Dans son armure étincelante, portant son épée et son bouclier, frappé du lion ou d'une autre figure héraldique, le chevalier est l'un des plus puissants symboles du Moyen Age. Le XIXème siècle, en particulier, s'enthousiasma fortement pour tout ce qui touchait à la période médiévale et remit à l'honneur les contes des chevaliers de la Table ronde, l'histoire du roi Arthur (ou Artus) et la légende du Graal, dont les héros, tels Lancelot et Galaad, étaient parés de toutes les vertus.
La réalité n'était pas aussi poétique : le chevalier était un guerrier professionnel, équivalent, par son armure épaisse et ses armes lourdes, au serveur d'un tank moderne.
Comme cela a été dit à l’époque, le paysan du Moyen Age léchait la terre mangeait la terre, parlait de la terre et plaçait tous ses espoirs dans la terre. Si la plupart étaient, à des degrés divers, asservis à un seigneur leur rapport à la terre était plus contraignant encore dans la mesure où leur vie même dépendait d’elle. Le but essentiel de l’existence était de produire de quoi survivre et de tenir à distance les spectres de la sécheresse, des maladies des céréales et de la famine.
L’armée romaine s’organisait autour de la légion, qui comptait de 4 500 à 6 000 hommes. Les légions étaient divisées en dix cohortes (entre 450 et 600 hommes), elles-mêmes constituées de centuries (80 à 100 soldats). Les centuries étaient dirigées par des centurions, officiers expérimentés qui formaient la colonne vertébrale de l’armée.
Au moment de livrer bataille, les Romains avaient coutume de placer les nouvelles recrues en première ligne, les troupes les plus expérimentées s’alignant derrière.
Pour les nobles et les paysans de l’époque, comme pour nous, le monde était endeuillé non seulement par la guerre, mais également par les catastrophes climatiques et les épidémies. Les émotions humaines n’ont pas davantage changé.
De la naissance à la mort, les hommes de Sparte étaient façonnés et entraînés pour la guerre. Seuls les garçons les plus forts survivaient, tandis qu’on tuait les bébés souffreteux en les jetant du haut d’une montagne.