AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jacques Mailhos (232)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Sauvage

Le premier livre que j'abandonne en 2022.

Et pourtant, la quatrième de couverture avait tout pour me plaire.

Tracy est une enfant libre qui vit en Alaska. La forêt est son terrain de jeux. La pire punition que ses parents puissent lui infliger, c'est la priver de ses sorties en forêt avec ou sans les chiens de traineau de la famille.

Mais hélas, gros bémol, très gros bémol, Tracy éprouve physiquement le besoin irrépressible de chasser, de piéger. Cet instinct me faisant totalement défaut, j'ai beaucoup de mal à l'appréhender.

De plus, sa traque se rapproche plus du massacre que de la chasse, je vous passe les détails.

Je ne peux m'identifier à elle. Ce qu'elle fait me révulse.

Dommage, car j'aime l'écriture de l'auteur, une écriture tendre et douce, aux antipodes des faits. Mais le sujet, non merci.

Maintenant, l'auteur a sûrement son public, mais ce sera sans moi.

Commenter  J’apprécie          254
Sauvage

Tracy.



Sa mère n'est plus là, écrasée, en pleine nuit, au bord de la

route, partie avec un secret que Tracy a à peine eu le temps

de goûter.

« Les choses seraient plus simples si je pouvais vivre seule,

sans personne vis à vis de qui préserver des secrets, sans

plus rien à cacher. Sans plus aucun besoin de protéger les

autres de la sauvagerie que je sentais à l'intérieur de moi,

de l'impérieuse envie de m'abandonner à tout ce contre

quoi Maman m'avait mise en garde » page 143



Son père n'est plus musher.

Son frère lui est presque étranger.

« Certaines douleurs restent en nous, même si on ne s'en souvient pas » page 71



Restent les corvées,

les chiens,

l'Alaska,

la neige,

la forêt,

l'appel… du sang.

« Si vous aviez un moyen pour être le plus proche possible d'une autre personne, pourquoi ne pas l'utiliser ? » page 113



Tracy se sauve dans la forêt.

Ce n'est pas qu'elle s'échappe. Non : elle trouve de quoi

survivre dans la forêt.

La forêt la sauve.

La forêt, silva, qui a donné silvitacus, puis salvaticus en bas

latin, qui signifie sauvage.

Se sauver, en étant sauvage.

En buvant le sang des animaux.

Et pas seulement celui des animaux.

En goûtant son propre sang. En buvant son propre sang.

Et pas seulement son propre sang.

« J'imagine que ça n'aurait aucun intérêt de lire une histoire où à la fin le personnage principal n'est pas changé par rapport à ce qu'il était au départ » page 322

Tracy se sauve, Tracy se trouve, et personne n'en sort indemne. Surtout pas le lecteur.



Commenter  J’apprécie          61
Sauvage

Sauvage qualifie Tracy, bientôt 18 ans, qui vit avec son père et son petit frère dans une sorte de ferme de chiens de traîneau en Alaska. En effet, père et fille sont des mushers, il et elle font des courses de chiens de traîneaux. Avant de mourir, la mère de Tracy lui a inculqué quelques règles de vie dont une principale : ne jamais faire couler le sang humain. Comme Tracy a certains besoins en désaccord avec cette règle, elle chasse beaucoup de petits animaux en forêt. Mais voilà, un jour elle se fait agresser, s'évanouit, et lorsqu'elle revient à elle, elle est couverte d'un sang qui n'est pas le sien. Quelques jours plus tard, alors que son agresseur, à l'article de la mort, a été emmené à l'hôpital par son père (qui ignore tout de ce qu'il s'est passé), elle retourne sur les lieux de l'agression et trouve un sac plein d'argent. Argent qu'elle va utiliser pour s'inscrire à une prestigieuse course. Elle vit néanmoins dans la peur que son agresseur vienne se venger et récupérer son argent. Sur ces entrefaites, débarque Jesse, un jeune de son âge, qui va aider à la ferme et pour qui elle ressent au début de la méfiance et ensuite de l'attirance...

