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3.81/5 (sur 274 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Jay Northcote vit juste à l’extérieur de Bristol, dans l’ouest de l’Angleterre. Issu d’une famille d’écrivains, il a longtemps cru que les gênes de la fiction l’avaient laissé pour compte. Il a passé des années à ne rédiger que des mails, des articles et des contenus de sites internet. Un jour, il a décidé d’essayer d’écrire une nouvelle, juste pour voir s’il en était capable, et a trouvé cela plutôt addictif. Il n’a plus cessé d’écrire depuis.

Jay écrit des romances contemporaines d’hommes qui tombent amoureux d’autres hommes. Il est transgenre et était jusque-là connu en tant que femme.

Son site : http://jaynorthcote.com
Twitter : https://twitter.com/jay_northcote
Facebook : https://facebook.com/jaynorthcotefiction
E-mail : jaynorthcote@gmail.com
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Source : Reines-Beaux - https://jaynorthcote.com/
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Bibliographie de Jay Northcote   (32)Voir plus

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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Pour un avocat au visage impassible, Alec n'était pas doué pour cacher ses sentiments dans la chambre. Ed ne s'en plaignait pas. Il ne pensait pas se lasser un jour de voir Alec le dévisager de cette manière. Il repoussa la pensée sue c'était probablement la dernière fois que ça arriverait. Mais ce n'était pas le moment de s'inquiéter de l'avenir. Le présent était trop bon pour le ruiner.
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On voit clairement à des kilomètres à la ronde que ru es sorti toute la nuit et que tu as été bien baisé. Et ne me lance pas sur cette marque dans ton cou. On dirait que tu as été malmené.
Ed laissa échapper un rire ironique qui resta coincé dans sa gorge.
C'est gentil de sa part de m'avoir laissé un souvenir de lui, pas vrai ?
Eh bien, au moins, tu ne peux pas être enceinte.
Ed éclata de rire. C'est vrai.
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— Tu pourrais tester ta théorie sur moi, si tu veux.
Marc en resta bouche bée, tentant de deviner s’il plaisantait ou s’il était sérieux. Dans les deux cas, il ne savait que répondre.
— Je… Je ne…, bredouilla-t-il en perdant ses mots.
— Te sens pas obligé de répondre, le rassura Jamie.
Il leva les paumes vers le haut en un geste nonchalant, avant de hausser les épaules.
— J’ai juste pensé que tu pourrais vouloir t’amuser un peu, expérimenter. T’as l’air d’avoir pas mal de choses à rattraper et je pense que je pourrais t’aider.
Putain, il est peut-être vraiment sérieux, en fait.
— OK, ouais, laissa échapper Marc avant de pouvoir s’en empêcher.
Son cœur battait la chamade, et ses mains étaient moites lorsqu’elles agrippèrent le sac sur ses genoux.
— Ouais.
Jamie esquissa un nouveau sourire.
— Cool.
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Joe secoua la tête et réprima un petit rire pour lui-même. À quarante-deux ans, il était bien trop vieux pour rêvasser sur des serveurs mignons qui devaient être d’au moins quinze ans ses cadets. Ce n’était peut-être pourtant pas une mauvaise chose. Un béguin innocent le motiverait peut-être à venir travailler à l’Arc-en-Ciel plus souvent ; sa productivité semblait améliorée ici.

Il mit de côté ces pensées concernant Dylan et revint à son manuscrit, relançant les mécanismes mentaux de l’écriture.
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— Et donc, depuis combien de temps tu es avec ton ami ?

Dylan brûlait d’envie d’en savoir plus sur cet homme mystère, ce veinard, qui qu’il soit.

— Dix ans.

— Il est comment ?

Dylan retournait le couteau dans la plaie, mais n’arrivait pas à s’en empêcher.

Joe était en train de mâcher, alors il attendit un peu pour répondre.

— Il est… Je ne sais pas. Il a mon âge, enfin à peu près. J’ai quarante-deux ans, il en a quarante. Il travaille comme directeur régional d’une chaîne de grands magasins, raconta-t-il avant d’ajouter avec un haussement d’épaules : je ne sais pas trop quoi dire d’autre.

Dylan s’était attendu à plus d’enthousiasme ou d’affection venant de Joe pour décrire sa tendre moitié.

— Tu l’aimes ?

— Bien sûr, s’exclama Joe en relevant la tête, les sourcils froncés. Je ne serais pas avec lui si ce n’était pas le cas.

— Il te rend heureux ? insista Dylan.

Joe se renfrogna et répondit avec raideur.

— Les relations longues, ce n’est pas toujours tout rose. Mais ça va.
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— Ça te plaît de sentir ma grosse queue ? martela Harry du bout des lèvres en le prenant avec force.

Cette sensation était trop forte maintenant que Joe avait joui, mais il ne voulut pas l’arrêter. Il voulait que Harry ait sa part de plaisir aussi.

— Oui, j’adore ça, répondit-il en ignorant son inconfort. Baise-moi jusqu’à ce que tu jouisses.

