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Critiques de JeF Pissard (75)
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Assis sur terre, debout au paradis

Leçon d’humanité

L’auteur a travaillé dans un institut pour personnes polyhandicapés. Il découvre avec nous leur vie quotidienne et nous entraîne dans son apprentissage, livrant un témoignage puissant. L’ensemble est troublant, jamais larmoyant, quelquefois émouvant et souvent réjouissant. On y croise les résidents, avec leurs passions, leurs caractères bien trempés. Surtout, on découvre les soignants, leur patience et la profonde empathie qu’ils ont pour leurs protégés. Dédramatiser, accepter la différence, être bienveillant : ici, ces mots ne sont pas galvaudés, et chaque lecteur gagnera certainement un bonne part d’humanité et d’optimisme au fil des lignes. Ce témoignage vous touchera autant qu’il m’a touché, j’en suis sûr.

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Le Poulpe au couronnement de Bokassa

Bonjour,



Mon petit retour sur Le poulpe au couronnement de Bokassa de JeFpissard Jbk

En 1977, lorsqu’un étudiant en droit, de l’ordre de la Basoche arrive à se faire inviter au couronnement de Bokassa, c’est un grand moment qui s’annonce. De ca fait réel, l’auteur nous livre un roman fort sympathique et frais.

L’étudiant devint le poulpe, personnage récurrent chez l’auteur. Le roi de basoche est prêt à tout et je me suis demandé jusqu’où il tenterait pour arriver à ses fins.

Allez je vous avoue que cet humour potache, ce langage cru m’a rappelé des grands moments lorsque j’étais étudiante en droit. Par moments on frôlait l’humour des carabins (Droit contre Médecine, le match reste toujours d’actualité !). Dans ces moment-là je vous jure que nous n’avions de juriste que le nom !

L’auteur revisite à sa manière ce fait historique et nous livre un diamant brut(quoi ? vous voyez un jeu de mots avec l’affaire des diamants.. Ben why not ?!!)

Certains passages sont surréalistes et vraiment truculents. J’ai énormément rigolé dans les transports. Jef on va me prendre pour une dingue mais bon sang que ça fait du bien.

J’aime les auteurs qui ne sont pas toujours dans la performance, et qui livrent à leurs lecteurs autant de plaisir que ce qu’ils ont eu à écrire leurs pitreries. Et en ces temps moroses, une dose de bonne humeur et de légèreté fait un bien fou.

Finalement le roman est aussi drôle qu’instructif au niveau historique. Je suis conquise !

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Bob l'Amerloc

Le titre m’a touchée et j’ai voulu lire ce livre. Connaissant l’écriture de l’auteur, j’ai foncé...et je n’ai pas regretté. C’est un récit sur des personnes ayant existé, bien souvent prisonnières de leur corps et avec pour seuls interlocuteurs ces formidables aides de vie.

On ne sort pas indemne de ce livre, écrit avec justesse et tendresse. on garde en soi les visages de Charly, Jamal, Nelly, Marylise, Martin et tous ces personnes extraordinaires dont parle l’auteur.



Merci à JeF Pissard pour ce livre-témoignage qui m’a prise aux tripes et qui restera dans mon cœur.



Je vous recommande vivement de le lire !
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Assis sur terre, debout au paradis

Retour un peu spécial pour bouquin un peu spécial.



Pas de héros craquant au regard gris acier et à la musculature parfaite, pas de bimbo blonde, forte et fragile, maniant l’arc comme personne, pas de meurtre, pas d’enquête, pas de romance, pas de magnifiques paysages, pas de, pas de…



Alors quoi ? me direz-vous, rien ?



Eh bien si, un quotidien brut de décoffrage de gens… Spéciaux. C’est-à-dire ? Des pas comme nous, des différends, des cassés ou des « pas finis ». Pas facile de localiser l’humain se cachant dans un corps tordu. Pourtant il est bien là. Planqué quelque part, compliqué et fantasque, éphémère et changeant. Insupportable parfois, voire violent avec lui-même ou avec les autres… Comme le sont tous les humains quoi ! Uniques et particuliers, avec leurs exigences, leurs sales manies et leurs côtés pourtant attachants.



Au fil de son apprentissage, tout en nous apprenant, l’auteur apprend à le chercher cet humain camouflé, à le trouver, à le reconnaître, à le manier, à communiquer avec lui, à l’apprécier, à tenter d’atténuer ses blessures.