Difficile de résumer tout ce roman en si peu de caractères tellement il s'y passe de choses à la fois dans la vie des personnages et dans la tête de Tracy. C'est un roman contemporain de nature writing qui comporte aussi tous les éléments de la tragédie classique. C'est également un roman initiatique qui prend des allures de thriller. Tout cela en fait une histoire riche, mystérieuse et très addictive (même si j'ai eu du mal sur les 50 premières pages à cause de l'instinct chasseur de Tracy et de son langage assez rustre, ensuite c'est page-turner !)
Commenter  J’apprécie          50
Sauvage

Terriblement troublant. Au coeur de l'Alaska, Tracy est une jeune fille aux prises avec sa propre sauvagerie, à la fois sa force mais aussi une une menace grandissante dont elle ne connait pas les limites.

De son père elle tient sa passion pour les courses de traineaux, de sa mère elle a hérité de l'amour de la chasse en forêt ; d'un amour ou plutôt d'un besoin, d'une soif insatiable de sang. Mais depuis la mort de cette mère, ce qui était sous contrôle ne l'est plus et les pulsions se font de plus en plus pressantes.



Et fatalement l'équilibre bascule le jour où suite à ce que Tracy pense avoir perçu comme une agression, elle se réveille au milieu de la forêt, seule et le couteau couvert de sang. Que s'est-il réellement passé ? De quoi Tracy est-elle au juste capable ? Et quelles en seront les conséquences ? Voilà les questions qui nous taraudent autant que la narratrice au fil de notre lecture.



C'est un récit de survie. Il s'agit forcément de survivre au coeur d'une nature hostile, mais aussi de survivre face à des prédateurs qui ne sont pas toujours ceux que l'ont croit jusqu'à être nous-mêmes, peut-être, la menace qui rôde.

J'ai été fascinée, subjuguée par ce roman sombre et inquiétant, teinté de fantastique. Le tumulte et la violence des émotions de Tracy nous entraînent et, comme elle, notre perception des évènements se trouble. Difficile de cerner la vérité dans ce texte dont l'ambivalence fait aussi la force et la beauté !
Commenter  J’apprécie          20
Sauvage

Même si l'héroïne de Sauvage, Tracy, est un personnage suffisamment atypique pour marquer le lecteur, son histoire, qui oscille entre neige et sang, fantastique et thriller, est peut-être un peu trop border-line pour m'emporter complètement.

Me reste le goût de l'étrangeté à la fin de cette lecture, mais pas le "wahou" espéré.



Pitch (4ème de couv):

"A dix-sept ans, Tracy sillonne avec ses chiens de traineau les immensités enneigées de l'Alaska. Amoureuse de la nature sauvage, elle possède un secret: un don hors norme, hérité de sa mère, qui la relie de façon unique aux animaux, mais peut-être aussi aux humains. Sa vie bascule le jour où un inconnu l'attaque en pleine forêt, puis disparait. Quand Tracy reprend connaissance, couverte de sang, elle est persuadée d'avoir tué son agresseur. Ce lourd secret la hante jour et nuit, et lorsqu'un jeune homme à la recherche de travail frappe à leur porte, Tracy sent émerger en elle quelque chose de sauvage."



Sauvage repose essentiellement sur le personnage de Tracy, une jeune fille qui ne rentre pas vraiment dans les cases. Vivant avec son père, ancien musher reconnu par ses pairs, et son frère au cœur de la rudesse de l'Alaska, Tracy est guidée par une pulsion plus forte qu'elle: son attrait irrépressible pour le sang. Ce sang lui fait vivre des sensations intérieures si fortes que ça en devient une nécessité absolue pour se sentir pleine et entière. Et un moyen de plonger dans l'âme des êtres qui l'entourent, animaux comme humains.



Franchissant les limites de la normalité, Jamey Bradbury jongle avec les facettes de ce personnage et déstabilise le lecteur faisant surgir le fantastique (voire l'horrifique?) au milieu cette nature brute et sauvage, dans cette famille classique... en apparence! Car la mère de Tracy portait déjà en elle cette même malédiction...



Ces incursions de l'Etrange (oui, avec un grand E) dans ce monde si normal bousculent et dérangent. Faisant de ce roman un livre qu'il me sera difficile d'oublier mais sans pour autant complètement m'avoir complètement convaincue.