Joe continua d’émettre des sons encourageants pendant que Harry, le visage rouge et luisant de sueur, le pénétrait durant ce qui lui parut une éternité, jusqu’à finir par s’arrêter, à bout de souffle.

— Je crois que je ne jouirai pas ce soir. Je suis trop fatigué.

— Je crois que c’est peut-être plutôt tout le vin que tu as bu, dit Joe en contrebalançant sa déception par la pensée qu’il n’aurait au moins pas à lui faire de fellation plus tard.
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— Ouais, exactement, soupira lourdement Cam. Même si j’aime bien Alex, je ne suis pas sûr de vouloir me retrouver au milieu de tout ça. Il n’a pas encore fait son coming-out, et il n’a pas l’intention de le faire tant qu’il vivra chez ses parents. Normalement, ça ne me gênerait pas. Je peux être discret. Mais si on gaffait ? Et si son père le découvrait ?

— Ouais, c’est sûr, mec, ça serait moche. Je ne te blâme pas de vouloir rester à l’écart.

— En plus, je pense qu’Alex a déjà assez à faire avec ses examens qui approchent et un connard homophobe comme père. Je ne crois pas que coucher avec moi rendrait sa vie moins compliquée. Je pense que je lui serais plus utile comme ami que comme petit ami.

— Qui a parlé de petit ami ?
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Des souvenirs troubles de la soirée de la veille commencèrent à émerger des confins de son cerveau embrumé par l’alcool. Liv était un vrai danger public. Cette femme pouvait mettre K.O. une équipe de rugby au grand complet à coups de pintes de bière. Aiden aurait dû savoir que mieux valait ne pas sortir avec elle après le travail pour la beuverie du vendredi soir. Ce n’était pas la première fois qu’elle le battait.

Elle n’avait cessé de le critiquer à propos de quelque chose, se souvint-il. De le harceler au sujet des résolutions du Nouvel An et de son abonnement à la salle de sport, qu’il n’avait jamais utilisé.

Merde.

Le souvenir de ce qu’il avait accepté s’abattit sur lui comme un seau d’eau glacée.

Aiden n’avait jamais eu l’intention de se laisser convaincre par les plans délirants de Liv. Il détestait courir sur autre chose qu’un tapis de course, activité qu’il n’appréciait d’ailleurs pas plus que ça. Mais en buvant l’estomac vide, il avait relâché sa vigilance, et les shots de tequila avaient été le coup de grâce qui avait signé la fin de ses résistances. Liv avait été implacable, et il avait finalement lâché l’affaire juste pour la faire taire. De plus, avec l’alcool qui affluait dans ses veines, l’idée de courir des kilomètres dans le cadre d’une course d’obstacles boueuse lui avait semblé assez drôle. Une aventure un peu folle mais noble — d’autant qu’il s’agirait d’un effort collectif, et qu’ils récolteraient des fonds pour une œuvre de bienfaisance tout en escaladant des murs et en rampant sous des filets de marchandises à travers une vase glaciale.

Aiden enfouit son visage dans ses mains et grogna. Il n’y avait aucune chance pour que Liv le laisse filer, pas sans qu’il y laisse des plumes. À moins de parvenir à inventer une excuse crédible — peut-être qu’il pourrait se casser la cheville, ou quelque chose du genre — il avait abandonné les trois prochains mois de sa vie au dernier projet de Liv. Aiden s’apprêtait à courir le Mad Mucker.
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— Joli but, mec, dit Josh avec un large sourire en passant un bras autour de ses épaules. C’était incroyable.
— Merci, répondit Jamie. Mais c’est autant grâce à toi qu’à moi.
Mais son attention était rivée sur les spectateurs à présent, pas sur ses coéquipiers. Il n’y avait qu’une seule personne dont il souhaitait obtenir une étreinte pour sa victoire. Il aperçut Marc debout près de la ligne de touche, souriant comme un idiot, aussi bondit-il vers lui pour le prendre dans ses bras.
— Bien joué, t’as été brillant.
Le souffle de Marc était chaud contre son oreille alors qu’il le serrait contre lui.
— Ça te dérange pas ?
Jamie commença à se reculer.
— J’oublie toujours que t’es pas aussi à l’aise que moi avec ça.
— Ça va.
Marc prit le visage de Jamie entre ses mains et l’attira à lui, l’embrassant devant tout le monde sur les lèvres, rapidement mais intensément. Le cœur de Jamie bondit dans sa poitrine et il maintint Marc contre lui en lui retournant son baiser.
Lorsqu’ils se séparèrent, Jamie examina Marc de la tête au pied et sourit en coin.
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— Beckham, hein ? Ouais… Il est canon. J’adore ses tatouages.
— Après mon coming out, j’ai affiché les pubs de sous-vêtements qu’il a faites à côté de celles où il porte sa tenue de foot, sourit Jamie. Juste au-dessus de mon lit. Maman a juste rigolé quand elle les a vues et m’a dit qu’elle les aurait mises dans sa chambre aussi, si papa l’avait laissée faire. 
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