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3.55/5 (sur 32 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Ohio , le 17/07/1914
Mort(e) le : 13/03/2009
Biographie :

James Purdy s’est éteint dans le New Jersey (USA) après 94 ans d’existence rythmée par un seul mot d’ordre : « Bannissez la honte ». Celle, entre autres, éprouvée lorsqu’il a avoué son homosexualité à une famille farouchement calviniste, et une Amérique au paroxysme de son puritanisme. Mais de ce rejet est né un ardent désir de révolte contre l’hypocrisie d’un monde gangrené par son homophobie et son racisme, d’une scène littéraire « anesthétique, affecté, bon chic bon genre et conservatrice ». Une révolte qu’il a fait sienne dans la plupart de ses ouvrages, écrits à partir des années 1950. Tard pour un enfant qui s’amusait, dès l’âge de 9 ans, à rédiger des lettres anonymes. Mais il a fallu digérer ce combat avant de se sentir prêt à le sublimer en une oeuvre hautement symbolique et emblématique d’une culture souterraine, prolifique, libertaire, excessive et torturée. Quand James Purdy sort ses premiers écrits en 1956 (recueil de nouvelles, Ne m’appelez pas de mon vrai nom, et le roman, 63 : Dream Palace), édités par l’extravagante poétesse et biographe anglaise Edith Sitwell qui affirma d’emblée son génie, l’accueil est passionné, bien que mitigé. Si l’Angleterre lit avec enthousiasme ce jeune auteur, d’importantes secousses ébranlent le milieu littéraire new-yorkais. Scandalisés par cet « esprit confus, puéril et égaré », les critiques s’opposent vivement à cette écriture cauchemardesque qui aborde sans détour le désir homosexuel, dans ce qu’il a de plus troublant.
Des intellectuels tels Dorothy Parker, Lilian Hellman et Katherine Anne Porter deviennent de fervents admirateurs de ce prodige visionnaire qui n’hésite pas à exhiber ses fantômes et à créer un univers très personnel, à la fois tragique et fantastique. Malcom (1959), Le Neveu (1961) et Les OEuvres d’Eustace (1969) sont symptomatiques de cette aliénation américaine, à la source de comportements irrationnels, de la décomposition sociale et des perversions sexuelles.
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Source : Wikipédia
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Bibliographie de James Purdy   (13)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

James Purdy : L'oiseau de paradis
Olivier BARROT présente le roman de James PRUDY édité chez Stock : "L'oiseau du paradis".

Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
L'océan est tout proche,qui semble immiter mes humeurs :parfois même quand le ciel est pure,il tonne,il cogne,il gronde et va jusqu'à pleurer comme un petit enfant.
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"Eh bien, je ne te pousserai pas à me prêter l'argent dont tu as hérité, Rick"
répondit Wilders revenant à la fortune de son fils. "Mais si tu changes un jour d'avis et veux me la confier, souviens-toi que ça nous aiderait tous à nous préparer un meilleurs avenir ….".

L'allusion à l'avenir rappela à Rick la résolution ferme et inébranlable d'Elvira de divorcer. Elvira était venue dans la chambre de Rick le soir du retour de son mari et elle avait eu l'air si violent, si implacable, en bigoudis, avec une couche de crème blanche sur le visage, qu'il eut l'impression brève de ne pas la connaître. Elle avait répété plusieurs fois en élevant la voix : "Je ne vivrai pas avec lui, Rick chéri. Je ne l'aime plus, je ne peux pas supporter qu'il me touche, il ne nous a rien donné pour vivre depuis plus de six ans. Depuis dix ans, au cours de ses rares visites, il n'a réussi qu'à me faire des enfants, Rory et les autres qui, Dieu merci, n'ont pas vécu jusqu'à leur naissance…. Nous n'avons plus besoin de lui, Rick. Je veux ma liberté et je veux que mes fils soient débarrassés de cet homme".


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Mon aspect avait-il épouvanté celui qui s'appuyait contre cet arbre?
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C'était de nouveau la nuit,si bien que cette journée commencée avec la lecture de la lettre s'était évaporée comme de la rosée.
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La veuve Nance m'avait en horreur ;elle me méprisait ;elle aurait préféré rencontrer une armée d'araignées plutôt que que de me voir surgir derrière les roses trémières.
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Épuisé par l'émotion , le nain se laissa lentement tomber à genoux devant la légère porte de bois qui le séparait des visiteurs .
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Faut pas qu'elles te prennent pour du granit, mon gars.
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"Je t'ai constamment présent au coeur et à l'esprit,commençait-elle car je te sens trop jeune pour vivre dans cette grande ville cruelle, sans personne pour te guider et les gens dont tu parles dans tes lettres, mon chéri, sont trop vieux et trop désabusés, trop dépourvus de bonté et d'amour pour être de bons exemples.(...) Reviens chez nous , Amos, laisse au révérend MacIlheny le soin e te trouver quelque chose à faire ici. Je sais que tu n'aimes pas l'église, mais tu es né dans la religion, chéri, et peut-être qu'un jour tu voudras y revenir. Je voudrais tant que tu croies en un Créateur, car cela te rendrait la vie plus facile, c'est un rocher où on peut prendre appui."
p. 109
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Le médecin de l'armée, juste avant de signer mes papiers m'avait dit:
"Même si vous êtes défiguré par vos blessures, dites-vous bien que, malgré votre aspect, votre charpente osseuse est excellente et que ce sont les os qui donnent son apparence à un homme".
Depuis mon retour, je décrochais parfois dans l'obscurité un grand miroir où je me regardais comme si je herchais ces os dont il m'avait dit que je devais être fier. A la clarté de la lune, il est vrai, je paraissais presque normal, les cicatrices, balafres et taches diverses se fondaient dans la nuit...
p.11
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Daddy est tout à fait grognon. Il pense que j'écris quelque chose sur Gertrude. Moi, qui avait rarement la patience d'écrire une carte postale et encore plus de mal, naturellement, avec les lettres. Je jette simplement de petites notes sur le papier: des souvenirs de Gertrude. Un soir que mes gribouillages me faisaient veiller, Daddy s'est plait: "Viens donc au lit, Carrie, comme une bonne épouse et une bonne compagne".
Daddy décline. Ô combien. Que ferai-je lorsqu'il ne sera plus là?

Incipit p. 9
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