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Critiques de Jean-François Pré (40)
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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Déraiso..

Le choix d'une lecture est une étape qui ne manque pas de plaisirs, instants où il faut imaginer, espérer, rechercher, renoncer, recommencer... Le moment qui précède la découverte des premières lignes est riche en émotions et en interrogations. Ai-je fait le bon choix ?



J'ai fait le bon choix en ouvrant "Déraison d'État" quelques jours après avoir rencontré Jean-François Pré, un échange cordial durant lequel il m'avait présenté le commissaire Langsamer, héros récurrent de ses polars depuis 2012. C'est vrai, j'ai été d'abord un peu déçu car Langsamer n'est pas très présent dans ce roman même si sa participation dans l'enquête est déterminante. Cependant le récit de l'auteur présente tellement de qualités et d'imagination dans sa construction que j'ai été rapidement enthousiasmé.



Ce roman est comme un puzzle. Il y a au départ, en Normandie, la disparition de la jeune Séverine. Cette tragédie va permettre à plusieurs personnages de se retrouver ou de faire connaissance. Il y a bien sûr Georges Langsamer, le flic où plutôt l'ex-flic de Deauville, qui est alerté par son ami Jean-Pierre Rigaud, officier de la DGSI, Alexander Hyppolite Rigaud le frère de Séverine, jeune et prometteur journaliste d'investigation au Busard et quelques autres déjà mis en scène dans de précédant titres de la série Langsamer ( je ne les ai pas lus mais cela n'a pas gâché mon plaisir ). Tout ce beau monde va enquêter dans les coulisses du pouvoir et dans les tribunes des champs de courses hippiques. Et c'est là que l'on découvre l'habileté de Jean-François Pré qui a imaginé un récit plus vrai que nature, un véritable true crime où l'implication de chaque protagoniste est restituée à tour de rôle dans des chapitres aux titres énigmatiques.



Jean-François Pré a été journaliste, spécialiste du milieu hippique et il n'a pas son pareil pour mettre son expérience au service d'une fiction qui ne cesse de rappeler au lecteur l'actualité récente. Les pièces du puzzle s'assemblent, un contexte électoral exacerbe les ambitions et favorise les magouilles prônées par des conseillers politiques souvent déconnectés de la réalité, les médias sont omniprésentes et puis il y a l'argent, sans cesse présente mais toujours invisible. La magouille devient un complot dans l'intimité feutrée d'un restaurant étoilé. Il ne reste plus qu'à trouver un lampiste, le compte à rebours commence, le suspense s'installe, les rebondissements sont au rendez-vous pour le plus grand plaisir du lecteur.



Jean-François Pré a choisi habilement un journaliste d'investigation pour démêler cette affaire sensible. Alexander Rigaud et son rédacteur en chef Alfie éclairent le récit, tirent les fils d'un écheveau politique particulièrement embrouillé. Langsamer est là quand il faut, sa perspicacité est déterminante. Il est à Longchamp, au coeur de l'action, pour le Prix de l'Arc de Triomphe parmi toutes les fortunes de la planète hippique, monarchies du Golfe et Qatar en tête. Le regard de l'auteur face à cette foule "déguisée" est lucide et un brin pince-sans-rire et il le restitue avec un vocabulaire riche et imagé. La qualité du style est une autre réussite de ce polar.
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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Épisto

Épisto -- Jean François Pré



Premier livre que je lis de cet auteur connu sur les ondes télévisuelles et dans le monde hippique et sûrement pas le dernier tellement j'ai été totalement conquis par le commissaire Langsamer.

Un rythme infernal soutenu par une plume très " So British " que j'avais l'impression de relire du Agatha Christie.

J'ai véritablement aimé cette ambiance dans ce milieu de l'hippisme ( mais pas que ).

Une intrigue au cordeau avec un final époustouflant que je ne peux que vous conseiller.

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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Les 9..

Une écriture précieuse, documentée, riche d’images et de clins d’œil. la Normandie éternelle (on y est presque), un décor suranné avec en toile de fond le milieu hippique (que connaît plus que bien l’auteur et pour cause). Il nous entraîne dans une intrigue vertigineuse à la Agatha Christie, en plus rythmée, qui dure 9 jours (comme la durée de vie présumée d’un cafard lorsqu’on lui coupe la tête). Une histoire complexe qu’on arrive cependant facilement à suivre (ça c’est le talent du bon conteur !). Une galerie de personnages comme un album de famille (Une famille… un peu éclatée quand-même).