Les plus cartésiens d'entre vous fuiront. Mais si vous aimez vous faire porter par une certaine sombre poésie fantastique, et si vous vous accrochez aux moments d'espoir qui entourent notamment le lien entre Tracy et son père, alors peut-être que l'atmosphère alaskienne de Sauvage saura vous ensorceler.
Lien : https://unlivredansmabaignoi..
Commenter  J’apprécie          10
Sauvage

J'ai adoré ce roman. Tessy se monte la tête facilement car elle est très centré sur elle même. J'avais pressenti quelques rebondissements. J'aurai préféré une autre fin, même si elle est bien. En tout cas c'est une lecture qui fait réfléchir sur le sauvage.
Commenter  J’apprécie          20
Sauvage

Sauvage, Tracy l'est assurément. Cette jeune fille de 17 ans est passionnée par les courses de chiens de traîneaux et les forêts enneigées autour de sa maison en Alaska. Déscolarisée très tôt en raison de comportements violents, elle passe l'essentiel de son temps à s'occuper des tâches domestiques et à s'échapper dès qu'elle le peut, dans les bois environnants. Car Tracy a un secret. Elle aime goûter le sang des animaux. Mais pas des humains. Ca non jamais, sa mère aujourd'hui décédée lui a fait promettre qu'elle ne goûterait jamais le sang d'un humain. A 17 ans Tracy a su conserver sa promesse. Jusqu'à ce que Jesse, un garçon de son âge en quête de petits boulots vienne frapper à la porte de leur maison.

Un roman sauvage on peut le dire. Le récit est très rythmé, on ne s'ennuie pas.

La touche de fantastique est subtile et sert uniquement l'histoire. J'ai beaucoup apprécié la description des conditions de vie de ce peuple qui habite l'Alaska. Le climat est rude. La terre et les hommes aussi.

C'est un peu une existence en mode survie qui marque le quotidien des habitants, surtout lorsque l'hiver est là.

Je ne suis donc pas étonnée de leur passion pour les courses de traîneaux qui sont un bon moyen d'échapper à leur dure réalité. Dans le cas de Tracy, cela tourne à l'obsession et c'est très bien rendu par l'auteure.

Celle-ci nous dépeint les règles du jeu et de la meute de chiens. On sent presque le vent glacial fouetter notre visage lorsque les chiens s'élancent sur la piste.

La psychologie des personnages est très fouillée. Le récit offre des rebondissements intéressants.

Un bon moment de lecture.

Un roman à mi-chemin entre le fantastique et le nature-writing.
Commenter  J’apprécie          330
Sauvage

Tracy Petrikoff est une jeune fille de 17 ans vivant avec son père, son frère et ses chiens de traîneau, à l’écart du reste du monde en Alaska. Ce personnage bien singulier est pourvu de facultés hors du commun, dont je préfère d’emblée taire la nature afin de ne pas vous gâcher une potentielle future lecture. C’est finalement une narratrice très peu fiable qui nous est présentée dans ce roman puisque ses souvenirs de certains évènements sont flous et elle cache à ses proches un lourd secret qui va hanter ses pensées jour et nuit, allant jusqu’à altérer son discernement à bien des reprises.



Ce premier roman de l’auteure est, selon moi, un savant mélange de plusieurs genres littéraires, dont la recette comprend une bonne base de nature writing, agrémentée de fantastique, sur lequel on saupoudre un soupçon de thriller. En effet, l’immersion dans le grand froid et les paysages enneigés de l’Alaska est totale, dès les premières lignes, sans toutefois proposer des descriptions à outrance. En complément, le suspense plane en permanence au-dessus de toutes ces pages sans que cela ne devienne pesant pour autant. J’ai également apprécié ne pas deviner la direction prise par l’auteure pour l’intrigue de son histoire, avec en fin de compte très peu d’éléments attendus.



