Jean-Jacques Pauvert

Ce livre est une anthologie de « morceaux choisis » de jean-Jacques Pauvert parus dans les « Lectures amoureuses » des éditions « La Musardine ». Du XVIIe siècle aux années 2000. Il reprend toutes les préfaces des textes et des courts extraits des ouvrages choisis. Il y en a pour tous les goûts et toutes les époques. Il constitue un excellent moyen pour aborder cette littérature, bien souvent méconnue, reléguée dans les rayons des sex-shops. Alors que l'on a à faire à des textes très inventifs, brillants, d'auteurs parfois très connus mais qui ont publié sous des pseudonymes pour éviter la censure. Ces extraits de textes sont évocateurs d’œuvres qui méritent toute l'attention des lecteurs/trices tant ils décrivent les multiples facettes de l'être humain.

Jean-Jacques Pauvert fût un des grands éditeurs de livres érotiques depuis l'après-guerre, osant publier notamment l’œuvre de Sade. Auteur également d'une « Anthologie historique des lectures érotiques » en 4 volumes de – 2000 à nos jours.

Je suis surpris d'être le premier à rédiger une critique de ce livre. J'espère donner envie à d'autre babeliotes de découvrir ces petits chefs d’œuvres injustement oubliés.

Un livre pour les passionnés de l'édition. Où l'on découvre au travers de son fondateur, l'histoire de la maison d'éditions JJ Pauvert, célèbre pour son engagement vers les ouvrages atypiques notamment érotiques. Un peu long mais intéressant. Ce récit permet d'apprécier l'évolution dans la liberté de publier. Un regret : que ces mémoires s'arrêtent dans les années 60.

Je ne devrais même pas donner d'étoile à ce livre...



Avilissant, ignoble, immonde, pervers… Cette histoire saphique et pédophile est abjecte.



J’en ai lu des livres érotiques gores et barrés, mais là c’est si obscène que je ne peux que réagir violemment.



Je tiens d’emblée à préciser que je n’ai pas réussi à dépasser la page 53 de ce livre. Déjà à la seconde page, j’ai tiqué quand Monique se fait gentiment faire un cunnilingus par son petit neveu (âge non précisé, mais très jeune tenant compte qu’elle-même n’a que dix-neuf ans).



Elle nous offre ensuite, ligne après ligne, son passé dans un pensionnat où sa directrice lubrique et dominante se donnait à cœur joie à la distribution de punitions, tout comme elle s’adonnait aux plaisirs de la chair avec ses élèves âgées de onze à quinze ans. Professeurs, surveillantes et personnel, tous à la même enseigne, nues sous les jupes et bas de soie, montrant leur parties intimes entre elles et les possibles invités. Imaginez la description de jeunes élèves bavant d’envie devant les cuisses écartées de leur maîtresse. Et c’est parti pour des jeux de godemichets et léchage de pubis toutes les pages.



Sérieusement… le personnage principal aurait été un homme, on aurait crié au scandale depuis longtemps. Mais voilà, pour le peu que j’en ai lu, ce ne sont que des femmes et jeunes filles qui s’offrent plaisirs sur plaisirs avec beaucoup d’entrain et d’envie. Oh, il y a des hommes… mais bon…



Étant mère d’une adolescente, je ne peux lire ce livre avec détachement. Je préfère donc prévenir les lecteurs, qui seraient tentés, du contenu et qu’ils risquent d’être choqués.



La pédophilie n’a pas de sexe. Quelle soit pratiquée par un homme ou une femme, cela reste de la pédophilie.



Je n’ai même pas envie de parler de la plume, ni du reste.



Un livre à ne jamais acheter, ni lire.
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Sodomie, viol, pédophilie ... aucun intérêt. L'édition que j'avais trouvée d'occasion (et acquise par curiosité) avait été éditée en 2008. Comment un truc pareil est-il encore possible à notre époque ? J'en ai froid dans le dos ...

Bon heureusement qu'en ce moment il fait encore froid le matin, parce que j'ai allumé ma cheminée avec.

PN

Critique de la critique ,glose sur glose ,"tempête dans un bénitier" (comme dirait Brassens )qui agita un temps le marigot universitaire.Avec le recul tout cela paraît un peu vain;cependant quelques vacheries plutôt bien assénées sur Roland Barthes et son "Sur Racine" .

Beau livre de 700 pages avec de nombreux extraits de littératures plus ou moins érotiques à travers les âges.

Un récit autobiographique impressionnant. Comment un homme a autant influencé le milieu de l'édition durant le XXe siècle ! On retrace les années après-guerre, durant lesquels l'entreprise éditoriale a connu des révolutions et des changements. Les éditeurs ont mené des batailles contre la censure, et nous revenons sur des événements qui ont construit les lois et l'édition que nous connaissons aujourd'hui.

Mes Lectures amoureuses, de Jean Jacques Pauvert, permet de découvrir moults auteurs et styles et donne ainsi un aperçu de la richesse du genre érotique. A titre personnel il m’a vraiment donné envie de découvrir plein de textes et d'auteur dont j’ai savouré seulement quelques extraits



Une très bonne anthologie donc puisqu'elle atteint son but : nous donner envie d'en lire plus



Avant chaque extrait choisi, Jean Jacques Pauvert écrit une préface, non pas pour pitcher le texte, ce qui offre peu d’intérêt. Non, il nous raconte l’histoire de ce texte, qui se cache derrière le pseudonyme employé, comment ce texte a été découvert, comment il a circulé, malgré l’interdiction.

Et on découvre à travers toutes ces préfaces, l’ambiance de l’époque, l’univers clandestin de cette littérature bien souvent interdite, ce qui ne l’a jamais empêchée d’exister, bien au contraire.
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Le marquis de Sade a trouvé chez Jean-Jacques Pauvert son plus méticuleux biographe ; Pauvert a rencontré dans le sulfureux libertin la grande affaire de sa vie. La fréquentation dure depuis soixante-dix ans. La réédition de Sade vivant, la volumineuse biographie parue en trois tomes dans les années 80, boucle une histoire personnelle et éditoriale.
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"Ma façon de penser, dites-vous, ne peut être approuvée. Et que m’importe ? Bien fou est celui qui adopte une façon de penser pour les autres !"

Marquis de Sade

Jean-Jacques Pauvert traque l’homme sous le mythe et dresse au final le portrait d’un écrivain qui demeure irréductible et insaisissable, à la fois dans son être et dans sa pensée.
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Monique est une jeune orpheline élevée dans un couvent aux mœurs particulières. Habituée très tôt à la soumission et à la punition, elle grandit dans un monde dominé par la crainte puis l’adoration du fouet. Alors qu’elle prend quelques jours de vacances chez une tante éloignée, elle ne manque pas de susciter l’intérêt de Max et de son club privé d’adorateurs de beautés…



La suite ici :



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C’est pourtant vrai que la substance est partout sous jacinthe dans cet ouvrage, que la matière est présente même et y compris dans les raccourcis. C’est vrai aussi que sont mis en évidence les grands tournants, les grands repères, les grandes évolutions qui ont marqué le changement d’attitude des civilisations à l’égard de l’érotisme. C’est vrai enfin que l’immense voyage dans lequel Jean Jacques PAUVERT nous propose de l’accompagner reste particulièrement édifiant, pédagogique, tonique, réjouissant.


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