Des meurtres, dont un artiste peintre prometteur assassiné dans le manoir d’une fascinante riche aristocrate. Georges Langsamer, un ex-commissaire en retraite, un brin british, raffiné (un autoportrait de l’auteur, ce n’est pas totalement impossible...), sera appelé en renfort. Des pistes étudiées en simultanées et un suspect : le Président de la république.

Au fil des pages on croise également journaliste, amateur d’art, entraîneur, un cafard donc (que je vous laisse découvrir) et également beaucoup d’humour.

C’est passionnant d’un trait à l’autre. J’ai tourné les pages sans m’en rendre vraiment compte jusqu’au dénouement. Chaque temps mort de la journée fut prétexte à m’y replonger (ce qui dans mes habitudes de lecteur un peu éparpillé est un excellent signe).

Un final en boulet de canon, un aboutissement digne d’Hercule Poirot ou d’un horloger Suisse !

C’est précis et bien amené. Il y a tout un univers derrière ce beau roman.

Bref je me suis régalé et au-delà de l’intrigue elle-même, c’est la façon dont elle est racontée qui m’a enthousiasmé. Je trouve que Jean-François Pré écrit comme chante Franck Sinatra, une note un mot et on est transporté ailleurs, à Chicago ou en Normandie. Je ne saurais trop vous recommander la lecture de ce polar hautement raffiné.
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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Menac..

Très, très moyen...
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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Les 9..

Que celles et ceux qui croient que le cosy mystery est un genre mineur qui se lit les jours de pluie en avalant une tasse de jus de boue appelé thé par les vieilles ladies passent leur chemin. Le bon cosy mystery se déguste par tous les temps, aussi bien avec du lapsang souchong qu’avec du single malt. C’est la touche british qui en fait tout le charme. Amateurs du genre, voici un très bon cru.

Ici le héros s’appelle Georges Langsamer. Le nom annonce la couleur (langsamer signifie plus lentement en allemand) : le bonhomme prend son temps pour enquêter mais ne laisse rien passer. Ancien flic à la retraite, il est souvent appelé en renfort par ses anciens collègues à condition de ne pas être bousculé.

Dans Les 9 jours du cafard, Langsamer doit résoudre deux affaires de meurtres dans le milieu hippique, à Deauville et en Grande-Bretagne. Il va jouer une partie acharnée face à une galerie de personnages surprenants. Sur le court, c’est une aristocrate écossaise manipulatrice qui lui renvoie la balle. Dans les gradins, le public est tout aussi banal et discret : une journaliste arriviste qui s’exprime comme un charretier, un dandy grec féru d’art, un entraîneur de pur-sang, et j’en passe, ne perdent rien de leurs échanges. Tapi dans l’ombre, un personnage encore plus atypique compte les points : le Cafard himself ! Jean-François Pré ne fait pas dans la modération. L’intrigue est improbable, les personnages loufoques, le style fleuri, l’humour of course pince sans rire! Les invraisemblances abondent, mais peu importe. L’auteur s’amuse et nous aussi. Car aussi incroyable que cela puisse paraître, l’ensemble fonctionne. Derrière la fantaisie, une rigueur dans l’intrigue, une construction parfaitement maîtrisée, beaucoup de finesse dans l’écriture, des ambiances et des décors joliment plantés. Un nuage de lait dans votre thé ?
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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Les 9..

Ah il en a dans la tête ce commissaire à la bouille de Bécassine !

Qui n’est pas breton, mais normand.

Qui est en fait un ex-commissaire à la retraite, auquel on fait encore appel pour les cas difficiles (classique).

Qui se nomme Langsamer (« plus lentement » en allemand).

Bref, un personnage pittoresque qui n’en est pas à un paradoxe près.

L’intrigue se déroule dans le monde des courses hippiques. On peut s’y intéresser ou non. Mais il est avéré qu’il existe des personnes qui préfèrent les animaux êtres humains, comme les criminels de ce polar...

L’intrigue est astucieusement rythmée par des enquêtes parallèles, qui finalement vont se recouper. Cette structure met en valeur les qualités d u commissaire, qui a plusieurs longueurs d’avance sur ses collègues.