En bonus, ces vacances de Noël étaient pour moi la période vraiment idéale pour découvrir ce livre, toutes les conditions étant réunies pour se mettre dans l’ambiance appropriée à cette lecture. Je termine donc mon année 2021 avec un ultime coup de coeur pour une lecture que j’ai énormément appréciée.
Commenter  J’apprécie          150
Sauvage

En choisissant ce livre j'avais conscience que la nature y tiendrait un rôle important et son incorporation à l'intrigue est de mon point de vu assez réussie. Un petit bout d'Alaska dans lequel la dureté des conditions météo et l'isolement forge à ses habitants une vrai dureté de caractère.

L'héroine est une ado qui ne peut être en paix et le texte restitue bien tous les tourments de son âme et la complexité de ses relations à autrui.

Le seul bémol que je mettrais concerne la traduction qui parfois mériterait, de mon point de vue, davantage de légèreté par moment. "Un malgré que" m'est resté en travers des lunettes...

Commenter  J’apprécie          10
Sauvage

Tracy a deux passions : la chasse et le mushing (course de traîneaux tirés par des chiens). Vivant avec sa famille au cœur de l’Alaska, elle aime s’échapper pour de longues promenades solitaires dans la forêt. Mais dans sa famille, personne ne semble comprendre cette urgence de se remplir de la nature, cette sauvagerie qui l’habite, ce don secret hérité de sa mère...



Tracy se concentre alors toute entière sur son objectif : participer à l’Iditarod, course réputée pour les mushers.

Puis Jesse débarque, un jeune garçon qui va bientôt se rendre indispensable dans la famille. Pour Tracy, il est source de découverte, mais aussi de mystère, un mystère épais qui lui fera tout remettre en cause...



Un roman qui se dévore, surtout vers la fin, une histoire glaçante et étrange, violente, mais porteuse de sens.

Des éléments qui peuvent surprendre, peut-être rebuter... De mon côté, j’ai vraiment apprécié cette connexion avec la nature, les paysages d’Alaska, et la détermination de l’héroïne. C’est aussi une quête d’identité, une réflexion sur la relation avec les autres...
Commenter  J’apprécie          50
Sauvage

Tracy est une jeune fille de 17 ans, dotée d’une capacité bien singulière héritée de sa mère. Dans une famille de mushers, vivre en Alaska ne procure pas seulement une joie intense des grands espaces blancs avalés en traineau avec son équipe de chiens, mais le goût de l’aventure et des découvertes en forêt. La chasse est omniprésente dans la vie de Tracy et recevoir un couteau en cadeau est une preuve du succès de son apprentissage. Sa mère morte il y a un an, Tracy survit tant bien que mal à cette perte ô combien douloureuse partagée par son père et son petit frère Scott.



La capacité si singulière de Tracy que je voudrais que vous découvriez relève du fantastique intimement lié à une nature vierge et sauvage. Très surprise d’abord, la répétition de cette particularité a finie par me lasser pour laisser place ensuite à un sentiment de malaise, dont je me disais qu’il ne pourrait rien en sortir de bon. Et à juste titre. Le sauvage a voilé la beauté des paysages. Quand deux nouveaux protagonistes apparaissent, la tension s’accentue en même temps qu’un faible espoir.

J’ai beaucoup aimé le père et Scott, deux âmes en peine qui tentent de se reconstruire et d’avancer. Mon ressenti est beaucoup plus mitigé pour Tracy, une fille intrépide, forte, très sensible mais qui mériterait des claques en même temps.



On avance très vite dans le livre, on ne veut pas le lâcher, on veut tenter de savoir comment cette histoire se terminera. Malheureusement, je n’ai pas bien saisi la fin. J’ai dû zapper quelque chose. Que devient Jesse ? Et Tracy pour finir ? C’est dommage parce que ce roman est étonnant, on y apprend beaucoup sur la vie d’un musher et de ses chiens, l’organisation d’une course, les descriptions du quotidien dans une région si froide, si dure et si blanche.