C’est quoi ce bouquin ? L’exposé d’un registre réaliste et parfois dérangeant. La mise en mots d’un univers ignoré. Tout un panel de mots couchés sur le papier par un témoin actif qui découvre tout en décrivant. À moins que ce ne soit le contraire.



On lui emprunte son regard à ce mec-là, on lui vole ses surprises. Par procuration on vit ses petites joies ou ses petites victoires… Ça n’a l’air de rien du tout ou de pas grand-chose… Ça n’en a que l’air, parce qu’en fait, c’est énorme ! Énorme ce que de simples gestes prodigués, ce que l’attention, ce que l’écoute du silence peuvent apporter comme réconfort à des abîmés pourvus d’une âme.



Une âme ? Oui, vous avez bien lu, une âme ! Car chez tout humain, sculptural ou déformé, il y en a une ! L’auteur sans pour autant la nommer, semble même l’affirmer, insister. Et à mon sens il a bougrement raison. Il faut parfois savoir chercher.



Mais à mon avis, faire l’effort de chercher n’est pas suffisant pour comprendre et accepter ! Il faut également une bonne dose d’humilité, de pudeur, de volonté et de professionnalisme pour oser apprendre à le faire.



Ce bouquin est presque une méthode, un cahier du jour tenu par un aide-soignant. Il est utile parce qu’humainement enrichissant.



« Aujourd’hui il se passe ci ou ça. Diarrhée de machin à traiter, grosse colère de Truc à gérer, crise, peur, solitude et fou rire. Journée importante aujourd’hui, nouvelle arrivée, visite de la famille »



Des petits riens, notre monde est fait de petits riens, le leur aussi. Après tout, on se ressemble, un peu.



Pas de recherche de style, c’est télégraphique, répétitif, efficace, précis. Ça informe, ça ouvre les yeux, ça vous dit : « Aucune leçon à tirer de tout ça, acceptez simplement d’entrevoir comment ça se passe, c’est journalier et ce n’est pas loin de chez vous ».



Il me prend l’envie d’énumérer une liste de mots : « Expérience, témoignage, rapport, parcours, quotidien, réalité, souffrance, joie, corps, métier, utile, acceptation, quête, fêlure » J’aurais pu en trouver bien d’autres.



Confiné dans une époque étrange lors de laquelle à vingt heures des balcons applaudissent par mimétisme des soignants qu’ils ignoraient il y a peu, il est bon de rappeler que d’autres, des modestes et des anonymes, sont aussi et à longueur d’année en première ligne. Pour le boulot qu’ils font, eux aussi méritent leur part d’applaudissements. Et pas du haut d’un balcon parce que c’est une mode qui passera, comme toutes les modes. Lire ce bouquin, en parler, remplacera très avantageusement une salve d’applaudissements.


Lien : https://jeanbjouteur.wixsite..
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Qui a tué les Muller sur la Riviera Suisse ?

Le narrateur nous fait partager le récit de l’enquêteur sur l’assassinat, en 1977, d’un couple de la haute société à Montreux, sur la rive orientale du lac Léman. Cette ville touristique de la Riviera Suisse est la résidence du monde du spectacle et de la jet-set. Elle attire aussi les cambrioleurs et les premières conclusions de l’enquête sont celles d’un vol de bijoux. Mais ces derniers seront retrouvés, alors la police reprend ses investigations, l’un des fils- qui a disparu- est un suspect tout trouvé, car c’est un hippie, mais rien n’est simple dans ce récit palpitant.

L’auteur nous entraîne au cœur de Montreux, de son festival et de ses célébrités.

J’ai lu ce livre passionnant d’une seule traite.
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Qui a tué les Muller sur la Riviera Suisse ?

Une histoire (trop ) courte qui vous tient en haleine.

J'avais beaucoup aimé Bob l'Amerloc et, une fois encore, Jeff à frappé fort. Cette fois le style est journalistique, concis, nerveux, incisif. On parcourt 40 ans sans respirer. On traverse le mouvement hippie et les seventies, puis les années 80. Dans le récit planent les ombres des stones et de Pink Floyd.