Le dénouement à tiroirs n’est guère surprenant pour qui a été attentif aux jalons de l’enquête.

La vraisemblance est parfois malmenée.

Ce qui m’a le moins plu, c’est l’accumulation de clichés sur l’Angleterre et les Anglais. Et (pardonnez-moi l’expression) les blagues à deux balles de Langsamer.

Mais cela reste un policier agréable à lire, bien écrit et documenté.













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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Les 9..

Au début du livre, je suis interceptée de suite. L’auteur exerce un zoom sur le cafard, très laid mais à la carapace dure. Ce blattoptère est l’image d’un homme. Une définition du physique et du caractère qu’il assume. Ce « cafard » parle au lecteur, partage ses émotions, son vécu et son sort. Pour lui, dans neuf jours, il ne sera plus là. Aujourd’hui, il vient de perdre sa tête et dans neuf jours, (délai de survie d’un cafard) il ne sera plus.





On dit que si l’on coupe la tête d’un cafard, l’insecte peut vivre encore neuf jours sans son chef. Et ce n’est pas la décapitation qui l’achève, c’est la faim.





Romain Devereux est mort. Peintre, un tantinet bohème. Il séduit, il emmène dans son monde. Beau et attendrissant, il est mort, assassiné.





Me voilà donc immergée à Deauville en pleine saison estivale, et qui parle d’été se doit d’associer les courses de chevaux. Le monde des turfistes, de grandes familles nobles ou pas détenant une écurie en Normandie, les vacanciers. Tous se croisent ou s’observent de loin ou de près, deux mondes se côtoient : La haute société et la population.





Jean François Pré me raconte : Les 9 jours du cafard, jour après jour, précédé d’une confession du « dit » cafard en italique. Inscrit dans un journal intime, je m’attends à la chute de cet homme. Je fais la connaissance de Lady Malvina Pullborough, propriétaire d’un haras, veuve et très riche. l’auteur me présente Willbur, Elias Papoulopoulos. Me voilà donc entourée de personnes toutes aussi différentes que semblabes. Une seule chose les relient : leur besoin.





Elle se débarrassa de son châle et le jeta négligemment sur la banquette arrière. Comme à chaque passage devant l’église de Villerville, elle eut une pensée pour Blondin et Audiard. Elle connaissait par cœur les dialogues du Singe en hiver. À chaque fois, la gouaille de Gabin et de Belmondo résonnait dans sa tête. Elle les revoyait dans la rue principale (pour ne pas dire unique) qui descendait jusqu’à la mer.La voix fluette de Wilbur la sortit de ses pensées :



– Ça devient irrespirable ! Madame souhaite-t-elle que je remette la capote ?



Un poids lourd dégageait une fumée noire, juste devant eux. Ils en prenaient plein les narines.



– Oh, arrête un peu avec tes Madame ! Tu n’étais pas aussi cérémonieux cette nuit. Et… tu ne parlais pas de capote.



– Cette nuit, je chauffais Madame… aujourd’hui, je ne suis que chauffeur.





Chaque personnage est très bien détaillé. Son physique, son caractère, sa personnalité.



Voici que Langsamer fait son entrée. Ancien enquêteur de police à la retraite, il traîne ses pieds, ses yeux et ses oreilles pour celui qui serait intéressé. Ou certainement parce que découvrir, trouver, l’appétit de l’enquêteur ne s’était pas arrêter le jour de sa retraite. Toujours en relation avec son ancien co-équipier Tournier, il répond présent pour un avis, un tuyau, un coup de main.



Jean François Pré expose donc un meurtre, des personnages et une situation géographique très appréciable. Je pourrais dire que c’est un polar classique donc qui capte. Non ! L’auteur m’a complètement entraînée. Je vis en lisant au rythme des voyages entre l’Angleterre et la France. Je vois ce haras de 200 hectares, les champs de courses, les domestiques, les journalistes qui affluent. Je regarde chaque personnage en apprenant son passé mais aussi le rôle dans cette histoire. Langsamer me fait penser un jour à Colombo , les jours suivants le voilà qu’il fait sa révélation à la façon Hercule Poirot . L’auteur y fait allusion, à chaque fois, je ne sais pas qui du personnage ou de l’auteur est le plus fan.