Commenter  J’apprécie          320
Sauvage

Tracy est une adolescente particulière. Lorsqu'elle boit le sang d'une créature elle en éprouve des fragments de vie. Ces expériences extrasensorielles, elle ne peut plus les partager avec personne. Seule sa mère, aujourd'hui décédée, pouvait la comprendre car elle était comme elle. Dans cette forêt de l'Alaska, où elle vit avec son père et son frère, Tracy tente de se frayer un passage vers l'âge adulte entre les souvenirs de sa mère, la passion pour le mushing qu'elle tient avec son père, et les irruptions inopinées de deux étrangers.

Le postulat de base est intéressant et la trame bien menée.

J'ai un peu plus de réticences sur la forme. L'emploi de la première personne est à mes yeux incontournable. Il permet de faire un parallèle entre ce que vit Tracy lorsqu'elle boit du sang et ce que le lecteur éprouve en se mettant dans les pas d'un personnage. Le pendant négatif de ce choix, c'est que malheureusement les personnages secondaires ont un peu de mal à déployer leur plein potentiel.

Le style littéraire est assez simple, sans être simpliste. Il convient parfaitement à l'âge et à la personnalité de sa protagoniste. Certes, il est alourdi par des retranscriptions indirectes de dialogues, mais globalement c'est de l'expression écrite plus que correcte et cohérente d'une jeune femme qui s'exprime bien et aime la lecture. Aussi, je ne sais pas si c'est par choix ou pour coller à des subtilités du style de l'autrice, mais je dois dire que voir se balader là-dedans des "malgré que" et des "des fois" m'a un peu fait grincer des dents.

Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, nous sommes face à une construction d'intrigue classique. Le début est accrocheur mais on se traîne un peu dans les premiers chapitres. Puis progressivement tout prend de l'ampleur, et l'autrice nous convoque inéluctablement vers un climax efficace, avant de doucement nous laisser baigner dans la nostalgie de ce petit bout de monde que l'on s'apprête à laisser derrière nous. J'ai adoré cette fin, cette manière de quitter le livre avec un petit pincement au cœur et ces fragments de souvenirs qui me revenaient après avoir tourné la dernière page. Comme si l'encre était le sang que je venais de boire et que désormais je portais un peu de ces personnages en moi. Le lecteur est un vampire comme les autres.

Commenter  J’apprécie          60
Sauvage

J’ai failli m’arrêter à plusieurs reprises mais l’envie d’achever l’histoire était quand même là.

Il est difficile de qualifier ce livre…je dirais un roman d’aventure avec un tout petit soupçon de fantastique (ce qui m’a beaucoup frustrée car je m’attendais à autre chose)

J’ai eu du mal à voir où l’auteur voulait nous conduire et je fini sur un sentiment de déception sur cette lecture qui pourtant me semblait prometteuse au vue de la couverture magnifique du livre, du résumé et des bonnes critiques que j’avais lues au préalable.



Je n’ai pas du tout accroché avec le personnage de Jesse où a la fin du livre on a du mal à comprendre si c’est une fille ou un garçon et honnêtement je n’ai, là, pas aussi, compris l’intérêt de ce flou sur ce personnage.



Malgrés tout cela j’ai apprécié me plonger dans cette vie de musher, dans le froid du grand nord, de ces paysages et de la difficulté d’y vivre. C’est cette atmosphère qui m’a fait tenir ma lecture jusqu’au bout mais je reste déçu de l’issu…peut-être suis-je passée a côté de l’idée de l’auteur et qu’il mériterait une 2eme lecture dans quelques temps.
Commenter  J’apprécie          10
Sauvage

Lecture avortée.



Je ne m'attendais pas à ce genre de livre même malgré la quatrième de couverture. Ou plutôt, je ne m'attendais pas à ce que Tracy "joue" sa survie de la sorte

Trop de maltraitance animale qui m'ont dérangée. Si j'adore les thrillers sanguins et n'est absolument pas gêné par voir des hommes et femmes "massacrés", quand ça touche au animaux cela me dérange.

L'histoire n'est de plus que racontée à la première personne. Mode d'écriture dont je ne suis pas fan.



