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Critiques de Jacques Mondoloni (7)
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Les Goulags mous, tome 3 : Les idées solubles

Je n'ai pas du tout accroché à ce troisième volume des Goulags mous. Fini les longs monologues plein de réflexions du premier, fini le mélange de styles du second, ici, même si cela reste bien écrit, c'est plat, basique, fade.

Si encore l'histoire avait un quelconque intérêt, mais non.



Nous suivons de nouveaux personnages qui travaillent pour les fictions télés. Le principal, un scénariste, qui se pose des question sur son existence et qui en plus se met à entendre des voix débitant une sorte de contre propagande, et qui, pour ne rien arranger, se trouve embarqué par deux de ses supérieurs dans une guéguerre de pouvoir. L'un d'entre eux, venant d'apprendre qu'il avait été adopté et que ses vrais parents avaient été envoyés dans un goulag, lui demande de faire des recherches sur ces lieux de tortures, prétextant que c'est pour une nouvelle série, tandis que lui fait le tours des goulags à présent fermés. L'autre, au courant de tout cela et sachant qu'ils ont dépassé les interdits mis autours de ces endroits par le gouvernement totalitaire, lui demandant d'accumuler des preuves dans se sens, en vu d’évincer le premier. A cela on ajoute une histoire de livres interdits qu'un collectionneur fournit sous le manteau à des gents de pouvoir et qui vit dans une maison isolée sous la protection/surveillance des militaires au ordre du maire.

Et dans tout ça, où sont les télépathes, Leurs clones cerveaux, le président Picard, Richardson, ses deux femmes qui n'en font plus qu'une et leur étrange bébé fraichement adoptée chez l'ennemi, et surtout l'intrigue qui les entourait ? On se le demande. Les cerveaux font une petite apparition dans une scène étrange, gore et dont je cherche encore l'explication. La petite famille Richardson retrouve celle du scénariste vers la fin dans une scénette encore plus courte que celle des clones. Les autres sont vaguement cités au détour d'une conversation ou d'une autre.

Tout cela n'est déjà pas très passionnant, et pour ne rien arranger, arrive une fin inattendue et un peu trop longue, à tel point que l'on se demande d'où elle sort. Elle est sensée nous donner une explication sur l'origine des voix tout en laissant planer un doute, et j'avoue qu'elle aurait du me faire dire waouh, mais non, elle tombe trop de nul part pour que j'y adhère.



En conclusion, pour ceux qui ne veulent pas se taper mon long monologue, un troisième volume sans intérêt, ni au niveau de l'écriture, ni à celui de l'histoire, ni à celui de la réflexion ; bref, on perd tout se qui faisait la qualité de cette série. Espérons que le dernier tome sera meilleur.
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Les Goulags mous : La Brigade des Télépathes ..

Avant de débuter il faut que je précise que j'ai lu la version FNA ne comportant que "La Brigade des Télépathes", pas la deuxième partie "Carthage en Amérique".



Sur beaucoup de points j'ai vraiment aimé ce livre, mais sur d'autres j'ai pas du tout apprécié ce bouquin, le résulta est donc mitigé.



Déjà en préambule je dirai que ceci n'est pas vraiment un roman de divertissement, mais plus un essai plein de réflexion. Même s'il y a une histoire et des passages scénarisés, la plus part du temps on est dans un monologue (donc un récit à la 1er personne) introspectif ou sur une analyse, plutôt négative, de certaines méthodes politiques totalitaires.



Ces monologues sont, dans la première partie, tellement présents que c'en est presque indigeste. par chance dans la seconde on rentre plus dans un récit plus classique avec des passages narrés à la troisième personne. Malgré cela ils sont de bonne qualité et nous font réfléchir, même une fois le livre posé



Ces passages, qui n'empêchent pas la réflexion de continuer à nous éveiller la conscience, sont bien écrit et l'histoire assez prenante. Hélas il y a quelques fois le sexuel qui prend un peu trop de place et de façon assez vulgaire et dérangeant (et pourtant je n'suis pas prude).



Le sexe a pourtant une utilité dans cette histoire pour expliquer en partie la psychologie troublé de notre personnage principale. Mais malheureusement pas toujours, donc parfois évitable.



Le personnage principale, justement, tient super bien la route. le travaille fait dessus est de très grande qualité, dommage que parfois on ne comprenne pas ces prises de décision.



Les autres personnages, à part le président Picard (et oui ici aussi il y en a un, comme dans Star Trek et nos congélateurs) qui ne s'en sort pas si mal niveau traitement ; les autres personnages, donc, ne sont que survolés, avec peu de consistance.



La science fiction est peu présente niveau technologie, mise à part celle qui est au centre de cette histoire, le clonage. Mais bon, si sur certains points on passera sur l'illogisme, car ça reste de la fiction, sur d'autres ça coince sévère.



Pour finir, je n'ai pas grand chose à dire sur la fin, vu que c'est un roman en deux parties (et 4 volumes au total), celle-ci n'en est pas vraiment une.



