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Citations de Janet Inglis (59)


Il rassembla ses forces. « T’es la meilleure baiseuse que j’aie jamais connue. »
Elle sentit quelque chose lui marteler les côtes et la meurtrir. Elle aurait voulu lui demander s’il l’aimait, mais à quoi bon lui poser des questions dans une langue qu’il ne parlait pas ? Il faudrait qu’elle apprenne à se contenter de « baiser » pour « aimer ».
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Tu es censé être mon père. Pendant deux ans, je ne t’ai vu qu’un dimanche sur deux, avec le droit de t’embrasser pour dire bonjour ou au revoir comme si j’avais été une vieille tante. S’il n’avait tenu qu’à toi, je ne t’aurais pas vu du tout, tu le sais très bien. On aurait dit que je t’encombrais. Quand je n’ai plus pu supporter de vivre avec Nick et maman, je t’ai demandé si je pouvais venir vivre avec toi. J’ai supplié mon père de me laisser venir vivre chez lui pour m’entendre répondre que, ma foi, il ne savait pas trop. Si je suis ici, c’est parce que je me suis enfuie de la maison et que je me suis fait ramasser par la police. Tu viens de me dire que si je ne faisais pas comme tu l’entendais, c’est que j’étais une chatte en chaleur, et que, dans ces conditions, tu ne voulais plus me voir. Et, en plus, tu me dis que maman se fiche complètement de moi. Si toi tu t’en fiches aussi, alors qu’est-ce qui me reste ?
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« Tu n’es pas censé être ici.
— Je vais où bon me semble, bordel. Les rues de Londres n’appartiennent pas à ton père.
— Mais j’ai donné ma parole de ne pas te voir.
— T’as qu’à fermer les yeux. T’as faim ? »
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Mais aujourd'hui ce n'était plus les enfants qui quittaient la maison, c'était les parents.
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Tous les enfants savent qu'il n'y a pas d'autre endroit où combattre les démons nocturnes que le lit de ses parents.
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« C’est bien fait pour toi, tu n’avais qu’à pas regarder, répliqua-t-il sans la moindre trace de gêne. De toute façon, tu sais foutrement bien comment on s’est arrangés, Em et moi. Ce qu’elle veut, c’est un baiseur à demeure. »

Olivia se dit que sa mère n’aurait pas formulé les choses ainsi, et n’aurait pas été ravie de l’entendre choisir, lui, une pareille expression. Elle imagina sa mère en train de présenter Nick à ses amis non pas comme son ami, son amant, son partenaire, son concubin ou comme son n’importe quoi d’autre dès l’instant où le qualificatif resterait acceptable, mais pas comme son baiseur à demeure. Plus honnête, mais impensable.
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Elle était soulagée en même temps que désespérée. Si elle avait été plus jeune, elle aurait fait toute une histoire, elle aurait obligé sa mère à se lever et à se conduire comme une mère. Mais elle avait passé l'âge de ce genre de choses ; elle était censée tout savoir des adultes, comprendre que les parents font bel et bien entre eux ce qu'on vous raconte en cours de biologie. Comprendre n’arrangeait rien d'ailleurs. L'affaire n'en était pas moins répugnante, le sentiment de trahison n'en était pas moins grand.
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Nick l'avait isolée du reste du monde. A son contact, elle avait contracté une sorte de lèpre, morale sinon physique, contre laquelle le Martien qu'il était était immunisé.
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En fait les hommes s’accrochent vachement plus que les femmes. Si bien qu’ils se fichent pas mal de se faire jeter neuf fois sur dix, du moment qu’ils arrivent à leurs fins la dixième.
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Ne se sentant plus bercé par le mouvement du landau, Matthew se réveilla et protesta contre cette immobilité soudaine. Ses protestations se firent plus véhémentes encore quand Megan s’avisa de secouer le landau sur place : il ne fallait quand même pas le prendre pour un imbécile.
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Les sentiments, ça n’est pas fait pour qu’on en parle.
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Quand quelqu’un a faim pendant trop longtemps, son estomac finit par se ratatiner. Quand on est sevré d’amour, peut-être que le cœur finit par se rétrécir.
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L’amour, c’est un mot dont les hommes se servent uniquement pour pouvoir culbuter les bonnes femmes.
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Oui, au trou, à la mine. Ils les ferment toutes maintenant, et, si tu veux mon avis, c’est une bonne chose. Y avait une chanson à propos d’une catastrophe minière… Des tonnes de terre pour tout cimetière. On pouvait le dire des vivants autant que des morts. Vivre toute la journée dans l’obscurité,
dans les entrailles de la terre, j’appelle pas ça vivre. C’est comme de se
trouver dans le ventre de la baleine. La poussière te ronge les poumons, et tu te retrouves aussi noir dedans que dehors. Sans parler des cicatrices sur la figure. On croirait la marque de Caïn.
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La vraie liberté, c’est de pouvoir gagner sa vie en faisant ce qu’on a envie de faire.
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Un père, qu’il vous ait voulu ou non au départ, ça vous aime forcément, non ? À une époque, elle avait considéré cet amour comme allant de soi.
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Le cauchemar rodait partout dans l'obscurité, attendant qu'elle se rendorme pour renaitre.
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- D'accord, dit-il. C'est toi qui gagnes, espèce de petite sorcière : je t'aime. Et après ?
- Après ? Rien, ou tout justement.
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L’acte sexuel tient dans la trinité érection, pénétration, éjaculation, et tout ça ne concerne que l’homme. La femme est censée choisir l’homme qui va lui faire ça, et dans le meilleur des cas elle va y prendre plaisir, mais ça ne change rien à la réalité des faits.
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Ce serait même plus qu’un bébé, une personne, au même titre que toutes celles qui venaient sur terre. Sa naissance serait une catastrophe pour ceux qui l’avaient fait. Elle détruirait leur existence, enverrait peut-être son père en prison. Mais ce n’était pas sa faute, puisqu’il n’en savait rien. Il ne cherchait qu’à naître et à être aimé. Après tout, c’était son droit.
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