N'ayant pas été au bout de ce livre, je ne le note pas mais je pense malgré tout qu'il peut plaire à beaucoup de lecteurs.
Commenter  J’apprécie          00
Sauvage

Sauvage

Roman ovni inclassable… un peu de fantastique, beaucoup de ruralité, les grands espaces, le froid, les chiens. Comment cette petite « sauvage » née au milieu de nulle part, passionnée de mushing et embrigadée malgré elle dans une histoire de meurtre. Quand le mensonge et la solitude poussent une jeune fille à prendre de drôles de décisions.
Commenter  J’apprécie          70
Sauvage

Fan absolue des merveilleux titres "Dans la forêt" et "My absolute darling", je n'ai pas résisté à la tentation de ce livre présenté comme un phénomène dans le style nature writing. Effectivement, de nombreuses descriptions de la nature et des grands espaces. On ressent bien le froid et la rudesse de l'hiver au travers des pages. Le style est déjà tres recherché pour une premiere œuvre.

Je reste toutefois déçue de l'intrigue principale dans laquelle le "surnaturel" semble exister juste pour le principe et qui n'apporte en réalité pas grand chose (ou alors qui n'est au contraire pas suffisamment exploité, au choix), beaucoup de répétitions et un personnage principal qui n'a finalement pas vraiment évolué au fil des pages.
Commenter  J’apprécie          10
Sauvage

Prix Littérature Monde du festival Étonnants voyageurs de Saint-Malo (2019)



Magnifique et très étonnant roman ! Son auteur a une belle imagination et sait raconter une histoire... Attention cependant à certains faits qui pourraient choquer...



Tracy Sue Petrikoff est une jeune fille plutôt rebelle de dix-sept, dix-huit ans, qui vit en Alaska avec son père et son frère ; sa mère, morte il y a peu de temps, laisse un vide difficile à combler. Elle possédait un don, qu'elle a transmis à sa fille, celui de pouvoir, dans certaines circonstances, être en contact très proche avec les animaux ou même les êtres humains, ressentir ce qu'ils ressentent, avoir accès à leur existence et à leurs souvenirs...

Le grand-père de Tracy ayant trouvé un coin d'Alaska qu'il aimait bien, avait déboisé quatre hectares de forêt et y avait construit d'un côté une maison, de l'autre un long chenil ; il y avait quarante niches entre la maison et le chenil, puis des arbres et une belle piste d'une cinquantaine de kilomètres.

Dans cette famille, tout tourne autour des chiens et des préparations aux courses à traineau comme l'Iditarod de 1750 km entre Anchorage et Nome en Alaska qui dure deux semaines ; une famille unie, aimante, avec une mère un peu... originale, élevée dans la nature, très douée pour dresser les chiens de courses en traineaux et lire la forêt.



Petite, Tracy veut passer sa vie dehors, sa récompense quand elle a bien travaillé c'est le droit d'aller passer du temps en forêt : "Tout ce que je voulais, c'était être sur mon traîneau, dehors, aussi longtemps que je pouvais." En grandissant, soutenue par ses parents, elle participe à de nombreuses courses, travaille pour devenir un bon muscher, rêve de survie et lit toutes sortes de témoignage sur le sujet, et surtout, surtout, elle a la chasse dans le sang ; petit à petit, le lecteur comprend que si elle est coléreuse et peut se montrer assez violente - elle s'est faite exclure de l'école pour avoir attaqué gravement une de ses camarades - elle a aussi des trésors de patience pour observer et comprendre les animaux sauvages, les pister, les attraper...



La famille a besoin d'argent et un cabanon est aménagé pour être loué, qui va accueillir un jeune aide, Jesse ; Tracy comprend vite que Jesse n'est pas celui-ci qu'il prétend être, mais elle a du mal à le cerner, même si elle se doute qu'il observe sa famille depuis quelques temps. Qu'est-il venu faire chez eux ?

Un jour en forêt, un homme grand, massif, s'approche d'elle, dont elle croît qu'il veut l'attaquer ; un coup de couteau va déclencher une cascade d'événements et d'interprétations, parfois erronées, qui conduiront au drame final ; tous les événements s'ajoutent, le suspens est intense, la lecture devient addictive et les pages se tournent toutes seules...



