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Citations de Jean-Christophe Grangé (1619)


"Même les singes tombent des arbres", disent les Japonais.
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La fin du XXème siècle avait répété jusqu'à l'usure un lieu commun, résumé par la sentence de Nietzsche : "Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort." C'était une connerie. Du moins dans l'acceptation banale et contemporaine...
Au quotidien, la souffrance n'endurcit pas. Elle use. Fragilise. Affaiblit. Freire était payé pour le savoir. L'âme humaine n'est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. C'est une membrane sensible, vibrante, délicate. En cas de choc, elle reste meurtrie, marquée, hantée.
La souffrance devient alors une maladie. Avec sa vie propre. Sa respiration. Ses oscillations. Elle se réveille sans prévenir et, plus dangereusement encore, se nourrit d'elle-même. Les crises surgissent. Sans lien visible avec le présent ni l'environnement. Ou alors, si le lien existe, il est si profond, si enfoui, que personne - même pas le psy - ne peut le mettre en évidence...
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La montagne accouchant d'une crotte de souris
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This is the end ,beautiful friend...
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Pour les officiers, la guerre est une abstraction, un jeu de manigances et de paris payés sur le terrain par d'autres.
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La pluie qui va qui vient, au dessus de vous, et au dedans aussi. Ce qu'une telle rumeur a à vous dire, vous le savez déjà. C'est le murmure des origines, la voix de la mère sur l'oreiller, le bruissement de la vie, soudain matérialisé qui court en vous aussi sûrement que le sang et les larmes.
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A cet égard, elle aurait du lui parler, lui expliquer, implorer son aide. Qu'est ce qui l'en avait empêchée ? L'orgueil. Plutôt mourir que d'affronter le poids de ses mensonges.
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Il avait aussi rencontré des élus locaux, des conseillers, des experts. Des optimistes qui avaient des projets plein la tête. Des alarmistes qui préconisaient d'acheter des drones, des caméras, des armes. Des radicaux qui voulaient tout détruire pour édifier, à la place, des résidences plus coûteuses. Montez les prix, la vermine crèvera d'elle-même ...
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Elle recula, sidérée. Elle croyait avoir échappé à la mort. Elle avait tort. Tout à fait tort. Parce qu'elle n'était pas seulement brûlée. -

Elle était irradiée.

Virtuellement morte.
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Lao-tseu a dit; Le plus grand conquérant est celui qui sait vaincre sans bataille.
Anaïs détestait les gens qui utilisent des citations. Une façon sournoise de se hisser au niveau du penseur.
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Bientôt, le camion ne fut plus qu'un point minuscule. Un atome insignifiant dans un grand désert blanc. Un électron qui ne pouvait plus arrêter sa course insensée. Une particule qui contenait, sinon la promesse, du moins le rêve d'un avenir meilleur.
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De retour à la villa, un orage éclata. Un bel orage de fin d'été, franc, sonore, faisant trembler les verres et les nerfs. Un bouleversement du ciel qui impliquait aussi un mouvement des profondeurs, quelque chose de sismique... Après le travail des basses, I'irruption des aigus. La pluie, qui va, qui vient, au-dessus de vous, et au-dedans aussi. Ce qu'une telle rumeur a à vous dire ,vous le savez déjà. C'est le murmure des origines, la voix de la mère sur l'oreiller, le bruissement de la vie ,soudain matérialisé, qui court en vous aussi sûrement que le sang et les larmes.
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Pour prendre des résolutions, il faut avoir un avenir.
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Il faut bien comprendre l'envie de boire des alcooliques. Ce n'est ni un désir ni une attirance- plutôt un juste retour des choses. Le poivrot appartient à l'alcool, au sens organique du terme. Les atomes peuvent établir entre eux des liaisons immatérielles, séparez-les, ils reviendront à cette connexion primordiale. Pour Minna, cétait pareil. D'une certaine façon. avant même de s'enfiler le premier verre, le matin, elle était déjà l'alcool. Sans cette substance, elle était incomplète. A sec elle allait contre sa nature. Ce magnétisme qui l'attachait irréversiblement au poison ,elle l'éprouvait dès qu'elle ouvrait un œil. C'était pour ainsi dire l'essence de sa conscience.
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Il parvint sur la Canebière.
Et se retrouva à Alger.
La plupart des passants étaient d'origine maghrébines. Les femmes étaient voilées, les hommes portaient la barbe, parfois la calotte blanche de prière. Des jeunes avançaient en bande,mal rasé, l’œil sombre, le teint mat.
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ll prit la route, d'humeur joyeuse .Le crépuscule baignait sa course dans un lac de sang tiède. Il avait laissé la Mercedes décapotée. Le vent, la chaleur... Cette expédition solitaire (sur une autoroute construite par la famille von Hassel) lui rappelait un long coup de ciseaux dans une toile écarlate, quand la trame du tissu capitule face au métal. Il était la lame argentée. L'éclair dans le magma pourpre.
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Que Calcutta a mis en place un système de survie très spécifique. Une sorte d'économie de la misère. Ne croyez pas que tous ces mendiants, ces miséreux, ces estropiés soient malheureux. Les Bengalis aiment la vie et font face à des situations impossibles, toujours avec le sourire. Calcutta n'est pas une ville au sens d'une communauté solidaire, c'est une infinité d'individualités qui survivent au jour le jour.
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L'autopsie, c'était le temps de la vérité crue. Plus de vëtements, plus de sang, plus de feuilles mortes pour dissimuler les mutilations insoutenables et les béances figées. Du net, du blanc, du noir. La froide brutalité de l'abattoir.
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Hölm était une ménagerie à lui tout seul : une grosse tête rouge comme un cul de babouin, deux petits yeux argentés aussi furtifs que des goujons sortant de l'eau, un cou de taureau, des épaules râblées, des jambes et des bras puissants. Et avec ça, poilu comme un gorille.
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Aujourd hui, il était admis que la Maison brune était née de la capitulation allemande, de cet immonde traité de Versailles, de l'humiliation du peuple germanique. Peut-être. Mais le nazisme était surtout né de la bière. Dans ces relents moisis de houblon et ces vapeurs d'alcool qui faisaient macérer les cerveaux. Dans ces brasseries enfumées qui puaient l'eructation et la pisse, et ressemblaient le soir, sous les chandelles vacillantes, à de gros organes sanglants où germaient ces putains d'idées antisémites, cette aspiration à mettre tout le monde au pas et à écraser les peuples d'Europe..
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