La ferme de la famille Devereux avait la forme d’une longère. Elle se trouvait en bordure de la nationale 13. Au niveau des plages du débarquement. À deux ou trois kilomètres de Port en Bessin. Le père avait l’âge d’avoir entendu le bruit des canons. L’exploitation s’étendait sur quelques hectares. On y cultivait les fruits et les légumes qu’on vendait sur les marchés. Le vent soufflait fort. Le ciel se couvrait. Des nuages gris anthracite annonçaient la pluie et conféraient à la baraque une couleur encore plus flaubertienne que si le maître, lui-même, y était allé de sa plume. L’intérieur de la ferme était obscur. Une pièce unique qui tenait lieu, à la fois, de cuisine, de salon et de salle à manger. Les chambres devaient se trouver à l’étage. Une ombre s’affairait autour de la table. Trois verres de Pyrex y avaient été déposés.





Pas non plus troublées dans la façon dont le livre s’exprime. Chacun sa personnalité, chacun son langage. Les personnages, les histoires affluent sans pour autant que je ne m’y perde. J’entends l’accent brittish , je m’amuse de voir les enquêteurs évoluer, le mystère de certains personnages plane. Tout un univers, jusqu’à la révélation finale, le face à face, la vérité éclate.





Langsamer s’empara du chèque, qui embaumait le parfum. Il le rangea dans son portefeuille qu’il replaça, avec précaution, dans une poche intérieure de sa veste. Il resta encore une demi-heure, face à cette femme étonnante. D’une force de caractère peu commune. Épurée de toute forme de sensibilité. Langsamer savait qu’il existait des êtres ainsi constitués, mais il n’en avait que peu rencontré, au cours de sa carrière. Ils avaient tous une faille. Cette femme paraissait n’en avoir aucune. Elle était brillante, perspicace, psychologue… et l’empathie glissait sur sa peau sans la pénétrer. Comme certaines crèmes de beauté.





Ma conclusion : Cher Jean François Pré , vous m’avait très bien promené dans ce polar qui dure 9 jours. Alliant le classique de l’univers polar avec les personnalités que sont les hommes et les femmes aujourd’hui, je vous déploie mon béret !




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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Les 9..

Deauville - Romain Devereux, jeune peintre prometteur, est assassiné dans le manoir d'une aristocrate fortunée.

Le coupable? Rien de moins que le président de la République, surnommé le Cafard, sobriquet dû à sa laideur.

Cette chère Lady Malvina va alors confier une enquête improbable à Langsamer, espérant détourner l'attention de son prestigieux invité.



Non, je n'ai pas spoilé: tel "Columbo", l'identité de l'assassin est d'emblée révélée.

Jean-François Pré plante le décor dans le milieu très sélect des haras et de la jet-set française et anglaise.

Vous concevrez que pour nous, communs des mortels, le dépaysement est assuré.

On retrouve l' ex-commissaire Langsamer qui, bien qu'il s'en défende a de nombreux points communs avec Hercule Poirot.

Lui aussi a l'art de fourrer son pif tubéreux là où il ne vaut mieux pas.

Malgré sa gouaille et sa ténacité légendaires, il va trouver une adversaire de taille en la personne de la Duchesse, loin d'être naïve.

Dans une ambiance surannée digne d'Agatha Christie, l'auteur nous entraîne dans différentes enquêtes qui, bien sûr, sont reliées.

Fin connaisseur de l'univers hippique, Jean-François Pré nous détaille le milieu équestre, ce qui ravira les amateurs et nous donne un grand bol d'air.

Enfin, comme tout bon polar qui se respecte, il nous a concocté un final effarant qui rassemble toutes les pièces du puzzle.

Encore un Lajouanie que je ne peux que chaudement vous recommander.
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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Les 9..

Tout le monde sait qu’un cafard survit à tout… Tout le monde sait que si on coupe la tête d’un cafard, il peut vivre encore 9 jours. 9 jours au cours desquels la faim l’achèvera…



Je connais le Jean-François Pré, "Monsieur cheval", je viens de découvrir Jean-François Pré, auteur. Et autant dire que ces deux identités se confondent agréablement.