Ce livre, enthousiasmant, est un superbe voyage dans les immensités enneigées du Nord américain au pays des muschers, une recherche d'identité originale, un hymne à l'amour des chiens et à leurs qualités, une approche de l'instinct sauvage ; c'est passionnant, parfois un peu horrible mais tellement bien écrit et intelligemment construit !



Premières phrases : " J'ai toujours su lire dans les pensées des chiens. Mon père dit que c'est dû à la manière dont je suis venue au monde, née sur le seuil de la porte ouverte du chenil, avec vingt-deux paires d'yeux canins qui me regardaient et les aboiements et hurlements de nos chiens qui furent les premiers sons que j'aie entendus.


Lien : https://www.les2bouquineuses..
Commenter  J’apprécie          70
Sauvage

Tu connais, toi aussi, cette maison d’édition spécialisée dans les auteurs américains… Bien sûr que tu la connais.

Je t’en ai déjà parlé à travers mes chronications de romans qui m’ont très souvent ravi et très rarement désespéré.

Cette fois-ci, c’est la couverture qui m’a attiré l’œil. Pas l’image, parce que même si tu sais que j’y suis sensible, j’ai appris à mes dépens qu’il ne faut que rarement faire confiance à ce que t’offre l’éditeur, ou plutôt le concepteur ou la conceptrice de la couv. Cette fois-ci, donc, c’est le nom qui a accroché mon regard. Forcément. Bradbury, ça m’a parlé.

Mais Jamey n’a rien à voir avec Ray.

C’est ballot, mais ça fait rien.

Donc, Gallmeister continue de me proposer des romans d’auteurs parfois complètement inconnus, et j’aime bien ça.

Un roman de chasse, de nature, et de communion avec l’univers parfaitement maîtrisé.

Et quand je te dis que c’est maîtrisé, tu peux me croire, tu me connais. Je suis pas très dithyrambique comme garçon.

Le pitch, comme d’habitude, on s’en cogne un peu. Tu sais que ça me gonfle de raconter une histoire que je te conseille de découvrir, mais bon. J’essaye de t’en dire deux ou trois mots.

C’est de l’Alaska que te cause M’dame Bradbury. Comme David Vann. Je commence à croire qu’il y a un nid, là-bas, avec des écrivains pour de vrai. J’imagine assez les cours d’anglais avec les profs qui se disent que l’Alaska va être connu dans la globalité de l’univers grâce à ces gens qui écrivent des maux sur le papier.

Donc, le pitch.

L’Alaska, des chiens de traîneaux, des traîneaux, la forêt, la neige, l’hiver, des lacs gelés, des animaux qu’on chasse, et qu’on peut manger si on a faim, des méchants.

Voilà.

J’ai bon comme pitcheur ?

Ah, j’ai oublié un truc.

Tracy.

Tracy, c’est elle qui te raconte l’histoire. C’est une ado. Elle a dix-sept ans, et elle fait des trucs bizarres, des trucs que même King aurait sans doute pu déposer dans un de ses romans quand il écrit sur les choses étranges de l’univers et du Maine.

Bradbury, elle écrit à l’os. Je sais que c’est l’expression de Gérard, mais en même temps, je sais pas non plus comment te dire autrement ce que je pense d’un roman où il n’y a pas un mot de trop. Tu sais que souvent, il m’arrive de me faire chier au point de te dire que si t’achète pas tel ou tel livre de tel ou tel auteur, c’est pas très grave. Pas là.

Une seule voix, celle de Tracy, qui t’emporte au fond de la forêt, qui te fait partager le froid et la peur. Qui te fait partager la sauvagerie de l’existence que ses habitants vivent au quotidien dans ces confins du monde que tu connais, peut-être comme moi, uniquement à travers ces récits.

Tu te souviens de Jack London et de ses « Enfants du froid », ce recueil de nouvelles complètement extraordinaire qui a marqué mon adolescence et m’a fait découvrir London et cette écriture parfaite et sans un seul mot de trop ?

Tu te souviens de Jack London et de son « Peuple de l’abîme » ?

Pareil.

Je veux dire que Bradbury m’a donné la même impression d’écriture parfaitement aboutie. La même.

Et tu sais que quand je compare un écrivailleur à London, j’ai tout dit.

