et "pas du tout" était remplacé par "pour toujours". Est-ce que j'avais dit que c'était vraiment moche ?
Tu es ma faiblesse, Anya, mon unique faiblesse. Je vais te façonner jusqu'à ce que ta brillance ait l'éclat du sang. Ta seule présence deviendra la quintessence du danger. Tu seras une arme. Je te tiendrai dans ma main, je te servirai de toi tant que tu ne deviendras pas l'instrument de ta propre volonté. Je vais t'aiguiser et personne ne te résistera.
Je devrais te remercier, en fait. J'apprécie pleinement la liberté et l'amour parce que tu m'en as privée. J'en suis assoiffée, Atara. Assoiffée. Et tu n'as rien qui puisse me contraindre à renoncer à tout ça. Je ne me sens plus redevable de quoi que ce soit. Tu voilais que je revienne ? Me voici. J'espère que tu apprécies ta nouvelle fille.
Et une migraine pour tout le monde ! C'est ma tournée !
Etre une lady revenait à verser du lait sur sa vie pour masquer les arômes plus rudes et francs d'un thé dont je voulais percevoir toutes les nuances.
Je compris ce que le lien d'âmes sœurs impliquait réellement. Vivre avec l'autre, ou mourir avec lui. Ensemble, toujours.
- Morgane, tu ne pourrais pas être plus précise concernant l'endroit où on est censés chercher nos loups ? Un numéro de bâtiment, peut-être ?
- J'ai assuré un max en vous pointant du doigt le quartier, mais je ne suis pas Google Map !
- Concrètement, tu peux me dire ce qui va se passer pour la meute ?
- Concrètement non, je n'ai pas de boule de cristal. J'ai cru comprendre qu'elle avait un autre alpha sous le coude. [...]
- Si on peut dire ça, alors que l'alpha en question ne veut pas revêtir le costume taillé pour lui...
C'est un peu comme si Clark Kent faisait une allergie au lycra.
« Alors, il t’a embrassée à t’en faire flageoler les jambes ? »
« Non. Mais on a essayé de me mordre à m’en arracher la gorge, ça compte ? »
Un jour, le bonheur ne me fera plus mal, je serai capable de le savourer sans repenser au passé , me promis-je.
Comment étais-je censée me tenir loin du cimetière si on m’y déposait en corbillard de luxe ?
[...]On dit que le temps guérit les blessures, néanmoins, je pense que c'est faux. Il nous permet seulement de les oublier parce qu'on empile d'autres souvenirs au-dessus. Mais lorsque le passé est évoqué, la douleur ne nous épargne pas, elle nous étreint, au contraire, d'une poigne cruelle pour nous replonger dans les méandres de la souffrance.[...]
[...]La vie est constituée d'avants et d'après, les avants vous rappelant ce qui n'est plus, les après vous faisant espérer que ce qui n'est plus soit de nouveau.[...]