Conclusion : Un roman plein de défauts, mais de qualités aussi, que je ne pourrais pas pour autant conseiller, mais pas non plus totalement déconseiller.

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Papa 1er

Une petite nouvelle par un auteur semble-t-il assez prolixe mais que je découvre au gré de ce petit opus offert il y a un moment par les éditions Armada.

Hommage affiché à Philip K. Dick, cette nouvelle montre un monde futur qui n’a pas bien tourné. Loin du paradis technologique qu’on nous promet, ce n’est pas l’enfer non plus, mais un monde sclérosé, dépend de la technique pour sa survie, et incapable de mutation sociale. Les pauvres doivent rester pauvres, les riches… je ne sais pas, on ne les côtoie pas. Un enfant de pauvre, parce qu’il est doué à l’école, entrevoit la possibilité d’une ascension sociale, mais c’est un monde à la Philip K. Dick, ça ne peut pas bien finir…

Lecture rapide et plutôt agréable même si elle est poisseuse et difficilement respirable. Un plaisir un peu masochiste, où l’on se dit que finalement, ce n’est pas si mal de vivre maintenant plutôt que demain.
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Les Goulags mous, tome 2 : Carthage en Amer..

Une seconde partie qui n'en est pas totalement une. S'il faut bien avoir lu la 1ère pour comprendre cette suite, on ne retrouve pas notre protagoniste au même point où on l'avait laissé. Puis, surtout, on ne débute pas avec lui, mais avec un autre personnage que l'on va vite comprendre principal.



L'écriture est de grande qualité. L'auteur mélange différents styles qu'il maîtrise assez bien, ce qui donne un rime agréable à la lecture. Vous l'aurez donc compris, fini le monologue à la 1ère personne. Il y en a bien encore quelques-uns, mais ils n'ont pas la profondeurs de réflexions de ceux du premier tome. le résultat aussi est bien différent, fini donc le cotè essai, on retrouve un roman de divertissement assez classique, et dans ce genre aussi l'auteur est doué et s'en sort très bien. Dommage que son histoire ne m'ait inspirée que peu d'intérêt.



Pour résumer nous suivons d'un coté notre héros et sa nouvelle femme à la double personnalité (celle qu'il aime et celle qui l'aime) en mission dans le seul pays ne faisant pas encore partie de la fédération, l'Amérique. de l'autre, nous accompagnons l'un de ces américains, un architecte. Forcément à un moment, le plus important évidement, leur destin va se croiser et changer positivement la trajectoire de cette aventure. Bref, rien de très originale. Heureusement l'univers décrit lui l'est. J'ai bien apprécié le passage sur le traitement qui est réservé aux réfugiés fuyant la fédérations.



La fin... Passons et attendons de voir le prochain et avant dernier tome.



En conclusion, un tome bien moins intéressant que le 1er, mais plus digeste et qui ne manque pas d'intérêt, surtout pour son écriture riche et particulièrement de styles.



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C'est pas tous les jours revanche

Jules, qui accepte son prénom depuis qu’il a découvert les livres écrits par Jules Verne, est en foyer. Sa mère, Odile, est emprisonnée pour une vague affaire de recel de drogue. Son père ne peut le garder car des individus le traquent au pied de leur immeuble.



Toutefois, lors des permissions du week-end, Jules et son père se retrouvent dans une cabane, dans les jardins familiaux encore épargnés, mais plus pour très longtemps, par les constructions neuves.



Jules, s’il apprécie ces moments de détente, n’aime guère retourner au Centre. Il s’isole, se plongeant avec délectation dans la lecture, et ses relations avec ses autres condisciples ou le Docteur Piquouze, le directeur du Centre, et la mère Casse-Dure, l’infirmière en chef, se réduisent à leur plus simple expression.



Tout ce qu’il attend, et l’assistante sociale le lui a promis pour peut-être bientôt et sous certaines conditions, c’est la libération de sa mère.



Mais c’est long, malgré ses sorties avec son père, au cours duquel il apprend à tirer avec un Smith et Wesson Spécial 38, et à le démonter et remonter (pas le père mais l’arme !).







Jacques Mondoloni nous livre un conte charmant, aussi bien destiné aux grands comme aux petits. Sans être moralisateur, avec un épilogue enlevé, il peut nous enseigner à se montrer patient mais pas résigné.


Lien : https://leslecturesdelonclep..
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jeteveux.com

Jeteveux.com est un bouquet étrange et envoûtant où se mêlent le noir et le rose, la cruauté et la tendresse, le réalisme terre à terre et le rêve éveillé, sur fond d’incommunicabilité et de solitude.
Lien : http://www.humanite.fr/cultu..
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Fleur de rage

Un véritable petit bijou, sans doute le meilleur roman de Mondoloni, qui mériterait d'être mieux connu. Une vision de mai 68 originale, sans doute inspirée par ses souvenirs. On en redemande !

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