Tu te souviens aussi de David Vann et de « Sukwann island » ?

Tu l’as pas lu encore ?

Tu plaisantes ?

La suite :
Lien : https://leslivresdelie.net/s..
Commenter  J’apprécie          110
Sauvage

La couverture en poche est vraiment envoûtante. Mais je n'ai pas réussi à me laisser autant envoûter par le récit que par la couverture.

Tracy, 17 ans, qui a perdu sa mère, vit avec son père et son frère. Son père est musher, et elle-même rêve de faire l'Iditarod. Elle adore chasser en forêt, et un jour elle se retrouve évanouie, persuadée d'avoir poignardée un homme...

Le début nous plonge dans l'histoire, mais très vite, je me suis lassée des descriptions et des préparations de courses... Il faut, selon moi, lire une bonne centaine de pages pour arriver à une réelle intrigue dans le récit, avec des bouts de ficelles à dénouer.

Je suis donc partagée sur l'écriture et l'histoire, entre récit initiatique, avec un peu de mystère et un soupçon de fantastique.

Si le début est un peu trop descriptif, le reste du récit se lit facilement, mais je n'ai pas vraiment accroché à cet univers.
Commenter  J’apprécie          61
Sauvage

J'avoue ne pas savoir par où commencer.



Ce livre est inclassable.



Un roman fantastique ? Un thriller ? Un roman noir ? On n'en sait rien. Je ne saurais pas le classer.



Inexplicable.



Notre jeune Tracy est une fille de la nature. De la forêt. On peut même aller jusqu'à dire que c'est une sauvage.

Son père tente à coup de punitions, et de privations de l'empêcher de sortir dans SA forêt.

Mais au-delà d'un besoin psychologique, c'est une nécessité viscérale pour elle d'être en forêt. De chasser. Au sens propre. Vous découvrirez bien assez tôt de quoi il s'agit.



Inqualifiable.



Ce roman est puissant. L'histoire est angoissante et intrigante dès le début. Le suspens s'installe petit à petit, et notre curiosité grandit au fil des lignes, des pages. Les instincts carnivores, sauvages de cette jeune femme rendent le récit un brin fantastique. Impossible de lâcher ce livre.



Insensé.



Le don de Tracy paraît impossible. Je n'ai jamais rien lu de semblable. Je n'avais jamais rien imaginé de semblable. Ce don, ce lien avec les animaux, avec les gens, il est improbable.



Incompréhensible.



Il faut suivre. L'auteure alterne entre passé et présent, entre la première et la deuxième personne, et les changements de point de vue, il est parfois difficile de suivre. L'écriture est atypique, mais géniale.



Incertain.



À aucun moment on ne peut prévoir l'issue. Enfin si. On s'en doute. Mais à aucun moment on ne se doute des rebondissements qui peuplent cette histoire.



Incroyable.



Ce livre est incroyable. Dans les deux sens du terme. Incroyable dans le sens génial. Et In-croyable dans le sens pas croyable.



Tout ces mots prennent leur sens une fois notre lecture terminée.



Je me sens un peu bête là. Je ne sais pas quoi dire. Et à la fin de ma lecture je me suis même posée la question de savoir si oui ou non j'avais aimé. Maintenant je sais que j'ai adoré.



Tracy 17 ans. Vit en Alaska avec son père et son frère. Sa mère est morte. Elle a hérité d'un don tout particulier. Elle vit avec/pour ses chiens, pour ses courses de Musher. Pour sa forêt, pour la nature.



Un jour, tout bascule. Un homme l'agresse dans SA forêt. De là, rien ne se passe plus comme prévu.



Dans la lignée de Turtle, de Nell et Eva, Tracy marque les esprits. Certains ont trouvé des ressemblance presque dérangeantes entre ces livres, ce ne fut pas mon cas.

Commenter  J’apprécie          111




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jacques Mailhos (1317)Voir plus

Quiz Voir plus

l'oeil du loup

D'où vient le loup ?

De france
De chine
D'alaska

10 questions
232 lecteurs ont répondu
Thème : L'oeil du loup de Daniel PennacCréer un quiz sur cet auteur

{* *}