Même si l’auteur redonne vie, le temps de cette enquête à son personnage récurent, ce qui peut parfois s’avérer compliqué, pour le lecteur qui prend le train en route, il distille les informations dont on a besoin, sans référence aux anciennes enquêtes. Et j’ai trouvé cela vraiment judicieux. Pas besoin, comme pour certains auteurs, de se fader les différents livres pour l'esquisser. Les manies des uns et des autres, leurs relations s’imbriquent parfaitement grâce à ce fil rouge non palpable et pourtant présent tout au long du récit qui fait que l’on avance avec plaisir à leur rythme. Je n’ai pas eu le sentiment que ce flic était « incomplet ».



Langsamer a ce côté british que j’affectionne particulièrement. Ce flegme, qui agace les uns, vivant dans la précipitation de découvrir le mobile et le meurtrier, est la clé de la réussite, selon lui. Et ça match bien. Il a le regard perçant et l’analyse fine, permettant de déceler le moindre mensonge que l’on essaie de lui faire gober.



L’aura d’Agatha Christie n’est pas loin, avec une variété des personnages et plusieurs mobiles.



Une intrigue décortiquée, complexe, qui ne lasse pas. Pas de fioritures, on va à l’essentiel, vers un seul but : résoudre un meurtre. On s’aperçoit que chaque mot compte, tout est fait pour que le lecteur prenne du plaisir et arrive à la fin à résoudre cette enquête. Une fin logique alors que tout n’était pas si évident…



C’est du bon polar… Mais pas que…



Certaines réflexions sur le rôle des uns et des autres, sur leur place sur l’échiquier des manipulations sont très intéressantes. Les manipulations, dont nous pouvons faire l’objet sont d’une limpidité confondante et peuvent faire écho en ce sentiment d’incompréhension face aux Hommes dont on attend l’intégrité la plus totale. Plusieurs sujets de société sont abordés, mais sans lourdeur, posée là, comme une réflexion.



Non seulement Jean-François Pré, nous entraîne dans un bon polar, mais en plus, il pousse à la réflexion par petites touches, parfois suggestive… Au lecteur de lire entre les lignes… Ou pas…
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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Les 9..

Une couverture à tomber, un titre intrigant et un auteur à découvrir. Me voilà sur la piste d'un meutrier - ou peut etre plusieurs qui sait - au coté du Commissaire Langsamer.

Un policier mais pas que... puisque vous apprendrez beaucoup de choses sur le monde hippique, on en sort enrichie, même si parfois j'ai trouvé quelques longueurs dans les descriptions. L'auteur est passionnée et ça se ressent.



Je suis tombée sous le charme de ce commissaire qui résoud les intrigues façon Hercule Poirot.



Mais que se passe t'il donc avec le cafard ? Le cafard est un homme politique d'une laideur proportionnelle à sa puissance, qui vient d'assassiner son amant, Romain Déverreux, un peintre de grand talent.



Plein de remords, il espère toutefois que ce meurtre ne l'amène pas de suite à l'échafaud et demande de l'aide à la Duchesse Malvina pour faire disparaître le corps. Mais il sait que la chute l'attend au bout du virage. Il faudra seulement 9 jours au commissaire Langsamer pour élucider ce crime, mais pas que... d'autres mystères et morts sortiront des placards et n'entacheront pas seulement une carrière politique. Notre chère duchesse n'est pas une blanche colombe, de drôles de personnages sortis de nulle part malgré leurs gants blancs ont les mains sales, tout ce petit monde a bien des choses à cacher mais lesquelles sont avouables ? et comme toujours à qui profite le crime ?



Dense, rythme soutenu que demander de plus ? de l'addiction et une intrigue bien ficelée le compte est bon, ce roman va vous combler.



Je ne vous en dis pas plus vous pouvez voir ma chronique complète sur le blog mais sachez que la culbute finale est des plus remarquable
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Diesel mortel

Si Otto Diesel arrive à Londres, le règne de la machine à vapeur s'achève. Finies les houilles, obsolètes les cuirassés, menacé le chemin de fer...Or curieusement, Otto Diesel n'arrivera jamais à Londres; lorsque son bateau abordé les côtes anglaises, il a disparu. Beaucoup sont suspectés. Aux services secrets des allemands, peu désireux de voir se renouveler une affaire du genre de celle Haussner, passé en Amérique du Sud après avoir très vraisemblablement négocié avec la France les secrets de son canon à recul sur l'affût ? ou aux chefs d'une grande industrie charbonnière, et inquiets de l'entrée d'un concurrent redoutable à moyenne échéance? À des raffineurs craignant que l'emploi massif des huiles lourdes ne se transforme pour eux en un manque à gagner? ou encore, à des détourneurs de brevets, cherchant à anéantir ainsi toute les recherches en paternité? De toute évidence, l'obstiné Rudolf Diesel dérangeait beaucoup de monde en se passionnant malgré les embûches, pour une alimentation nouvelle en énergie et de tous les moyens de production et de propulsion, un défi qui n'allait pas sans entraîner de gros, très gros risques.
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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Vingt..