Sur cette rivière suisse feutrée et secrète, un drame terrible va enflammer les rives du Léman, qui mettra presque un demi-siècle à trouver sa conclusion. Le déchirement d'une famille, la mort qui rôde. Entre le narrateur et le flic à la retraite même les silences pèsent lourd. Une histoire à lire d'une traite. Foncez vous ne serrez pas déçus !
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Bob l'Amerloc

Bob l’Amerloc faut pas trop le chercher, sinon il distribue des bourre-pifs façon téléthon, on verrait presque le compteur tourner en haut des pages. Le lendemain il est rattrapé par l’arthrose, mais bon pour un papy c’est normal. Entouré d’un Bruce Lee sur le retour (Mao) et d’un ami de toujours, ces 3 trois-là font bien la paire (et je pèse mes mots) – Embringués dans une course-poursuite où l’on ne sait plus trop qui court après qui, entre maison de ville, squat et les ors de la République, on va en parcourir du chemin tout au long de cette histoire. Dans un style au millimètre, calibré entre Audiard et Céline, pour une histoire entre Les tontons flingueurs et Voyage au bout la nuit, comme Bardamu, ce trio improbable va essayer d’apaiser les malheurs humains, tout en côtoyant les maux d'une humanité en désespérance, puis tour à tour : s’indigner, résister et se révolter, parfois cyniques, mais toujours en gardant Espoir. Avec ce roman à l’histoire improbable et aux situations désopilantes, parfois attristantes, l’auteur survole avec succès les affres de nos sociétés, les laissés pour compte, les profiteurs, les marginaux, et sous le divertissement, remonte la satire sociale. Dénoncer avec légèreté pour donner plus de poids aux arguments. Bob l’Amerloc, un livre qui se lit comme un apéro, léger et rafraîchissant. Avec en arrière-goût un peu de nos mauvaises consciences. À conseiller sans modération.
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L'impossible amour

Un roman émouvant !

L'auteur nous emmène dans une petite ville de province, Saint-Clair, dans les années 70, et campe des personnages dignes de Pagnol : l'épicier, le cafetier et bien sûr, un prêtre qui, outre son sacerdoce (enterrements, baptêmes, catéchisme), participe aux activités de la commune, telles le football ou le théâtre. Il y côtoie la belle Lydie, femme mariée avec un enfant qui s'ennuie un peu, son mari étant souvent absent... Un impossible amour naît entre eux. Nous assistons aux affres et tourments par lesquels passe Michel Lavoisier. Ses confidences à un confrère qui a lui aussi eu une relation "coupable" ne l'aident guère, pourtant...

Ce roman est une réflexion sur la difficulté du sacerdoce et l'occasion pour l'auteur de décrire la vie de province avec des personnages savoureux. Une belle histoire à découvrir !
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Bob l'Amerloc

Les Papys justiciers !



Quelle fut ma surprise au fil des pages ! L'auteur donne immédiatement le ton, autant dans la forme que dans les mots. L'argot est omniprésent, sans que cela perturbe le rythme dynamique de la lecture, au contraire! Les héros : Bob l'Amerloc ( Robert Penissard ) Grandji (Jean-Claude Giraudon ) et Mao ( Alain ) nous entraînent dans un polar loufoque où leur histoire qui parait banale part très vite en biberine ( pour rester dans l'ambiance). J'ai gardé le sourire tout le long, non, j'ai ri tout le long ! Bravo à JeF Pissard .



Si vous souhaitez passer un super moment de détente et suivre une belle intrigue policière, je vous conseille cette lecture trépidante, surprenante et humoristique de ces trois bras cassés mais courageux !
Lien : https://www.madylinerose.com..
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L'impossible amour

Un très beau roman, qui traite d'interdit mais surtout d'amour. Un amour maudit, contrarié, comme dans les drames épiques de l'antiquité. On y suit les sentiments grandissant d'un prêtre et d'une femme mariée, avec une tension montant régulièrement tout au long du récit. J'avoue avoir été happée par l'histoire et avoir eu du mal à reposer le livre.
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Qui a tué les Muller sur la Riviera Suisse ?

J'aime le style. Ça se lit super bien. La narration est originale, fluide, de petits paragraphes. C'est clair, limpide. L'intrigue, double meurtre, les gosses ne savent rien. Qui a fait ça ? Pas si simple surtout quand certains imprévus s'en mêlent. Il s'en passe des choses dans les familles fortunées ... L'auteur nous prend sous son aile, s'adresse à nous. Malaise, mystère ... Un bouquin qu'il est bien !
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Qui a tué les Muller sur la Riviera Suisse ?

Un autre genre...



... roman, oui, mais pas que ! Et un peu différent de ce qu'on lit habituellement de par sa construction.



Le plus : les précisions, notamment sur les recherches de l'auteur, à la fin.



Et pour reprendre ce qui a déjà été dit par d'autres : une plongée dans le passé avec une chronologie émaillée d'anecdotes qui font sens !



Bien vu Jef Pissard.
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L'impossible amour

L'amour plus qu'interdit mais au nom de quoi ?

