Jacques-Bénigne Bossuet

Nous devons mesurer la vie par les actions, non par les années.

Qui veut apprendre la sagesse doit écouter la parole du vieillard.

On ne se repent pas d'être malsain ; mais on se repent d'avoir mal fait.

Il faut laisser le passé dans l'oubli et l'avenir à la providence.

Il n'y que la vertu seule dont personne ne peut mal user, parce qu'elle ne serait plus vertu, si l'on en faisait un mauvais usage.

Dans les grandes actions, il faut uniquement songer à bien faire, et laisser venir la gloire après la vertu.

Nous ressemblons tous à des eaux courantes... Nos années se poussent comme des flots : ils ne cessent de s’écouler.

Tout flatteur, quel qu’il soit, est toujours un animal traître et odieux.

Il n’y a rien de plus ridicule que le sérieux dans les niaiseries : l’amour de tous ces divertissements, c’est donc un reste d’enfance.

Nous voyons par expérience que le riche, à qui tout abonde, n'est pas moins impatient dans ses pertes que le pauvre, à qui tout manque.

Le temps découvre les secrets ; le temps fait naître les occasions ; le temps confirme les bons conseils.

Nous nous plaignons de notre ignorance, mais c'est elle qui fait presque tout le bien du monde : ne prévoir pas, fait que nous nous engageons.

Un défaut qui empêche les hommes d'agir, c'est de ne pas sentir de quoi ils sont capables.

Les vraies études sont celles qui apprennent les choses à la vie humaine.

Une étincelle d'amour de Dieu est capable de soutenir un coeur durant l'éternité.

Le temps découvre les secrets ; le temps fait naître les occasions ; le temps confirme les bons conseils.

Le bonheur humain est composé de tant de pièces qu'il en manque toujours.

La sagesse humaine apprend beaucoup, si elle apprend à se taire.

Il y a toujours quelque chose en nous que l’âge ne mûrit pas.

L'homme étant devenu pécheur en se cherchant soi-même, il est devenu malheureux en se trouvant.