Mon 1er de Jean-François Pré.

Langsamer, un ex-commissaire atypique, va se trouver dans une sombre intrigue machiavélique.

Une histoire pleine de rebondissements, une plume fluide et agréable avec une once d’humour, des répliques sarcastiques.

Un livre qui se lit avec beaucoup de plaisir et que je recommande.
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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Vingt..

Zacharie Hollinger, jeune journaliste, est séquestré dans une cave. Il tue deux de ses ravisseurs pour s'échapper et se rend à la police pour expliquer sa mésaventure.

Seul problème (s'il on peut dire), un cadavre manque à l'appel et aucune trace de sa captivité n'est avérée.

C'est alors que le détective Langsamer entre en scène.......

Après "Double je", c'est avec plaisir que j'ai retrouvé Langsamer.

Détective atypique, il pourrait être le fils spirituel d' Hercule Poirot, pour sa clairvoyance et de Quasimodo, pour son physique. Il porte bien son nom (nonchalant) mais a pourtant un esprit affûté et n'est pas le genre de vieux singe à qui on apprend à faire la grimace!

An ce qui concerne le pauvre kidnappé, ou il n'a vraiment pas de bol, ou il adore s'attirer des emm....., au choix.

Avec sa plume très agréable à lire, Jean-François Pré nous entraîne dans une enquête bien menée avec des rebondissements, une bonne dose d'humour et des réparties savoureuses.

Un polar avec lequel vous passerez un très bon moment.
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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Vingt..

Une histoire intéressante, pleine de rebondissements et qui tient en haleine jusqu'à la fin. Un peu tirée par les cheveux, cette fin, quand même, d'autant qu.on ne comprend pas toujours d'où le commissaire tire toutes ses conclusions.

C'est écrit avec légèreté et une pointe d'humour qui ne nuit pas, dans un style tout à fait personnel. Je crois avoir lu quelque part que Jean-François Pré était un fan de Dick Francis ; cela ne m'étonne pas...

Côté moins bien, je trouve une la rédaction reste un peu trop superficielle. En conséquence, je ne me suis pas réellement approprié les personnages et les situations ; dommage.

Un bon livre pour voyager, sans prise de tête.
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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Doubl..

Ce policier dont l’intrigue se déroule à Nice fait partie de la série Une enquête du commissaire Langsamer, ce policier à la retraite (et grand adepte du golf).

Comme on le constate en lisant le roman, le style est vif, humoristique et agréable.

Le titre Double Je représente l’histoire de deux frères, Nestor et Marc Tredennis, des jumeaux homozygotes qui sont les deux personnages principaux du roman. Ils prennent tour à tour la parole. Ils ont une ressemblance physique parfaite (même l’épouse de Marc ne voit pas la différence) mais des caractères totalement opposés ! Marc n’hésite jamais à se servir de son frère, allant même jusqu’à le faire porter le chapeau pour un de ses meurtres.

De là rentre en scène deux autres personnages secondaires mais très présent tout de même, introduit dans les débuts de chapitre par: Elle et Lui. Il s’agit de Laurence, l’avocate très sexy et compétente de Nestor et le commissaire Georges Langsammer venu à la rescousse.



La victime est un journaliste qui investiguait sur des affaires de blanchiment d’argent et d’une Opération Rimsky. Quelques jours plus tard à lieu un deuxième meurtre (le mort n’est autre que le collègue de la première victime). Etant à ce moment-là derrière les barreaux, Nestor a automatiquement un alibi lui permettant d’être innocenté.



Cependant, l’enquête ne fera que commencer!



Et peu à peu, le commissaire va remonter jusqu’à un certain Guy Manerbe, franc-maçon et président du groupe Global, société pétrolière d’envergure internationale…



Un policier plutôt sympathique mais qui ne constitue pas un coup de cœur.
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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Doubl..

