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Citations de J. Courtney Sullivan (201)


[Etats-Unis, 1947]
Notre problème est avant tout une question de psychologie des masses. Nous voulons conserver et renforcer la tradition de la bague de fiançailles en diamants - pour en faire un besoin psychologique. Audience visée : soixante-dix-sept millions de personnes de plus de quinze ans, dont nous tentons d'influencer l'opinion et les désirs.
(p. 16)
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C'était un de ces soirs où tous les adultes - ses parents, tante Clare (qui n'était pas encore mariée à l'époque), oncle Patrick et tante Ann Marie, et tous les voisins, s'enivraient et chantaient des chants irlandais, oubliant presque que les enfants existaient. Avec sa cousine Patty, elles restaient éveillées jusqu'à minuit, elles mangeaient du gâteau et du jambon avec les doigts et jouaient avec leurs Barbie sous le porche.
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Il avait assez sensé pour ne pas avoir d'enfants, il ne connaissait donc pas cette sensation exaspérante qui consistait à s'inquiéter pour une personne sur laquelle on n'a aucun contrôle. Quelqu'un dont vous êtes responsable et qui, pourtant, n'a pas de comptes à rendre.
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Parent, quel métier bizarre. Si vous accomplissez parfaitement votre tâche, vous vous rendez du même coup inutile.
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Finalement, un prêtre était le sex-symbol ultime : toujours constant, gentil, heureux de vous voir et d'écouter vos problèmes. Totalement inoffensif et pourtant vaguement sexuel, son voeu de chasteté produisant finalement l'inverse de l'effet voulu : tout le monde ne pensait qu'au sexe en lui parlant.
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Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir, voilà ce que pensait Kathleen de la maternité. En tout cas, tout espoir d'une vie épanouie et indépendante. Et oui, évidemment le pays était en guerre, les terroristes pouvaient tout anéantir à tout moment, cela semblait le pire moment pour accoucher. Mais, honnêtement, le monde avait-il jamais été un endroit meilleur? Avait-il été une fois assez sûr pour qu'on puisse y donner la vie en toute confiance?
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C'était triste et pathétique de quêter du réconfort auprès de la personne la moins indiquée pour vous en donner. Un peu comme boire de l'eau salée pour se désaltérer.
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Même si vous étiez très proche de votre grand-mère, vous ne pouviez pas surmonter le fossé des générations : vous ne pouviez pas lui annoncer que votre petit ami prenait de la cocaïne, que vous aviez oublié votre pilule et que, par conséquent, vous étiez tombée enceinte. Pas à votre grand-mère. Donc, vous procédiez par euphémismes.
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Quand vous êtes une femme, l'époque où vous venez au monde peut sceller votre sort.
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Vous donnez la vie et les gens vous apportent d'adorables petits chaussons et de mignonnes couvertures roses. Mais, ensuite, vous vous retrouvez seule. Votre corps tente de guérir mais votre esprit, lui, part à la dérive. Un mélange de joie et d'amour le plus pur, mêlé à de l'ennui et de la colère occasionnelle.
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Alice ne croyait pas à la chance. Si elle existait, elle n'en avait jamais vu la couleur. En deux ans de mariage, elle avait déjà fait trois fausses couches. Sa mère avait perdu deux enfants en bas âge avant que les autres viennent au monde. Alice n'osait jamais lui en parler.Tout ce que sa mère avait pu dire sur le sujet, c'était que Dieu avait choisi de l'éprouver en lui retirant ce qu'elle aimait le plus. Alice, se demandait si les enfants qu'elle portait avaient choisi de ne pas naître parce qu'ils devinaient qu'ils n'étaient pas désirés ou plus précisément, qu'elle n'avait pas envie d'être mère
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Aujourd'hui, c'est comme si n'importe quelle créature de moins de vingt-cinq ans avait décidé de maudire tout ce qui faisait le monde des plus de vingt-six ans.
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Peut être que c'était plus difficile de partager sincèrement le bonheur d'une amie que de faire preuve de compassion.
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Le problème était là[.] Il n’y a aucun moyen de savoir que votre enfant est un tueur en série cannibale, avant qu’il ne soit trop tard.
(p. 463)
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Je t’aime, dit Lara. Je crois que tu es sans doute le plus grand amour de ma vie. Mais il ne faut pas se voiler la face. Je ne suis pas le tien.
(p. 341)
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Les Kelleher se vantaient de se rassembler à la moindre ébauche de tragédie, qu'il s'agisse d'un pneu crevé ou d'un enterrement. Sans doute était-ce l'un des bons côtés qu'offrait une grande famille, mais Kathleen y voyait surtout le triomphe de l'hypocrisie, comme s'ils essayaient tous de dissimuler les brouilles et les coups bas derrière les petites attentions et les coups de main de circonstance.
(p. 471)
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"Oh ! n'oublie pas de te débarrasser de ton affreux connard de petit ami pété de fric une bonne fois pour toutes ! Et surtout arrête d'attendre qu'il se décide à s'engager, comme tu le fais depuis le début." Mais elle n'avait rien dit de tout cela. Quand elle était franche, elle blessait Maggie [sa fille]. Chaque chose en son temps, se dit-elle. Et pourtant, c'était dur de voir la chair de sa chair se torturer pour un homme qui n'en valait pas la peine.
(p. 277)
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La culpabilité - ce qui subsiste du catholicisme quand vous avez abandonné tout le reste - était toujours présente. (p. 303-304)
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Plus tard, elle se souvint pourquoi elle avait arrêté de communier [à l'église], quand elle avait douze ans. Elle avait demandé à sa mère pourquoi elle ne se levait pas pour la communion comme tout le monde, et Kathleen lui avait expliqué que les divorcées n'en avaient pas le droit. Maggie était restée assise auprès de sa mère dans un signe hésitant de solidarité.
(p. 251)
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Elle fréquenta pas mal d'hommes, ce qui fit d'elle une authentique putain de Babylone aux yeux d'Alice [sa mère] et d'Ann Marie [sa belle-soeur]. Une mère ne pouvait pas avoir de sexualité, Dieu ne le permettait pas. Elle aurait dû se faire poser une ceinture de chasteté et se déclarer en "dépôt de bilan" pour les hommes. Et tant pis si elle n'avait que trente-neuf ans et qu'elle commençait tout juste à vivre sa vie.
(p. 81)
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