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Citations de Jana Rouze (134)


Sa loyauté marque ses traits. J’aime ça chez elle. Je ne veux pas qu’elle se sacrifie pour lui, mais sa loyauté me touche. Les larmes lui brûlent les yeux mais elle refuse de pleurer devant moi. Elle a juste l’air d’une femme qui a vacillé au bord d’un gouffre et qu’on a rattrapée à la dernière seconde. Elle sait qu’elle est sauve. Cependant elle reste submergée par toutes les émotions violentes qui la traversent. Peinant à croire qu’elle n’a pas encore tout perdu. Qu’elle est toujours là. Il faut qu’elle se raccroche. A n’importe quoi.

Accroche-toi à moi.
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Sau n’est pas humain. Il ne me parlait même pas avant la mort de Melvin. Pour lui, je reste une Wog. Ce qui veut dire qu’il me tolère à peine. Si pour une raison ou une autre il devait me faire du mal, il le ferait sans aucun état d’âme. Que je sois une femme ou de sa famille ne le ferait pas hésiter. Je suis sûre qu’il a déjà tué. De sang-froid, je veux dire. Il le porte sur lui.
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Jana Rouze
L'amour et la peur sont les deux émotions humaines les plus fortes.
Je les utilise toutes les deux. ;-)
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C’est dingue ce que cet homme me fait ressentir. C’est le diable. Il est démoniaque, trompeur, machiavélique, incorruptible et droit comme un « i ».
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– Pourquoi t’as fait une thèse sur la sexualité ?

– Pourquoi pas ?

– T’es une cochonne en réalité, c’est ça ?

– Ouais, j’aime le sexe, claironne-t-elle alors que ses tétons stimulés par l’eau chaude pointent de façon indécente sous son sous-vêtement mouillé.

Je ris de cette version d’elle.

J’aime cette féminité forte, libre et sensuelle qu’elle dégage…
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C’est l’étreinte charnelle qui alimente mes rêves depuis que je l’ai vu à Miami. Ce n’est pas de l’amour. Ce n’est pas de la passion. C’est de la sorcellerie. Sous chacune de mes pulsions pour elle, il y a la permanence d’un danger. Quelle qu’en soit la raison, Hope Brenner touche mes instincts les plus obscurs, les plus primitifs, les plus enfouis. Même si je ne sais pas pourquoi.
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– C’est un être singulier, Abbie. Il est cruel mais il donne tous les signes de quelqu’un qui souffre. Cet homme est un incendie. Un incendie de colère et de furie prêt à exploser, mais à l’intérieur… il y a un cœur.
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Elle ne porte pas de parfum. Ce qui m’a permis de sentir son odeur naturelle : une note de lait de figue divine, enfantine, tendre et désarmante, combinée au velours de sa peau de femme. J’adorerais avoir ce parfum sur mes draps. Elle est fière, combative, et drôle aussi quand elle s’énerve après moi. C’est mignon.

Personne ne pourra humilier cette fille-là.

Pas même moi et ça me déséquilibre.
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Enlevé à cinq ans, Hope !

Isolé. Déplacé. Déraciné.

Quand son cœur a-t-il parlé pour la dernière fois ?
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Ce mec est tellement obscur que sa beauté virile fait mal. Quand on le voit, il est déjà trop tard, il vous a écorché vif. Comme la beauté envoûtante d’une plante vénéneuse au milieu d’un jardin inoffensif vous attire et vous répugne à la fois.

Trop dangereux pour séduire.

Trop obscur pour qu’on succombe.

Il dégage quelque chose de troublant, enflammant aussitôt mon imagination. Une sorte de sauvagerie maléfique, pas humaine. J’essaie de comprendre l’impression mêlée à la fois d’alerte et d’impasse qui me gagne en sa présence.
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– Sau n’a pas qu’une part d’ombre en lui, il rayonne dans le noir, ajoute-t-elle. Aussi, si j’ai un conseil à te donner, évite-le !
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Une nuit, j’ai été enlevé par des hommes armés cagoulés de noir qui entouraient notre lit-voiture Batman superposé. J’étais en haut, ma tête près du symbole jaune de la cahuve-souris, alors que Zolder avait choisi le volant. Je ne l’ai pas entendu crier, ni se débattre. C’était bizarre. Tout était étouffé dans un calme étrange, entouré de chaos, comme on imagine être l’œil d’une grande tornade. Des monstres venaient nous chercher pour nous mettre à mort. J’avais cinq ans.

Mon histoire est née cette nuit-là.

Depuis, mon monde s’est transformé en épopée. Pas d’existence sans preuve. Pas d’affection sans abandon. Pas de lien sans déchirure. En une nuit, j’ai tout perdu : mon pays, ma famille, ma maison, mes jouets. Mon identité. Demandez-moi d’où je viens, je répondrai, d’un endroit différent. Pourquoi ? Pourquoi cela m’arrivait-il à moi ? Qu’ai-je fait de mal pour mériter de tout perdre ? Enfant, je croyais dur comme fer que la vie est un merveilleux champ de bataille où les héros meurent en combattant les méchants pour que les gentils vivent. C’est vrai. Connaissez-vous un héros dont l’histoire ne commence pas par une vie pourrie ? Moi pas. Batman, Superman, Iceman, Wolverine, Rogue, Captain America, pour ne citer qu’eux. Ils ont tous perdu leurs parents à la base. Du coup, ça ne me gênait pas d’avoir perdu les miens. Ça me rendait plus balèze, héroïque.

Il me faut juste en comprendre la raison. Pourquoi moi ?

« Chaque enfant a besoin d’un héros pour se construire.

Chaque adulte a besoin d’un héros pour se réparer. »

Avec mon frère Zolder, on en partageait un.

Le même qui avait fait inscrire ces deux phrases sur les murs de notre chambre d’enfants et qui n’est pas venu nous sauver. Notre père. C’était normal puisqu’on était jumeaux. Des vrais. Ceux dont la monstruosité est de ne former qu’un seul être, en occupant deux places différentes dans l’espace. Vous croyez que c’est facile, mignon et romantique ? Essayez donc de les séparer comme on l’a fait de nous cette nuit-là, il ne leur reste que du vide. Un putain de vide capable d’anéantir tout ce qu’on peut avoir de bon en soi, pour ne laisser subsister qu’un sentiment de ruines. Aucun cœur pur ne pousse parmi les ruines. Seule la mauvaise herbe y parvient. Enfant ou adulte, les héros nous apportent la force, l’espoir et le rêve de se dépasser. Retrouver Zold est devenu à la fois mon rêve, ma force, et le seul espoir de mon existence, figé dans une brume cotonneuse de vengeance absolue. Punir en représailles. Infliger une peine immorale contre une offense. La vengeance chez moi est à la fois un cri, un droit, et un dessein.

Sans cette obsession de justice, je serais mort.
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- Tu dois beaucoup l'aimer pour te sacrifier ainsi.
- Quand je croise un regard, n'importe lequel, c'est le sien que je cherche.
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Sa confession est énorme venant d’un homme aussi fier et prudent que lui. Car c’est la preuve qu’il peut plier pour moi, et surtout, qu’il m’autorise à l’aimer. Matt Garrett ne sera jamais un homme ordinaire. En me livrant son enfance, je l’entrevois mieux à présent. Il n’ aucune pitié pour lui-même, aucun misérabilisme, et je dois tout faire pour garder mon regard sur lui à hauteur du sien, sinon il est clair qu’il me fermera sa porte.

Sauf qu’à présent son univers est mon univers.
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