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3.86/5 (sur 187 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , le 25/04/1989
Biographie :

Jean-Christophe Réhel est poète et romancier.

Son premier recueil de poésie a été publié en 2014 aux Éditions de l’Écrou avec "Bleu sexe les gorilles". En poésie, il a publié "La fatigue des fruits" (2018) chez L’Oie de Cravan et "La douleur du verre d’eau" (2018) aux Éditions de l’Écrou.

Il a également fait paraître "Ce qu’on respire sur Tatouine" (2018) chez Del Busso (lauréat au Prix littéraire des collégiens 2019).

À l'automne 2019, il publie "Peigner le feu" à la Courte Échelle, un recueil de poésie jeunesse.

Jean-Christophe Réhel anime des ateliers de poésie.

page Facebook : https://www.facebook.com/jcrehel/
Twitter : https://twitter.com/c_rehel/

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Bibliographie de Jean-Christophe Réhel   (11)Voir plus

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LE PLANCHER DE LA LUNE est un recueil de poésie qui met des mots doux sur le défi quotidien de celles et ceux pour qui lire est un sentier semé d'embûches. Pas facile pour le narrateur d'avoir les deux pieds sur Terre. Surtout s'il doit s'y battre avec des mots qui refusent de collaborer, des phrases qui se dressent comme des obstacles et des livres qui n'en finissent plus de l'assommer. Par bonheur, il y a son chien, la lune avec son horizon d'étoiles, et toutes les merveilles qui y scintillent. Les Libraires https://bit.ly/3mJV4Ut la courte échelle https://bit.ly/40qwar3 **** Texte : Jean-Christophe Réhel Interprétation : Philippe Turcotte et Jean-Christophe Réhel Illustration : Ohara Hale Vidéo : Farid Kassouf Musique : Gabriel Vallée

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Voici ce qui cerne bien le personnage principal.

Elle en vient à la conclusion que je me suis détaché de tout ce qui m'entoure pour ne pas avoir mal. En ce moment, j'ai l'impression que tu es comme dans l'espace et que tu ne sais pas comment revenir sur terre. Tu sais plus comment reconnecter avec toi même.
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après la job mes doigts
sont sales comme le ciel
il n'y a plus d'étoiles
elles sont toutes dans mes mains
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J'ai un vrombissement dans l'oreille. Le bruit vient par vagues, j'entends des ondes sourdes dans mon oreille gauche. Je me sens comme un coquillage, un coquillage avec des cheveux bruns...p. 63

Les journées passent lentement. Elles font exprès. Elles se ressemblent toutes, elles s'étirent, elles ne savent pas quoi faire de leur peau. Des fois elles font de la neige. Des fois elles sont super calmes, elles font de la poterie, je ne sais pas. Je ressemble beaucoup aux journées. Je ne fais rien de ma peau. p. 98

Un premier mensonge pour Amidala. Je sais que ce ne sera pas le dernier. J'accumule les mensonges pierre par pierre, et à la fin de chaque relation, j'observe la structure. Je pense que c'est comme ça qu'ils ont bâti  les pyramides. p.99

Je vais à la Brûlerie un jour sur deux... On m'apporte un petit café régulier et un verre d'eau ... Quand je finis par m'en aller, la serveuse me dit : 'À demain', et pour la défier, je reviens le surlendemain. De cette façon, j'ai l'impression de contrôler ma destinée. p. 104

J'écoute une musique de relaxation. C'est le bruit de la nature. J'entends des oiseaux, des insectes, du vent, le bruit d'une rivière au loin. Ma chambre d'hôpital se transforme en parc national. Je suis l'attrait numéro un au Canada. p. 244

Je suis un peu déboussolé. J'essaye de ne pas pleurer, je ne veux pas pleurer, je ne veux pas gâcher ce moment. Je prends mon temps pour ne pas avoir de trémolo dans la voix. Je réussis à dire : Merci beaucoup, Normand, ça me touche'. 'De rien, ti-gars'. Il se lève, il ne se retourne pas, il monte les marches une par une. Il disparaît lentement, puis complètement. Je ne le vois plus, mais je sais qu'il est quelque part dans ma tête. Il ne s'évapore pas. p. 281
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Je m'ennuie de toi.
Le reste de la nuit est longue. Les minutes sont noires et descendent lentement jusqu'à mon coeur.
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le grain de beauté
sur ton visage
ce n'est pas simple
c'est un nouveau départ
ce n'est pas simple
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On traverse le stationnement et on entre dans le Mr. Puffs. Je commande une boîte de douze. Six Puffs au caramel salé et six Puffs au chocolat noisette.
—Ouin, c'est pas mieux des Timbits?
— C'est dégueulasse des Timbits.
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les fenêtres sont parties elles ont laissé
des bouts de ciel sur mes jeans
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Y a juste les fans de René Simard qui mangent des pommes.
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Un jour, je réussirai à enlever le cheveu sur mon cœur.
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Mon cœur est une pelouse avec un banc de neige dessus.
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