Citations de J. M. Erre (648)
Un ciel bleu... Une plage de sable blond... Une mer turquoise... Je me sens déjà̀ mieux... Le doux reflux des vagues, le chant mélodieux des oiseaux... Mon corps se relâche... La douceur du soleil sur mon visage... La fraicheur d’une petite brise... Un coup de feu qui fait vibrer les murs... Un coup de feu qui fait vibrer les murs ? Je rouvre les yeux. Adieu sable turquoise et mer blonde, Back to the chiottes.
Peut-on savoir où l'on doit aller si l'on ne sait pas d'où l'on vient ?
Si on ne peut pas choisir sa famille, on peut choisir sa vie.
Je porte le souvenir de tous ceux qui ont croisé ma route, vivants ou disparus ils existent à travers moi. Des êtres que Tirésias a voulu effacer, dont mon cœur a gardé le précieux souvenir. Je suis al et je suis tous les autres, car tous les autres ont fait de moi ce que je suis. (Page 258)
Ce passage est important car il montre que malgré sa différence (handicap et pouvoirs), Al s'accepte comme elle est et se rend compte qu'elle est devenue celle qu'elle est aujourd'hui grâce aux personnes qu'elles a rencontrées, bonnes ou mauvaises
Chaque être humain, enfermé dans sa monade, se vit comme le mètre étalon de la normalité et regarde les autres comme de pénibles déviants à ramener dans le droit chemin de soi-même, ou - option numéro deux, plus simple - à éliminer. Que d'énergie dépensée tout au long de l'histoire de l'humanité pour supprimer tous ceux qui n'ont pas la bonne couleur, la bonne religion, la bonne origine, la bonne idée de ne pas être né...
Les sermons de l'abbé se présentaient comme une succession de tableaux apocalyptiques décrivant avec force détails le supplice des pensionnaires de l'Enfer qui s'étaient laissé berner par le chant maléfique des sirènes tentatrices.
D'une voix de cabotin de la Comédie-Française, et dans un esperanto maison mélangeant français, latin et occitan, Saint-Freu détaillait par le menu des sévices physiques dignes des pires films gore underground à base d'étripages répugnants, de démembrements sordides et de plumes chatouillant la plante des pieds.
Dès son arrivée au village, alors que les administrés s'étaient tous rendus à la messe comme on va à une première théâtrale, il avait scotché son public par des images si terrifiantes qu'elles avaient fait passer les cercles de l'enfer de Dante pour un séjour Pierre & Vacances. Tout absent à la cérémonie dominicale savait qu'il prenait un ticket pour la géhenne infernale. Personne ne manquait jamais à l'appel, sauf cas de force majeure de type agonie en phase terminale, qui donnait droit à une représentation à domicile avec l'extrême-onction comme clou du spectacle. Le succès était total, Saint-Freu jouait à guichet fermé.
Les histoires occupent une place essentielle dans toutes les civilisations. Des aèdes grecs aux griots africains, des troubadours du Moyen Age à la conteuse des "Mille et une nuits", du rakugoka japonais à mon tonton René, le roi de la blagounette de fin de banquet, toutes les sociétés ont offert une place de choix à ceux qui nourrissent l'imaginaire à travers des récits.
Pourquoi ? Parce que les êtres humains adorent qu'on leur raconte des histoires ? C'est une réponse sympathique, mais on n'est plus en CM2. La vraie réponse est : parce que les êtres humains sont des lâches qui préfèrent s'échapper du réel plutôt que de l'affronter. La preuve ? Vous êtes là en train de bouquiner, affalé dans votre canapé ou votre lit, parfaitement improductif, incarnant la mollesse au plus haut point et précipitant la décadence de notre société au lieu d'assumer votre hérédité de chasseur-cueilleur en vous investissant dans des activités utiles du type ouverture de compte épargne retraite, choix d'un nouveau carrelage pour la salle de bain ou tonte de pelouse.