Une nouvelle lecture de cet auteur que j'aime beaucoup. Et de nouvelles questions : c'est interdit. Oui. Mais au nom de quoi ?

Touchant, des personnages attachants et surtout, un roman pointant du doigt ce que "la société" désigne comme "mauvais" alors qu' il ne s'agit finalement que d'amour... (oui, juste de l'amour... Dieu est-il amour ?)
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Bob l'Amerloc

Un roman style tontons flingueurs réjouissant par un Jeff Pissar 2.0 en pleine forme littéraire, un auteur Appellation d'Origine Incontrôlable.

L'avis du BONOBO-LECTEUR:



Ah ma brave dame! si vous saviez, ça croustille sous les mirettes, ça réjouis du neurone, ça bouscule le quai Conti, ça torture le Larousse et le Robert. Oui, Robert, Bob en amerloc, parlons en justement. J'ouvre le livre, et l'action démarre par un petit larcin insignifiant. Un type fout un article dans la poche du Bob en question dans un hyper. Grosse colère de l’intéressé qui se fait serrer par la sécurité. Vénère complet le Bob, en état d'ébullition, les 7 centres énergétiques du corps en mode communiste, Bob voit rouge quoi! Une autoenquête démarre, et aidé de deux potes, JiCé et un drôle de timonier (Mao) karatéman de son état, les drôlatres vont tenter de dénouer cette embrouille. Et voilà que le stylo de Jeff Pissard nous embarque pour 300 pages de truculences. Le bonhomme à la verve à la Audiard mais version Pissard AOC avec des formulations magiques et parfois des états de grâce linguistique.



Seule ombre au tableau de ce livre réjouissant, la couverture qui pourrait paraître peu engageante pour certains mais passez outre, Pissard est un Auteur avant tout.
Lien : https://www.bertrandpeillard..
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Bob l'Amerloc

Loin des stéréotypes et des scénarios habituels, les protagonistes (on pourrait dire de vrais anti-héros) nous entraînent dans une aventure loufoque, bourrée de traits d'humour et de bons mots. Heureusement, l'amitié les soude et leurs faiblesses les rendent attachants, l'auto-dérision n'empêche pas la gravité de certaines situations. C'est la force de la plume de JeF Pissard : le comique se mêle tantôt au familier, tantôt au poétique, avec un petit côté San Antonio. Un polar déroutant, hors des clous, à découvrir absolument !
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Bob l'Amerloc

Un polar déjanté et hilarant !

On suit Robert (Bob), Jean-Claude (JiCé) et Mao embarqués malgré eux dans une aventure rocambolesque. L'humour est présent à chaque page et se marie bien avec le genre des personnages. Le style est très original, surprenant au début, mais il colle bien à l'ambiance. A lire.


Lien : https://www.amazon.fr/Bob-lA..
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Dieu en 1970

Mon avis :

Dans Dieu en 1970, Jean-François Pissard narre quelques mois de la vie d’un prêtre confronté au désir amoureux. C’est une histoire presque banale… Quelle région de France (ou d’ailleurs) n’a pas, dans ses souvenirs, un curé qui a renié ses vœux de chasteté ? Quel diocèse n’a pas, au sein de son ministère, un officier du culte qui a détourné ses yeux des attraits célestes pour des appâts plus charnels ?

Car sous la robe de l’ecclésiastique, il y a toujours un homme…

Mais à travers ce récit, ce ne sont pas seulement les tourments d’un être déchiré entre son engagement spirituel et sa condition humaine qui intéressent l’auteur. Le personnage central du roman, c’est aussi la microsociété d’un village des années soixante-dix, dans lequel tout le monde se connaît, tous les habitants sont en interaction les uns avec les autres. Dans ce macrocosme, chacun a sa place à tenir et se doit de ne jamais s’écarter du rôle qui lui est dévolu. Dans les campagnes, il y a presque un demi-siècle, le pouvoir religieux est encore au cœur des conventions sociales. L’église est au centre du village et la parole de son curé a valeur de phare. Le moindre bouleversement de l’ordre établi peut rompre cet équilibre et doit être caché. La vérité devient mensonge et le mensonge apporte son poids de culpabilité.

Alors qu’en est-il de la puissance des sentiments, de la réalité des désirs, face aux convictions ? Celles de l’homme d’Église qui lui interdisent un amour terrestre ? Celles d’une femme qui croit aux valeurs de la famille telles qu’on lui a inculqué ? Celles d’une société dont la cohésion repose sur un comportement déterminé ?