Nestor Tredennis, prof d'anglais, a une vie banale.

Et malheureusement, il a aussi un frère jumeau, Marc qui, lui, donne plutôt dans les affaires pas très catholiques.

Profitant de leur ressemblance, Marc fait accuser son frère d'un crime que lui-même a commis.

Nestor, défendu par l'avocate Laurence Friedman aidée de son ami Georges Langsam, ex-flic, mettent à jour un complot planétaire.

Jean-François Pré est un original! Pas de chapitre dans ce polar, mais " je, je', lui, elle..." pour introduire le personnage qui parle et dévoiler sa personnalité.Et on s'y retrouve très bien.

Le roman est bien ficelé, a un rythme soutenu, une bonne dose d'humour avec des réparties que Gabin n'aurait pas reniées.

Vient s'ajouter à ça le thème de la gémellité, toujours aussi tortueuse (même si certains faits m'ont semblé un peu tirés par les cheveux).

Un roman divertissant avec lequel j'ai passé un bon moment.
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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Doubl..

A Nice, Nestor Tredennis souhaite acquérir un appartement. Pour ce faire, il fait appelle à un agent immobilier, qui lui fait visiter un appartement "zéro défaut". Nestor, à moitié convaincu, souhaite passer une nuit dans cet appartement, pour vérifier qu'aucun bruit de voisinage ne viendra perturber sa tranquillité. L'agent immobilier accepte, et Nestor revient le soir pour dormir dans son possible futur appartement. Mais ce sont les forces de l'ordre qui l'accueillent, l'accusant du meurtre d'un journaliste. Nestor est emmené en prison, lieu où il rencontrera Laurence Friedman, qui deviendra son avocate, ainsi que Geroges Langsamer, un agent à la retraite, qui vient en aide à son amie Laurence. Les deux compères, convaincus de l'innocence de Nestor, et certains de la culpabilité de son frère jumeau, vont mener de longues investigations, qui aboutiront à la libération de Nestor, et à des découvertes extraordinaires. Ils vont mettre la main sur un complot inimaginable, de dimension planétaire.



Jean-François Pré se veut original dans sa mise en page. Dans son ouvrage, aucun chapitre. Seulement des pronoms personnels, tels que "Lui, Elle, Je', Je" qui amorcent le point de vue par lequel sera perçue l'histoire. Ainsi, chaque personne a droit à son tour de parole. On entre tour à tour dans la psychologie de l'accusé, puis dans la tête de l'avocate, et ainsi de suite, jusqu'à cerner parfaitement les personnalités à qui l'on a à faire.



En jouant toujours sur l'originalité, l'auteur va mettre en scène deux "Je" : l'un sera Nestor Tredennis, l'autre sera son frère jumeau, Marc. L'un est coupable, l'autre est innocent. L'un est bon, l'autre est méchant. Tout les oppose, sauf leur apparence, identique à tout poil. Nestor va jouer de sa ressemblance avec son frère pour prendre son rôle : il va s'insérer dans la vie de Marc, pour percer à jour ce qu'il trafique. Son rôle devient capital, et peut grandement aider les enquêteurs à fignoler leur enquête. Mais ce ne sera pas sans danger...

Ces deux jumeaux que tout oppose, qui ne se parlent plus, ne se sont jamais vraiment entendus, continuent néanmoins à être lier. C'est le mystère de la gémellité, qui fait que, bien que séparés, les jumeaux peuvent ressentir physiquement et moralement, les maux qui accablent l'autre.



J'ai beaucoup aimé cette enquête policière française. Le rythme est soutenu, dynamisé par les différents points de vue qui s'altèrent durant toute la narration. Il y a aussi du suspens et des rebondissements inattendus, c'est bien écrit et tout s'enchaîne allègrement. Le tout est ancré dans le réel et fait échos à l'actualité, comme nous pouvons le voir avec les différentes références aux attentats, ou avec les questions et débats que soulèvent les religions.



En somme, voilà une enquête policière très agréable à lire, qui comporte tous les ingrédients qui font le succès des thrillers : suspens, actions, surprises, dynamisme. Même si je doute que cette histoire puisse rester graver longtemps dans ma mémoire, j'ai quand même passé un très bon moment de lecture. Je serais d'ailleurs curieuse de découvrir un autre ouvrage de l'auteur...
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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Doubl..