Gentes dames, bels damoiseaux, vous plaist-il d'entendre un biau conte d'amour ? Cestuy-là de Pétronille et Barnabé au charme d'abondance ? Oncques n'ouït plus joli fabliau, oncques ne connut plus épastrouillant ouvrage, oncques ne s'esbaudit devant plus émouvant récit, et oncques va arrêter avec l'ancien françois car c'est moultement pénible à la longue.
Pétronille et Barnabé naquirent le même jour, à la même heure, dans la même maternité, mais pas de la même mère, sinon ça serait un peu glauque comme histoire d'amour. Vénus avait entrelacé les destinées des deux âmes, Cupidon avait décoché ses fléchettes, Éros avait planté ses graines, et Jean-Claude avait bossé aussi (même s'il est moins connu comme divinité de l'amour).
Nous avions eu deux morts en une journée, mais cela ne semblait pas encore perturber nos holmésiens... Car personne ne se doutait que nous allions faire exploser toutes les statistiques et que les alpages suisses se révéleraient plus dangereux que les rues du Bronx...
S'entretuer reste une option, c'est assez tendance dans le coin.
Je n'ai pas pu terminer mon exposé, j'ai juste été interrompu par un incendie, trois morts et un coup de théâtre journalistique. Mais je suis à votre disposition si vous souhaitez en savoir plus.
Plus de frontières, plus de barrière, juste le plaisir pur de vivre libre!
Manel.L
" Tu as raison : ce qui me fait tenir, c'est de penser que je ne me souviendrai pas de toi. "
_Cinq-un ! C'est un déculottée, la foule est en délire.
Milan éclate de rire. Tom est au bord de l'explosion. Le surfeur croise mon regard et me fait un clin d’œil.
_Hé, Al, cache-toi les yeux si tu es sensible ! Ce n'est que le début du carnage, va y avoir du sang, dis adieu à ton petit Tom.
Je répondis d'un sourire à Milan. Tom me fusilla du regard. Je n'ai pas le temps de dire un mot que la partie est soudainement interrompue. Tom empoigna deux barres de baby-foot et sans desserrer les dents, sans une grimace, sans paraître forcer le moins du monde, il éventra le terrain de jeu qui s'ouvre en son milieu dans un grand craquement. Il vient de défoncer le baby-foot aussi facilement que s'il avait déchiré un morceau de carton. une pluie de joueur s'abattit sur le sol, la balle va dans un coin, les deux morceaux de la table s'écroulent aux pieds de Milan sidéré. Sibylle, Noé, Sarah et Jean-Claude débarquèrent, attirés par le vacarme et Tom quitte la salle pour aller s'enfermer dans sa chambre.
Conclusion, ma nouvelle stratégie marche super bien.
Je m’écroule tout près de mon amie
. Rayan s’est éclipsé j’ai retrouvé mon apparence, mes jambes
m’ont lâchée. Sibylle … je pose une main sur son front , une
autre sur ses mains Noé se relève et me laisse seule. Le cercle des
surhumains recule de quelques mètres, dans un silence de plomb . Je
ferme les yeux des images apparaissent sur mes paupières closes,
comme si un film y était projeté . Des extraits d’un film la vie
de sibylle …
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406
Citation
choisie par Luna Lovegood
"Je porte le souvenir de tous ceux qui ont croisé ma route, vivants ou disparus ils existent à travers moi. Des êtres que Tirésias a voulu effacer, dont mon cœur a gardé le précieux souvenir. Je suis A1 et je suis tous les autres, car tous les autres ont fait de moi ce que je suis"
Je bois la tasse envahit mes narines,le chlore me prend à la gorge
Kayrix
Tout ça grâce à la petite Sarah, qui a finalement été la plus grande
L’histoire d’amour de Petronille et Barnabé a un point commun avec l’art contemporain : on se dit qu’il y a forcément quelque chose à comprendre là dedans, mais quoi ?
-N'empêche, c'était un bel homme, marmonne Jean-Claude.
-Qui, Joseph ?
-Non, Roger Hanin.