En nous contant cette rencontre amoureuse entre un curé et une femme mariée, ce sont aussi les travers d’une certaine société rurale que nous décrit sans parti pris, d’une plume élégante et précise, Jean-François Pissard. Une lecture très agréable, qui interroge sans en avoir l’air sur le pouvoir de ses propres certitudes et le poids de l’éducation reçue.

Un prêtre peut-il connaître la passion charnelle ? Une femme mariée peut-elle tomber amoureuse d’un autre homme ? L’esprit répond oui, mais la raison les enchaîne. La société les juge par le regard des autres, mais quand la force des sentiments vient ébranler les croyances sur lesquelles on s’est bâti, c’est tout l’édifice social que l’on remet en question.

L’histoire se termine tragiquement, l’honneur est sauf… mais les questionnements restent en suspens.
Lien : http://poljackleblog.blogspo..
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MO, raconte leur tes camps de travail et le..

Ce sont les mémoires de Maurice Mansaud : il a été enrôlé de force dans un camp de travail allemand et il raconte sans pathos tout ce qui est arrivé là-bas, en dehors et la libération puis bien après. On est pris par le témoignage choc : bouleversé même alors que le narrateur, s'il fait un retour en arrière, et s'il s'exprime au présent, - eh bien, il ne s'apitoie pas sur son sort. On est lui : Maurice Mansaud : dans sa peau et on a les pétoches : on sait que notre vie tient à un fil. Il s'agit de survivre, de dépasser la faim et donc de manger des patates crues, de se planquer et de prier pour que les bombes ne déflagraient pas l'immeuble... et ces gaz qui tuent qui brûlent. C'est l'horreur. On tient grâce à la solidarité, grâce à l'amitié et on espère... la libération. C'est pour moi un témoignage historique d'une très grande valeur et j'ai -, moi qui suis une passionnée d'histoire, - beaucoup appris, par exemple sur l'impact des traumatismes qui déclenchent la maladie de Charcot, l'impôt pour les célibataires et j'en passe... Ses mémoires sont magnifiques, poignantes.
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Pour une ouverture d'esprit

« Pissard ? Vous avez dit Pissard ? »… Curieux ouvrage à la croisée de la philosophie, de psychologie, voire de l’anthropologie, que celui produit par le collectif Jef Pissard et le TeamZenzen. Et de la zénitude, il en faut pour appréhender cette complexe créature qu’est l’être humain. La voici donc examinée sous ses différents aspects : relationnel, comportemental, culturel, spirituel. Et cela donne un ensemble de réflexions frappées au coin de l’objectivité la plus exigeante. D’ailleurs l’objectivité, premier des thèmes abordés, donne le ton. Noblesse oblige. Plus loin seront passé au crible nos rapports au langage, à la famille, à l’âge, aux sexes, au travail, au groupe, au leader, à Dieu, à la Marseillaise etc… Etonnant ! Et on se prend à se confronter, à se reconnaitre !... A s’arrêter un peu et à réfléchir !

Le texte est truffé de citations savoureuses empruntées aux grands penseurs, mais tout aussi bien au blogueur de base. Pour ma part j’en collecte deux bien utiles en notre époque menée par les réseaux : « La bêtise insiste toujours » (Albert Camus) et « Savoir écouter c’est posséder, outre le sien, le cerveau des autres » (Léonard de Vinci). En conclusion je ne saurais trop vous conseiller la lecture de cette « ouverture d’esprit » qui vous permettra de prendre une hauteur confortable quant à votre humaine condition.


Lien : https://www.peintureaborigen..
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Mon mari est un matou

Comme à chaque fois que j'ouvre un livre de cet auteur, je me demande : "mais où va-t-il m'emmener maintenant ?". Mélange d'excitation littéraire et de soif de découverte tant il me sort des sentiers battus, sur la forme comme sur le fond.

Le titre m'a intriguée, amusée, et je me suis vite laissée embarquée dans cette histoire qui, sous couvert d'humour et de fantaisie, aborde un sujet de société : les rapports dans le couple. Quelle est la place de chacun ? Est-elle facile à échanger ? Jusqu'où peut-on aller ? Et finalement, l'amour dans tout cela, prend la place de choix. L'amour des chats, l'amour des gens, l'amour entre un homme et une femme. Tout cela transparait dans ce roman qui m'a fait du bien, que j'ai lu d'une traite, qui m'a fait sourire et réfléchir.

Et le clin d'oeil à Baudelaire, j'ai adoré, ses poèmes sur les chats étant je trouve magnétiques et magnifiques.



Merci à l'auteur pour cet excellent moment de lecture !!
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