Original, pétillant et addictif.



Nice, sur les hauteurs du Mont-Boron, un agent immobilier fait visité à Nestor Tredennis son appartement à vendre avec ‘‘zéro défaut’’. Bien que très attiré par l’appartement Nestor souhaite passer une nuit de ce dernier pour vérifier que les bruits du voisinage ne lui seront pas nocifs. L’agent immobilier accepte à son grand étonnement lui remet les clés.

C’est par cet incipit original que l’auteur, Jean-François Pré débute son roman Double Je.

Nestor sort et lorsqu’il revient pour y passer la nuit, c’est accueilli par les forces de l’ordre qu’il se fait arrêté avec grand fracas. Ne comprenant pas ce qui se passe ! Un cadavre vient d’être découvert dans l’appartement. Toutes les preuves sont contres lui, dont une vidéo le filmant à l’entrée de l’immeuble à l’heure du crime.

Nestor nie et pense que c’est son frère jumeau, Marc, qui est à l’origine du coup.

Aidé par Georges Langsammer, policier à la retraite et son avocate, Laurence Friedman, il va réussir à sortir de prison et prouvé son innocence.

A partir de cet instant le roman va emmener son lecteur dans une histoire étonnante, loin d’un simple meurtre, c’est une question de sécurité de toute l’humanité qui va se joué.

Jean-François Pré utilise la voix du ‘je’ narrative pour écrire.

Avec des chapitres originaux commençant pas : je, elle, il, introduisant le personnage qui parle, il donne au texte une dynamique. Le ton employé par les personnages révèle leur personnalité et en fait des personnages hauts en couleurs.

Une écriture qui ne se perd pas en superflu et une intrigue bien ficelée qui ne laissent rien deviner sur le point de chute, si ce n’est que des suppositions.

Derrière la partie policière de ce roman se cache la thématique de la psychologie de la gémellité. Chaque jumeau, bien que l’un représente le mal et l’autre son contraire, ressentent dans leur corps et leur cœur, l’amour, la peur et la peine de l’autre.

Ancien journaliste de TF1 et du parisien, reconvertie en écrivain thrillers. Jean-François Pré, nous offre un polar pétillant et addictif.

Une enquête suivie par son lecteur au fil des pages comme si il s’y trouvait.

Un policier original qui ne pourra que vous ravir. A consommé sans modération !!

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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Doubl..

Un roman qui se lit rapidement. L'originalité tient dans le langage et la personnalité des personnages. Si on ne tient pas compte de certains éléments qui ne semblent pas réalistes , vous passerez un bon moment de lecture.
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Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Doubl..

Mon avis :

J’aime le polar, c’est vrai, mais à force de ne lire que des romans à tendance hyperréaliste, j’avais parfois l’impression que le genre policier s’enfonçait dans une certaine uniformité, avec le même flic plus ou moins dépressif, vivant immanquablement le même moment où sa vie privée rejoint son enquête, avec les mêmes scènes de crimes décrites à grand renfort d’hémoglobine et autres images récurrentes au point d’en devenir clichés…

Alors quand je tombe sur un vrai roman populaire, au sens noble du terme, un livre qui, tout en restant crédible et en s’appuyant sur des sujets tout à fait d’actualité, se permet d’exploiter le filon de l’imaginaire comme dans les meilleures productions de la Série Noire, moi, je dis : « Quel plaisir que ce Double je ! »

Loin de certaines parutions actuelles où la psychologie de l’enquêteur et/ou celle du criminel occupent la part la plus importante, Jean-François Pré nous propose un récit vif, relevé par des dialogues savoureux, où l’histoire reprend la place principale. Et c’est bon de se laisser entraîner dans cette aventure qui va droit au but : divertir le lecteur ! Ce qui ne veut pas dire, et c’est heureux, qu’un divertissement soit exempt de réflexion. Si l’auteur emploie un ton léger, il n’en est pas pour autant superficiel. À travers cette fiction un poil échevelée (si j’ose dire…), Jean-François Pré soulève quelques questions sur le pouvoir de l’argent et des religions dans la société d’aujourd’hui.

Un roman à plusieurs degrés de lecture, qui réjouira ceux qui veulent juste se distraire comme les lecteurs plus exigeants.
Lien : http://poljackleblog.blogspo..
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