Jean-François Lépine sur la ligne de feu
Pendant quarante-deux ans à la télévision et à la radio, j'ai toujours eu à portée de main un de mes carnets de notes. À l'écran, ils faisaient partie de l'image. Quand Marc Laurendeau...
On peut avoir peur de ce qui s’en vient, mais on peut aussi décider d’en profiter. Pour cela, il faut apprendre des autres pour savoir et innover afin de trouver sa place. Nous assistons dans le monde, heureusement à mon point de vue, à un nouvel équilibre entre des pôles nouveaux et anciens de développement et d’influence, une diversification géographique et économique de la planète qui mettra fin à la domination qu’exerçait l’Occident depuis deux siècles, mais qui va aussi dorénavant mettre à contribution des régions du monde qui tardaient encore à s’affirmer, comme l’Afrique, qui s’apprête maintenant à décoller.
… et les gens qui manifestaient trop de sympathie à notrevendroit ou à l’endroit de nos idées se faisaient taxer de bananes : jaunes à l’exterieur, mais bland a l’intérieur.
La vie de correspondant à l’étranger, c’est probablement ce qu’il y a de plus extraordinaire pour un journaliste. Parce que, comme diraient les Chinois, on est d’abord loin de l’empereur, du patron ou du rédacteur en chef. On est seul à gérer son bureau, ses projets ; seul à la tête d’une petite entreprise. C’est un défi, puisqu’on est aussi seul à en assumer les risques et les échecs possibles ; mais c’est certainement intéressant sur le plan de la liberté. Et en plus, la vie en poste à l’étranger, surtout quand le pays est exotique, c’est le bonheur de découvrir constamment quelque chose de nouveau, quelque chose qu’on n’a jamais vu, d’explorer de nouvelles frontières. C’est, littéralement, le mythe de Tintin dans son application la plus entière.
Ces petits êtres résilients aux visages et aux mains sales, qui endurent les folies des adultes. Ces réfugiés des guerres absurdes, dont Kim Thúy, l’écrivaine québécoise d’origine vietnamienne qui a si bien décrit l’instinct de survie dans son beau roman Ru. Ou les enfants laissés pour compte des quartiers défavorisés de nos villes. Réfugiés dans leur propre pays. Ce sont ces enfants qui devraient nous obséder et mobiliser nos efforts. Quand ils n’existeront plus, quand ils seront bien nourris, assis, propres, sur un banc d’école près de chez eux, l’humanité aura accompli son destin le plus noble.
Je voudrais bien regarder le passé, mais je suis trop occupée pour m'y attarder.
Dans le paysage médiatique complexe qui nous entoure maintenant, où chacun peut s’improviser journaliste et diffuser de l’information, la tentation est également forte pour quiconque de recourir au sensationnalisme, de « tourner les coins ronds » comme on dit, pour attirer l’attention. Le danger aussi, c’est que la vitesse et la multiplication des « plates-formes » de diffusion de l’information rendent le message plus superficiel, plus édulcoré, moins profond, moins vérifié.
Une excellente remise en contexte de la politique étrangère de plusieurs pays dont entre autres la Chine,l'Inde,Israel et plusieurs autres. L'auteur aborde également la politique canadienne et québécoise en y jetant un regard nouveau des jeux politiques en coulisse. Le correspondant de Radio-Canada à l'étranger nous permet de redécouvrir des volets captivants de l'histoire moderne.J'aime beaucoup le style franc et direct de l'auteur.
Malgré l’ouverture dont ils ont fait preuve pour devenir la première puissance commerciale du monde, les Chinois conservent encore à ce jour cette double relation d’amour/fascination et de haine à l’endroit de l’étranger, et les nouveaux médias accentuent cette tendance nationaliste à outrance dans ce pays qui adopte pourtant à une vitesse fulgurante notre mode de vie.
L’avenir du monde arabe ne sera pas facile. La flambée d’enthousiasme qui a gagné la planète après le début du Printemps arabe donne lieu ces temps-ci à beaucoup de rêves brisés et de désespoir. C’est probablement la région au monde qui compte le plus de victimes de la guerre depuis le début du XXIe siècle. Des morts, des blessés, mais surtout des millions de réfugiés innocents. Il faut peut-être tirer de tout cela une leçon que l’histoire devrait pourtant nous avoir apprise. La révolution, surtout quand elle bouleverse autant de tabous, ne se fait pas en un jour et, dans ce contexte où tous les anciens points de repère changent de plus en plus rapidement, je fais partie de ceux qui pensent que tous les espoirs sont permis.
Enfant féru d’histoire, rempli d’imagination, il aurait pu écrire, devenir un auteur à succès. Adolescent fasciné par le monde du sport automobile, il connaissait tout du dessin et de la conception des bolides qui nous faisaient fantasmer et dont il allait admirer les performances au circuit de Mont-Tremblant. Il aurait pu devenir chef d’équipe chez Lotus ou McLaren – les constructeurs vedettes de l’époque – et passer sa vie à concevoir les prototypes les plus performants. Non, il n’avait pas poursuivi ses rêves, parce qu’il avait cédé à une étrange urgence de s’installer, de gagner sa vie et d’entrer dans un monde d’adultes responsables dont l’ennui le minait.