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3.6/5 (sur 34 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Douai , le 12/09/1894
Mort(e) à : Paris , le 25/12/1979
Biographie :

Pseudonyme : Kemmel

Jean Bommart (écrivain né à Douai le 12 septembre 1894 et décédé à Paris le 25 décembre 1979.

Il a écrit deux livres de science-fiction sous ce pseudonyme :

Je reviens de..., Fleuve Noir anticipation, 1957
Au bout du ciel, Fleuve Noir anticipation, 1962

Source : nooSFere
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Bibliographie de Jean Bommart   (23)Voir plus

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- cet entourage du führer est mur pour le cabanon! songeait sauvin. chacun espère attraper le pouvoir en trahissant le premier et en trompant ses rivaux.quel
pouvoir? dans huit jours il n'y aura plus de chef du gouvernement, ni Reich! je
suppose que russes et américains les mettront d,
accord en les élevant tous a
la dignité de pendus. et ils seront fort étonnés se demandant ce qu'on peut bien leur reprocher, vraiment.
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Tout à coup vint à Brémond ine idée fulgurante. Une de ces idées qui au lieu de germer et se former lentement dans l'intellect, naissent adultes, surgissent à l'esprit complètes, parfaites, leurs conséquences autour d'elles! Comme jadis la déesse Minerve avait jailli du néant dans le cercle des Dieux, toute casquée et armée... Seulement cette idée était folle.
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Doucement!" cria Wainwright dans son micro. Le fracas des moteurs faiblit; le cliquetis des chenilles usées s'entendit, dans l'étroite cellule blindée, comme un bruit d'enclume frappée alternativement par des forgerons vigoureux. Le mitrailleur, par l'embrasure arrière, vérifia que le char suivant avait entendu, gardait sa distance. Ils étaient trois Sherman américains à suivre en file indienne ce chemin de bois herbu et creusé d'ornières de la forêt de Hartfeld. Wainwright, chef de patrouille, commandait par fil les écouteurs des deux mécaniciens,des chargeurs, pointeurs et mitrailleurs de son propre char et aussi, par radio ondes courtes, ceux des autres Sherman.
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Bien que la petite ville fût très près du "front", on dormit tranquillement: les états-majors ennemis ne se bombardaient pas entre eux. Cette règle de bienséance internationale était l'unique loi de la guerre restée jusqu'alors inviolée!
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- Ah ? dis-je. Kérensky n'est pas solide ?"
Il fronça le sourcil :
"Mon cher camarade, excusez mon indiscrétion. Mais d'où diable sortez-vous ?
- De la mer Noire. Et avant, de la Méditerranée. Je voyage depuis quarante jours et quarante nuits.
- Ah ! c'est vous le nouveau ? Bon, bon, excusez-moi ! Il faut tellement se méfier, à présent, de toute figure inconnue... Eh bien, Kérensky a l'air remisé au magasin des accessoires, d'après les bruits qui courent. Téléphone et télegraphe sont coupés depuis deux jours et on ne sait même pas qui est au pouvoir, ou même s'il existe encore un gouvernement en Russie !
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Il est heureux de son doublé, Dramard. Sa joie se manifeste par une "exhibition" très réussie; nous admirons en connaisseurs la parfaite tenue des virages, la souplesse des retournements, la rapidité des tonneaux.
Gracieusement les ailes s'inclinent, se renversent; nous apercevons successivement le dos diapré des plans, et leur dessous gris perle fleuri de cocardes. L'air module à travers les câbles un chant d'orgue, qui va du grave à l'aigu. Il semble que cet oiseau mécanique soit un aigle géant qui s'amuse à étonner le soleil : c'est ravissant...C'est ravissant jusqu'à l'instant où l'avion éclate avec un bruit pareil à un coup de canon, faisant sortir tout le monde des baraques...Tandis qu'un fuselage sans ailes pique à la verticale avec un sifflement aigu, terminé par un choc effrayant.
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- Oui, dis-je, jusqu’ici le meurtrier nous apparaît parfaitement sensé. Mais, ensuite, il agit en fou. Il a toute possibilité d’achever le malheureux notaire d’un autre coup qui sera mis au compte de l’accident, puis de s’enfuir. Au lieu de quoi il va chercher dans la grange en construction une corde qu’il sait y être – nouvelle preuve que c’est un homme du village ! Il traîne sa victime expirante jusqu’au calvaire, lui passe le filin au cou et tire sur l’autre bout après l’avoir jeté par-dessus un bras de croix de gauche – celle du mauvais larron so l’on en croit la tradition – comme sur une poulie. Le notaire n’a pas dû se débattre ; il ne devait lui rester qu’un souffle de vie. Tu l’as vu comme moi : le pauvre diable a la figure de quelqu’un mort en dormant, d’un arrêt du cœur.
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J’étais épouvanté. Sur la Terre avant mon départ – même à l’O.N.U. – on parlait de la guerre atomique fort paisiblement. Il ne faisait aucun doute que l’éventualité n’est fut acceptée par tout le monde, hormis quelques savants que l’on priait de se taire. Ils avaient inventé la bombe ; on les avait payés, félicités, décorés. L’emploi de leur engin regardait maintenant les généraux et non eux. Les généraux étaient ravis d’avoir à manier une arme aussi épatante. Si elle amenait la Fin du Monde ? Allons donc ! Un général ne croit pas à la Fin du Monde. S’il avait assez d’imagination pour cela, il ne serait pas général !
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- Bon ! Et, mort, il l’aurait pendu aussi bien ? Pour la mise en scène ?
- C’est probable ! affirmai-je.
- Alors déclara Rucher, il n’y a peut-être qu’un accident, sans plus ?
Je le regardais avec stupéfaction. Il se frottait les mains. Il reprit :
- A mon tour d’hypothèser, si j’ose dire. Tu admets que la direction de maître Papon a pu casser subitement ? Ou que l’extinction brusque de ses phares de nuit, ait pu lui faire quitter sa route et le lancer en bas du talus, après ralentissement ?
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Mise en scène ? Parfaitement ! Seule explication possible : l’assassin est un maniaque, un obsédé, un romantique. Il haïssait ce Papon ; il le haïssait si fort qu’il écrivait sur les murs : » Pendez e notaire ! ». Rappelle-toi cette énorme inscription. N’est-ce pas le fait d’un obsédé à l’idée fixe ? Eh bien !
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